2025-09-07

Le plus souvent, les oiseaux en vol que je présente sont des rapaces, comme cet Epervier d’Europe Accipiter nisus

… mais je capture parfois aussi des Hirondelles de fenêtre Delichon urbicum.

C’est très rare que je réussisse à capter le Grosbec casse-noyaux Coccothraustes coccothraustes en plein vol.

J »ai profité de la présence en nombre des Gobemouches, noirs et gris pour figer les acrobaties qu’ils réalisent pour capturer les insectes en vol.

Pour reconnaître le Gobemouche gris Muscicapa striata, il faut regarder si la tête et la gorge sont striées, comme le dit le nom latin …

… alors que le Gobemouche noir Ficedula hypoleuca est caractérisé, en plumage internuptial, par le motif noir et blanc sur les ailes.

Curieusement, au milieu du ballet des Gobemouches capturant des insectes, un intrus s’était glissé discrètement, une femelle de Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla.

Voilà un Rougegorge familier Erithacus rubecula qui n’a pas été intimidé par mon téléobjectif.

Un Pouillot véloce Phylloscopus collybita, probablement en migration, s’est arrêté quelques instants avant de disparaître.

Les Pics épeiche Dendrocopos major sont très discrets à cette saison mais ils se trahissent quand ils frappent les troncs pour déloger les insectes.

Deux Corneilles noires Corvus corone se donnent des allures de gardiens du paysage.

Pour distinguer les grenouilles commune, rieuse ou de Lessona, il faut surtout le chant, à la période des séductions.Sinon, on compare la pupille, les taches sur les cuisses, la couleur des sac vocaux etc. mais tout cela peut être confus si on se trouve devant un hybride. Dans le doute, on utilise la dénomination Grenouille verte Pelophylax sp.

Je suis allé explorer une réserve le long du Rhône en aval de Genève, la réserve du Nant de Borbaz. On se trouve très haut sur les rives par rapport au fleuve, c’est donc peu pratique pour photographier les oiseaux comme les hérons, cormorans ou cygnes que l’on aperçoit sur cette photo même si le paysage est beau et inattendu si proche de la ville.

2025-03-09

La Dent d’Oche a beau être encore couverte de neige, les jours rallongent et la chaleur favorise l’éclosion de fleurs …

… comme le tussilage.

Les chatons de noisetier sont presque fanés mais les abeilles continuent de les butiner.

Puisque nous avons débuté avec la montagne, revenons-y avec une présence habituelle, les chamois …

… mais connaissez-vous les chamois-siamois ?

Dans les airs, la migration des rapaces bat son plein avec des groupes de six à dix rapaces , ici des buses variables. Une buse semble s’être installée depuis quelques jours. Je la vois dans les arbres et, parfois, au sol. Consommerait-elle des vers ?

Migration encore, celle des Milans royaux.

Moins fréquemment mais aussi en migration, on peut voir de l’Epervier d’Europe.

Il n’y a pas que les rapaces qui migrent. De petits oiseaux aussi et voici les « premières » de la semaine. Le Pinson du Nord est, en principe, en route vers le nord du continent mais les autres seront présents dans la région jusqu’en septembre.

On parle de pinson ? Voici le Pinson des arbres, résident à l’année de nos arbres et de nos haies. Dans ces photos il n’y a que des mâles.

Les femelles sont de couleurs plus discrètes, d’ailleurs il n’y a qu’à les chercher dans ces épicéas. Cet arbre était fréquenté également par des grimpereaux prospectant les cônes, ce que je n’avais encore jamais observé.

Une Sittelle torchepot s’acharnait, après avoir bien calé sa noisette dans l’écorce d’un arbre, à la piquer pour l’ouvrir …

… mais un Pic épeiche, attiré par le bruit, est venu la déranger.

A la source, deux Bouvreuils pivoine, un mâle et une femelle, sont venus boire et se tremper.

Une Corneille noire, occupée à picorer je ne sais quoi dans l’herbe, s’est laissée approcher, montrant les reflets de son plumage.

