2023-07-16

Ces deux première photos, d’une femelle de chevreuil, prouvent que j’ai pu enfin quitter l’espace restreint de mon balcon et reprendre quelques marches et chasses photo autour de chez moi et sans efforts inconsidérés. L’appareil était réglé pour des prises en plein ciel quand ce chevreuil a quitté l’abri de la haie que je longeais.

En plein ciel, ce sont des rassemblements de Milan noir, adultes et jeunes de l’année, les oiseaux se préparant à la migration post-nuptiale. D’ailleurs, ce dimanche 16 juillet, s’il reste quelques oiseaux, le ciel est de plus en plus vide de ces rapaces. Si la silhouette de la première photo vous paraît étrange, c’est simplement qu’il y a deux oiseaux qui volent ensemble.

La fin de saison pour le Milan noir est aussi le début des voyages des jeunes Buses variables. Les Buses sont des migratrices partielles, c’est à dire que certaines se déplacent vers le sud à l’automne et d’autres pas. Les jeunes bougent pas mal durant l’été mais plutôt pour trouver de nouveaux territoires que pour migrer. L’absence de barre sombre terminale sur la queue indique que ce sont des jeunes de l’année.

Des jeunes aussi chez les Hirondelles rustiques, reconnaissables à leur gorge plus claire que celle des adultes. J’ai pu observer plusieurs fois le même manège : les hirondelles arrivent en bande de plusieurs dizaines d’individus, les jeunes quittent le groupe pour se reposer sur un fil ou sur une branche et attendent que les adultes reviennent avec des proies. La becquée est souvent donnée en vol, donc difficile à saisir.

Son vol est beaucoup plus rapide que celui des hirondelles, avec des virages impressionnants, c’est le Martinet noir.

J’ai tenté, en fin de journée, de saisir en vol les chauves-souris qui squattent les cloisons du chalet. C’est très frustrant et voici les deux meilleures prises sur une centaine de tentatives. Ce seraient des Pipistrelles communes, grandes consommatrices d’insectes dont des moustiques. Ce sont donc des alliées précieuses.

Un petit tour dans un buisson de lavande, fréquenté par des abeilles, des bourdons et des espèces voisines des guêpes.

Un spectacle rare sur le lac, vu depuis mon balcon : un groupe de femelles de Harles bièvres, volant en V, s’est posé – malheureusement un peu loin – et à débuté une pêche en groupe, les oiseaux disposés bien en cercle. J’ignorais que les Harles bièvres collaboraient ainsi. En passant, il n’y a pas de mâles, ceux-ci disparaissant vers d’autres contrées plus nordiques une fois que les accouplements sont terminés.

Voici une autre séquence surprenante. Un Goéland leucophée décrivait de grands cercles bruyants au-dessus d’un îlot au milieu de l’étang de la réserve de la Dranse. Au fur et à mesure qu’il descendait, j’ai vu qu’il essayait de faire partir un jeune Grand cormoran. Ce qui est étrange, c’est que le goéland ne niche pas sur cet îlot et il n’y a pas de raison apparente à se quereller pour quelques mètres carrés d’herbe.

Quelques autres oiseaux, sans commentaires particuliers.
Deux Grèbes huppés …

… un Fuligule morillon …

…une Rousserolle effarvatte …

… et un Pinson des arbres, femelle.

Pour terminer cette semaine, voici un jeune Merle noir qui se délecte des baies du laurier cerise. La réputation de toxicité de ces baies serait exagérée mais il semble tout de même qu’une consommation de quelques baies nous incommoderait. Le Merle noir consomme avec appétit aussi les baies du lierre et d’autres fruits que nous ne pouvons manger. Il consomme aussi le raisin, les groseilles, les mûrs et framboises, les cerises, les pommes et toutes sortes de prunes, hélas.

2023-06-18

L’horizon d’observations est un peu plus étendu que la semaine précédente : si le terrain est plat, les déplacements sont possibles. Pour compléter ce que je vois depuis mon balcon, je suis donc allé trainer mon appareil photo dans l’un des parcs d’Amphion les bains.
Une toute petite mare retentit des appels des grenouilles …

… et des appels d’une Rousserolle, espèce qui niche dans les roseaux. Le premier jour, mardi, je n’ai pu capter de bonnes photos …

… mais en y retournant le vendredi, j’ai eu plus de chance. J’ai également pu confirmer que c’est une Rousserolle effarvatte – au chant – et non sa cousine la Rousserolle verderolle.

On y trouve aussi les nids de Héron cendré, d’où le jeunes prendront bientôt leur envol. Curieusement, des adultes transportent des brindilles. Est-ce qu’il s’agit de renforcer les nids, mis à mal par de jeunes oiseaux remuants ?

Le même phénomène se déroule aussi chez les Milans noirs, qui viennent carrément casser des branches mortes dans les arbres en contrebas de chez moi.

Au sommet d’un bouleau, des oiseaux se succèdent pour chanter . Je peux laisser mon appareil sur un trépied et déclencher quand un nouveau chanteur prend la place d’honneur.

Dans la cime du sapin, c’est un Grimpereau qui chasse des insectes. C’est bien camouflé, petit et vif !

Le Moineau domestique ne joue pas la discrétion mais il est bon cahsseur d’insectes et protège mes quelques futures pommes.

Un mâle de Merle noir vient matin et soir pousser ses trilles sur ce cable électrique.

Et pour terminer voici une femelle de Rougequeue noir en pleine chasse aux insectes.