2025-08-24

C’est un vrai numéro de cirque burlesque qui ouvre cet article. Dans une commune de Charente maritime, l’éclairage public est constitué de beaux réverbères tout neufs et … glissants. Seul l’oiseau qui est bien positionné parvient à rester en place, pas les autres qui s’acharnent pendant de longues minutes pour rejoindre leur congénère.

Vous avez reconnu bien sûr les oiseaux au-dessus, des Hirondelles rustiques Hirundo rustica. Tout un groupe de celles-ci est venu sur un toit puis sous la goutière pour, apparemment, capturer des insectes.

Juste pour montrer la différence, une Hirondelle de fenêtre Delichon urbicum.

Toujours en Charente maritime, les Etourneaux sansonnets Sturnus vulgaris sont regroupés et vont piller le vignes car le raisin mûrit. Celui-ci serait un solitaire ? ou a-t-il tout bonnement le ventre plein ?

La Tourterelle turque Streptopelia decaocto est commune et pas besoin d’aller jusqu’en Charente pour en voir mais c’est là-bas que j’ai pu capter un passage devant la lune. Il faudra encore que je recherche l’origine du nom latin, surprenant.

La suite, ce sont des photos lugrinoises.
Quelques papillons pour commencer.

Ensuite, ce sont les rapaces, avec la Buse variable Buteo buteo

… des Milans noirs Milvus migrans

… des Faucons crécerelle Falco tinnunculus

… et un oiseau que je crois être un Autour des palombes Astur gentilis mais qui pourrait être un Epervier d’Europe Accipiter nisus. Les différences sont au niveau de la forme de l’arrière des ailes, de la largeur des hanches et la longueur de la tête. Les hanches parraissent très larges en photo 2 mais fines en 3 et 4, j’ai de la peine.

Presqu’un numéro de cirque encore, cette femelle de Merle noir Turdus merula sur un cerceau de ronce.

Pour qui ce mâle de Rougequeue à front blanc Phoenicurus phoenicurus attrape-t-il un papillon ? Pour son jeune affamé bien sûr . Ensuite, un peu de repos sur un fil avant de repartir en chasse.

Le Rougequeue noir Phoenicurus ochruros est une autre espèce, parfois difficile à distinguer chez les femelles et les jeunes.

Un jeune Chardonneret élégant Carduelis carduelis isolé, ce qui est rare pour une espèce très grégaire.

C’est l’habituelle Mésange bleue Cyanistes caeruleus qui ouvre la série des oiseaux à la source …

… suivie d’une femelle de Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla

… et d’un Pouillot véloce Phylloscopus collybita qui n’a pas de plumes à la queue, ce qui ne l’empêche pas de prendre son envol en moins d’un millième de seconde, vitesse de déclenchement de la troisième photo.

Les Gobemouches gris Muscicapa striata sont de passage …

… suivis quelques jours plus tard, par les Gobemouches noirs Ficedula hypoleuca, allez savoir pourquoi le nom latin est différent !

2025-08-03

Honneur aux jeunes !
Tout d’abord un Rougegorge familier Erithacus rubecula qui doit encore virer au rouge …

… un Serin cini Serinus serinus qui doit encore virer au jaune, même si c’est une femelle, …

… un Pic vert Picus viridis qui a la bonne couleur sur le dos mais pas encore sur la tête et les joues …

… des Chardonnerets élégants Carduelis carduelis à qui il manque encore l’élégance de la tête, comme les adultes des trois dernières photos …

… des Gobemouches gris Muscicapa striata, encore bien duveteux sur la tête …

…et des Fauvettes à tête noire Sylvia atricapilla, dont la jeunesse n’est visible qu’aux commissures marquées de jaune.

J’ai eu des difficultés à cerner l’oiseau des deux premières images mais c’est plus facile quand on peut comparer à une photo du même oiseau encore sec : Mésange bleue Cyanistes caeruleus.

Celui-ci aussi est un peu déroutant mais c’est un oiseau très commun, le Moineau domestique Passer domesticus.

Là, aucun doute, c’est une femelle de Pinson des arbres Fringilla coelebs.

Pour voir des Tariers des prés Saxicola rubetra, malgré leur nom, il faut monter dans les alpages au-delà de 1000m.

