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Evidemment, à côté de ce géant, les Buses variables, en migration, font pâle figure.
Revenons aux rives du lac, où un Martin pêcheur s’est obstiné à rester derrière des branches.
Le Cincle plongeur est venu m’examiner à distance raisonnable pendant que je guettais le Pygargue puis, me jugeant peut-être inintéressant, est parti pêcher plus loin.
Le Chevalier guignette est un petit limicole qui cherche sa nourriture dans les graviers des rives. On voit bien que c’est un oiseau farouche…
Oiseau farouche également mais pas lacustre du tout, le Pic vert fait résonner son cri d’alerte dans les sous-bois.
Un chat gourmand, aux yeux plus gros que le ventre, a provoqué l’inquiétude d’une poule faisane, ce qui a alerté également les deux mâles qui la suivaient. Sinon je ne les aurais pas remarqués dans les hautes herbes.
Ils sont encore là, ceux-là ? La douceur des températures, peut-être, permet aux Fauvettes à tête noire de rester encore en ce début d’octobre.
Les Pouillots véloce trouvent aussi encore de la nourriture en abondance, dans les taillis ou sur les chantiers.
Les Rougequeue noirs partent assez tard dans l’automne et continuent de pratiquer leur vol de chasse aux insectes depuis la cime des arbres.
Mais celui-ci a été dérangé par un Merle qui réclamait SA branche.
Le nom latin du Morosphynx est Macroglossum stellatarum, autrement dit grosse langue, on comprend pourquoi.
Dès qu’il y a des fruits tombés qui fermentent, on voit des Vulcains qui vont sucer le sucre.
Clôture sur un Ecureuil roux qui prépare ses réserves d’hiver.
Voici une des dernières apparitions de Grenouille verte pour cette saison. Avant les premiers gels nocturnes, les batraciens vont s’enterrer et ne sortiront pas avant le printemps prochain.
Les papillons vont aussi bientôt disparaître du paysage. Certains vont simplement mourir, d’autres se mettront en hibernation dans un lieu abrité et d’autres, comme le Vulcain, vont migrer vers le sud et donner une nouvelle génération.
Belle-DameVulcain
Migration vers le sud, c’st aussi la direction que prennent encore les Buses variables et le Milan royal …
Milan royal
… ou certains faucons.
Faucon crécerelle
Ce Faucon hobereau, migrateur également, était manifestement en chasse, alternant planés et piqués. Sa nourriture se compose de gros insectes comme les libellules et, parfois, de petits oiseaux. Je pense que c’est le cas en photos 3,4, 5 et 6.
Les plus petits migrateurs, comme le Rougequeue noir passent le plus clair de leur temps à se nourrir, dans le but de faire des réserves pour de longues périodes de vol.
Certaines mésanges migrent mais pas toutes. Impossible de dire donc si cette Mésange bleue va rester ou partir.
Les Orites (ex Mésanges à longue queue)ne migrent pas. On en voit donc toute l’année.
Les grimpereaux ne partent pas et comptent sur la présence constante d’insectes et de larves dans les interstices des écorces pour passer l’hiver. Celui-ci semble être un Grimpereau des bois : ongle postérieur long, bec relativement court et parie inférieure du corps blanc presque uniforme.
Faut-il présenter le Rougegorge familier, présent tout au long de l’année ? Très territorial, il affirme en ce moment sa présence en chassant à grands cris tout concurrent dans son espace. Et il a fort à faire contre les jeunes de l’année qui cherchent à s’installer.
Si certains mangent pour constituer des réserves, les Geais des chênes constituent des réserves enterrées, de glands, châtaignes, noix et autres fruits à coque.
Certains migrent, d’autres pas : le Lac Léman est une bonne source de ravitaillement. Le Héron cendré peut être observé à longueur d’année.
Les effectifs de Grèbe huppé se renforcent, par l’arrivée des jeunes de l’année – comme celui-ci en pleine leçon de pêche – et l’arrivée des individus venant du nord.
Le brame du cerf se fait entendre dans la forêt. Je devais donc aller écouter observer et tenter quelques photos. Les difficultés sont nombreuses : animaux avec une excellente ouïe et un odorat développé, déplacements incessants des mâles suivis des biches du harem et des prétendants, peu de dégagements et pénombre dans les sous-bois. Les premières photos sont plus à interpréter qu’à contempler. Derrière les branchages à gauche, un jeune cerf aux bois peu développés et en arrière plan, un coup de lumière sur l’épaule l’oreille et la ramure d’un grand mâle.