Bien sûr, les plus beaux reflets, verts ou violets, sont ceux des Etourneaux sansonnets en plumage nuptial.

Les Grèbes huppés ont commencé leurs parades il y a plusieurs semaines et vont continuer encore. Là, j’ai surpris une séduction par cadeau. Je crois hélas que ce n’est pas une feuille mais un morceau de plastique

Certains oiseaux ont déjà dépassé le stade des parades et sont actifs à la construction de nids, comme ces Orites – Mésanges à longue queue – qui tirent sur une toile d’araignée. Cela leur servira à « coller » les mousses et lichens qui constituent l’enveloppe du nid.

Quelques autres observations, en vrac.
Un Ecureuil roux ….

… des mésanges, bleues et noire …

… un Goéland leucophée, adulte ….

… un Cincle plongeur …

…une Foulque macroule luttant contre une vague en bord de lac …

… un Héron cendré …

… des Canards colvert, dont deux mâles en posture peu digne mais il faut bien aller chercher les algues au fond de l’eau pour se nourrir …

… un Grèbe castagneux …

… quelques Grèbes huppés …

… des Harles bièvres …

… et quelques Fuligules morillons .

2024-12-22

Le Milan royal migre vers le sud pour l’hiver, en principe. Pas mal d’individus passent en fait l’hiver dans les plaines en Suisse ou en Franche-Comté, pourvu qu’ils trouvent des proies pour s’alimenter. J’ai vu ce mois-ci plusieurs oiseaux autour de Thonon mais c’est le premier qui survole Lugrin pendant une de mes sorties. Il a quelque chose dans les serres en première image et quelque chose dans le bec sur la deuxième.

Des Buses variables sont présentes très souvent perchées sur un observatoire d’où elles peuvent surveiller les mouvements de rongeurs dans les prés.

Cet oiseau est venu se percher dans une haie non loin de moi. Il m’a vu quand j’ai levé l’appareil photo pour le viser. C’est une femelle d’Epervier d’Europe.

Un Pic épeiche a tenté de passer inaperçu contre un tronc, ce qui marche avec le contre-jour mais en éclaircissant la photo, il est bien là.

Le Pic vert utilise aussi la stratégie de se redresser pour être confondu. à distance, avec les branches.

Les Geais des chênes, farouches, sont à la recherche de nourriture.

Une Grive draine a interrompu sa recherche de graines pour se réfugier à la cime d’un arbre.

Le Merle noir, moins farouche, a confiance dans sa vivacité pour échapper au danger.

Je vois régulièrement des Grosbecs casse-noyaux mais je ne parviens pas à les photographier de près, surtout pour montrer les couleurs des ailes, bleues et noires.

Les Grimpereaux sont tellement bien camouflés lorsqu’ils sont contre un tronc qu’on ne les voit que quand ils se trouvent de profil.

Les Sittelles torchepot , comme les grimpereaux, prospectent les branches à la recherche d’insectes mais mangent aussi des noisettes ou des graines à la mangeoire.

A la mangeoire, les Mésanges bleues viennent aussi, ce qui permet des clichés assez rapprochés.

Les oiseaux du lac ne peuvent pas compter sur des mangeoires et doivent se débrouiller, ce que fait très bien ce Grèbe huppé.

Un Goéland leucophée à l’entrée du port est passé du feu rouge au feu vert.

Pour terminer, un Renard roux, qui a vite regagné la sécurité du bois derrière lui.

2024-12-01

Voici quelques images qui montrent la difficulté à obtenir des photos identifiables.

L’écureuil, tout d’abord m’a donné du mal par sa vitesse de déplacement et l’ombre dans laquelle se trouvait cette partie de l’arbre.

Pour ce qui est des oiseaux, cherchez bien , chaque espèce mentionnée se trouve bien quelque part sur la photo.

Le Cincle plongeur, vu d’un peu plus près.

Même chose pour le Pinson des arbres, mâle cette fois.

Au tour de la Buse variable. Je ne parviens pas pour l’instant à distinguer les individus. Je pense qu’il y en a au moins deux mais c’est difficile tant que je n’ai pas trouvé au moins un détail spécial du plumage ou du bec.

