2025-09-14

La chasse a ouvert ce samedi mais ce chevreuil Capreolus capreolus s’est enfui sans hésitation quand nous nous sommes rencontrés par hasard. Je lui souhaite longue vie …

Il y a les proies et bien sûr, il y a les prédateurs, comme les Goélands leucophée Larus michahellis. Mais chasser c’est fatiguant alors si des déchets de poisson tombent de la barque du pêcheur, c’est un repas gratuit, sans trop d’efforts.

Les autres prédateurs du lac, ce sont les Grands cormorans Phalacrocorax carbo. D’en voir une bande sous mes fenêtres, j’ai eu envie d’aller les observer de plus près.

Dans certains endroits, il y a presque la crise du logement, tellement ils sont nombreux, perchés dans les arbres ou au repos sur la rive.

Et d’ailleurs comment font-ils, avec les pattes palmées, pour se percher sur les branches ? Réponse en photo.

Certains cormorans ont le ventre plus ou moins blanc. Ce sont des oiseaux immatures, ils ne deviennent tout noirs qu’au bout de trois ans.

Comme je me suis approché d’un arbre perchoir sans que les oiseaux s’en inquiètent, j’en ai profité pour tirer quelques portraits.

Encore un peu de la vie des cormorans.
En vol, c’est un peu comme une boite avec des ailes …

… l’envol est laborieux, il faut courir tout en battant des ailes …

… et il faut passer pas mal de temps à sécher les ailes puisque c’est un des rares oiseaux aquatiques dont le plumage se mouille et s’alourdit lorsqu’il plonge. Et quand il n’y a plus de place sur la rive ou sur les arbres, on se sèche où on peut.

Pendant que certains se sèchent, d’autres prennent leur bain, ce qui permet de lisser le plumage, comme chez tous le oiseaux.

Et il y a ceux qui jouent ! Ce cormoran a plongé à plusieurs reprises, ressortant à chaque fois avec un galet, lâché au bout de quelques instants avant de replonger.

L’arrivée d’un renard Vulpes vulpes a bien sûr tout interrompu et les oiseaux ont patiemment attendu que le prédateur s’éloigne avant de reprendre possession de la rive.

En bord de lac, il y avait aussi des Mouettes rieuses Chroicocephalus ridibundus, immatures aux ailes marqué de brun et adultes aux ailes grises et pointes noires.

Ce sont des oiseaux assez gracieux, tant qu’ils ne crient pas.

Les Grèbes huppés Podiceps cristatus se regroupent pour l’hiver, parfois plus d’une centaine d’oiseaux ensemble.

Les petits Grèbes castagneux Tachybaptus ruficollis se regroupent aussi mais en petits groupes d’une dizaine d’oiseaux généralement.

Derniers oiseaux du lac, les Hérons cendrés Ardea cinerea, dont une partie de la population migre alors que d’autres restent à l’année.

Il s’agit peut-être de migrateurs car il est rare de voir deux Eperviers d’Europe Accipiter nisus cercler ensemble pour prendre de l’altitude.

Dernier rapace de la semaine, une Buse variable Buteo buteo, dont j’admire la flexibilité des plumes.

Les Gobemouches noirs Ficedula hypoleuca sont encore présents, à la chasse aux insectes.

Ce Rougequeue à front blanc Phoenicurus phoenicurus, femelle, était un peu éloigné mais comme je n’en vois pas souvent, je l’ai photographié pour vérifier l’identification.

Le Pinson des arbres Fringilla coelebs, ici une femelle, est un oiseau plutôt commun mais ils se sont faits très rares cet été.

C’est un Geai des chênes Garrulus glandarius qui clôture cette semaine;

2025-04-20

Juste avant Pâques, les orchidées sauvages sont apparues dans les prairies.

Je connais ce joli Renard roux Vulpes vulpes, qui passe régulièrement devant mon piège photo, mais je ne le voyais qu’en noir et blanc. Là, il est passé dans le jardin des voisins en fin de journée avec assez de lumière pour ces photos. Ses couleurs lui méritent le surnom de Stradivarius.

Lors d’une sortie avec mon chien, j’ai vu une silhouette au loin : une femelle de Faisan de Colchide Phasianus colchicus. Quand le chien s’est rapproché, le faisan a couru dans les hautes herbes et a disparu.

Dans les prés, je me suis allongé sur le sol pour laisser cette Bergeronnette grise Motacilla alba fouiller à la recherche d’insectes.

Pas de difficulté pour photographier cette femelle de Merle noir Turdus merula.

