Cette belle grosse abeille noire aux reflets mauves est un Xyolocope. Son nom est lié au bois qu’elle découpe pour fabriquer les cellules où elle déposera sa ponte.
Je regrettais la semaine précédente de ne pouvoir montrer le Silène ailes ouvertes. C’est presque chose faite.
Deux autres papillons, dont l’un aux ailes bien fatiguées.
Piéride, à préciserTabac d’Espagne
Le Pigeon ramier est facilement identifiable à son col blanc de part et d’autre du cou, sauf pour le jeune de l’année dont le cou est uniforme. Deux adultes sont allés boire, accompagnés d’un jeune qui n’avait pas l’air rassuré devant autant d’eau et un accès plutôt raide.
Dans le même espace derrière la jetée de rochers, une femelle de Nette rousse est passée …
… tandis qu’un Goéland leucophée se perchait sur un des signaux d’entrée de port …
… et qu’une Mouette rieuse se perchait sur l’autre signal.
Toujours sur la rive du lac, un mâle de Rougequeue noir chasse les insectes entre les rochers.
Les Gobemouches sont encore de passage, dont les Gobemouche gris à la tête rayée …
… et les Gobemouches noirs aux ailes noires et blanches.
Le Grimpereau est non seulement difficile à photographier – il se déplace vite et souvent à l’ombre – mais il est aussi difficile à identifier entre celui des bois et celui des jardins. La distinction n’a rien à voir avec les lieux qu’il fréquente, c’est une histoire de longueur de l’ongle postérieur et de la forme des « marches » sur les motifs des ailes.
Lui aussi est discret dans ses déplacements car il court dans les fourrés la plupart du temps et qu’il vit dans un terrier creusé dans la terre : le Troglodyte mignon.
Comme je l’ai déjà fait par le passé, les photos de cette semaine sont présentées comme une déambulation du niveau du lac vers la montagne.
Pas de chance avec les Grèbes huppés cette semaine, je n’ai pas de photo de nourrissage du poussin. Par contre, le jeune s’est secoué une patte hors de l’eau et montre que le Grèbe huppé n’a pas les pattes palmées comme de nombreux canards mais « feuillues » comme les Foulques macroules.
Un jeune Héron cendré a effectué un vol d’approche pour aller se poser tout au bord de l’eau.
Dans une petite mare encombrée d’algues, les Grenouilles rieuses prennent le soleil et pour l’une d’entre elles, un bain à bulles.
A proximité de l’eau, surtout si elle est calme ou stagnante, on peut voir différentes espèces de libellules. Celle ci est un mâle d’Aeschne bleue, je crois.
Dans les buissons proches de l’eau, j’ai encore pu voir une Rousserolle, occupée à capturer de minuscules insectes dans la végétation.
Les sauterelles sont présentes en nombre dans le prés et tous les espaces empierrés et voici un exemplaire bien camouflé pour une mission spéciale dans le désert.
Un papillon des prairies, que je pense être Heodes tityrus ou Argus myope selon son nom français. Personne ne peut dire en quoi il est myope …
Un autre papillon difficile à photographier car il se pose peu et s’il se pose c’est avec les ailes pliées, le Silène.
En lisière des haies, les Gobemouches noirs chassent les insectes volants, ce qui donne parfois un ballet un peu erratique.
Gobemouches noirs qui, en passant, se montrent assez tolérants pour partager l’espace de bain avec d’autres oiseaux comme les mésanges.
D’autres visiteurs autour du bain abreuvoir, le Rougequeue à front blanc …
… l’Hypolaïs, ictérine ou polyglotte je ne sais, il faudrait voir la longueur des ailes …
… et le Rossignol philomèle. Connu pour son chant mélodieux, on sait moins que son cri d’alerte ressemble à un raclement de gorge nettement moins mélodieux.
Le Geai des chênes est un gros oiseau, bruyant et très méfiant qui crie à la moindre crainte. Je suis donc très content d’avoir pu être approché par cet individu, qui a largement pris son temps pour venir boire. On peut presque voir le paysage lémanique se refléter dans son oeil !
La migration d’automne des Buses variables est maintenant assez prononcée et on peut voir passer des dizaines d’oiseaux durant la journée.
