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2022-04-03

Cette semaine, qui a débuté par beau temps sec et chaud, se termine par un épisode de neige qui va perturber un peu la faune et la flore.

Mais, en début de semaine, j’ai pu observer quelques quadrupèdes. Tout d’abord une compagnie de sangliers, déjà photographiés la semaine précédente. Mon chien passe au-dessus d’un épais roncier et les flaire, ce qui provoque leur départ. Si je me poste au-dessous du roncier, je les vois, c’est aussi simple que cela. Il y a toujours un adulte en début de groupe, puis viennent les jeunes, de l’année dernière je pense. Il n’y a pas encore de marcassins.

Ensuite quelques chamois. Le premier a été pris à la suite d’un affût en forêt. Ensuite, la petite troupe à la file indienne est partie dans un pierrier où j’ai fait rouler quelques cailloux. Je me suis immédiatement couché au sol, ce qui a calmé la fuite mais ils ont tout de même changé de pâture. Comme chez les chevreuils, le niveau de stress des chamois se manifeste par les poils de l’arrière train plus ou moins hérissés.

Derniers quadrupèdes : deux biches, couchées à l’abri de buissons plus bas dans le pierrier.

Les chamois et biches étaient en montagne -sous la falaise des Mémises, pour ceux qui connaissent. Le beau temps était aussi favorable aux oiseaux, résidents ou migrateurs.

Cette petite hirondelle brune à la gorge claire est l’Hirondelle de rochers.

Autre habitant des falaises, le Faucon pélerin, reconnaissable à son « casque » noir. Il y a eu un vol nuptial de deux oiseaux, lointains hélas, avec pirouettes et prises de serres.

La montagne donne l’occasion de voir certains oiseaux d’au-dessus, comme cette Buse variable, planant dans la vallée de Bernex.

La frustration de cette journée a été provoquée par ce rapace qui a surgi dans mon dos et que je n’ai donc pu photographier qu’après qu’il m’ait survolé : Aigle royal, individu de deuxième année d’après les taches blanches sous ses ailes.

Fort heureusement, il n’y a pas que des frustrations, il y a aussi des observations exceptionnelles de proximité. Ceci est l’Accenteur alpin, très absorber à chanter – discrètement, le bec fermé, seule la gorge bougeant.

Le Pic noir, mâle, est éloigné mais je suis tout de même satisfait de l’avoir aperçu.

Le Mésange huppée est plutôt forestière. Celle-ci picorait de minuscules insectes dans les bourgeons.

Je me suis aussi rendu un autre jour au Hucel, 970m, site de comptage des migrateurs. Voilà ce qu’on y voit à certains moments : chaque tache est un rapace qui approche. Les courants ne sont pas toujours favorables et les oiseaux passent parfois hors de portée d’objectif. Les ornithologues sont équipés de jumelles et de longues vues puissantes.

Voici tout de même un Milan royal, aux couleurs caractéristiques.

Parmi ces deux oiseaux, le plus petit est un Epervier d’Europe. L’autre a provoqué des avis divergents : épervier ou autour ? Les débats m’ont rassuré, ce n’est pas facile de distinguer ces deux espèces.

Distinguer ? Voici deux photos qui vous permettront désormais de différencier le Grand corbeau de la Corneille noire : forme du bec, forme de la queue. En plus, l’envergure du Grand corbeau est celle d’une Buse variable.

Autour de Lugrin, voici les oiseaux habituels. Tout d’abord le Pouillot véloce…

… la Fauvette à tête noire, mâle …

… le Rougequeue noir …

… le Verdier d’Europe …

… le Pinson des arbres, femelle …

… et un Rougegorge familier, haut perché.

Les Milans noirs, au chaud en début de semaine, ont débuté les accouplements chez les couples qui se sont retrouvés en revenant de migration. En fin de semaine, ils ont dû affronter la neige, qui a refroidi tous les élans.

Il reste à espérer que le gel attendu dans la nuit de dimanche à lundi ne soit pas trop violent.

2022-03-27

La semaine dernière, je montrais le travail d’aménagement du nid de deux Orites – Mésanges à longue queue. Cette semaine, j’ai encore assisté à un transport de plume lundi, puis plus rien. Le nid est au calme et aucun oiseau ne tourne autour. J’en conclus que la couvaison a débuté. c’est la femelle qui couve seule pendant une douzaine de jours.