A force de suivre un mâle sonore, j’ai pu assister à la déroute d’un prétendant. Il s’est d’abord secoué les oreilles pour chasser le stress – essayez, ça marche – puis a traversé un clairière de fougères en mâchonnant quelques herbes. Il a fini par me voir et a détalé, entraînant le reste de la troupe avec lui.
Plus loin et plus tard, j’étais à l’affût au-dessus d’une coupe dans la forêt et un grand mâle, peut-être lui aussi chassé par un autre, est passé quelques secondes avant de disparaître dans la forêt. Pour information, l’étendue de la ramure progresse avec l’âge mais le nombre de pointes ou cors ne donne pas l’âge. Les mâles ont une taille moyenne de 1,40m au garrot et un poids de 120 à 200 kg.
Dans la même coupe, plusieurs chevreuils sont passés, loin et vite.
Les Buses variables sont en migration d’automne (photo de gauche) et un rapace assez ressemblant passe également, la Bondrée apivore (2 photos de droite).
Toujours très haut dans le ciel, ce rapace me semble être un Autour des palombes, immature selon les rayures sur le corps.
Les haies, les buissons et le point d’eau du Troubois sont très calmes et il y a peu de variétés d’oiseaux : quelques Orites ou Mésanges à longue queue …
La semaine précédente se terminait sur un Martin pêcheur occitan, celle-ci s’ouvre sur un Martin pêcheur savoyard, vu à la réserve du Delta de la Dranse, malheureusement de loin.
D’autres oiseaux ont été moins farouches, comme cette Sittelle torchepot, concentrée sur sa recherche de nourriture puis sur ses tentatives de briser une coque de noisette. La technique consiste à transporter la noisette puis à la coincer dans une fente d’écorce et enfin de frapper du bec jusqu’à percer la coque. Il faut de temps à autres replacer la noisette pour qu’elle ne bouge pas.
Hypolaïs, polyglotte ou ictérine, tel est le nom de ce bel oiseau.
Et ce petit là, c’est un Serin cini.
Ceux là sont plus gros et plus voraces, même si la proie capturée par le dernier est minuscule. Ce sont les Grands cormorans.
Du Héron cendré, passant devant mon objectif.
Passons aux insectes, avec un mâle d’Aeschne mixte …
… un grand papillon, le Flambé. L’extrémité du bas des ailes est malheureusement déchirée. On devine encore un peu de la tache bleue qui orne cette partie …
… et un autre papillon, le Morosphynx, qu’on voit parfois butiner les fleurs en surplace comme un colibri.
Voici à nouveau des photos glanées entre Lugrin, les environs de Toulouse et la Charente Maritime.
Dans toutes ces régions les Gobemouches noirs sont présents et leurs photos sont rassemblées. Comme l’indique leur nom, ces oiseaux capturent des insectes, au sol ou en vol dans des figures parfois acrobatiques.
Un oiseau vu en Charente Maritime, la Linotte mélodieuse, femelle.
Un autre oiseau vu en Charente maritime, une Hypolaïs, peut-être « polyglotte ». C’est malheureusement la longueur des plumes des ailes qui permet de distinguer l’Hypolaïs polyglotte de l’Hypolaïs ictérine.
En région toulousaine, quelques Tariers pâtres se sont montrés méfiants et je n’ai pu les photographier qu’à distance. Le mâle a la tête noire et la femelle est plus neutre.
Ce mâle de Bruant zizi a été plus coopératif.
En passant dans les champs moissonnés, j’ai soulevé des nuées de papillons orangés aux antennes plumeuses mais je n’ai pu leur donner un nom. Je suis arrivé aux genres Anania ou Pyrausta mais ça ne colle pas bien.
Retour à Lugrin avec le passage des Buses variables en migration …
… tout comme ce Milan royal, un jeune de l’année d’après le plumage vu de dessus, dont la queue a perdu quelques plumes.
Quelques autres oiseaux lugrinois, Chardonneret élégant …
… Pouillot véloce …
… Mésange huppée …
… et Pic épeiche.