Les hirondelles sont encore présentes, comme l’Hirondelle rustique Hirundo rustica

… et l’Hirondelle de fenêtre Delichon urbicum.

Je soupçonnais la présence autour de chez moi d’un Faucon crécerelle Falco tinnunculus et j’ai fini par le trouver, aux aguets dans un arbre, en première photo. Mais pour en voir plus facilement, c’est aussi dans les alpages au dessus de 1000m, avec ou sans proie dans les serres (probablement une taupe).

Cette Buse variable Buteo buteo est venue se poser juste devant mon balcon mais est repartie très vite, je suis un voisin trop curieux.

Il n’y a plus de Milans noirs Milvus migrans « résidents » dans le quartier mais il y a encore beaucoup de passages migratoires.

Les Milans royaux Milvus milvus ont aussi entamé leur migration. celui-ci est un peu atypique par les marques blanches sur le bord d’attaque des ailes.

Et maintenant les stars de la semaine :
un mâle de Pie-grièche écorcheur Lanius collurio a pris la pose, de dos, de profil puis de face …

… mais la plus belle c’est la femelle, profil droit, trois quart gauche et profil gauche, un vrai travail de mannequin !

2025-07-27

Si certaines orchidées fleurissent encore en montagne, …

… de tout petits batraciens apparaissent, charmants par leur petite taille de quelques centimètres mais très boutonneux, ce sont des Crapauds communs Bufo bufo.

Les oiseaux les plus communs sont les Rougequeues noirs Phoenicurus ochruros

… ou les Rougequeues à front blanc Phoenicurus phoenicurus.

J’ai tenté de voir à nouveau le Merle à plastron Turdus torquatus déjà vu lors de randonnées précédentes, et j’en ai retrouvé. Le motif en écailles de la poitrine et du ventre est caractéristique de la sous-espèce alpestris.

En montagne encore, une femelle de chamois Rupicapra rupicapra, une éterle, était suivie par deux petits, des éterlous. Il arrive que des femelles fassent le « gardiennage » de plusieurs jeunes. Quand une autre femelle est apparue …

… le dernier petit a fait demi-tour pour vite la rejoindre et aller téter.

Sans transition, voici quelques oiseaux habitués des bords du lac. Un jeune Héron cendré Ardea cinerea

… et des Goélands leucophée Larus michahellis. Le dernier arrivant doit se faire une place, ceux déjà installés étant toujours réticents partager le perchoir.

Les Pie-grièches écorcheurs Lanius collurio sont devenues plus visibles depuis quelques jours, les jeunes sont sortis des nids, capables de voler. En observant bien les branches de cerisier, on voit qu’il y a jusque 4 oiseaux, probablement une femelle et trois jeunes.

Un peu plus loin, c’est le mâle de Pie-grièche écorcheur Lanius collurio qui supervise son environnement.

Voici les observations au point d’eau. Des mâles de Serin cini Serinus serinus et un jeune en dernière image …

… une jeune Merle noir Turdus merula ….

… une femelle de Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla puis deux images de jeunes …

… et la Mésange bleue Cyanistes caeruleus, toujours un des oiseaux les plus réguliers au bain.

Dans les herbes humides au bas du point d’eau, une Aeschne Aeschna sp, mais je ne sais pas distinguer laquelle, est venue pondre dans la vase. La libellule vole en stationnaire et abaisse son abdomen pour déposer un oeuf et répète la manoeuvre quelques centimètres plus loin.

Quelques autres oiseaux rencontrés ces derniers jours : une Bergeronnette grise Motacilla alba

… une femelle de Pic épeiche Dendrocopos major

… un Gobemouche gris Muscicapa striata

… un Geai des chênes Garrulus glandarius

… et une Corneille noire Corvus corone.

Les Pigeons ramiers Columba palumbus me semblent profiter de la baisse du nombre de rapaces dans le ciel pour se percher en toute quiétude. Une particularité de ces oiseaux est leur pupille, pas ronde et pas centrée dans l’oeil.

Voilà les rapaces dont les effectifs diminuent de jour en jour, au fur et à mesure des départs en migration. Ce sont les Milans noirs Milvus migrans, celui-ci est adulte qui semble porter un oisillon dans les serres …

… et ceux-ci sont les jeunes de l’année, reconnaissable au plumage « écailleux » du dos.

