2025-04-13

Nous vivons les semaines de consolidation ou de création des couples de Milans noirs Milvus migrans.
Il y a des parades aériennes, deux oiseaux volants de manière synchronisée avant de simuler des attaques. Toutes ces photos ne sont pas du même couple, les vols sont très rapides et difficiles à suivre. Il arrive parfois qu’un troisième oiseau rejoigne le couple, peut-être dans l’espoir de créer un nouveau couple, les attaques ne sont alors pas simulées.

Il y a aussi des dons de nourriture, comportement très répandu chez les oiseaux et pas seulement chez les rapaces.

Et bien sûr, il y a des accouplements. Ici le mâle est venu avec un cadeau, un paquet de mousse, mais qu’il a laissé tomber : les deux oiseaux accompagnent leur accouplement de grands cris.

Il n’y a pas que frénésie, il y a aussi des instants de repos. D’ici quelques jours, les femelles iront pondre et débuter la couvaison.

Le Milan royal Milvus milvus poursuit sa migration, avec parfois plus d’une dizaine d’individus en une heure

Rapace encore, la Buse variable Buteo buteo.

Parmi les corvidés, voici une Corneille noire Corvus corone

… et le Geai des chênes Garrulus glandarius.

En montagne, j’entends souvent l’appel du Pic noir Dryocopus martius. Il est très difficile à voir car farouche et le plus souvent à la cime des arbres.

Quelques oiseaux lacustres,
une femelle de Harle bièvre Mergus merganser

… une Mouette rieuse immature Chroicocephalus ridibundus

… et les omniprésents Grands cormorans Phalacrocorax carbo.

Quelques « petits » oiseaux, terme peu scientifique mais certainement parlant.
Un Roitelet triple bandeau Regulus ignicapilla

… une Mésange noire Periparus ater

… une femelle de Serin cini Serinus serinus

… une femelle de Tarin des aulnes Spinus spinus

… un Pouilllot véloce Phylloscopus collybita

… un Chardonneret élégant Carduelis carduelis

… des Fauvettes à tête noire Sylvia atricapilla dont la femelle a la tête rouille …

… une femelle de Pinson des arbres Fringilla coelebs

… et une Sittelle torchepot Sitta europaea.

Le plus souvent je vois les écureuils par en-dessous. Mais, depuis mon balcon, je surplombe quelques sapins, ce qui m’a permis ces photos. Le nom d’Ecureuil roux Sciurus vulgaris est valable pour les animaux au pelage roux mais aussi brun ou presque noir, puisqu’il s’agit d’une seule espèce.

Un tour dans un coin sauvage de la montagne et j’ai pu voir ce groupe de Chamois Rupicapra rupicapra. Il y a quelques adultes, probablement des femelles, accompagnant un groupe de jeunes aux cornes à peine formées. Ma présence a été perçue mais pas identifiée car ils sont restés un long moment avant de poursuivre tranquillement leur chemin dans les pierriers.

Quelques photos pour terminer, qui n’ont à priori rien de spécial. Pourtant, elles ont été prises avec un zoom 100-400 à 400mm monté sur un multiplicateur x2, ce qui porte la focale à 800mm. Pour l’instant, cela manque un peu de netteté et de piqué mais il y aura dans le futur d’autres images obtenues avec ce montage, qui rapproche beaucoup les sujets.

2023-09-24

Les écureuils sortent du bois pour aller glaner au sol tout ce qu’ils peuvent trouver en prévision de l’hiver.

On pourrait croire que le Gobemouche noir va picorer de belles baies rouges. Mais non, il est strictement insectivore et virevolte en l’air pour capturer les moucherons qu’il a repéré.

Le Gobemouche gris partage ce même régime alimentaire mais il me semble qu’il chasse de préférence dans la partie basse des arbres en lisière de prairies. Le vol est plus difficile à saisir.

Le Rougequeue à front blanc, très semblable de silhouette aux Gobemouches, est aisément distingué par sa queue.

Il y a quelques Fauvettes à tête noire, ici une femelle, qui prospectent les buissons. C’est un oiseau insectivore mais qui passe à un régime plus varié comprenant mûres, et autres petits fruits à l’automne. Il s’agit de prendre de l’énergie avant la migration.

Rougegorge familier et Mésange nonnette restent sur place toute l’année, capables de consommer graines, insectes, fruits et graisse si on leur en met à disposition.

Un Héron cendré a choisi un vieux châtaignier comme perchoir temporaire.

Voici quelques photos de Fuligule morillon, mâles. Le premier montre une barre sombre dans son bel œil jaune, curiosité anatomique, et le dernier démontre la flexibilité de son cou.

Le Fuligule milouin, plus gros, a l’œil rouge mais bien que j’aie tenté de le suivre depuis la berge, je n’ai pas eu de meilleur profil.

Les Grèbes huppés sommeillent le bec enfoncé dans les plumes, ce qui les fait ressembler à des bateaux militaires des années 1900. En passant, la langue doit bien aider lorsqu’ils ont un poisson dans le bec.

Enfin, voici ce qui aurait pu constituer les photos de la semaine. Ce Martin pêcheur a passé quelques instants à se toiletter mais je n’ai pas réussi à en faire des photos de bonne netteté.