Un Chamois rencontré dans le massif de la Dent d’Oche présente une déformation curieuse de sa corne droite, tournée vers l’extérieur et fourchue. Si je le croise à nouveau, il sera facile à reconnaître.
Sur l’alpage de Trépertuis, une petite créature bondissante a laissé peu de temps d’immobilité pour les photos. Une Hermine en pelage d’été. Elle deviendra blanche, avec toujours la pointe de la queue noire, pour son pelage d’hiver.
Et maintenant , je raconte une chasse au Martin-pêcheur, dans les environs de Fonsorbes, au sud-ouest de Toulouse. La route, très fréquentée, franchit le ruisseau Le Touch et j’avais déjà aperçu la flèche bleue du Martin-pêcheur sans pouvoir en faire de photos. J’ai décidé de m’atteler à la tâche, en prenant mon temps, malgré la forte chaleur. Stationné à l’étroit entre le rail de sécurité et le garde-corps, j’ai tout de même très vite vu passer un oiseau. Photos décevantes.
Après un bon moment à supporter le passage incessant de voitures et camions dans mon dos, je suis allé explorer les quelques points accessibles d’une des berges. Nouvelle déception, passages trop rapides pour déclencher et trop espacés dans le temps pour occuper ma patience. Je me suis rabattu sur des libellules, lointaines, du genre Calopteryx.
Plus tard, c’est un bourdon venu butiner des fleurs, qui a déclenché le mouvement d’une araignée. Je ne sais pas si elle est partie en vol à bas coût ou si elle est restée sur ses fleurs.
Il y avait un passage, d’amont en aval ou inversement, à peu près toutes les quinze minutes et j’ai soupçonné la présence de deux Martins-pêcheurs. Les qualités de photo sont restées médiocres mais j’ai eu la preuve des deux oiseaux.
Lassé tout de même par l’attente peu fructueuse et la présence de moustiques, je suis remonté sur le pont, alors moins exposé au soleil. Encore un peu de patience et un oiseau est venu se poser dans un buisson pour des tentatives de pêche. Encore trop éloigné.
Au moment où j’allais remballer mon appareil et reprendre mon vélo (écolo!), un Martin-pêcheur est venu à moins de 10 mètres du pont. Perché sur une tige, il a guetté le ruisseau et plongé à plusieurs reprises, sans succès, avant de partir explorer un autre lieu. Trois heures bien récompensées et qui prouvent que les lieux les moins sauvages recèlent des trésors de nature.
Pourquoi une photo de Pigeons domestiques ? En regardant bien le deuxième oiseau, on voit qu’il boit en aspirant l’eau. Tous les oiseaux que j’ai observés jusqu’à présent capturent un peu d’eau dans le bec et la font ensuite descendre en basculant la tête en arrière. Le pigeon boit comme le cheval, je découvre …
Autre observation : le Rossignol philomèle. Si on peut l’entendre en début d’été, il est discret dans les buissons bas et c’est la première fois que je le vois.
Pourquoi les Mésanges huppées, plutôt forestières en altitude, sont-elles présentes dans les bois de Lugrin ? La présence d’eau est peut-être une explication suffisante.
Aussi attiré par l’eau, le Pouillot véloce.
J’ai déjà présenté des photos de Gobemouche gris dans les semaines passées. En troisième photo, un adulte et un jeune, vus dans la réserve naturelle de la Confluence Garonne Ariège à Pinsaguel, non loin de Toulouse.
Voici maintenant le Gobemouche noir, en passage de fin d’été à Lugrin.
Cet oiseau qui pourrait, au premier regard, passer pour un moineau est un Verdier d’Europe, femelle ou jeune, qui affiche un liseré jaune sur le bord de l’aile.
A Pinsaguel, dans la réserve de la Confluence Garonne Ariège, un Pic vert s’est laissé surprendre dans sa quête d’insectes.
Ce beau Pic épeiche est par contre Lugrinois.
Quelques jeunes oiseaux : un Pinson des arbres, mâle en train d’acquérir son plumage adulte …
… Une Bergeronnette grise, peut-être plutôt un adulte en plumage internuptial qu’un jeune, à cause du front blanc ? …
… un jeune Rougegorge familier …
… et un jeune Serin cini.