Ce mâle de Pic épeiche Dendrocopos major donnait quelques coups de bec sur le tronc puis semblait écouter les réactions dans le bois avant de reprendre son tambourinage.

Sur un perchoir artificiel, ce mâle de Serin cini Serinus serinus lance son chant.

Sur un perchoir beaucoup plus naturel, c’est un Chardonneret élégant Carduelis carduelis qui lance le sien.

Un Pigeon ramier Columba palumbus se secoue les plumes.

Une Corneille noire Corvus corone plie la pointe d’un sapin, sans égards pour l’arbre qui l’accueille.

Avec mon zoom « gonflé » à 560mm, je peux faire des photos intéressantes, pour moi, des Milans noirs Milvus migrans du quartier.

Il y a encore des parades et des escarmouches aériennes mais …

… beaucoup de femelles ont commencé à couver. Dans le nid 2, la femelle s’est tranquillement couchée malgré ma présence, je suis désormais considéré comme non dangereux.

Chez les Grands cormorans Phalacrocorax carbo, il y a une certaine agitation pour ramasser des branchages, ce qui provoque parfois un peu de bagarre.

Les nids des Grands cormorans sont des structures d’apparence fragile et de faible dimension, à peine de la taille d’un adulte, coincés dans les arbres. Le plumage nuptial – crête, nuque blanche, cuisse blanche – donne à ces oiseaux une allure un peu plus élégante que lorsqu’ils sont tout noirs.

Pour autant, l’oiseau en vol fait penser à une boite avec des ailes, comparé aux grands rapaces ou aux mouettes.

Mouettes rieuses Chroicocephalus ridibundus, qui volent en grands groupes bruyants.

Pour l’élégance, un des beaux canards est le mâle du Fuligule morillon Aythya fuligula

… mais le mâle de la Nette rousse Netta rufina lui dispute la place au classement.

Je poursuis mes expérimentations avec le montage de l’objectif en 800mm. Entre la perte lumineuse qui exige des vitesses basses et des sensibilités élevées additionné de l’absence de mise au point automatique, les photos pâtissent de quelques contraintes. Il y a tout de même un grossissement assez intéressant.
Ici un exemple du même oiseau, un Milan noir Milvus migrans, pris au 560mm puis au 800mm.

A la source, seul un Moineau domestique Passer domesticus a bien voulu poser pour des images au 800mm.

Ce Geai des chênes Garrulus glandarius est resté suffisamment immobile pour que les photos au 800mm soient acceptables.

2024-12-22

Le Milan royal migre vers le sud pour l’hiver, en principe. Pas mal d’individus passent en fait l’hiver dans les plaines en Suisse ou en Franche-Comté, pourvu qu’ils trouvent des proies pour s’alimenter. J’ai vu ce mois-ci plusieurs oiseaux autour de Thonon mais c’est le premier qui survole Lugrin pendant une de mes sorties. Il a quelque chose dans les serres en première image et quelque chose dans le bec sur la deuxième.

Des Buses variables sont présentes très souvent perchées sur un observatoire d’où elles peuvent surveiller les mouvements de rongeurs dans les prés.

Cet oiseau est venu se percher dans une haie non loin de moi. Il m’a vu quand j’ai levé l’appareil photo pour le viser. C’est une femelle d’Epervier d’Europe.

Un Pic épeiche a tenté de passer inaperçu contre un tronc, ce qui marche avec le contre-jour mais en éclaircissant la photo, il est bien là.

Le Pic vert utilise aussi la stratégie de se redresser pour être confondu. à distance, avec les branches.

Les Geais des chênes, farouches, sont à la recherche de nourriture.

Une Grive draine a interrompu sa recherche de graines pour se réfugier à la cime d’un arbre.

Le Merle noir, moins farouche, a confiance dans sa vivacité pour échapper au danger.

Je vois régulièrement des Grosbecs casse-noyaux mais je ne parviens pas à les photographier de près, surtout pour montrer les couleurs des ailes, bleues et noires.

Les Grimpereaux sont tellement bien camouflés lorsqu’ils sont contre un tronc qu’on ne les voit que quand ils se trouvent de profil.

Les Sittelles torchepot , comme les grimpereaux, prospectent les branches à la recherche d’insectes mais mangent aussi des noisettes ou des graines à la mangeoire.

A la mangeoire, les Mésanges bleues viennent aussi, ce qui permet des clichés assez rapprochés.