Voici maintenant quelques petits oiseaux en gros plan. Pourquoi certains jours, il est impossible de les approcher et certains autres jours, ils viennent tellement près que la mise au point s’avère difficile ? Aucune idée mais les photos sont plaisantes.

Celui-là est mis à part car c’est une observation unique pour moi. de grands groupes de Pinson du Nord sont visibles souvent en début d’hiver. Par contre, un individu isolé à la fin du mois de mars, je n’en ai jamais vu jusqu’à ce jour.

Les écureuils ont commencé à sortir de leur torpeur hivernale il y a déjà quelques semaines mais ils sont difficiles à photographier.

La migration pré-nuptiale des rapaces se poursuit. Si on voit des groupes de Buses variables, de Milans royaux ou de Milans noirs, on voit aussi de temps en temps des groupes mixtes dans les ascendances.

Et voilà un Epervier d’Europe un peu plus visible.

Quant aux Milans noirs, certains se sont arrêtés pour un instant de repos mais d’autres ont repris possession de leur territoire et même de leur nid. Il leur faut parfois batailler contre les Corneilles noires qui tentent de maintenir leur territoire, incontesté durant l’hiver.

2022-03-20

La région a subi, comme d’autres, l’incursion de poussières du Sahara. Cela a donné des couleurs inhabituelles au panorama et au lac.

Les Grèbes à cou noir – très lointains, c’est entendu – ont repris un aspect normal au bout de trois jours.

Mis à part ce phénomène météorologique, cette semaine a vu le vrai démarrage de la migration des grands rapaces au-dessus de Lugrin. Dans un des rassemblements autour d’une ascendance, on peut voir de la Buse variable, du Milan royal et du Milan noir.

Parmi les migrateurs plus modestes, il y a quantité de passereaux, dont les Verdiers d’Europe …

ou le Pouillot véloce, qui revient au point d’eau.

Au point d’eau, les oiseaux sont facilement identifiables, ils sont suffisamment proches. En premier les Mésanges bleues, peu farouches …

… suivies par les Pinsons des arbres, parfois accompagnés de Moineaux domestiques …

… viennent ensuite les Etourneaux sansonnets, agités et et bruyants …

… et enfin les Merles noirs, les oiseaux les plus farouches.

Le clou de la semaine, c’est un couple d’Orites à longue queue, anciennement Mésanges à longue queue. Le manège de deux oiseaux venant s’enfiler vivement sous des feuilles de lierre m’a intrigué. J’ai alors vu qu’ils apportaient mousse et lichen pour leur nid, à peine visible. Il a fallu attendre 45 minutes après que je les aie repérés pour qu’ils s’approchent à nouveau. Dès lors, j’ai fait partie du décor et ils ont continué leurs livraisons, aussi les jours suivants. Jour 1 : mousse et lichen, jour 2 : soies de sanglier, jour 3 plumes et duvet. Le nid doit être d’un grand confort.

Et non, il y a une autre observation qui mérite le titre de clou de la semaine : une chauve-souris sortie à la chasse aux insectes en plein après-midi. Impossible malheureusement de l’identifier.

Quelques oiseaux d’eau, avec un « train » de Grèbes castagneux …

… des Grèbes huppés …

… des Nettes rousses …

… et de jolis Fuligules morillons.

Les Grands cormorans ont commencer à reprendre possession de leurs nids. Ces entassements de branchages semblent bien résister au vent et au poids des oiseaux.

Des Mouettes rieuses sur une jetée respectent scrupuleusement les interdictions.

Une rencontre inattendue dans un bosquet. Le Chevreuil a entendu le déclenchement de l’appareil photo mais, n’en percevant pas bien l’origine, a fait un bond vers moi avant de changer de direction.

Et une autre rencontre, inattendue au point que les photos sont mauvaises : une petite compagnie de 8 sangliers, qui a débouché d’un taillis et a traversé le pré devant moi.