Quand les mûres ne sont pas accessibles en se posant sur les branches, il ne reste plus que la technique du colibri, ce que font ces Fauvettes à tête noire. En deuxième photo , c’est un jeune mâle dont la calotte brune est en train de virer au noir.
Dernier jeune : un Milan noir, à l’œil sombre et la joue très pâle.
Un seul perchoir à Varaize, en Charente maritime, m’a donné matière à plusieurs observations.
D’abord une séquence de pédagogie : l’Hirondelle rustique adulte à la gorge rouille a tenu de longs discours vers le jeune à la gorge blanche. On voit en dernière image que ce jeune est peu concerné, presque boudeur…
A d’autres heures, le câble a accueilli un petit oiseau chanteur, une femelle de Linotte mélodieuse.
Et enfin , ce sont les Etourneaux sansonnets qui sont venus se mettre au calme quelques instants.
Non loin de là, une Huppe fasciée est passée rapidement, trop brièvement hélas pour réussir une photo plus nette.
Un étang asséché dans la Dombes m’a incité à m’arrêter quelques instants. Il y a du Héron cendré, de la Cigogne noire, de la Grande aigrette et de l’Aigrette garzette, ainsi que des Goélands leucophée. Comme beaucoup d’étangs, c’est une propriété privée, clôturée, et je n’ai pu m’approcher.
A côté de Saint-Jean d’Angely, en Charente maritime, un ruisseau presque à sec permet à différentes libellules de survivre.
Calopteryx occitan, mâle à gauche et femelle à droite…
et l’Agrion à larges pattes, deux mâles.
Enfin, au bord de la Garonne à Pinsaguel, une femelle de Sympetrum, peut-être le Sympétrum déprimé.
Le 10 juillet, j’avais constaté le départ de la plupart des Milans noires adultes. Il reste cependant toujours des jeunes de l’année. On les reconnaît à leur plumage moucheté dans le dos, la tête parfois grisâtre et l’orbite foncée.
Tous ne sont pas aussi caractéristiques et il est difficile pour certains de savoir si ce sont des jeunes ou des adultes. Le dernier oiseau photographié s’est en tout cas servi dans un nid, probablement d’un jeune merle qu’il est allé déguster au calme.
En voici un qui fait vieux et qui tire la langue, au propre ! Qui sait s’il parviendra en Espagne, voire au Niger ou au Mali.
Voici quelques autres oiseaux isolés, de passage ou posés.
Goéland leucophéeHéron cendréMerle noir, jeune de l’annéePinson des arbres FOrite à longue queue
Quelques observations autour du point d’eau, dont le débit ne cesse de baisser.
Les Fauvettes à tête noire sont plutôt insectivores mais ne font pas le fin bec devant des mûres.
L’Hirondelle rustique maintient son alimentation insectivore et fait visiblement le plein.
Le Gobemouche gris a refait son apparition dans les lisières de prairies.
Les Chardonnerets élégants recherchent des graines et des bourgeons.
Un jeune Serin cini surveille les alentours du point d’eau avant d’aller boire.
Le jeune Rougegorge familier fait de même mais du niveau du sol, suivant en cela le mode de vie de l’espèce.
La Mésange nonnette, très vive mais pas farouche, est venue inspecter mon affût avant d’aller boire.
Un jeune Pic vert est resté au loin, préférant boire dans une flaque au milieu des prés.
Ce jeune oiseau a le bec d’un bruant et une trace rouille dans le plumage du dos mais je n’ai pas encore pu l’identifier plus précisément.
Voici deux papillons, le deuxième présentant le crénelage des ailes du Robert-le-diable. Ce qui est triste c’est que tous deux sont posés sur des plantes exotiques envahissantes, le premier sur du Solidago du Canada et le deuxième sur du Buddléia « arbre à papillons ».
Fin de cette publication avec une libellule Cordulégastre bidenté femelle en train de pondre.
Cette semaine a été peu productive en termes de photos. Voici quelques images rapportées de deux journées à Tignes.
Autour de la station à 2100m d’altitude, la montagne est impressionnante, que ce soit par les glaciers ou les formes rocheuses.
C’est un environnement beaucoup trop « industrialisé » à mon goût, où les remontées mécaniques fleurissent plus vite que les plantes et où chaque pente est quadrillée de pistes, de ski ou de VTT. Pourtant des plantes assez rares trouvent des recoins pour fleurir.