Il y a aussi quelques passages de Milan royal Milvus milvus.

Celui-ci est un jeune Faucon hobereau Falco subbuteo. Il a les « culottes » pâles alors que les adultes ont les culottes rouille.

Un Faucon crécerelle Falco tinnunculus a élu domicile dans mon quartier mais il est difficile à voir, plus souvent perché dans les branches feuillues.

Quelques papillons pour clôturer, une Piéride Pieris, un Vulcain Vanessa atalanta et un Tircis Pararge aegeria.

2025-07-13

Si dans les derniers jours de juin, il y avait encore des jeunes Milans noirs Milvus migrans dans les nids, ils ont pris leur envol depuis …

… comme le montrent ces quelques images de jeunes de l’année au plumage plus clair que celui des adultes …

… adultes qui se sont encore adonnés à des rassemblements, de la voltige et des attaques, simulées ou non difficile à dire.

Avant de quitter les Milans noirs, voyons quelques bizarreries : pourquoi l’oiseau en première photo a-t’il des fleurs de châtaignier dans le bec et dans les serres ? Puis, c’est assez fréquent de voir un oiseau se gratter la joue en plein vol mais c’est la première fois que j’en vois un se gratter le dos sans dévier de sa trajectoire.

Encore une étrangeté : des stalactites se sont formées sous la voûte d’un pont. Une Mésange charbonnière Parus major est venue s’y suspendre. Y avait’il un insecte à picorer ?

Un mystère à élucider : que viennent faire ces Martinets noirs Apus apus sous l’avant-toit d’une maison ? J’avais déjà vu ce manège l’an dernier. Les martinets ne semblent pas nicher là mais viennent souvent frôler les poutres. Y a-t’il des insectes ?

Dernière curiosité : ces jours-ci, des chauves-souris sont apparues autour du chalet en plein jour. Les abris sont-ils surpeuplés ou trop chauds ?
Pour identifier ces animaux, il faut mesurer la fréquence de leurs cris. Je ferai peut-être l’acquisition d’une « bat box » pour vérifier si ce sont bien des Pipistrelles communes.

Parmi les oiseaux et les comportements « normaux », voici quelques Hirondelles de fenêtre Delichon urbicum

… des Rougequeues noirs Phoenicurus ochruros, mâle puis femelle et jeune sur la gauche des deux dernières images …

… une Mésange nonnette Poecile palustris

… une Mésange bleue Cyanistes caeruleus

… des Fauvettes à tête noire Sylvia atricapilla, femelle puis mâle …

… des Chardonnerest élégants Carduelis carduelis

… une Grive draine Turdus viscivorus

… une Bergeronnette des ruisseaux Motacilla cinerea, jeune de l’anée …

… ainsi qu’un mâle de Pie-grièche écorcheur Lanus colluria.

J’ai eu la chance de croisier un bel Ecureuil roux Sciurus vulgaris mais je ne sais pas s’il venait pour les cerises ou si l’arbre luis servait seulement de passerelle.

Fin de cette publication avec deux papillons, le Demi-deuil Melanargia galathea et le Flambé Iphiclides podalirius.

20025-06-29

Le plus souvent mes photos de Buse variable Buteo buteo sont celles d’oiseaux en vol …

… mais j’ai profité de la fauche d’un pré pour guetter la venue d’un rapace qui tente de profiter des rongeurs ou insectes avant qu’ils ne se remettent à l’abri.

Outre la buse, des Milans noirs Milvus migrans ont cerclé au-dessus du pré mais aucun d’eux n’est venu se poser.

Je suis toujours surpris de la discrétion des oiseaux lorsqu’ils sont dans leur habitat. Le Serin cini Serinus serinus, pourtant jaune éclatant, est difficile à distinguer dans les branches du bouleau.

Les jeunes oiseaux nés cette année commencent à se montrer, comme ces Mésanges bleues Cyanistes caeruleus. C’est la tête encore grise qui les distingue des adultes.

Au bord du lac, c’est une jeune Bergeronnette grise Motacilla alba qui picore les insectes sur la rive.

Chez les Cygnes tuberculés Cygnus olor, il n’est pas difficile de reconnaître ceux nés cette année.