2022-03-13

C’est une quinzaine qui m’a mené à l’opposé de Lugrin, à 640 km à vol d’oiseau. De plein est, je suis passé au phare ouest, représenté par le Phare de Chassiron à la pointe de l’île d’Oléron. J’ai tout de même un petit faible pour la modeste tour jaune et noire qui porte le joli nom de tour d’Antioche. Bien sûr, il y avait des oiseaux.

Qui dit bord de mer dit goélands, mais je ne suis pas capable d’en préciser l’espèce et encore moins l’espèce du crabe qui sert de repas.

Des oies au plumage foncé broutaient des algues. J’en ai revu en vol plus loin le long de l’île. Ce sont des Bernaches cravant.

Dans une zone de marécages, il y avait une faune variée, avec des Hérons cendrés …

… des Aigrettes garzettes aux pattes jaunes – dont une qui se déleste d’un imposant jet de fiente …

… des Canards colvert …

… des Gallinules poule-d’eau …

… des Bergeronnettes grises …

… et un vol de Grands gravelots, je crois.

En quittant l’île d’Oléron, voici un Faucon crécerelle – femelle à la tête rayée – en chasse. Pris depuis la fenêtre de la voiture, l’oiseau n’a pas été dérangé par une présence humaine identifiable et s’est approché , permettant ainsi de belles photos.

On passe ensuite à la faune de l’intérieur des terres de Saintonge, avec les Cigognes blanches. Je n’ai pas été trop étonné d’apprendre que c’était un de leurs couloirs migratoires mais surpris d’en trouver juchées sur un nid. L’une d’elles porte une bague lisible. Sur le site http://ciconiafrance.fr on peut obtenir son « CV ».
Baguée en juin 2017, elle a été vue régulièrement depuis au Chateau de Saint-Jean d’Angle et en octobre 2021, elle a été observée à Pinto en Espagne, non loin de Madrid.
Une autre cigogne, PO0315 a été baguée en Gironde le 08 juin 1989. Son dernier passage noté, toujours en Gironde, date du 8 mai 2021, 32 ans plus tard. Ce serait la doyenne des cigognes vivantes.

Plus surprenant encore pour moi, c’est la vue d’un Cigogne noire, plus rare et dont l’habitat est forestier.


Je croyais avoir repéré une Cigogne blanche en vol mais les ailes blanches avec seulement la pointe noire m’ont poussé à prendre la photo même de très loin. C’est une Spatule blanche.

Toujours plus à l’est dans les terres, non loin de Saint-Jean d’Angely, encore une faune abondante : des Alouettes des champs…

… un Bruant proyer …

… et des Choucas des tours au voisinage d’une vieille tour en ruines.

Les Chevreuils sont nombreux dans la région et s’enfuient dès qu’ils perçoivent un mouvement suspect.

Tombé par hasard sur deux femelles au repos le long d’une clôture, je me suis doucement mis à genoux. Une vingtaine de minutes de patience procurent des photos des animaux au naturel.

Un bref passage en région toulousaine avec un peu de temps pour explorer quelques plans d’eau offre des Mouettes rieuses …

… un Grand cormoran et un Grèbe huppé …

… une Pie bavarde, qui n’est pas un oiseau simplement noir et blanc …

… et un Rat brun ou Surmulot, excellent nageur.

Pour terminer avec la faune de Lugrin.
Merle noir mâle et femelle.

Les Etourneaux sansonnet ont pris leur plumage nuptial.

Les Mésanges bleues se sont-elles habituées à ma présence régulière ? En tout cas, elles s’approchent beaucoup plus que pendant l’hiver.

Un petit groupe de Mésanges à longue queue ou Orites est aussi venu. Parmi elles, l’individu particulier à tête blanche.

Une Mésange charbonnière s’est risquée mais n’est pas restée …

… tout comme le Rougegorge familier.

Première observation de la Fauvette à tête noire de cette saison.

Les Pinsons des arbres – ici des mâles seulement – vont boire et se baigner un peu plus loin, où ils ne se sentent pas sous la menace de mon objectif.

… imités par un Grosbec casse-noyaux. Je lui trouve une certaine ressemblance avec le personnage de Requin, dans un James Bond.

Voici un Pic épeiche femelle. On voit que l’oiseau ferme la paupière quand il tape du bec.

Il y a maintenant de nombreux passages de Buse variable qui longent le lac dans leur migration prénuptiale.