C’est la même difficulté avec les Goélands leucophée, qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau.

Par contre, une Mouette rieuse présente un tour de l’oeil noir, ce qui la distingue au moins momentanément puisque tous ces oiseaux vont bientôt acquérir le plumage brun chocolat sur toute la tête.

La première photo de Grèbe huppé ne justifie pas le nom de l’espèce mais la deuxième le démontre amplement.

Un Grand cormoran monte la garde à l’entrée d’un port et comme toute sentinelle, il s’ennuie un peu.

Le Fuligule morillon mâle a déjà son plumage nuptial, ne maque que la houppette de plumes sur la nuque.

On quitte le lac pour la terre ferme avec ce beau mâle de Merle noir.

Quelques autres observations de la semaine :
un Rougegorge sur une clôture …

… des Etourneaux sansonnets alignés sur les branches …

… un Pic épeiche mâle …

… un Epervier d’Europe …

… et une Orite, anciennement nommée Mésange à longue queue mais qui est d’un genre à part.

Et voici les « vraies » mésanges de cette semaine.

Je n’avais pas vu de Salamandre tachetée depuis longtemps. Celle-ci, d’au moins 15cm de long se trouvait dans le fond du bassin d’une fontaine. Les salamandres aiment les milieux humides mais ne peuvent survivre dans l’eau, elles se noient. Je l’ai donc remontée sur la margelle du bassin.

2024-05-26

Commençons par l’actualité des nichées.
Sur les 4 nids de Milan noir que je guette régulièrement, un est devenu quasi invisible dans la végétation.

Un autre est occupé par la femelle (seule à couver pour cette espèce). Pas moyen de savoir si elle couve encore ou si elle réchauffe des oisillons.

Un autre nid est difficile à observer, les feuilles masquant en partie le nid. J’avais d’abord vu un poussin mais un deuxième lève parfois sa tête.

Le troisième, situé en contrebas d’une route est assez pratique à observer, par au-dessus. Il y a deux oisillons, endormis la plupart du temps mais tout de même un peu actifs par moments.

Un des adultes est venu apporter du ravitaillement mais est resté prudemment perché à l’écart tant que j’étais là, une façon de ne pas révéler l’emplacement du nid ?

Le nid de Pic épeiche ne contient qu’un seul jeune. Le mâle, barre rouge sur la nuque, comme la femelle se sont approchés pour apporter des insectes et autres gourmandises comme des cerises. Seul le mâle a osé venir jusqu’au nid. La femelle est restée prudente, à distance, malgré mon filet de camouflage et uen bonne heure d’attente.

Des Etourneaux sansonnets ont établi leur nid dans un trou, dans un vieil arbre. Bien que le jeune oisillon soit capable de sortir la tête, lorsque les adultes viennent, ils entrent dans le nid pour le nourrir.

Les Rougequeue noirs ont parfois des nids faciles à repérer, sur des poutres sous des avant toits par exemple. S’ils sont installés dans des buissons, on ne voit que les aller-retours des adultes. Les deux premières photos montrent une femelle qui transporte de la nourriture. Les trois autres images, qui ressemblent beaucoup à des femelles pourraient être des jeunes qui ont pris leur envol.

S’il y a des nids, il faut protéger non seulement la proximité immédiate de ceux-ci mais aussi l’espace aérien tout autour. C’est ce que fait la Corneille noire contre le Milan noir.

Plus étonnant, au passage d’une femelle d’Epervier d’Europe, il y a d’abord eu quelques Martinets noirs qui ont crié et piqué vers l’épervier – photo 5- puis c’est une Hirondelle rustique qui s’est attaqué à beaucoup plus gros qu’elle, jusqu’à l’éloigner.

Les différentes espèces ne sont pas nécessairement en conflit permanent. Au bord du lac par exemple, on trouve souvent des groupes hétéroclites avec Héron cendré, Grand cormoran et Goéland leucophée.

Un Héron cendré …

… et des Goélands leucophée en vol. Il s’agit de deux immatures, de deux ou trois ans, ils ont encore du brun sur les ailes.