Certains Grands cormorans Phalacrocorax carbo partent pêcher seuls et d’autres en groupe, je ne sais pourquoi. Ce qui est certain, c’est l’odeur particulièrement soutenue de vieux poisson qui règne autour des nids.

Nids que les adultes continuent d’entretenir tout au long de la saison, malgré la difficulté de voler avec de grandes branches.

Un peu plus loin, c’est une scène de repos avec Héron cendré Ardea cinerea, Grand cormoran Phalacrocorax carbo de dos et Canard colvert Anas platyrhynchos au premier plan.

Les Fuligules morillons Aythya fuligula ont débuté leurs parades en mars et manifestent encore leurs espoirs d’accouplement en poursuivant les femelles avec insistance.

Du côté des Nettes rousses Netta rufina, je ne vois plus de femelles, probablement en train de couver, et les mâles apparaissent encore de temps à autre.

Les Mouettes rieuses Chroicocephalus ridibundus sont moins nombreuses cette année que les années précédentes et semblent avoir déserté un ilôt où elles venaient nicher tous les ans, peut-être à cause du grand nombre de cormorans tout autour.

2025-06-22

En ouverture, voici un papillon que je vois de temps à autre mais sur lequel il me reste à mettre un nom.

Le point d’eau est peu fréquenté aux heures où j’y vais mais il est vrai que mon chien va se rafraîchir dès qu’il peut, ce qui nuit certainement à la discrétion de mon approche.
Voici tout de même des Fauvettes à tête noire Sylvia atricapilla, femelle et mâle.

Un Héron cendré Ardea cinerea, jeune à la tête grise, survole le lac pendant qu’un adulte cherche un équilibre confortable à la cîme d’un arbre.

Il devait y avoir un petit banc de poissons car des Goélands leucophée Larus michahellis et des Milans noirs Milvus migrans tournaient au-dessus de l’eau. Techniques de pêche très différentes. Les goélands plongent la tête dans l’eau sans hésiter alors que les milans sont contraints de tenter d’attraper le poisson avec leurs pattes. Pas de réussite, match nul pour les deux espèces.

Je me suis demandé si les Milans noirs Milvus migrans, déçus d’une pêche infructueuse, pouvaient se consoler avec quelques cerises. Non, l’arbre n’a servi que de perchoir occasionnel. Autre interrogation, en dernière photo la chose blanche en bas de l’image semble être un T-shirt d’enfant. Rapporté par un des oiseaux ou déposé par un des grands coups de vent lors d’un orage ?

Une belle orchidée marque la transition entre plaine et montagne. Il faut monter au-dessus de 1500m pour en voir encore.

La montagne est le domaine estival du Grand corbeau Corvus corax. Celui-ci, bien que seul, a effectué un vol animé d’acrobaties, tout en émettant des vocalises sonores.

Les migrateurs d’été ont repris leurs places en montagne, comme les Tariers des prés Saxicola rubetra

… les Linottes mélodieuses Carduelis cannabina

… ou le Traquet motteux Oenanthe oenanthe. Dans cette image, il s’agit de l’oiseau en haut. Celui en bas à gauche est un Tarier des prés Saxicola rubetra, je crois.

Lors de mes précédentes randonnées, j’avais déjà photographié le Merle à plastron Turdus torquatus mais seulement le mâle. En première image, il y a le mâle en haut à droite et la femelle en bas à gauche, puis en deuxième image la femelle seule.

C’est toujours très joli de voir un bouquetin, surtout dans les rhododendrons des Alpes qui commencent à fleurir. Mais qu’on ne me demande pas de le suivre!

Un des oiseaux les plus communs en montagne est le Rougequeue noir Phoenicurus ochruros, grand consommateur d’insectes.

Derniers oiseaux de montagne, des Martinets à ventre blanc Apus melba

… qui se distinguent nettement des Martinets noirs Apus apus qui chassent en famille en plaine. Ces derniers n’ont que le menton marqué de clair.

La surveillance des nids de Milans noirs Milvus migrans ne montre de petit que dans un seul nid. Avec la chaleur, la boule de duvet ne bouge que très peu et il m’est impossible de voir s’il y a encore deux poussins ou plus qu’un seul.

Clôture de cette semaine sur une fleur très fine et délicate, vue en montagne.