Le voyage n’est pas de tout repos quand il faut encore éviter les harcèlements des Corneilles noires.

Je vois de temps en temps l’Epervier d’Europe. L’autre jour l’un d’eux a fondu sur les mésanges attroupées au point d’eau. J’ai pu vite capter une photo quand il s’est posé, bredouille, dans les fourrés. La tête grise en fait un mâle. Remarquez la taille impressionnante du doigt central.

Fin de cette édition avec une Petite tortue, typique papillon des premiers jours printaniers.

2022-02-27

Il y a ici deux semaines de photos, récoltées à Lugrin, aux Grangettes (réserve naturelle à l’embouchure du Rhône dans le Léman) et en région toulousaine. Elles sont donc présentées avec mention du lieu, même si certaines espèces sont visibles en toutes régions.

Lugrin : une Buse variable a pris son envol non loin de moi et a cerclé tranquillement pour prendre de l’altitude.

Lugrin : la Sittelle torchepot fréquente le troncs à la recherche d’insectes mais utilise aussi les fissures des branches de châtaignier comme enclume pour briser les coques de noisettes qu’elle peut encore trouver. Et elle y met de la force !

Lugrin : un grimpereau enfin identifiable. C’est un Grimpereau des jardins – ventre un peu « sale », « marches » régulières du motif de l’aile, ongle postérieur court, etc…

Lugrin : un Pic vert est passé dans le champ de l’objectif et je n’ai eu qu’à déclencher. Il a un soupçon de rouge dans la moustache sous le bec, c’est donc un mâle.

Région toulousaine, Fontenilles : les Etourneaux sansonnets sont nombreux et bruyants. Ils ont leur plumage nuptial, noir tacheté. Les attitudes en vol sont énergiques mais pas toujours rectilignes.

Région toulousaine, Fontenilles : le tas de fumier d’un centre équestre attire divers oiseaux, dont le Rougequeue noir. Celui-ci est une femelle ou un immature né l’année dernière.

Région toulousaine, Fontenilles : autre visiteur du tas de fumier, le Cochevis huppé, proche parent des alouettes.

Région toulousaine, Fontenilles : les Hérons garde-boeufs sont revenus de migration. Par contre il semble qu’ils aient besoin de se réchauffer les pattes, sur les panneaux solaires.

Région toulousaine , Fontenilles: quelques Pipits, qu’on voit peu à Lugrin, sont passés dans le ciel mais je ne saurais préciser l’espèce.

Région toulousaine, Fontenilles : celui-ci est identifiable, c’est le Pipit farlouse.

Région toulousaine, Fontenilles : aucun doute possible pour cet oiseau à la tête noir et au corps orangé, c’est le Tarier pâtre mâle.

Région toulousaine, Fontenilles : voici le premier Pouillot véloce que je vois cette année et, à la chasse aux insectes, on voit que son nom est mérité.

Région toulousaine, Fontenilles : j’ai trainé le long d’un ruisseau – l’Aussonnelle – et deux chevreuils effrayés par des coups de fusil lointains sont venus vers moi avant de changer de direction. Les arbres m’ont géné et une seule photo est acceptable.

Région toulousaine, confluence Arriège-Garonne : un Faucon crécerelle était en chasse. Le suivre quelques instants procure de belles images. La tête grise indique un mâle.

Les Grangettes : le canal du Vieux Rhône est un lieu où de nombreuses espèces sont visibles. Voici une Gallinule poule d’eau. Son bec doit encore virer au rouge pour la saison des nids.

Les Grangettes : le Grèbe castagneux continue à défier ma technique de photographie. Un jour j’en réussirai des photos nettes.

Les Grangettes : les Grèbes huppés ont commencé la formation des couples, avec quelques mouvements de parade. Ils accomplissent des mouvements de tête, soit simultanément soit l’un après l’autre, face à face. Si un intrus approche, il y a des attitudes menaçantes comme de foncer en avant, la tête au ras de l’eau. Quand les oiseaux sont assez proches, on voit qu’ils ont un magnifique œil rubis.

Les Grangettes : une autre espèce a l’œil rouge, c’est le Foulque macroule. L’un d’eux est venu poser assez près.