On voit aussi que les oiseaux sont parfois sur un fond ou sur des perchoirs qui n’ont rien de naturel, ce qui n’empêche pas les nichées d’aboutir, vu les nombreux jeunes oiseaux.
De très nombreux insectes volent et sautent dans les herbes, dont voici deux spécimens très colorés. Entre le Grand nacré, le Moyen nacré et quelques autres paillons du type Argynis, la distinction ne peut se faire que par les motifs du dessous des ailes, on en reste donc là.
NacréNacré
Quand à cette superbe sauterelle, je la soupçonne d’être très fraîchement extraite d’une mue pour briller autant.
Une espèce semble s’être très bien acclimatée à une présence humaine nombreuse et intense. Des terriers s’ouvrent au bord des pistes de VTT ou des chemins. Les bestioles sifflent presque en continu au voisinage des immeubles, mais les marmottes prospèrent, visiblement. Les adultes prennent des airs blasés, sûrs de la stabilité de leur assise …
… alors que pour les jeunes, c’est le photographe qui est devenu le sujet d’observation.
Face à cette abondance de proies, il ne pouvait pas ne pas y avoir de prédateur. L’aigle royal a fini par être visible, bien que très loin. J’espérais le voir prendre son envol, surtout lorsque les Chocards à bec jaune sont venus le survoler de près pour l’intimider mais il n’a bougé que lorsque, lassé d’une longue attente, j’ai tourné le dos pour quitter mon point d’observation peu confortable.
Bien entendu, les photos de l’individu en vol sont plus lointaines que souhaitées. Les motifs sur et sous les ailes sont ceux d’un individu « subadulte », soit de 3 ans, si j’ai bien compris les subtilités de comptage des âges. En dernière image, il est survolé par un faucon, difficile à identifier.
Dimanche 10 juillet : la plupart des Milans noirs du hameau du Troubois sont partis. Tout au moins les adultes, laissant les jeunes crier encore quelques jours pour se faire nourrir, solution plus facile que de chercher soi-même sa pitance.
Une Mésange nonnette semble considérer avec circonspection la flaque d’eau sous ses pattes. J’y vais, j’y vais pas ?
Les photos qui suivent ont été prises en Charente-Maritime, plus précisément dans les marais entre Saint-Jean d’Angle et Saint-Just. Les oiseaux y sont nombreux et variés. Malheureusement la chaleur montant du sol a brouillé la plupart des photos prises au niveau du sol et aussi certaines en l’air. Mais qu’importe, le bonheur est dans le pré…
… même si la pullulation des ragondins menace la solidité des berges et des canaux.
Dans la famille des hérons, voici d’abord les biens nommés Hérons garde-boeufs, petits hérons à la tête orange, plutôt terrestres.
L’Aigrette garzette, un peu plus grande et de mœurs aquatiques, est identifiable à ses pattes jaunes.
Ensuite la Grande aigrette, d’une taille proche de celle du Héron cendré.
Héron cendré que voici …
… ainsi que son proche cousin, le Héron pourpré.
Un oiseau que je n’avais encore observé que de très loin, la Spatule blanche, s’est laissé approcher à travers la végétation.
Autre oiseau que je n’avais aperçu que de très loin mais dont la silhouette en vol est unique : l’Echasse blanche.
Et un plus petit échassier, peut-être un Chevalier cul-blanc.
Pour finir, le plus grand des échassiers, la Cigogne blanche. L’oiseau au nid, bagué, pourrait être un jeune de l’année car il a le bec sombre.
Une Cigogne blanche a partagé une ascendance thermique pendant quelques instants avec des Milans noirs.
Le Vanneau huppé est un oiseau fréquent dans les zones humides.
Dans ces photos, il y a certainement des Rousserolles mais lesquelles ? C’est un groupe pour lequel il faut se fier au chant plutôt qu’à l’image.
Là aussi, la détermination est difficile. La première photo pourrait être une femelle de Busard des roseaux, les deux autres sont également des Busards mais lesquels ?
Et là, est-ce une Alouette ? et laquelle ?
Bon là, pas de mystère, mâle d’Hirondelle rustique – voir la longueur des filets de la queue.