Les oiseaux du lac ne peuvent pas compter sur des mangeoires et doivent se débrouiller, ce que fait très bien ce Grèbe huppé.

Un Goéland leucophée à l’entrée du port est passé du feu rouge au feu vert.

Pour terminer, un Renard roux, qui a vite regagné la sécurité du bois derrière lui.

2024-09-22

Une « goutte froide » avait été annoncée, elle est arrivée et voilà la première neige sur la Dent d’Oche et le Château d’Oche. Environ 20cm de neige fraîche à 1800m d’altitude, la végétation est encore verte sous la neige.

Les oiseaux sont encore présents, pris un peu par surprise, comme les Rougequeues noirs, jeunes ou femelles sur ces photos.

Le Troglodyte mignon ne change pas ses habitudes et recherche des insectes sous les plantes.

Et cet oiseau qui a l’air un peu perdu me semble être une femelle de Linotte mélodieuse.

Mon objectif, en montant au Pas de la Bosse où j’ai trouvé la neige, était d’observer de grands rapaces. Mission accomplie puisque j’ai vu deux Vautours fauves …

… et un Gypaète barbu, un peu lointain.

En redescendant dans la vallée de Bise, j’ai rencontré un Faucon crécerelle en chasse. Ce qu’il tient dans sa patte sur les deux dernières photos ressemble à une sauterelle.

Les rapaces en migration passent, selon les jours et les conditions météo, entre les bords du lac et 1300m d’altitude. Il est donc difficile de prévoir ce qui va passer devant l’objectif.

Voici un jeune Busard des roseaux, vu au Mont Bénand.

Un Faucon hobereau, reconnaissable à son ventre rayé rouille, vu au Mont Bénand.

Quelques Buses variables, vues au-dessus des prairies de Lugrin, dont certaines querelleuses. Ce n’est pas la plus déplumée qui subit le plus !

Deux Milans royaux, vus depuis les prairies de Lugrin.

Je me trouvais immobile dans un pré, surveillant des oiseaux dans la haie, quand un Renard roux est passé, sans me remarquer. Même le bruit du déclencheur ne l’a pas inquiété.

Un petit tour du côté de l’étang de la réserve de la Dranse donne une Mouette rieuse …

… un Grand cormoran …

… un Martin pêcheur …

… et le comportement étrange de quelques Hirondelles rustiques : à plusieurs reprises, elles sont allées frapper l’eau. Le mouvement est trop rapide pour que je sache si c’est pour capturer des insectes ou pour prendre un bain express.

Voici des Hirondelles rustiques dans des circonstances plus habituelles.

Un Rougequeue noir perché sur une clôture électrique n’a rien à craindre, ne touchant jamais le sol simultanément.

L’ongle postérieur de même longueur que le doigt qui le porte confirme que c’est un Grimpereau des jardins. Les critères de distinctions sont parfois plus compliqués que celui-ci.

Les Pouillots ont été absents de Lugrin cette année, en voir deux cette semaine est donc un espoir pour leur retour au printemps prochain.

Passage d’un Pic épeiche femelle.

Le Gobemouche gris a la tête rayée …

… bien différente de celle du Gobemouche noir.

Pour photographes : le Gobemouche noir ci-dessus et la Sittelle torchepot ci-dessous ont été pris avec le téléobjectif de 400mm et un multiplicateur 1.4, ce qui donne une optique de 560mm. Il faut beaucoup plus de lumière pour prendre des photos, dans un endroit très peu éclairé, et j’ai poussé la sensibilité jusqu’à 10’000 ISO. On perd de la profondeur de champ mais les gros plans sont possibles et intéressants quand la mise au point est bien faite.

Au vu des résultats obtenus, j’ai fait une séance d’affut en 560mm avec 8 à 10’000 ISO de sensibilité. En voici les résultats.

2024-07-28

Les jeunes Milans noirs ne sont pas décidés à partir en migration. Chaque jour, ils se rassemblent dans les courant thermiques, cerclent pour s’élever puis, pour quelques uns, effectuent des piqués vertigineux pour revenir presque au niveau du sol avant de repartir cercler avec un groupe.

La chamaillerie entre un Milan noir et une Buse variable sert de transition entre les espèces.

En effet, ce sont des Buses variables, jeunes de l’année pour la plupart puisqu’elles n’ont pas la barre terminale sombre sur les plumes de la queue, comme les adultes

Le dernier rapace de la semaine, très lointain, est un Faucon hobereau.

