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Entre les périodes de pluie et l’absence d’oiseaux à mes points d’observations favoris, il y a eu peu de rencontres dans les prairies, les haies et les buissons de Lugrin.
Tout de même, un Grimpereau, des jardins je crois …
… un Roitelet huppé qui a refusé de mieux se montrer …
… une Sittelle torchepot qui a gardé la tête cachée jusqu’à son envol mais qui a au moins montré ses griffes …
… et heureusement, pour sauver la série, un Troglodyte mignon, visible au complet, a fait une apparition.
Les rives du lac se sont montrées plus animées, avec le passage de vols de Harles bièvres – mâles tête vert foncé, femelles tête brune.
En vol aussi, une Bergeronnette des ruisseaux. Elle donne plusieurs coups d’aile puis quelques secondes ailes pliées, avant de recommencer son vol onduleux, typique des différentes espèces de bergeronnettes.
Une Mouette rieuse, dont les plumes brunes indiquent que c’est un jeune de premier hiver, est venue chercher des proies dans les remous autour d’un rocher.
Le Grand cormoran, comme la Mouette rieuse en vol, juste au-dessus, tient la tête toujours dirigée dans l’axe du déplacement. C’est un des conseils donnés aux pratiquants de divers sports comme le ski, le VTT ou le motocross, pour améliorer la maîtrise de la direction. « La tête dirige, le corps suit », selon les préceptes de la Technique Alexander.
Les Grèbes huppés pratiquent la chasse en plongée mais aucun de ceux que j’ai vus n’ont capturé de poisson malgré des plongées répétées.
Le Goéland leucophée donne souvent l’impression d’une attitude méprisante ou hargneuse. Interprétation de son aspect, qui n’a probablement rien à voir avec la réalité.
Le survol d’un Héron cendré, qui n’a pas non plus l’air particulièrement guilleret, m’a fourni deux clichés originaux de sa tête vue de dessous.
Un Cincle plongeur, un de mes oiseaux favoris par son aspect et son mode de vie, semble m’avoir accepté comme voisin de plage. Il s’adonne donc à sa pêche en plongée sans trop s’occuper de ma présence. Un rayon de soleil, bienvenu dans l’humidité et le froid ambiant, lui ont donné une autre couleur sur les dernières photos.
Mais le plus grand plaisir de la semaine est d’avoir pu capturer l’instant de l’envol, à deux reprises.
De cette première semaine de l’année, je rapporte des photos prises depuis le lac jusqu’en montagne, mais sans un millimètre de neige – tout a fondu, même au-dessus de 2000m. Préparez vous pour 1000m de dénivelé environ, courage.
Les Canards colvert sont nombreux sur les rives mais pas encore en querelles de formation de couples. Ce sera pour plus tard au printemps.
Autres canards, les Harles bièvres ou Grands harles. Les mâles ont pris la teinte saumonée du poitrail, plumage nuptial, et quand ils ne font pas la sieste, ils passent une partie du temps à poursuivre des femelles.
Un Goéland leucophée ….
… et un Héron cendré complètent la faune du lac.
Ce bois flotté n’est pas tombé à cause des intempéries, on y voit bien les traces de dents des castors. Je n’ai encore jamais vu que ce genre de traces, il me reste à trouver les animaux proprement dits.
A l’étage des prairies et des bois, les températures très clémentes ont incité les écureuils à sortir de leur cachette hivernale pour aller retrouver les noisettes,noix et glands qu’ils ont enterrés à l’automne.
A ce même étage des pentes au-dessus du lac, un Rougegorge s’est posé jsute devant moi.
Les Mésanges bleues sont hyperactives à la recherche du moindre insecte dans les buissons …
… tout comme l’Orite (ex- Mésange à longue queue).
Les prairies et les haies sont les lieux où l’on peut voir les grives, dont la Grive draine.
De temps à autres, il y a un survol de Buse variable, souvent pourchassée par des corneilles.
On monte encore, dans les forêts au-dessus des villages, pour apercevoir dans la pénombre des bois une compagnie de sangliers …
… ou entr’apercevoir une biche dissimulée par les arbres.