Le Faucon crécerelle enfin, bien reconnaissable dans ses attitudes de chasse.
Ce sont maintenant des observations en région toulousaine.
A Fontenilles, sud-ouest de Toulouse, il y a des zones agricoles le long de l’Aussonnelle, avec pas mal de bestioles en tous genres, dont des libellules.
De jeunes oiseaux et un beau mâle de Bruant zizi.
Bergeronnette grise juvChardonneret élégant juvBruant zizi M
Les ailes magnifiques du Xylocope.
XylocopeXylocope
Mais le Bourdon des champs a aussi belle allure.
Ce papillon pourrait être l’Amaryllis.
Le Citron – femelle, aux ailes verdâtres – me fait penser à un gourmand suçotant un verre de sirop avec une paille.
Et voici les libellules annoncées. Un Agrion, parmi les 18 espèces présentes dans mon guide.
Ce que j’ai étiqueté comme un Leste brun.
Et une série de Calopteryx, dont les femelles sont vertes avec l’extrémité de l’abdomen blanc et les mâles d’un beau bleu. Entre le Calopteryx occitan, vierge et vierge méridional, je peine à distinguer.
Par contre, aucun doute pour ceux-ci, des mâles du Calopteryx hémoroïdal avec leur couleur rouge caractéristique.
Un peu plus loin , il y a à Fonsorbes un lieu surprenant : les lacs de Banayre, petits lacs entourés d’une bande prairie et coincés entre des zones d’habitation, qui recèlent une vie sauvage étonnante.
Des Hérons garde-boeufs …
… du Héron cendré …
… et, beaucoup plus surprenant car rare et de moeurs nocturnes, du Bihoreau gris.
On trouve aussi de la Gallinule poule d’eau, habituellement timide et cachée dans la végétation.
Un jeune Chardonneret élégant, curieux, est venu se poser au-dessus de moi.
Et quelques libellules, dont l’Anax empereur, mâle…
… un beau mâle de Trithemis annelé …
… un Agrion – lequel ? – et un Gomphe mâle – lequel ? Dommage que celui-ci ait choisi de se poser sur un vieux bout de ruban.
Dernière image de cette publication, un Gerris et un alevin. Aucun des deux n’a mangé l’autre, il n’y a pas eu de maltraitance animale pour cette photo, ni pour les autres d’ailleurs !
Une trace dans le ciel … simples nuages ou trainées d’avion ?
Je retourne vers ce que je connais mieux, les oiseaux. La Rousserolle effarvatte est un oiseau nicheur dans les roselières, reconnaissable à son chant. Pour ceux qui connaissent, on peut l’observer sans difficulté à la roselière de Maxilly, Grande rive, malgré le passage important de piétons sur le quai tout proche.
Les Mouettes rieuses sont présentes partout le long du lac, en bandes chamailleuses et bruyantes, surtout lorsqu’il y a un poisson dans le bec d’un congénère.
Le Milan noir continue à transporter des branchages pour entretenir le nid, alors que le départ en migration approche, vers le 15 juillet. De temps en temps, le transport est plus alimentaire, une perche ? Il me semble qu’il y a déjà des jeunes de l’année en l’air, comme l’avant dernière photo : plumage frais et tête blanche.
Pour le Renard roux, il y a certainement des bouches à nourrir pour qu’il sorte en plein jour et revienne avec un oiseau – un Etourneau sansonnet ? – dans la gueule.
Là, aucun doute. la Bergeronnette grise a bien une bouche à nourrir. Une seulement ? Habituellement une nichée comporte jusqu’à 6-8 oisillons …
La Mésange charbonnière se débrouille très bien seule pour picorer les cerises.
Les jeunes Hirondelles rustiques font une pause sur un fil pendant que les adultes continuent leur chasse incessante dans le ciel et reviennent régulièrement les appeler pour reprendre le vol.
Quelques autres oiseaux, vus en passant.
Serin cini F
Serin cini M
Serin cini M
Verdier d’Europe M
Rougegorge familier
Fauvette à tête noire F
Et quelques insectes susceptibles de régaler le lézard des murailles.
Oedemera virescens M
Oedemera virescens M
Fin de cette publication avec un accouplement de Demi-deuil Melanargia galathea. La femelle a le dessous des ailes tirant sur le jaune et le mâle est plus noir.