Les Grangettes : il n’y a pas que de l’eau mais aussi de grandes étendues de cultures. De grands oiseaux blancs ont attiré mon attention. Ce sont des Cygnes tuberculés qui sont allés brouter des herbes tendres. Sur la deuxième photo, on voit un immature, à la tête brunâtre.

Les Grangettes, Léman : retour à l’eau avec les Harles bièvres, mâles à la tête verte.

Les Grangettes, Rhône : une femelle de Harle bièvre a pris son envol pour aller chasser plus loin. Elle a pris un poisson, qu’il lui a fallu avaler rapidement sous la menace d’un goéland.

2022-02-13

Les nuits sont encore froides mais certaines journées ensoleillées ont réchauffé l’air et la terre, faisant sortir d’hibernation ces jolis papillons qui se nomment Petite tortue.

Le Milan royal a débuté sa migration pré-nuptiale mais je n’avais pas encore réussi à en photographier. C’est maintenant chose faite avec cet individu tout à fait typique : queue échancrée, corps roux et ailes aux motifs bien marqués.

Les Etourneaux sansonnets sont déjà en plumage nuptial – noir tacheté- mais il leur manque encore les reflets bleu-vert pour que le tableau soit complet.

Le mâle du Merle noir voit son bec passer du jaune un peu terne à l’orange vif, comme son cercle oculaire. La femelle reste toujours plus terne.

La femelle du Pinson des arbres présente tout de même un peu de couleur sur le dos. Le mâle de son côté prend des teintes de plus en plus marquées que ce soit sur l’orangé de joues ou le gris de la tête et des épaules.

Chez la Mésange charbonnière, la couleur ne change guère. par contre, j’ai enfin pu photographier, sans doute possible, un mâle en première photo. La bavette noire qui descend en s’élargissant en est le signe. Les deux autres photos sont là pour montrer la vitesse à laquelle ces oiseaux sont capable de décoller, la troisième photo est prise au 1/1600è de seconde. Même les gouttes d’eau sont figées mais pas l’oiseau.

Sur le lac, la majorité des Grèbes huppés somnole, en petits groupes. Certains ont tout de même débuté les mouvements de parade, face à face et en synchronisation.

Les Grèbes castagneux, reconnaissables à leur postérieur qui fait comme un tutu, sont aussi en groupes mais actifs, sans cesse à plonger pour pêcher.

Les Harles bièvres étaient plutôt calmes, pas de poursuites à la nage ou en vol. La femelle en dernière photo a la tête très hérissée, ce qui est une marque de tension mais sans raison que j’ai pu voir.

Toujours au bord du lac, une Bergeronnette des ruisseaux s’est posée quelques secondes, avec son beau plumage jaune vif.

Un peu plus loin, un Grèbe huppé a capturé un poisson de belle taille. il faut d’abord l’assommer puis le tourner afin de pouvoir l’avaler, tête en premier.

Un bref moment en montagne, vers 1000m, m’a donné l’occasion de capturer une scène de querelle entre un Grand corbeau et une Corneille noire. Même si les contrastes sont trop marqués pour voir les détails des oiseaux, on voit bien la différence de gabarit. Sur l’avant dernière photo, on voit aussi que les deux oiseaux, acrobates confirmés, volent sur le dos.

J’ai eu cette semaine la surprise de pouvoir approcher deux Buses variables, habituellement farouches. La première m’a laissé contourner son arbre perchoir …

… et la deuxième était trop préoccupée à maintenir son équilibre sur le câble électrique pour s’inquiéter de ma présence un tout petit peu au-dessus d’elle.

Pour terminer cette édition, voici deux oiseaux assez rares et que je trouve magnifiques, même si je ne veux pas introduire une quelconque hiérarchie entre les animaux que j’observe.

Le premier est le Grosbec casse-noyaux, habituellement à la cime des arbres. Celui-ci est descendu boire au point d’eau et il m’a fallu de longues minutes d’immobilité pour qu’il se décide à sortir du roncier.

Le deuxième est le Bouvreuil pivoine, dont j’ai vu le mâle et la femelle – discrète – dans un cerisier. On voit que le mâle mange un bourgeon, ce qui fait effectivement partie de son régime alimentaire.