Et enfin, plus haut, au-dessus des forêts vers 1000m, c’est le domaine des chamois. Deux d’entre eux étaient en-dessous de moi, une femelle et son petit au-dessus et le dernier, assez proche, à peine au-dessus de moi. Si vous vous demandez s’il va pouvoir mettre toutes ses pattes sur le petit bout de rocher, rassurez-vous, il y est très bien parvenu et a poursuivi son chemin sans hésitation.
Pour clore l’année, quoi de mieux que la Sarcelle d’hiver ? Elle est bien nommée puisque c’est la saison où on la voit souvent sur les plans d’eau ou sur les rives.
Le Cincle plongeur aussi est fréquent sur les rives mais il est plus rare de l’observer pêcher dans les remous d’un cours d’eau. Excellent nageur, il peut rester posé à la surface avec la tête dans l’eau puis filer sous l’eau à la recherche d’un petit crustacé ou d’une larve d’insecte.
Les Grands cormorans sont de moins en moins migrateurs, réchauffement climatique … Il y a encore peu d’années, un arbre enguirlandé de cormorans pour les fêtes aurait constitué une observation exceptionnelle.
Le Grèbe castagneux est très petit mais très actif et vorace …
… il est visiblement un concurrent sérieux pour la pêche aux petits poissons !
Le Martin pêcheur a été contraint de changer de perchoir pour espérer se rempli l’estomac.
Le ciel de la montagne est très calme ces jours-ci. Il a fallu de la chance et de la patience pour s’approcher de ce joli Cassenoix moucheté, grand consommateur de pommes de pin.
Les Mésanges huppées, habituellement forestières et timides, se montrent plus souvent en hiver, occupées à la recherche de nourriture.
Les prochaines photos seront toutes prises en 2023 : il faut que j’aille les faire !
Sous cette date, ce sont des observations rapportées de Charente maritime, de Haute Garonne et d’Ariège, au retour de quelques jours de voyage.
De Charente maritime, c’est un Troglodyte mignon , sur un fond de mur crépi produisant une couleur inhabituelle, qui ouvre la série.
Puis un Geai des chênes en survol …
… ainsi qu’une Grive draine …
… et un Grimpereau.
A plusieurs reprises, j’ai vu des Pouillots véloces, très actifs dans les haies.
Dans un champ fraîchement labouré, un petit groupe de Perdrix rouges s’est enfui en courant.
Dans un autre champ, une tache prise en photo par curiosité se révèle être, je crois, un Pipit.
Dans les friches comme dans les champs, on aperçoit des chevreuils en plein jour, malgré les tirs de chasse qui résonnent tout autour.
Les observations en Charente se terminent sur ce qui a été pour moi une surprise : des Hérons garde-boeufs, en principe migrateurs vers des climats plus chauds outre Méditerrannée, qui restent malgré des températures négatives.
Autour de Toulouse, j’ai exploré divers lieux à l’ouest de l’agglomération : forêt de Bouconne et des zones alluviales dans les courbes de la Garonne comme le Ramier de Bigorre ou le Grand ramier .
Il y a bien sûr des oiseaux liés à l’eau : Grand cormoran et Grande aigrette.
Il y a également des Hérons cendrés, plus territoriaux et agressifs que les Grandes aigrettes, qui finissent par céder la place.
Au bord des cours d’eau et des étangs, la Bergeronnette des ruisseaux est omniprésente mais très farouche.
On peut aussi apercevoir des Chevaliers guignette, farouches également. Leur plumage les rend quasi-invisibles et seul leur déplacement les trahit.
Le Martin pêcheur est plus facilement visible mais tout aussi farouche. C’est l’immobilité absolue, sans être camouflé, qui permet de le voir s’approcher un peu.
En région toulousaine comme en Charente, il y a quelques Pouillots véloces dans les haies.
Des bandes d’oiseaux vont picorer au sol et se réfugient bruyamment dans les arbres à la moindre alerte. On voit ainsi des Pinsons des arbres et des Chardonnerets élégants …
… et parfois des Pinsons du Nord.
Les Etourneaux sansonnets se rassemblent, comme partout, et garnissent les câbles. Il y a des groupes calmes et disciplinés et d’autres groupes qui ont des questions de préséance à régler.
Là , ce sont des Bruants jaunes – mâle bien coloré et femelle plus terne.
