2025-04-27

L’éclosion de nouvelles fleurs, dont les orchidées, s’accompagne de la multiplication …

… de papillons. Certains sont tout frais, d’autres qui ont passé l’hiver à l’abri sont visiblement bien usés.

Dans les haies et les arbres, ça chante !
Voici une Grive musicienne Turdus philomelos, reconnaissable aux taches en forme de pointe de lance.

Les Orites Aegithalos caudatus, oiseaux beaucoup plus petits, sont moins sonores mais leur grésillement est continu.

La Mésange bleue Cyanistes caeruleus démontre qu’elle protège les arbres fruitiers des insectes parasites.

Autre grand consommateur d’insectes, le Rougequeue noir Phoenicurus ochruros, ici une femelle.

Le Pic épeiche Dendrocopos major, femelle à la nuque noire, parcourt les branches malade à la recherche de larves.

Le Chardonneret élégant Carduelis carduelis, qui se nourrit de graines, a fait le choix du modernisme puisqu’il se perche maintenant sur la fibre.

Le Pigeon ramier Columba palumbus, aussi granivore, se cantonne à son habitat de toujours, les bois.

Premier rapace, une Buse variable Buteo buteo, qui, ne m’ayant pas vu, s’est posée non loin de moi.

Après ce sont les Milans noirs Milvus migrans de la semaine.
Quelques attitudes en vol et posé …

… quelques clichés de voltige aérienne …

… et l’état d’un des nids, le plus visible. L’oiseau ne s’inquiète pas beaucoup de ma présence mais montre, sur les deux dernières images, plus de signes de stress au passage d’ un hélicoptère.

En plus des trois nids présentés la semaine dernière, en voici un quatrième, placé en contrebas de la route. Ceux qui suivent ce blog depuis plus d’un an savent que ce nid reste visible jusqu’à l’envol des jeunes. Il y aura donc encore d’autres photos de ce nid dans les semaines à venir.

Pour terminer, voici la curiosité de la semaine. Trois corvidés sont passés, en cerclant dans un thermique. Vue la distance je n’en suis pas certain, mais le bec clair m’oriente vers le Corbeau freux Corvus frugilegus, que je n’avais encore jamais vu à Lugrin. Soudain, un autre oiseau s’est joint à la spirale, un Faucon crécerelle Falco tinnunculus. Encore plus soudainement, tout le monde a disparu.

2024-09-29

Cette semaine débute avec quelques curiosités.
D’abord une attitude de vol peu aérodynamique pour cette Buse variable. C’était simplement pour larguer une fiente.

Là c’est un Casse-noix moucheté, pas facile à identifier soit, mais la curiosité réside dans la gorge volumineuse : «  il sort de la forêt le matin pour se gaver. Il est capable de remplir son jabot au point d’être gêné pour voler. De retour en forêt, il stocke les noisettes dans une cachette dont on dit qu’il est capable de la retrouver même sous la neige. « (source : oiseaux.net)

A la source, il y a des oiseaux qui mettent les pattes dans l’eau et il y a des frileux, comme cette Mésange nonnette qui réalise des prouesses d’équilibre pour ne tremper que le bout de son bec dans l’eau.

Autre curiosité : un Pic épeichette qui grignote ce qui pourrait être un champignon. Est-ce le pic qui l’a apporté et bloqué dans l’écorce ou poussait-il sur place ?

Dernière curiosité, la « métamorphose » du Rougegorge familier. De son aspect rondelet habituel à celui d’un oiseau svelte et élancé, il n’a qu’à se redresser sur les pattes.

Restons aux abords de la source, avec tout d’abord un Gobemouche noir …

… puis un groupe d’Orites _ Mésanges à longue queue.

Au sommet d’un bouquet d’arbres, plusieurs espèces se sont succédées, attirées par la présence d’insectes volants, que l’on aperçoit sur la première photo de ce Pinson des arbres.

Ensuite sont venues des Fauvettes à tête noire, mâle et femelle …

… un Gobemouche gris, perché au-dessus d’un fauvette à tête noire pas dérangée par ce voisinage …

… et une Mésange bleue, plus intéressée par les insectes sur les branches que par ceux qui volent.

Quelques oiseaux rencontrés au hasard de mes promenades. Un Chardonneret élégant qui déguste des graines de chardons, d’où lui vient son nom …

… un Rougequeue à front blanc, jeune ou femelle, au corps orangé. L’oiseau en deuxième photo est peu marqué d’orange mais il faudrait qu’il ait le corps gris pour que ce soit un Rougequeue noir …

… un Faucon crécerelle en chasse …

… et un Grand corbeau.

La saison du brame est en cours. Je suis donc allé en quête des biches et cerfs. Le plus souvent ce sont des silhouettes fugaces mais à force de patience, il est possible de suffisamment s’approcher d’un mâle pour en faire une photo convenable. Pour les photographes : 16’000 ISO, 1/800è, ouverture 5.6, zoom à 400mm.

2024-07-21

La première photo est celle d’une chauve-souris, d’une des espèces de Pipistrelles, accrochée à un bloc de bois devant mon garage, en plein jour. Elle n’est pas restée là bien longtemps, je n’ai pas eu le temps de régler le zoom pour en faire des gros plans.

A l’étang de la Dranse, des Fuligules morillons sont arrivés, soulevant de grandes gerbes d’eau en se posant.

Au delta de la Dranse, les jeunes Grèbes huppés, au corps rayé, suivent leurs parents en appelant dans l’espoir d’une becquée.

Encore de l’eau mais cette fois à la source du Troubois, un jeune Merle noir vient boire, avec circonspection.