2025-06-15

Cet article est découpé sur trois régions : Lugrin, Fontenilles-Fonsorbes en Haute-Garonne et Varaize- Fouras-La Fumée en Charente-Maritime.

Lugrin
Un des nids de Milans noirs Milvus migrans est occupé par deux poussins. Un autre nid a été abandonné, l’amas de branchages ayant glissé et un troisième nid est devenu invisible dans la végétation. Les adultes recherchent de la nourriture ou volent en grands cercles dans les thermiques.

Je croise très souvent une Buse variable Buteo buteo mais si elle a un nid dans les parages, je ne l’ai pas reperé.

Parmi les petits oiseaux, voici des Serins cini Serinus serinus

… une Mésange nonnette Poecile palustris

… un très noir male de Rougequeue noir Phoenicurus ochruros

… le premier Gobemouche gris Muscicapa striata de la saison …

… et un Martinet noir Apus apus.

En Haute-Garonne, au sud-ouest de Toulouse.
Une sauterelle- ou un criquet – dont les couleurs pourraient inspirer des designers automobiles.

Quelques libellules, que je dois encore tenter d’identifier.

Un Bourdon terrestre.

Quelques papillons, qui doivent encore être identifés.

Au-dessus des champs de céréales, des Milans noirs Milvus migrans viennent capturer dans leurs serres des insectes. En deuxième photo on distingue des antennes qui dépassent des pattes.

Je ne suis pas certain de l’identité de cet oiseau, ce pourrait être un Bruant proyer Emberiza calandra.

Et celui-ci pourrait être une Fauvette grisette Sylvia communis.

Pour celui-là, aucun doute, c’est le mâle du Tarier pâtre Saxicola torquatus.

Au bord d’un plan d’eau, plusieurs Aigrettes garzettes Egretta garzetta, aux pattes jaunes, chassent dans l’eau peu profonde …

… sous le regard un peu méprisant des Goélands leucophées Larus michahellis.

Une petite population de Mouettes rieuses Chroicocephalus ridibundus quadrille le plan d’eau à la recherche de petites proies, insectes ou petis poissons.

Mais quand apparaît cet oiseau différent, aux proportions inhabituelles, il a fallu qu’il fasse plusieurs aller-retours au-dessus du plan d’eau pour que je le voie bien et que je puisse l’identifier : une Guifette noire Chlidonias niger.

Et on quitte la Haute-Garonne, sur le museau d’une catastrophe écologique, la Tortue de Floride.

En Charente-Maritime, entre Saint-Jean d’Angely dans les terres et Fourras en bord de mer
Des orchidées, dont l’Orchis bouc aux fleurs très étranges

Deux papillons , différents mais beaux tous deux.

Une Tourterelle turque Streptopelia decaocta et une Tourterelle des bois Streptopelia turtur.

Cet oiseau est, je crois, un Pipit des arbres Anthus trivialis.

Un Faucon crécerelle Falco tinnunculus en chasse m’offre une belle attitude en piqué, les ailes repliées pour atteindre un maximum de vitesse.

Gros plan sur un Chardonneret élégant Carduelis carduelis, chantant non loin de son nid.

Gros plan aussi sur une Hirondelle rustique Hirundo rustica. Son bec marqué de blanc, ce qu’on retrouve sur les pattes, semble être la corne qui s’épluche, peut-être une maladie.

Un jeune Rougequeue noir Phoenicurus ochruros, la base du bec est encore jaune.

Partage de ligne, une Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla et un Merle noir Turdus merula, tous deux des mâles.

Un mâle de Tarier pâtre Saxicola torquatus.

Une Bergeronnette grise Motacilla alba et une Bergeronnette des ruisseaux Motacilla cinerea.

C’est seulement la deuxième fois que j’aperçois cet oiseau très particulier, l’Oedicnème criard Burhinus oedicnemus. Il est facilement identifiable, par son cri bruyant d’abord , par sa sihouette ensuite et enfin par le dessin de son visage. Il disparaît rapidement dans les champs en se coulant sous les plantes.

En bord de mer, ces grands canards colorés sont des Tadornes de Belon Tadorna tadorna.

Les Aigrettes garzettes Egretta garzetta se trouvent aussi bien en bord de mer …

… que plus à l’intérieur des terres dans les zones humides de paturages entrecoupés de canaux.