Et pour terminer, voici une rencontre avec un sanglier , peu inquiet de ma présence – je portais une cagoule, une veste et des gants de camouflage – qui s’est gratté consciencieusement de l’arrière train jusqu’aux joues pendant près de dix minutes. Pour les photographes , en raison du manque de lumière les photos ont été prises de 10 à 16000 ISO.
En ouverture, voici une séquence de quelques minutes face à un renard. Il mangeait des prunes tombées au sol et ne m’a pas vu tout de suite. Comme je suis resté immobile et que j’avais le visage et les mains couverts par un filet de camouflage, il a eu un momet d’hésitation avant de faire volte-face et de partir à travers le pré en se retournant à plusieurs reprises.
Restons sur les belles rencontres avec le Martin pêcheur. Les photos sont le résultat de trois périodes d’observation, ce qui montre que l’oiseau utilise régulièrement les mêmes perchoirs.
Encore un peu d’élégance, avec le Gobemouche noir, oiseau que je trouve très beau.
Le Gobemouche gris n’est pas vilain mais a tout de même moins d’allure.
Celui qui a vraiment de la classe, c’est le justement nommé Chardonneret élégant. Le jeune de l’année n’a pas encore la coloration caractéristique de la tête mais il a la coloration des ailes.
On parle de jeunes de l’année, il n’y a pas trop de doute à avoir sur l’espèce quand les premières plumes rouge orange viennent marquer la poitrine du Rougegorge familier.
Ce petit jeune là n’est pas trop difficile à identifier : queue rouge > Rougequeue – trace blanchâtre sur le front > Rougequeue à front blanc, mâle, ça c’est la couleur de la poitrine. L’année prochaine, sa tête sera noire, avec toujours la marque blanche sur le front.
On parle encore de jeunes de l’année, voici le Grèbe huppé adulte harcelé par un jeune, même l’instant d’après avoir reçu un poisson.
On parle toujours de jeunes, cette fois chez les Grands cormorans. L’adulte régurgite sa pêche mais les jeunes enfoncent la tête loin dans le gosier (deux premières photos). Il faut une solide constitution pour accomplir son devoir parental !
Le Héron cendré qui dominait de toute sa stature les cormorans dans la série au-dessus s’est trouvé tout à coup seul après un départ précipité du groupe de cormorans.
Dans les roselières on peut encore apercevoir des Rousserolles mais impossible de préciser lesquelles – elles ne chantent plus pour delimiter le territoire ou séduire un partenaire.
Quelques Sittelles torchepot refont leur apparition dans les arbres ou au point d’eau. Le nom de « torchepot » viendrait de ce que l’oiseau, qui récupère pour nicher des anciennes loges de pic, fabrique un torchis de boue et d’herbes sèches pour ajuster l’ouverture du nid à sa propre taille.
Ce Troglodyte mignon n’a pas l’allure caractéristique de son espèce, queue dressée à la verticale. Il faut comprendre, il sort de son bain.
Cet oiseau, qui me semble être un Bruant – front fuyant et mandibule inférieure crantée – ne s’est pas mieux montré pour que je puisse l’identifier avec certitude.
Une Mésange charbonnière …
… et des Mésanges nonnettes.
Fin de cette série sur une Buse variable, jeune puisqu’il n’y a pas de barre sombre à l’extrémité de la queue.
Firmin, le lézard des murailles qui vit dans les tubes de mon portail ne s’était pas montré depuis longtemps. Il réapparaît enfin, amputé d’une partie de son anatomie qu’il a abandonné à un prédateur quelconque, fouine ou chat.
Il n’y a pas que le pissenlit ou dent-de-lion qui produit des graines volant au vent.
Voici quelques uns des papillons qui butinent ces derniers jours dans les prairies et les haies. Il existe un grand nombre d’espèces d’Hespéries mais il faut voir le dessus des ailes pour être plus précis. Il en va de même pour ce que je pense être un Argus brun, il faudrait voir le dessus des ailes.
VulcainTabac d’EspagneHespérieCitron ♀Citron ♀Argus brun à confirmerArgus brun à confirmer
Quand on aperçoit un oiseau jaunâtre, un peu plus petit qu’un merle, il y a de bonnes chances que ce soit une Hypolaïs et plutôt l’ictérine que la polyglotte. Mais là aussi pour être certain, il faudrait voir de plus près, en particulier la longueur des ailes par rapport au corps.