Les autres voltigeurs dans le ciel ces derniers jours sont les hirondelles, Hirondelles rustiques au menton rouille, dont le mâle présente de longs filets à la queue …

… et Hirondelle de fenêtre, au corps plus rond et bien blanc dessous.

Des cris d’alerte de Pie-grièche écorcheur me font penser que je frôle un nid, caché dans du lierre entourant un vieil arbre fruitier. Mais pour l’instant, seul le mâle s’est montré.

Nous voilà de nouveau à l’heure de forte fréquentation au point d’eau, d’autant plus fréquenté que les journées sont chaudes.
Une Mésange nonnette …

… une Mésange charbonnière …

… et des Mésanges bleues.

Les Fauvettes à tête noire viennent souvent en petits groupes, peut être de la même famille.

Les Pinsons des arbres viennent individuellement mais aussi parfoispar deux ou trois.

Ce magnifique oiseau ne peut être confondu avec aucun autre, à cause de son bec particulier. C’est un jeune Grosbec casse-noyaux. Il a déjà les plumes bleues aux ailes, caractéristiques, mais il a encore le ventre tacheté.

Je n’étais pas particulièrement camouflé mais simplement masqué par la végétation et immobile en attendant des oiseaux, lorsqu’un Renard roux est venu boire. Après s’être désaltéré, il a poursuivi son chemin en venant vers moi. Il s’est soudain arrêté et a tranquillement rebroussé chemin.

Le premier renard a une queue plutôt filasse. C’est donc un autre que j’ai observé dans les prés. Je me suis juste adossé à un arbre pour le photographier tranquillement, jusqu’à ce qu’il arrive à moins de deux mètres de moi. Me considérant comme une espèce peu fréquentable, il a filé dans les broussailles.

2023-08-27

En ouverture, voici une séquence de quelques minutes face à un renard. Il mangeait des prunes tombées au sol et ne m’a pas vu tout de suite. Comme je suis resté immobile et que j’avais le visage et les mains couverts par un filet de camouflage, il a eu un momet d’hésitation avant de faire volte-face et de partir à travers le pré en se retournant à plusieurs reprises.

Restons sur les belles rencontres avec le Martin pêcheur. Les photos sont le résultat de trois périodes d’observation, ce qui montre que l’oiseau utilise régulièrement les mêmes perchoirs.

Encore un peu d’élégance, avec le Gobemouche noir, oiseau que je trouve très beau.

Le Gobemouche gris n’est pas vilain mais a tout de même moins d’allure.

Celui qui a vraiment de la classe, c’est le justement nommé Chardonneret élégant. Le jeune de l’année n’a pas encore la coloration caractéristique de la tête mais il a la coloration des ailes.

On parle de jeunes de l’année, il n’y a pas trop de doute à avoir sur l’espèce quand les premières plumes rouge orange viennent marquer la poitrine du Rougegorge familier.

Ce petit jeune là n’est pas trop difficile à identifier : queue rouge > Rougequeue – trace blanchâtre sur le front > Rougequeue à front blanc, mâle, ça c’est la couleur de la poitrine. L’année prochaine, sa tête sera noire, avec toujours la marque blanche sur le front.

On parle encore de jeunes de l’année, voici le Grèbe huppé adulte harcelé par un jeune, même l’instant d’après avoir reçu un poisson.

On parle toujours de jeunes, cette fois chez les Grands cormorans. L’adulte régurgite sa pêche mais les jeunes enfoncent la tête loin dans le gosier (deux premières photos). Il faut une solide constitution pour accomplir son devoir parental !

Le Héron cendré qui dominait de toute sa stature les cormorans dans la série au-dessus s’est trouvé tout à coup seul après un départ précipité du groupe de cormorans.

Dans les roselières on peut encore apercevoir des Rousserolles mais impossible de préciser lesquelles – elles ne chantent plus pour delimiter le territoire ou séduire un partenaire.

Quelques Sittelles torchepot refont leur apparition dans les arbres ou au point d’eau. Le nom de « torchepot » viendrait de ce que l’oiseau, qui récupère pour nicher des anciennes loges de pic, fabrique un torchis de boue et d’herbes sèches pour ajuster l’ouverture du nid à sa propre taille.

Ce Troglodyte mignon n’a pas l’allure caractéristique de son espèce, queue dressée à la verticale. Il faut comprendre, il sort de son bain.

Cet oiseau, qui me semble être un Bruant – front fuyant et mandibule inférieure crantée – ne s’est pas mieux montré pour que je puisse l’identifier avec certitude.

Une Mésange charbonnière …

… et des Mésanges nonnettes.