Plus grande que l’Aigrette garzette, il y a la Spatule blanche Platalea leucorodia reconnaissable à son bec.

Plus petit que l’Aigrette garzette, il y a le Héron garde-boeuf Bubulcus ibis.

Une Aigrette garzette, venue se poser non loin de moi, a démontré ses talents à la pêche. Je ne suis malheureusement pas capable d’identifier ce qu’elle a capturé.

La région abrite de très nombreuses Cigognes blanches Ciconia ciconia, mais nidifiant dans les espaces naturels de préférence aux zones habitées.

Fin de la visite en Charente-Maritime avec ses escargots abrités de la chaleur dans une grosse fleur.

2025-06-01

La star de la semaine : cette fourmi qui tente de transporter une plume. A chaque souffle d’air elle était entrainée par sa charge mais elle n’a pas lâché prise. Je ne sais ce qu’elle comptait en faire, je n’ai jamais vu une plume entrer dans une fourmilière … mais je n’ai certainement pas tout vu.

Encore un insecte avec ce coléoptère aux antennes en brosse et doont la carapace a des reflets rose-mauve.

Toujours des insectes avec ce congrès de papillons. Les rassemblements ont lieu lorsqu’il y a une source de nourriture, parfois des déjections animales. Les papillons bleutés, au centre et à droite sont de la famille des argynidés mais je ne sais aller plus loin.

A propos de nourriture, j’ai pu photographier depuis mon balcon un Milan noir Milvus migrans en pleine pêche. Il a ensuite consommé son poisson en vol.

Tous ne mangent pas en volant, celui-ci s’est posé pour déguster tranquillement.

Pour en terminer avec les Milans noirs Milvus migrans de la semaine, voici des observations plus ou moins proches. Les vols en tandem peuvent être ceux de couples, certaines femelles ayant terminé leur couvée.

Du côté des Buses variables Buteo buteo, j’ai assisté à une joute aérienne de deux oiseaux aux caractéristiques juvéniles puisqu’ils n’ont pas de barre sombre terminale sur la queue.

Dernier rapace, un Faucon crécerelle Falco tinnunculus, qui a disparu très vite derrière une ligne de crête.

Les photos rendent très mal compte des capacités de vol des Martinets noirs Apus apus, acrobates à très grande vitesse.

Les Chocards à bec jaune Pyrrhocorax graculus sont aussi capables de voltige mais le jour où j’ai vu ceux-ci, c’était du vol tranquille.

En montagne, vers 1800m, plusieurs Grands corbeaux Corvus corax se sont réunis pour croasser ensemble avant de repartir au-dessus des pierriers.

Dans la famille des corvidés, voici une paire de Corbeaux freux Corvus frugilegus, reconnaissables à leur long bec gris.

Quelques oiseaux vus en plaine :
un Serin cini Serinus serinus, mâle …

… une Bergeronnette grise Motacilla alba

… deux Pics épeiche Dendrocopos major, dont un difficile à voir dans l’ombre d’un sapin …

… une paire de Bouvreuils pivoine Pyrrhula pyrrhula, rarement visibles perchés sur un câble car ce sont des oiseaux vivant plutôt dans les bois …

… et un Héron cendré Ardea cinerea qui vient parfois se percher en-dessous de chez moi en fin de journée.

Pour cet oiseau, le Rougequeue noir Phoenicurus ochruros, la femelle a été vue en plaine mais le mâle a été photographié en montagne.

Et voici les autres observations de montagne :
un Accenteur mouchet Prunella modularis

… un Traquet motteux Oenanthe oenanthe au centre de l’image et un Rougequeue noir un peu au-dessus à droite ….

… un Tarier pâtre mâle Saxicola rubicola

… quelques oiseaux un peu difficiles à identifier mais je crois que ce sont des Pipits spioncelle Anthus spinoletta

… et, ce qui est pour moi seulement la deuxième observation dans la région, des Merles à plastron Turdus torquatus.

Il n’y a pas que des oiseaux en montagne !
Alors voilà déjà des Marmottes Marmota marmota, plutôt craintives …

… un Chamois Rupicapra rupicapra, tout aussi craintif …

… et des Bouquetins Capra ibex, pas craintifs du tout.