Pas de confusion possible, même vu de loin, c’est un Chardonneret élégant.
Il faut un peu d’habitude pour reconnaitre un Rougegorge dans cet oiseau, c’est tout simplement un jeune qui n’a pas encore acquis le plumage adulte.
Quelques oiseaux familiers et faciles à reconnaître :
Pinson des arbres ♀Troglodyte mignonFauvette à tête noire ♀
Aucun doute possible, la couleur de la queue donne le nom de l’espèce, Rougequeue, ici des femelles de Rougequeue noir.
La couleur jaune, au moins chez le mâle est l’indice principal, avant la forme conique du bec : Serin cini.
Serin cini ♂Serin cini ♂Serin cini ♀
Mésanges : la dernière photo montre comment boivent de nombreux oiseaux, en « capturant » une goutte d’eau dans le bec pour ensuite la faire descendre dans le gosier.
Mésange bleueMésange nonnetteMésange nonnette
Les Pie-grièches écorcheurs, ici des femelles, qui ont niché très discrètement cette année car je n’en ai pas vu beaucoup, sont maintenant sur le départ pour le sud de l’Afrique.
Pour les Gobemouches, le Gobemouche gris est facile à nommer quand on se souvient de son nom latin Muscicapa striata qui désigne bien sa tête rayée. Il y a quelques couples nicheurs sur Lugrin mais il y a en ce moment des passages de migrateurs, en route vers l’Afrique, au sud d’une ligne allant du Sénégal au Kenya.
Le Gobemouche noir par contre n’a pas d’autre signe particulier que l’élégance de ses ailes, pas du tout prise en compte dans son nom latin Ficedula hypoleuca. Absent de Lugrin durant l’été, il est actuellement de passage dans sa migration, également vers l’Afrique, au sud du Sahara.
En voilà un qui n’est pas migrateur mais bien établi dans son pré, au point que j’ai pu l’observer un bon moment sans être caché , simplement à l’ombre d’un châtaignier. Son terrier est situé dans une haie très dense, que les chasseurs prospectent tous les ans en période de chasse mais le terrier est ré-occcupé tous les ans dès la clôture de la saison. Vive le renard ! mais il est vrai que je n’élève pas de poules …
Quelques papillons pour commencer la semaine : Flambé, Demi-deuil, Tircis et Grand nègre des bois. Pour ce dernier, je ne sais pas si son nom commun a été révisé pour atteindre un statut politiquement correct. Son nom latin est Minois dryas.
FlambéDemi-deuilTircisGrand nègre des bois
Voici trois jeunes oiseaux, proches en termes d’espèces : Merle noir, Grive musicienne et Grive draine. Si le Merle noir tord son cou de manière impressionnante, c’est parce qu’un Merle adulte, peut-être un des parents, vocalisait dans les branchages au-dessus de lui.
Ces Fauvettes à tête noire, femelles, sont probablement des jeunes de l’année, ce ne sont pas habituellement des oiseaux grégaires.
Un Grimpereau est venu s’abreuver. Sur une autre photo, malheureusement très floue, son ongle postérieur semble long, ce qui en ferait un Grimpereau des bois.
Il y a eu un passage migratoire de Gobemouche gris dans les haies mais là, ce sont des oiseaux que j’ai repérés depuis près de trois semaines, des résidents.
Les Pie-grièches écorcheurs vont bientôt repartir vers le sud mais voici encore une femelle.
Ce Pic épeiche est probablement un jeune de l’année, son ventre est rosé et il y a peut-être encore la tache rouge au sommet du crâne.
Comme chez de nombreux oiseaux, la mère du Rougequeue noir accompagne son jeune dans ses premiers déplacements.
Pour le Grèbe huppé, ce sont les jeunes qui accompagnent les adultes, sans manquer de les harceler du bec dans le dos pour bien signifier qu’ils ont faim.
Les jeunes Grand cormorans, reconnaissables à leur ventre blanc, ont quitté le nid mais ne se donnent pas encore la peine de pêcher, attendant tout bonnement que les parents viennent déglutir leur pêche dans leurs gosiers.
Ce Grand cormoran adulte a pêché un tout petit poisson, qu’il a relâché ensuite, pas de quoi en faire un repas !