Fin de cette série sur une Buse variable, jeune puisqu’il n’y a pas de barre sombre à l’extrémité de la queue.

2023-08-13

Firmin, le lézard des murailles qui vit dans les tubes de mon portail ne s’était pas montré depuis longtemps. Il réapparaît enfin, amputé d’une partie de son anatomie qu’il a abandonné à un prédateur quelconque, fouine ou chat.

Il n’y a pas que le pissenlit ou dent-de-lion qui produit des graines volant au vent.

Voici quelques uns des papillons qui butinent ces derniers jours dans les prairies et les haies. Il existe un grand nombre d’espèces d’Hespéries mais il faut voir le dessus des ailes pour être plus précis. Il en va de même pour ce que je pense être un Argus brun, il faudrait voir le dessus des ailes.

Quand on aperçoit un oiseau jaunâtre, un peu plus petit qu’un merle, il y a de bonnes chances que ce soit une Hypolaïs et plutôt l’ictérine que la polyglotte. Mais là aussi pour être certain, il faudrait voir de plus près, en particulier la longueur des ailes par rapport au corps.

Pas de confusion possible, même vu de loin, c’est un Chardonneret élégant.

Il faut un peu d’habitude pour reconnaitre un Rougegorge dans cet oiseau, c’est tout simplement un jeune qui n’a pas encore acquis le plumage adulte.

Quelques oiseaux familiers et faciles à reconnaître :

Aucun doute possible, la couleur de la queue donne le nom de l’espèce, Rougequeue, ici des femelles de Rougequeue noir.

La couleur jaune, au moins chez le mâle est l’indice principal, avant la forme conique du bec : Serin cini.

Mésanges : la dernière photo montre comment boivent de nombreux oiseaux, en « capturant » une goutte d’eau dans le bec pour ensuite la faire descendre dans le gosier.

Les Pie-grièches écorcheurs, ici des femelles, qui ont niché très discrètement cette année car je n’en ai pas vu beaucoup, sont maintenant sur le départ pour le sud de l’Afrique.

Pour les Gobemouches, le Gobemouche gris est facile à nommer quand on se souvient de son nom latin Muscicapa striata qui désigne bien sa tête rayée. Il y a quelques couples nicheurs sur Lugrin mais il y a en ce moment des passages de migrateurs, en route vers l’Afrique, au sud d’une ligne allant du Sénégal au Kenya.

Le Gobemouche noir par contre n’a pas d’autre signe particulier que l’élégance de ses ailes, pas du tout prise en compte dans son nom latin Ficedula hypoleuca. Absent de Lugrin durant l’été, il est actuellement de passage dans sa migration, également vers l’Afrique, au sud du Sahara.

En voilà un qui n’est pas migrateur mais bien établi dans son pré, au point que j’ai pu l’observer un bon moment sans être caché , simplement à l’ombre d’un châtaignier. Son terrier est situé dans une haie très dense, que les chasseurs prospectent tous les ans en période de chasse mais le terrier est ré-occcupé tous les ans dès la clôture de la saison. Vive le renard ! mais il est vrai que je n’élève pas de poules …

2023-07-30

L’article précédent prenait fin sur la fuite, pas trop précipitée, d’une jeune renard. En voici encore un, peut-être le même, qui a traversé un pré sans me remarquer. Lorsqu’il s’est tourné vers moi, il est probable qu’il ne m’ait pas vu car il a continué son chemin sans manifester d’inquiétude.

J’ai aussi surpris un Chevreuil, mâle, en train de brouter tranquillement au pied d’un cerisier. Il a levé la tête après avoir entendu le déclenchement de l’appareil photo, a fait quelques bonds -pour la forme- puis est reparti paisiblement vers les bois.

Avant de passer aux oiseaux, voici quelques papillons observés cette semaine.

Les Geais de chênes , très difficiles à observer lorsqu’ils sont dans les cimes des arbres, commencent à redescendre pour se nourrir, probablement de sauterelles mais aussi de prunes.

Cette Hirondelle rustique a le menton assez pâle. Ce pourrait être un jeune de l’année, ce qui expliquerait aussi la forme un peu large des filets de la queue.

Aucun doute possible, cet emplumé un peu hirsute qui peine à sortir de son sommeil est un jeune à peine sorti du nid. C’est un Merle noir.

Là, c’est un jeune Rougequeue noir, déjà habile à la chasse aux insectes qu’il guette depuis un poste d’observation en hauteur.