Ces animaux sont toujours étonnants vus de loin en silhouette et,vus de près, la disproportion entre la taille de la bête et celle des cornes des mâles est impressionnante.

J’avais entrepris en novembre dernier une marche de deux heures dans le froid en espérant voir les combats de la période du rut, et j’en étais revenu assez déçu. Apparemment, il suffisait d’attendre le retour des beaux jours pour assister à quelques solides chocs frontaux et des piques dans les épaules.

On peut interpréter le regard du bouquetin comme étant empli d’une grande sagesse ou au contraire considérer qu’il est d’un vacuité insondable.
Philosophie : n’est-ce pas la même chose ?

Clôture de l’article et des réflexions absurdes avec des orchidées, qui commencent à peine à fleurir en montagne alors que leur floraison est quasiment terminée en plaine.

2025-05-25

Ce joli petit coléoptère est le Clairon des abeilles Trichodes apiarus. Il se nourrit de pollen et d’insectes puis pond dans nids d’abeilles solitaires mais aussi dans les ruches d’abeilles domestiques. Ses larves se nourrissent des larves d’abeilles.

Place au Citron Gonepterix rhamni, dont la face supérieure des ailes fait un peu plus honneur à son nom.

Un Frelon européen Vespa crabro est venu boire au bord d’une mare. Je l’ai trouvé un peu alourdi après. Comme quoi il faut boire avec modération !

Au pied d’un châtaignier, un bourdonnement a attiré mon attention : une colonie d’abeilles s’est établie dans une fissure du bois. Je suis certain que le miel est excellent m:ais il faut aller le chercher à une dizaine de mètres de haut.

Après les insectes, voici ceux qui les mangent.
D’abord les migrateurs comme le Martinet noir Apus apus

… la Pie-grièche écorcheur Lanius collurio, ici un mâle …

… et le Rougequeuenoir Phoenicurus ochruros, une femelle en premier puis un mâle, qui file rechercher de la nourriture après avoir donné la becquée a un jeune presque autonome.

Maintenant un grand consommateur d’insectes, présent toute l’année : la Mésange bleue Cyanistes caeruleus. Elle mange les pucerons dans les feuilles enroulées par ces parasites …

… mais pour nourrir sa couvée elle rapporte des chenilles, des petites larves ou des araignées.

J’ai pu apercevoir encore des femelles de Milan noir Milvus migrans dans deux nids.

Un agriculteur a fauché un pré et un Milan noir Milvus migrans est allé voir s’il y avait une opportunité de se nourrir. Déçu, il est reparti, probablement pour aller se percher plus loin dans une attitude très philosophique comme ses congénères.

Pas de philosophie pour les Buses variables Buteo buteo mais quelques joutes aériennes.

Lorsqu’un vol de Grands cormorans Phalacrocorax carbo approche, c’est assez impressionnant.C’est noir, c’est grand et ça ne vole pas très haut, on peut craindre le choc – qui n’arrivera jamais. En dernière image, l’arbre qui produit du duvet cotonneux est le Saule marsault Salix caprea.

J’ai toujours un grand plaisir à rencontrer une Bergeronnette grise Motacilla alba. C’est un bel oiseau, hyperactif, qui a une démarche très élégante.

Evidemment, le Serin cini mâle Serinus serinus a des couleurs plus éclatantes mais il ressemble tout de même à un moineau repeint, non ?

2025-05-18

Les orchidées sont toujours en fleur dans les prairies et, chose curieuse, je n’y vois pas beaucoup de butineurs ou de pucerons parasites.

Des butineurs, on en trouve facilement sur d’autres fleurs, que ce soient des abeilles …

des papillons « de jour » …

… ou des papillons « de nuit ». En photos 2 et 3, il s’agit d’un regroupement de mâles aux antennes plumeuses autour d’une femelle aux antennes en fil.

Depuis plusieurs jours, un Xylocope violet Xylocopa violacea s’affaire sur une fissure d’un poteau électrique, probablement pour préparer une loge de ponte. Le pauvre est harcelé sans cesse par une petit guêpe qui veut absolument le faire partir. Le ballet des deux insectes est incessant, que d’énergie gaspillée !