Une Foulque macroule recherche des herbes aquatiques.

Deux mâles et une femelle de Harle bièvre. Les femelles iront bientôt nicher, parfois dans de grands arbres, et les mâles quitteront les rives du lac, devoir accompli.

Deux premières observations de la saison.
D’abord un Rossignol philomèle, venu discrètement boire et se baigner …

… et un Gobemouche gris, vu de très loin, et qui n’a fait qu’une apparition.

D’autres oiseaux , plus réguliers.
Un Pic vert, mâle puisqu’il a du rouge dans la tache noire sous le bec.

Un Chardonneret élégant.

Des mâles de Serin cini.

Une Mésange nonnette.

Un mâle de Fauvette à tête noire. J’en ai rarement vu chassant les insectes dans les herbes hautes, c’est un oiseau plutôt familier des buissons.

Celui-ci est élu le « beau gosse » de la semaine. C’est vraiment un très bel oiseau dans la famille des corvidés.

Les Frelons, européen celui-ci, sont des insectes qu’on voit le plus souvent passer en vol. Celui-ci s’est reposé quelques instants sur une feuille de cornouiller, m’autorisant une belle photo.

2023-03-12

« Cette semaine », dit l’écureuil observateur, « on va discuter plumage. »

Car au printemps, tous les oiseaux revêtent leur plus beau plumage, histoire de séduire un ou une partenaire.
Chez le mâle du Canard colvert il y a même des reflets bleus.

Le Pinson des arbres mâle est multicolore, avec même du vert dans le dos, couleur que présente aussi la femelle, sous une allure générale brune

L’Etourneau sansonnet, noir et blanc au premier regard, présente des reflets verts ou bleus selon la lumière.

Le mâle du Merle noir joue sur des plumes brillantes et d’autres moins .

La Corneille noire, brille d’un peu de bleu ou d’une pointe de brun. La paire de la photo de gauche est probablement un couple, je les vois régulièrement ensemble sur la même branche. Il est temps de s’occuper du nid, ce que fait l’oiseau de la dernière photo.

J’ai rencontré desHérons cendrés désoeuvrés mais aussi d’autres en plein travail de transport de matériaux.

Pour d’autres espèces, le temps n’est pas au nid mais encore au retour vers le lieu d’estivage. C’est le cas de la Buse variable – 2 individus pour montrer un aspect de la variabilité du plumage.

C’est aussi le cas de cet Epervier d’Europe.

Et maintenant, quelques autres oiseaux observés cette semaine.
Une Orite – Mésange à longue queue …

… une Sittelle torchepot…

… une Mésange nonnette …

… et la Mésange noire avec sa tache blanche sur la nuque …

…ainsi que la Mésange bleue. Je pense que l’oiseau va picorer soit un peu de nectar soit un morceau tendre du bourgeon.

Le Roitelet huppé qui prospectait une haie m’a offert quelques belles images.

Et pour finir, c’est la première fois que je capture le bain du Grimpereau des bois.

2023-02-12

La photo est peu parlante mias je confirme : le Milan royal a débuté sa migration. Les passages sont encore peu nombreux mais dès que les oiseaux passent plusieurs à la fois, il ne s’agit plus d’un cas exceptionnel.

Il y a aussi pas mal de Buses variables qui circulent mais il est difficile de distinguer les résidentes des migratrices. De toutes façons, les Corneilles noires ne font pas de différence et attaquent tout individu trop proche de leur territoire.

Une fois que les corneilles s’occupent d’autre chose, ça donne le temps de souffler un peu. Voici la Buse variable de la semaine.

Encore un rapace, un Epervier d’Europe, femelle d’après le plumage.

Depuis longtemps, je me bats avec les réglages de prise de vue pour avoir des photos correctes des oiseaux noirs, corbeaux, corneilles ou pies. Voici deux photos acceptables, pour moi, de Corneille noire.