Le mâle de Tarier pâtre arbore ses belles couleurs en Occitanie alors qu’il est parti des montagnes svoyardes pour l’hiver.
Là, c’est un Faucon crécerelle en chasse.
Alors qui est celui-ci qui fait aussi du sur-place ? C’est un rapace encore peu fréquent en Occitanie, qui étend son aire de répartition dans le sud-ouest : l’Elanion blanc. Une identification nouvelle pour moi.
Je pensais que les Hérons garde-boeufs seraient partis hiverner plus au sud mais ils sont nombreux et actifs à s’alimenter dans les prés, les friches et les champs. D’après une des photos, une des captures serait une grande sauterelle. Vont-ils les débusquer dans le sol ? La terre sur les becs semble le confirmer.
Une tache sombre dans un champ signale souvent une présence. Dans ce cas, il s’agissait de trois chevreuils au repos.
Une autre tache , plus petite et mobile, était celle d’un Faucon crécerelle venu se poser sur une tige.
Dans mon séjour toulousain, j’ai décidé de me rendre au Domaine des oiseaux de Mazères en Ariège https://www.ville-mazeres.fr/Domaine-des-Oiseaux. De nombreux observatoirs très bien aménagés permettent l’observation des oiseaux dans différents environnements. Je préfère les observations en nature vraiment sauvage mais je reconnais que les possibilités photographiques sont intéressantes.
Un Verdier d’Europe, mâle.
Un Pinson des arbres, femelle.
L’Accenteur mouchet, très occupé à picorer, ne s’est pas sauvé aussi vivement au’à son habitude.
Un Cisticole des joncs – observation nouvelle dans ma liste.
Comme c’est essentiellement une zone d’étangs, voici des canards. Le Canard souchet, mâle et femelle, avec le bec en spatule …
… et la Sarcelle d’hiver, mâle et femelle.
Et s’il y a de l’eau, il y a du Martin pêcheur. Il me semble que c’est un oiseau beaucoup plus répandu que je ne le pensais, il suffit de savoir le repérer, d’abord au cri, puis chercher sa minuscule silhouette colorée.
Un groupe d’Oies cendrées …
… se trouve à côté d’une Cigogne blanche , bientôt rejointe par d’autres oiseaux. Certains restent à l’année, d’autres viennent hiverner et d’autres encore font seulement une halte sur leur voyage migratoire.
Fin du voyage et retour à Lugrin où quelques oiseaux se sont montrés. Une Grive draine …
… des Corneilles noires dont j’ai cru que les acrobaties aériennes étaient de la parade avant de comprendre que c’est un malheureux Epervier qui provoquait cris et piqués …
Une fois qu’on a vu le Martin-pêcheur de la semaine, que montrer de plus ? Mais si, il y en a d’autres.
Un Grand cormoran en vol …
… et un groupe de Sarcelles d’hiver. Le mâle est aisément reconnaissable à sa tête brun et vert mais les femelles sont plus difficiles à distinguer, par exemple, du Canard colvert.
Sur le même plan d’eau – étang de la réserve de la Dranse – deux mâles Fuligules milouins ressortent parmi les Fuligules morillons qui les entourent, même si tout ce petit monde est à la sieste.
Une longue attente m’a donné le temps de voir deux Râles d’eau, en vol caractéristique avec les pattes pendantes, sans pouvoir les photographier. Une deuxième longue attente a enfin vu un Râle d’eau se faufiler dans la végétation. A peine de la taille d’un pigeon, il a le bec rouge, la joue gris-bleu et le corps brun, un excellent camouflage.
Après avoir photogaphié une femelle de Fuligule morillon, c’est toute la troupe qui s’est agitée frénétiquement, visiblement perturbée par une menace.
La voici, la menace. Je penche pour un Autour des palombes, femelle. Comme la tête est masquée par une branche et que l’oiseau était très loin, ce pourrait aussi être un Epervier d’Europe. Je reste dans le doute.
Le Cincle plongeur, sur les rives du lac, s’est laissé approcher, pas trop tout de même. Il est totalement indifférent aux vagues qui couvrent son perchoir voire qui lui passent par dessus la tête. Ledit perchoir a été grignoté par les castors, c’est bien visible sur la pointe de la branche à droite de la tête de l’oiseau.