2022-02-06

Semaine de voyages, avec tout de même un peu de temps pour observer la faune. Des observations en région toulousaine pour commencer, malgré un brouillard dense persistant.

Un Bruant des roseaux – peut-être un individu de 1ère année car il n’a pas encore toutes les caractéristiques de l’espèce.

Des Etourneaux sansonnets, qui commencent à grésiller au sommet des arbres, débutant ainsi le début de la saison de formation des couples.

Des Pinsons des arbres, qui ressemblent plus à un passage de poissons.

Une Bergeronnette grise, cherchant des insectes sur les bords bétonnés d’un grand fossé de drainage.

Et où il y a de l’eau à proximité et des cultures, des mouettes et goélands, ici un Goéland leucophée, je crois.

De retour à Lugrin pour quelques jours, voici – un peu toujours les mêmes – une Buse variable …

… un Pic épeiche, mâle …

… une Corneille noire.

Dernière étape de voyage, un dimanche en Charente maritime, à l’est du département.

Une Buse variable, un peu déplumée…

… de grands passages d’oiseaux, peut être des Chevaliers guignette …

… des oiseaux que je crois être des alouettes mais je ne sais préciser l’espèce …

… et, enfin, autre chose que des oiseaux. Un groupe de 11 chevreuils est apparu sur une petite crête, a poursuivi son chemin tranquillement avant de détaler sur je ne sais quelle alerte. Les deux mâles portent encore les bois de velours. Une des femelles – en photo 5 – porte une grande balafre sur le flanc. La dernière photo montre bien le « miroir » blanc qui apparaît lorsque les animaux sont effrayés et qui sert de signal de fuite à toute la troupe. C’est le pelage qui se hérisse, laissant apparaître le sous-poil blanc.

2022-01-30

J’ai eu la chance et le privilège, les semaines précédentes, d’approcher des Cincles plongeurs. Cette semaine, la photo a été prise à la distance habituelle d’observation.

Au milieu du plan d’eau de la réserve de la Dranse, deux Cygnes tuberculés étaient à leur toilette matinale. Un autre oiseau à survolé le lac, l’air très affairé. Le cygne en vol s’entend d’assez loin, les plumes produisant un sifflement très particulier.

Les Grands cormorans ne font aucun bruit en battant des ailes mais ils gloussent dès qu’ils ont posés à côté de congénères.

La distance ne m’a pas permis de vérifier s’il y avait échanges vocaux entre le Héron cendré et le Grand cormoran. Toujours est-il qu’on ne partage pas la même branche, tout de même.

Il y a sur le lac des regroupements de différentes espèces de canards, dont les Grèbes huppés, d’une dizaine et jusqu’à une centaine d’oiseaux.

Chez les Pinsons des arbres, c’est aussi encore la période de vie en groupe. Les raisons des envols sont parfois mystérieuses mais il y a des mouvements précipités à l’approche d’un prédateur…

… comme ce Faucon pélerin, aux « moustaches » noires caractéristiques. Cependant, être un prédateur ne protège guère du harcèlement des corneilles. Leur méthode typique consiste à se percher autour du rapace puis de s’en rapprocher progressivement en menant de plus en plus de tapage. Résultat garanti, le rapace s’éloigne en moins de deux minutes.

Rapace encore, une Buse variable. J’ai été observé et jaugé, non menaçant.

Dernier rapace : les premières photos de Milan royal de cette année, après quelques observations lointaines.

Quelques observations : une Sittelle torchepot, un peu ébouriffée …

… un Grimpereau, des bois ou des jardins ? je ne sais préciser …

… un Geai des chênes …

… un Rougegorge familier …

… deux Merles noirs, femelle et mâle …

… une Grive draine …

… et une Grive musicienne, dont on voit bien les taches « sagittées » en forme de pointe de flèche.

2022-01-23

La pleine lune du 18 janvier a été voilée le soir mais le matin du 19 a présenté un beau spectacle sur le Léman.

Il m’arrive parfois en fin de semaine de ne plus savoir pourquoi j’ai pris une photo ou l’autre, l’animal observé étant particulièrement discret sur l’image, même en agrandissant.
C’est le cas de ce Grimpereau, qui démontre avec brio son mimétisme avec les écorces.