Les Nettes rousses ont terminé la couvaison et se promènent maintenant avec leur ribambelle plus ou moins attentive.
Le Rousserolle effarvatte qui chantait dans le roseaux il y a peu, s’est tue pendant un temps et s’affaire maintenant pour satisfaire l’appétit de son petit.
Dernier p’tit jeune : un Grand gravelot, nom grandiloquent pour un oiseau qui ne fait même pas 20 cm de haut. Je l’ai d’abord photographié de loin puis il s’est approché en cherchant des larves dans les graviers, jusqu’à trois mètres de moi. C’est la première fois que je vois cette espèce sur les rives du Léman.
L’article précédent prenait fin sur la fuite, pas trop précipitée, d’une jeune renard. En voici encore un, peut-être le même, qui a traversé un pré sans me remarquer. Lorsqu’il s’est tourné vers moi, il est probable qu’il ne m’ait pas vu car il a continué son chemin sans manifester d’inquiétude.
J’ai aussi surpris un Chevreuil, mâle, en train de brouter tranquillement au pied d’un cerisier. Il a levé la tête après avoir entendu le déclenchement de l’appareil photo, a fait quelques bonds -pour la forme- puis est reparti paisiblement vers les bois.
Avant de passer aux oiseaux, voici quelques papillons observés cette semaine.
Les Geais de chênes , très difficiles à observer lorsqu’ils sont dans les cimes des arbres, commencent à redescendre pour se nourrir, probablement de sauterelles mais aussi de prunes.
Cette Hirondelle rustique a le menton assez pâle. Ce pourrait être un jeune de l’année, ce qui expliquerait aussi la forme un peu large des filets de la queue.
Aucun doute possible, cet emplumé un peu hirsute qui peine à sortir de son sommeil est un jeune à peine sorti du nid. C’est un Merle noir.
Là, c’est un jeune Rougequeue noir, déjà habile à la chasse aux insectes qu’il guette depuis un poste d’observation en hauteur.
Voici quelques observations de Gobemouche gris, dont un jeune en dernière photo.
La Pie-grièche écorcheur a aussi produit des jeunes oiseaux. Sur la dernière photo, on voit bien la femelle au bec sombre au-dessus et le jeune au bec clair en bas.
Pie-grièche écorcheur ♂Pie-grièche écorcheur ♀ et juvPie-grièche écorcheur ♀ et juv
La Rousserolle, probablement Rousserolle effarvatte déjà vue dans ces roseaux, a très certainement une nichée à nourrir. Elle est discrète, ne chante plus et file à travers la végétation en quête de proies.
Voici deux photos de Milan noir, des jeunes de l’année reconnaissables à la tête claire, le plumage frais et pour la deuxième image le plumage du dos aux motifs écailleux.
Un adulte, le mâle du Serin cini.
J’ai rencontré une famille de Grèbes huppés, deux adultes et deux jeunes encore dépendants et quémandeurs malgré l’heure de la sieste pour les adultes. La quatrième photo, un peu mystérieuse peut-être, montre la silhouette fuselée d’un Grèbe huppé en plongée.
Les Fuligules morillons étaient également à la sieste lorsque je suis passé, il y en a même un qui se prélassait le ventre en l’air.
Enfin, quelques images de Grand cormoran. L’un d’eux s’est laissé approcher et j’ai pu lui tirer le portrait d’assez près pour qu’on voie bien son bel oeil vert.
Les deux premières photos sont d’un magnifique papillon, le Flambé – nom scientifique très poétique Iphiclides podalirius. Le dessous des ailes est beau aussi mais encore faut-il que l’individu soit coopératif.
Dans le ciel passent les rapaces et ce n’est pas toujours pacifique, comme le montre cette attaque d’un Milan noir contre une Buse variable de passage.
L’espace aérien sera bientôt libéré des Milans noirs qui partent vers le sud de l’Espagne ou, pour certains vers le Niger.
La Buse variable a un plumage, comme son nom l’indique, variable. Mais en voici un qui diffère à peine …
… entre les ailes un peu plus rectangulaires, la queue un peu moins ronde et le menton clair : je pense que c’est la Bondrée apivore.
Les Geais des chênes prospectent les prés à la recherche d’insectes.
Une Grive draine choisit parmi les fruits du laurier cerise.