En parlant de ponte, chez bon nombre d’oiseaux, non seulement la ponte a eu lieu mais la couvaison est aussi terminée. Il y a dans un des nichoirs fixés au murs chez moi, une nichée de Mésanges charbonnières Parus major. Le mâle – bandeau pectoral noir épais – et la femelle – bandeau pectoral fin et discontinu – se relayent à un rythme soutenu pour calmer les appels des affamés. Régime riche en protéines : araignées, chenilles et larves diverses, le tout prélevé dans mes arbres fruitiers, merci.

Voici une nichée de Sittelle torchepot Sitta europaea, où on voit un oisillon venir chercher sa becquée. On peut voir aussi que le trou, une ancienne loge de pic, a été maçonné avec de la boue pour s’ajuster à la taille de l’oiseau. C’est de là que viendrait le nom de « torchepot » car l’oiseau fait un torchis de paille et de terre.
Les images sont de qualité médiocre en raison de mes réglages maladroits en situation de très faible lumière.

Voici les Milans noirs Milvus migrans obligatoires de la semaine. Les nids sont tous masqués par la végétation, mais j’ai l’impression, au nombre d’oiseaux en vol, que certaines couvaisons ont pris fin.

Une image juste pour montrer l’écart d’envergure entre un Martinet noir Apus apus et un Milan noir.

Les Corbeaux freux Corvus frugilegus, nouveaux arrivants à Lugrin cette année, sont plus nombreux que je ne le pensais ces dernières semaines.

Un Pouillot véloce Phylloscopus collybita est posé en chanteur solitaire au bout d’une branche.

Au point d’eau, il y a des Etourneaux sansonnets Sturnus vulgaris

… du Rougegorge familier Erithacus rubecula

… du Moineau domestique Passer domesticus, aussi vu sur des fils …

… du Serin cini Serinus serinus, mâle, celui-ci aussi vu chantant sur un fil …

… du Chardonneret élégant Carduelis carduelis, moins élégant au moment du bain …

… un oiseau impossible à identifier pendant son bain, qui s’avère être une femelle de Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla

… et une Orite, Mésange à longue queue, Aegithalos caudatus qui semble me demander l’autorisation de se baigner.

Voici maintenant les observations rapportées de la réserve de la Dranse à Thonon, et de la réserve des Grangettes, à l’embouchure du Rhône dans le Léman.

A la réserve de la Dranse
Une Rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus, oiseau migrateur qui niche dans les roselières.

Les Nettes rousses Netta rufina sont en pleine saison de formation des couples. Comme il y a plus de mâles que de femelles, on voit souvent ces attroupements d’une dizaine de mâles autour d’une femelle – pas loin du harcèlement !

T’as une belle tête !
J’ai pu prendre quelques photos d’assez près de Nette rousse mâle …

… de Fuligule morillon Aythya fuligula, mâle …

… de Foulque macroule Fulica atra

… et surtout de Grèbe huppé Podiceps cristatus.

A vol d’oiseau, surtout de Grand cormoran Phalacrocorax carbo, la réserve des Grangettes est assez proche, allons-y.

Les Grangettes.
La réserve consistant en une grande zone humide , c’est un paradis pour les libellules de toutes tailles et couleurs. Il me reste à les identifier.

La Bergeronnette grise Motacilla alba aime bien vivre à proximité de l’humidité, où elle trouve larves et insectes pour se nourrir.

Les Pie-grièche écorcheurs Lanius collurio sont de retour de migration pour la saison de reproduction, voici un mâle.

De retour aussi pour la reproduction, ce sont les Tariers pâtres Saxicola rubicola, femelle sur les trois premières images, mâles sur les deux dernières.

Et voici un mâle de Pic épeiche Dendrocopos major, dont la barre rouge de la tête est difficilement visible en photo 1.

Les Grèbes huppés Podiceps cristatus sont très nombreux aux Grangettes et assez peu farouches, même lorsqu’ils sont au nid.

Cette grenouille est soit une Grenouille verte ou une Grenouille rieuse, j’ai de la peine à distinguer. Ce qui est certain c’est qu’elle constituent un aliment de choix pour …

… les Hérons cendré Ardea cinerea, très nombreux aussi et peu farouches. L’un d’eux s’est laissé tirer le portrait alors que j’étais à découvert.

Et maintenant il est temps de faire une petite sieste !
Regardez bien, il a les yeux fermés, il dort.