C’est aussi le cas de ce Pic épeiche, qui fait tout pour se faire passer pour une branche.

Heureusement, il y en a d’autres qui se montrent bien. La taille du Geai des chênes, gros comme une corneille, y est pour quelque chose.

La Sittelle torchepot se repère à son chant répété « huit » et à ses mouvements incessants sur les troncs et les branches.

La Buse variable, parce que c’est un rapace, se perche toujours à une hauteur qui lui donne une vue panoramique. J’ai suivi celle-ci d’un perchoir à l’autre, jusqu’à son installation inconfortable dans un cerisier, une aile bloquée par une branche. Elle est ensuite partie chercher un lieu plus respectueux de son plumage.

J’ai aussi passé un moment au point d’eau, enfin revenu au soleil quelques instants chaque jour après des semaines pendant lesquelles la hauteur de l’astre n’est pas suffisante pour réchauffer cet endroit.
J’ai pu faire quelques photos de Moineau domestique, ébouriffé par son bain…

…un Chardonneret élégant proche d’une Mésange charbonnière …

… une Mésange charbonnière seule…

… et une femelle de Bouvreuil pivoine, à peine attentive au bruit du déclencheur.

J’ai déjà présenté les Orites , anciennement nommées Mésanges à longue queue, ainsi que l’individu à tête blanche. D’après les ouvrages d’identification, je pensais que ce pouvait être un oiseau de la sous-espèce nordique. Après discussion sur d’un forum, il s’avère que c’est simplement un individu atypique, qui n’a pas la bande brune au-dessus de l’oeil comme les autres, voir la première photo.

Un passage au bord du lac a offert le passage d’un Héron cendré.

Mais le clou de la semaine a été ce Cincle plongeur qui m’a laissé approcher peu à peu, puis qui s’est totalement désintéressé de moi une fois que je me suis assis, à mon grand inconfort à cause de l’humidité et du froid.

Et enfin, pour ceux qui pensent que la Corneille noire est vraiment noire, un rayon de soleil fait chatoyer des couleurs inattendues.

2022-01-16

Le temps a été assez froid plusieurs jours de suite pour geler le sol et provoquer des glaçons inhabituels là où de l’eau goutte et éclabousse.

Est-ce à cause du froid, les oiseaux se sont montrés timides, sauf les Mésanges noires dans mon jardin…

… et les Rougegorges familiers qui commencent à établir leurs territoires avec de grands cris.

Pour voir d’autres oiseaux, il faut avoir la chance de les repérer à l’arrivée au sol ou dans les arbres, sinon ils sont trop bien camouflés. Voici l’exemple d’un Pic épeiche…

… et celui des Grives draines …

… ou encore la Buse variable. Heureusement, ces rapaces se perchent souvent en hauteur et deviennent, à ce moment, bien visibles.

Le Geai des chênes est aussi très visible, dès qu’il déploie ses ailes.

Si le Geai transporte une châtaigne, j’ignore ce que cette Corneille noire avait sous sa patte droite mais elle a pris le temps de déguster par becquées successives pendant que je tentais une approche sous les branches.

Cette série de photos est composée de plusieurs observations de Grimpereaux. Sur certaines photos, le blanc pur du ventre et l’ongle postérieur long font pencher pour un Grimpereau des bois. Par contre, sur certaines autres, l’oiseau semble avoir le ventre légèrement brun et un ongle postérieur « normal ». Du coup, je reste sur la dénomination d’espèce, Grimpereau.

Le Grosbec casse-noyaux est unique et son allure suffit à le distinguer, sans hésitation.

La Sittelle torchepot est aussi suffisamment typée pour qu’il n’y ait aucun doute lorsqu’on la repère dans les arbres.

Quant au Cincle plongeur, étant le seul de son espèce, il est facile à identifier.

Ceci n’a rien à voir avec les oiseaux mais c’est au bord de l’eau : les restes de repas des castors. Ils coupent des arbres, jusqu’à 10 cm de diamètre, puis rongent l’écorce du tronc et des branches pour se nourrir. l’éparpillement des branches semble indiquer qu’ils étaient deux ou trois au moins à partager le repas.

E t pour finir, la Pie bavarde, oiseau bruyant mais magnifique quand le soleil irise le plumage.