A la source au-dessus du village, les oiseaux reviennent , pas encore en nombre et en variété mais tout de même.
D’abord le Merle noir, dont l’un a de la peine à ouvrir l’oeil gauche …

… les Orites – Mésanges à longue queue …

… les Mésanges bleues …

… la Mésange noire – avec sa bande blanche caractéristique sur la nuque …

… et la Mésange nonnette.

Avant de descendre vers le lac, un petit détour par la montagne. La neige a disparu des versants bien exposés et les chamois y broutent tranquillement. On voit tout de même que le froid sévit toujours, en témoignent les grandes stalactites de glace.

Une journée dans la réserve des Grangettes, à l’entrée du Rhône dans le lac, apporte toujours une moisson d’observations.

Un Héron cendré.

Un Grand cormoran.

Des Harles bièvres, mâle et femelle.

La Gallinule poule d’eau, dont les couleurs du haut des pattes rappellent celles du bec.

Les canards les plus nombreux sont les Fuligules morillons. On se croirait à la sortie des bureaux …

Les autres fuligules sont les Fuligules milouins, mâle derrière les roseaux et femelle au premier plan.

Le Canard chipeau mâle est étonnament peu coloré mais le dessin des plumes est d’une grande finesse. La femelle, en troisième photo, apparaît plus colorée. Le mâle présente ses couleurs seulement quand il déploie les ailes comme sur la dernière photo.

Vous voulez de la couleur, en voilà ! C’est le Canard souchet mâle. Son bec étalé est adapté à la capture des petit végétaus et insectes qui flottent à la surface et qu’il attrape en oscillant de droite et de gauche en pataugeant.

Les Grèbes castagneux sont tout petits et leurs plumes ressemblent parfois plus à des poils. Mais ce sont de redoutables chasseurs en plongée.

Le Grèbe huppé sommeille en nageant, le bec dans les plumes du cou, prenant l’aspect d’un navire de guerre des années 1900. Pendant que certains n’ont pas encore commencé les parades printanières, d’autres en sont déjà à la préparation du nid.

2021-10-24

L’automne s’affirme de jour en jour et la forêt jaunit. A Lugrin, il y a moins d’érables qu’au Canada mais nous en avons quelques uns pour apporter une touche de rouge dans le paysage.

Les tournesols ont encore des graines à distribuer, aux Chardonnerets élégants …

… aux Pinsons du Nord …

… et aux Verdiers d’Europe, que j’ai également vus au point d’eau.

Depuis que les ronciers autour de ce point d’eau ont été enlevés, il est plus difficile de photographier les oiseaux, très méfiants parce qu’ils sont à découvert. Voici tout de même un Pouillot véloce …

… un Troglodyte mignon …

… et un Rougegorge familier.

Quelques captures de Geais des chênes.

Quelques papillons de fin de saison : un des Colias, il y a au moins quatre espèces différentes, une chenille à identifier et un papillon « de nuit », l’Autographa gamma.

Une Buse variable a quitté le groupe qui tournoyait dans une ascendance et a effectué un piqué impressionnant, dont j’ai pu prendre quelques étapes.

La semaine dernière, j’étais assez satisfait d’avoir pu photographier un Epervier d’Europe. Cette semaine, il est passé à nouveau, à peu près au même endroit, et s’est montré encore plus photogénique. Jamais deux sans trois, il y aura peut-être encore du passage la semaine prochaine.

2021-10-17

Deux Buses variables se reposent en attendant que les courants soient plus favorables à leur vol de migration.

Le Milan royal a trouvé une ascendance propice et a glissé sans un battement d’aile.

Un potager loin des habitations offre des tournesols, garde-manger très attirant pour divers passereaux. Les plus habituels sont les Chardonnerets élégants qui rivalisent de contorsions pour atteindre les graines …

… et les Pinsons des arbres , moins acrobatiques …

… ainsi que, surprise, des Pinsons du Nord. Ces oiseaux arrivent parfois en bandes avec les grands froids de l’hiver. C’est rare que j’en voie aussi tôt. Aurons-nous un hiver glacial ? Ces oiseaux arborent un plumage très coloré et leur dos porte un motif d’écailles.