Quelques photos qui mettent en scène de jeunes oiseaux.
Moineau domestique ♀Fauvette à tête noire ♀Fauvette à tête noire ♀Fauvette à tête noire ♀Fauvette à tête noire ♀Gobemouche grisGobemouche grisGobemouche gris
Clap de fin sur une surprise réciproque. Pendant que je surveillais les oiseaux venant boire et se baigner, un petit bruit de lapements s’est fait entendre à quelques pas de moi mais évidemment pas dans le même axe. Appareil photo monté sur trépied et sous un filet de camouflage, j’ai fait trop de mouvements pour déplacer le matériel et ce jeune renard a cessé de boire puis m’a repéré.
Ces deux première photos, d’une femelle de chevreuil, prouvent que j’ai pu enfin quitter l’espace restreint de mon balcon et reprendre quelques marches et chasses photo autour de chez moi et sans efforts inconsidérés. L’appareil était réglé pour des prises en plein ciel quand ce chevreuil a quitté l’abri de la haie que je longeais.
En plein ciel, ce sont des rassemblements de Milan noir, adultes et jeunes de l’année, les oiseaux se préparant à la migration post-nuptiale. D’ailleurs, ce dimanche 16 juillet, s’il reste quelques oiseaux, le ciel est de plus en plus vide de ces rapaces. Si la silhouette de la première photo vous paraît étrange, c’est simplement qu’il y a deux oiseaux qui volent ensemble.
La fin de saison pour le Milan noir est aussi le début des voyages des jeunes Buses variables. Les Buses sont des migratrices partielles, c’est à dire que certaines se déplacent vers le sud à l’automne et d’autres pas. Les jeunes bougent pas mal durant l’été mais plutôt pour trouver de nouveaux territoires que pour migrer. L’absence de barre sombre terminale sur la queue indique que ce sont des jeunes de l’année.
Des jeunes aussi chez les Hirondelles rustiques, reconnaissables à leur gorge plus claire que celle des adultes. J’ai pu observer plusieurs fois le même manège : les hirondelles arrivent en bande de plusieurs dizaines d’individus, les jeunes quittent le groupe pour se reposer sur un fil ou sur une branche et attendent que les adultes reviennent avec des proies. La becquée est souvent donnée en vol, donc difficile à saisir.
Son vol est beaucoup plus rapide que celui des hirondelles, avec des virages impressionnants, c’est le Martinet noir.
J’ai tenté, en fin de journée, de saisir en vol les chauves-souris qui squattent les cloisons du chalet. C’est très frustrant et voici les deux meilleures prises sur une centaine de tentatives. Ce seraient des Pipistrelles communes, grandes consommatrices d’insectes dont des moustiques. Ce sont donc des alliées précieuses.
Un petit tour dans un buisson de lavande, fréquenté par des abeilles, des bourdons et des espèces voisines des guêpes.
Un spectacle rare sur le lac, vu depuis mon balcon : un groupe de femelles de Harles bièvres, volant en V, s’est posé – malheureusement un peu loin – et à débuté une pêche en groupe, les oiseaux disposés bien en cercle. J’ignorais que les Harles bièvres collaboraient ainsi. En passant, il n’y a pas de mâles, ceux-ci disparaissant vers d’autres contrées plus nordiques une fois que les accouplements sont terminés.
Voici une autre séquence surprenante. Un Goéland leucophée décrivait de grands cercles bruyants au-dessus d’un îlot au milieu de l’étang de la réserve de la Dranse. Au fur et à mesure qu’il descendait, j’ai vu qu’il essayait de faire partir un jeune Grand cormoran. Ce qui est étrange, c’est que le goéland ne niche pas sur cet îlot et il n’y a pas de raison apparente à se quereller pour quelques mètres carrés d’herbe.
Quelques autres oiseaux, sans commentaires particuliers. Deux Grèbes huppés …
… un Fuligule morillon …
…une Rousserolle effarvatte …
… et un Pinson des arbres, femelle.
Pour terminer cette semaine, voici un jeune Merle noir qui se délecte des baies du laurier cerise. La réputation de toxicité de ces baies serait exagérée mais il semble tout de même qu’une consommation de quelques baies nous incommoderait. Le Merle noir consomme avec appétit aussi les baies du lierre et d’autres fruits que nous ne pouvons manger. Il consomme aussi le raisin, les groseilles, les mûrs et framboises, les cerises, les pommes et toutes sortes de prunes, hélas.