Une Mésange nonnette est également venue à la source …

… ainsi qu’une jeune Mésange bleue …

… puis une petite bande d’Orites – Mésanges à longue queue. L’œil est cerclé de jaune orangé chez les adultes et de rouge chez les jeunes de l’année.

Une Mésange bleue est revenue pendant le bain des Fauvettes à tête noire, dont le mâle a bien la calotte noire et la femelle la calotte rouille. La tête entre rouille et noir pourrait indiquer un jeune mâle.

Enfin, des Serins cini sont venus au bain. Seules les femelles sont allées dans l’eau, le mâle est resté dans les branches, tout au moins cette fois-ci.

Il y a encore des Milans noirs dans le ciel et parfois sur des perchoirs mais leur nombre diminue de jour en jour, migration oblige.

J’avais photographié une Buse variable passant près d’un Martinet noir, avant de voir qu’elle portait quelque chose dans ses serres. L’objet est sombre et rectangulaire, ce n’est donc pas une proie naturelle. J’ai pensé à des ribs de porc, chippés sur un barbecue …

Il y a d’autres Buses variables qui soulèvent moins de questions.

La période des accouplements et de la ponte chez les papillons est épuisante chez ces insectes qui ne cessent de voler à la recherche de partenaire. L’usure des ailes en témoigne.

En guise de fin de publication, cette belle mouche aux reflets verts porte le joli nom latin de Lucilia ampullacea.

2022-11-20

Un arc-en-ciel saisi sur le Mont Bénand, dominant le Léman, peut faire croire que la prise de photos est facile. Mais voici un échantillon des difficultés rencontrées cette semaine.

Premièrement, la distance. Que ce soit une grive …

… les Aigles royaux …

…ou le Cincle plongeur, les oiseaux ne se laissent pas approcher autant que je le souhaite.

Et quand l’oiseau n’est pas trop loin, encore faut-il qu’il se montre – Pinson des arbres, mâle.

Il y a aussi les obstacles entre les sujets et le photographe, des branches …

… ou des troncs et le manque de lumière.

Ah oui, j’allais oublier le contre-jour !

Tout de même, il y a des instants plus favorables, comme pour cette Mésange bleue …

… la Mésange charbonnière …

… ou l’Orite à longue queue.

Il m’aurait fallu grimper dans le châtaignier pour voir de plus près la capture de la Sittelle torchepot. Peut-être un coléoptère.

Ce qu’a ramassé la Corneille noire a provoqué l’envie de ses congénères mais qu’est-ce ?

Une Buse variable a tournoyé puis s’est perchée avant de repartir plus loin.

Au bord du lac, un Héron cendré apprécie un gros poteau d’arrimage d’où il surveille les alentours. Une plume folle sur son front ne semble pas le gêner

Les Harles bièvres commencent à se regrouper , avec occasionnellement quelques conflits de préséance.

Enfin, en montagne, c’est tout d’abord le guetteur de la troupe de chamois, dans sa belle toison d’hiver, qui m’a jaugé.

Ensuite la troupe a été visible, pas trop perturbée mais préférant tout de même s’éloigner et descendre dans les rocailles.

2022-01-23

La pleine lune du 18 janvier a été voilée le soir mais le matin du 19 a présenté un beau spectacle sur le Léman.

Il m’arrive parfois en fin de semaine de ne plus savoir pourquoi j’ai pris une photo ou l’autre, l’animal observé étant particulièrement discret sur l’image, même en agrandissant.
C’est le cas de ce Grimpereau, qui démontre avec brio son mimétisme avec les écorces.

C’est aussi le cas de ce Pic épeiche, qui fait tout pour se faire passer pour une branche.

Heureusement, il y en a d’autres qui se montrent bien. La taille du Geai des chênes, gros comme une corneille, y est pour quelque chose.

La Sittelle torchepot se repère à son chant répété « huit » et à ses mouvements incessants sur les troncs et les branches.

La Buse variable, parce que c’est un rapace, se perche toujours à une hauteur qui lui donne une vue panoramique. J’ai suivi celle-ci d’un perchoir à l’autre, jusqu’à son installation inconfortable dans un cerisier, une aile bloquée par une branche. Elle est ensuite partie chercher un lieu plus respectueux de son plumage.

J’ai aussi passé un moment au point d’eau, enfin revenu au soleil quelques instants chaque jour après des semaines pendant lesquelles la hauteur de l’astre n’est pas suffisante pour réchauffer cet endroit.
J’ai pu faire quelques photos de Moineau domestique, ébouriffé par son bain…

…un Chardonneret élégant proche d’une Mésange charbonnière …

… une Mésange charbonnière seule…

… et une femelle de Bouvreuil pivoine, à peine attentive au bruit du déclencheur.

J’ai déjà présenté les Orites , anciennement nommées Mésanges à longue queue, ainsi que l’individu à tête blanche. D’après les ouvrages d’identification, je pensais que ce pouvait être un oiseau de la sous-espèce nordique. Après discussion sur d’un forum, il s’avère que c’est simplement un individu atypique, qui n’a pas la bande brune au-dessus de l’oeil comme les autres, voir la première photo.

Un passage au bord du lac a offert le passage d’un Héron cendré.

Mais le clou de la semaine a été ce Cincle plongeur qui m’a laissé approcher peu à peu, puis qui s’est totalement désintéressé de moi une fois que je me suis assis, à mon grand inconfort à cause de l’humidité et du froid.

Et enfin, pour ceux qui pensent que la Corneille noire est vraiment noire, un rayon de soleil fait chatoyer des couleurs inattendues.