Les rassemblements d’oiseaux autour des tournesols ont attiré un prédateur, qui a tenté une attaque. Mais les geais ont donné l’alerte et la tentative a échoué. Cela me vaut quelques prises correctes d’un rapace rapide et discret, l’Epervier d’Europe, probablement une femelle.

Les Geais de chênes sont très actifs, en particulier, dans les châtaigniers. Ils choisissent soigneusement une châtaigne à la cime de l’arbre, faisant cascader pas mal de fruits au passage. Ils vont ensuite enterrer leur butin, en prévision de l’hiver. Parfois, un autre geai passe quelques instants plus tard pour chiper ce qui vient d’être caché.

Figé pour ne pas révéler sa présence par un mouvement, l’écureuil a repris sa descente du tronc quand il m’a jaugé peu dangereux. Il est parti dans le sous-bois, trop sombre pour une poursuite photo.

Mâle de Pic épeiche

Rougegorge familier

Il y a eu un passage de plusieurs Pouillots véloces, chose rare pour des oiseaux habituellement solitaires.

Une journée en montagne, autour de la Dent d’Oche, a été marquée par le passage lointain de Vautours fauves …

… un coup d’oeil tout aussi lointain sur deux Faucons crécerelle autour d’un sorbier …

… et quelques apparitions de Bouquetins, toujours au loin.

Heureusement, les Chocards à bec jaune se sont montrés plus coopératifs pour la photo, justifiant à eux seuls le transport du matériel.

2021-09-26

Débutons par une série de photos offertes par un chamois très coopératif qui a longé mon sentier, quoique plus haut dans des rochers étroits, l’espace de quelques bonds avant de disparaître au détour de la falaise. Lieu : col du Pertuis, Thollon.

Non loin, c’est une Buse variable qui est venue se poser dans les herbes avant de repartir, surprise d’avoir perçu ma présence.

A propos des Buses variables, je suis toujours surpris par les extrêmes de la variabilité du plumage : on va du gris et blanc jusqu’au brun foncé en passant par le roux. L’oiseau quasiment blanc est lorrain, tout comme les oiseaux au ventre roux (Halstroff, nord de la Moselle). Les autres sont lugrinois.

Egalement au-dessus de Halstroff, le Milan royal est encore présent. La queue quasiment blanche est caractéristique d’un jeune de l’année.

Encore au-dessus des champs de Halstroff, un Faucon crécerelle a tenté plusieurs chasses, dont une attaque ratée sur des Pigeons ramiers.

Le Tarier pâtre, dont le mâle est joliment coloré, ne vient pas dans les prairies de Lugrin mais est souvent visible dans les haies autour des champs à Halstroff.

Un intermède avec quelques insectes, dont ce Sympetrum qui disparaîtra avec les premiers froids …

… et des papilllons et autres abeilles et mouches. Un bouquet d’asters, je crois, a attiré toute une variété de convives.

J’espère ne pas heurter des arachnophobes avec les images qui suivent mais la rosée matinale sur l’Argiope frelon – classée Epeire par le Museum d’Histoire Naturelle – est tout de même magnifique ! Quand à l’Epeire diadème au joli motif dorsal, ce n’est pas l’araignée de Tintin dans « l’Ile mystérieuse » car la bestiole dessinée par Hergé serait selon certains une Epeire fasciée. Reprenez vos classiques.

Retour vers les oiseaux de Lugrin. Un Epervier d’Europe, femelle, repéré après une tentative de capture d’un geai des chênes qui poussait des cris d’alerte encore plus fort qu’à l’habitude.

Pinson des arbres, femelle en premier puis mâle avec la gorge rose. Sur la dernière photo, le Pinson partage sa flaque avec un Gobemouche noir.

Gobemouches, noir en première photo et gris sur les deux suivantes.

Pouillot véloce, le deuxième encore ébouriffé après son bain.

Troglodyte mignon

Rougegorge familier

Mésange charbonnière dans le maïs, sans risque pour la récolte puisqu’elle est encore période insectivore.

Geai des chênes avec une noix ou une châtaigne ?

Et un autre animal qui transporte de la nourriture – petite pomme ou noix verte – l’Ecureuil roux.