Encore contraint à photographier depuis mon balcon, j’ai tenté des prises en vol.
L’Hirondelle de fenêtre, pourtant présente en bandes bruyantes, ne m’a donné qu’une photo acceptable. Il n’y a pas de différence notable entre mâle et femelle.
Les Hirondelles rustiques, qui ne se mélangent pas avec les précédentes, ont apporté de meilleures photos. Les mâles arborent de longs filets à la queue, alors que femelles et jeunes ont la queue courte. La première photo est celle d’un jeune de l’année à la gorge brun pâle. On voit aussi que la queue, déployée, est ornée de taches blanches, ce qu’on ne distingue que rarement.
Autre oiseau, lointain hélas, pris en vol : le Chardonneret élégant.
D’oiseau volant à oiseau voleur, il n’y a qu’un pas. Une petite troupe de Fauvettes à tête noire vit dans une haie chaque printemps et été. Ces jours-ci, ces oiseaux plutôt insectivores ont indiqué très clairement que les groseilles étaient à leur convenance. Nous avons pris ceci comme signal pour débuter la cueillette.
Un Milan noir est à nouveau venu se percher dans un châtaignier proche pour manger un poisson.
D’autres Milans noirs passent régulièrement à proximité. En voici quelques spécimens.
Le Goélands leucophées se tiennent surtout au-dessus du lac, donc un peu loin pour mon téléobjectif. Un petit groupe me permet tout de même de montrer les plumages différents selon l’âge : corps blanc pour l’adulte, bec sombre et corps très marqué de brun pour un jeune de l’année et plumage intermédiaire pour un oiseau âgé d’un à trois ans.
Une femelle de Harle bièvre est passée rapidement.
Quelle tristesse de voir un grand rapace en mauvaise santé. Ce Milan noir n’arrivera probablement pas au terme de sa migration vers l’Afrique. Son plumage très abimé lui rendra le vol fatigant, si toutefois il survit encore les trois à quatre semaines qui restent avant le grand départ.
Heureusement, d’autres oiseaux prennent le relais, comme le prouve le nid maintenant vide. Il ne reste que les débris de plastique, censés décorer avec goût ce logement, occupé depuis fin mars pour la couvaison, l’élevage et l’envol d’un seul jeune cette année.
Celui qui se régale d’un poisson est peut-être ce jeune. Le plumage très écailleux et l’oeil clair sont les caractéristiques des jeunes de l’année.
Adultes, partiellement libérés des corvées de nourrissage, et jeunes passent la majeure partie de la journée à planer, du niveau du lac jusqu’à haute altitude, peut-être pour s’entrainer en vue de la migration.
Les jeunes Hérons cendrés sont beaucoup moins pressés de quitter les nids. Ils passent leur temps à caqueter, à se lisser les plumes , à se chamailler parfois, en attendant qu’un adulte vienne les nourrir. Il leur faut de la patience : en plus d’une heure d’observation, pas un adulte n’est venu au ravitaillement.
Il en va tout autrement pour les Pics épeiche. Les adultes donnent des leçons aux jeunes qui devront très bientôt se débrouiller seuls. Les jeunes sont distingués par la tache rouge au sommet de la tête, alors que chez les adultes, qui ont le ventre rouge, le mâle a une tache rouge sur la nuque et la femelle pas de marque sur la nuque.
J’ai manqué l’instant du nourrissage pour ce jeune Rougequeue noir, certainement pas rassasié, à entendre ses cris.
Pour le Goéland leucophée, les oiseaux immatures (1ere et 2è année) ont le plumage marqué de plus ou moins de brun. C’est seulement lorsque l’oiseau est adulte qu’il prend le plumage blanc pur avec la pointe des ailes noires, ponctuées de blanc. Le bec devient jaune, avec une tache rouge.
Quelques autres oiseaux passés devant mon téléobjectif Un Grimpereau – des jardins, je crois, car il a l’ongle postérieur plutôt court – court le long d’un tronc à la recherche d’insectes.
Des Hirondelles de fenêtre chassent en plein ciel.
Des Moineaux domestiques chassent des insectes ou picorent des graines dans les hauts herbes.