Voici quelques observations de Gobemouche gris, dont un jeune en dernière photo.

La Pie-grièche écorcheur a aussi produit des jeunes oiseaux. Sur la dernière photo, on voit bien la femelle au bec sombre au-dessus et le jeune au bec clair en bas.

La Rousserolle, probablement Rousserolle effarvatte déjà vue dans ces roseaux, a très certainement une nichée à nourrir. Elle est discrète, ne chante plus et file à travers la végétation en quête de proies.

Voici deux photos de Milan noir, des jeunes de l’année reconnaissables à la tête claire, le plumage frais et pour la deuxième image le plumage du dos aux motifs écailleux.

Un adulte, le mâle du Serin cini.

J’ai rencontré une famille de Grèbes huppés, deux adultes et deux jeunes encore dépendants et quémandeurs malgré l’heure de la sieste pour les adultes. La quatrième photo, un peu mystérieuse peut-être, montre la silhouette fuselée d’un Grèbe huppé en plongée.

Les Fuligules morillons étaient également à la sieste lorsque je suis passé, il y en a même un qui se prélassait le ventre en l’air.

Enfin, quelques images de Grand cormoran. L’un d’eux s’est laissé approcher et j’ai pu lui tirer le portrait d’assez près pour qu’on voie bien son bel oeil vert.

2023-07-23

Les deux premières photos sont d’un magnifique papillon, le Flambé – nom scientifique très poétique Iphiclides podalirius. Le dessous des ailes est beau aussi mais encore faut-il que l’individu soit coopératif.

Dans le ciel passent les rapaces et ce n’est pas toujours pacifique, comme le montre cette attaque d’un Milan noir contre une Buse variable de passage.

L’espace aérien sera bientôt libéré des Milans noirs qui partent vers le sud de l’Espagne ou, pour certains vers le Niger.

La Buse variable a un plumage, comme son nom l’indique, variable. Mais en voici un qui diffère à peine …

… entre les ailes un peu plus rectangulaires, la queue un peu moins ronde et le menton clair : je pense que c’est la Bondrée apivore.

Les Geais des chênes prospectent les prés à la recherche d’insectes.

Une Grive draine choisit parmi les fruits du laurier cerise.

Quelques photos qui mettent en scène de jeunes oiseaux.

Et quelques photos d’oiseaux adultes aussi.

Clap de fin sur une surprise réciproque. Pendant que je surveillais les oiseaux venant boire et se baigner, un petit bruit de lapements s’est fait entendre à quelques pas de moi mais évidemment pas dans le même axe. Appareil photo monté sur trépied et sous un filet de camouflage, j’ai fait trop de mouvements pour déplacer le matériel et ce jeune renard a cessé de boire puis m’a repéré.

2022-06-26

Une trace dans le ciel … simples nuages ou trainées d’avion ?

Je retourne vers ce que je connais mieux, les oiseaux.
La Rousserolle effarvatte est un oiseau nicheur dans les roselières, reconnaissable à son chant. Pour ceux qui connaissent, on peut l’observer sans difficulté à la roselière de Maxilly, Grande rive, malgré le passage important de piétons sur le quai tout proche.

Les Mouettes rieuses sont présentes partout le long du lac, en bandes chamailleuses et bruyantes, surtout lorsqu’il y a un poisson dans le bec d’un congénère.

Le Milan noir continue à transporter des branchages pour entretenir le nid, alors que le départ en migration approche, vers le 15 juillet. De temps en temps, le transport est plus alimentaire, une perche ?
Il me semble qu’il y a déjà des jeunes de l’année en l’air, comme l’avant dernière photo : plumage frais et tête blanche.

Pour le Renard roux, il y a certainement des bouches à nourrir pour qu’il sorte en plein jour et revienne avec un oiseau – un Etourneau sansonnet ? – dans la gueule.

Là, aucun doute. la Bergeronnette grise a bien une bouche à nourrir. Une seulement ? Habituellement une nichée comporte jusqu’à 6-8 oisillons …

La Mésange charbonnière se débrouille très bien seule pour picorer les cerises.

Les jeunes Hirondelles rustiques font une pause sur un fil pendant que les adultes continuent leur chasse incessante dans le ciel et reviennent régulièrement les appeler pour reprendre le vol.

Quelques autres oiseaux, vus en passant.

Et quelques insectes susceptibles de régaler le lézard des murailles.

Fin de cette publication avec un accouplement de Demi-deuil Melanargia galathea. La femelle a le dessous des ailes tirant sur le jaune et le mâle est plus noir.