Autour de Lugrin, quelques oiseaux se sont montrés : Un Pic épeiche, femelle (pas de bandeau rouge sur la nuque) …
… un Grosbec casse-noyaux, avec sa tête disproportionnée …
… une Grive draine …
… un Pic vert …
… une Sitelle torchepot …
… et un Grimpereau.
Les Troglodytes mignons sont assez faciles à observer à cette saison car ils courrent dans les buissons ou au sol à la recherche d’insectes. Mais leur mobilité les rend difficiles à photographier.
Ceux là aussi étaient trop mobiles pour la photo : deux Ecureuils roux se pourchassaient, probablement pour la noix qu’a trouvé celui de gauche. En passant, la photo montre la variation importante de couleur du pelage selon les individus de la même espèce.
Un arc-en-ciel saisi sur le Mont Bénand, dominant le Léman, peut faire croire que la prise de photos est facile. Mais voici un échantillon des difficultés rencontrées cette semaine.
Premièrement, la distance. Que ce soit une grive …
… les Aigles royaux …
…ou le Cincle plongeur, les oiseaux ne se laissent pas approcher autant que je le souhaite.
Et quand l’oiseau n’est pas trop loin, encore faut-il qu’il se montre – Pinson des arbres, mâle.
Il y a aussi les obstacles entre les sujets et le photographe, des branches …
Pic épeichePic épeiche F
… ou des troncs et le manque de lumière.
2 cerfs
Ah oui, j’allais oublier le contre-jour !
Faucon crécerelleFaucon crécerelle
Tout de même, il y a des instants plus favorables, comme pour cette Mésange bleue …
… la Mésange charbonnière …
… ou l’Orite à longue queue.
Il m’aurait fallu grimper dans le châtaignier pour voir de plus près la capture de la Sittelle torchepot. Peut-être un coléoptère.
Ce qu’a ramassé la Corneille noire a provoqué l’envie de ses congénères mais qu’est-ce ?
Une Buse variable a tournoyé puis s’est perchée avant de repartir plus loin.
Au bord du lac, un Héron cendré apprécie un gros poteau d’arrimage d’où il surveille les alentours. Une plume folle sur son front ne semble pas le gêner
Les Harles bièvres commencent à se regrouper , avec occasionnellement quelques conflits de préséance.
Harle bièvre MHarle bièvre F
Enfin, en montagne, c’est tout d’abord le guetteur de la troupe de chamois, dans sa belle toison d’hiver, qui m’a jaugé.
Ensuite la troupe a été visible, pas trop perturbée mais préférant tout de même s’éloigner et descendre dans les rocailles.
Les fins de journée mettent parfois le « feu au lac », le soleil couchant se reflétant dans les vitres des immeubles de la côte suisse. Sinon, ce sont les nuages qui posent une écharpe autour des sommets, encore vierges de neige.
Les températures encore douces profitent aux insectes , bien qu’ils soient encore pas mal engourdis le matin.
VulcainBourdon
En montagne, les chamois sont lointains et ne se sont pas laissés approcher.
En deux lieux différents, ce sont des biches qui se sont levées à mon approche, elles aussi difficiles à approcher et difficiles à photographier au travers de la végétation.
Bien sûr, dans le ciel nuageux ou dégagé, l’Aigle royal se repère aisément, même éloigné. A un moment, il y en avait deux qui tournoyaient, vraiment très loin, malheureusement.
Du grand au petit oiseau, il n’y a qu’un pas. Voici un Roitelet triple bandeau …
… et l’autre roitelet, le Roitelet huppé – qui a ma préférence.
Petit oiseau également, le Pouillot véloce.
La femelle de Merle noir utilise le même perchoir. En effet, près du point d’eau où ils vont boire et se baigner, les oiseaux ont besoin de s’arrêter à un poste de guet d’où ils peuvent évaluer la sécurité des lieux. Cette branche a les vertus nécessaires et de nombreux oiseaux s’y succèdent quand je suis à l’affût.
Le Verdier d’Europe, mâle, s’est nourri de mûres desséchées …
… pendant que le Troglodyte mignon cherchait des insectes au bas du roncier.
Et, pour terminer, un Grimpereau capture aussi des insectes sous une branche.
Une touffe de cardères prouve que l’automne est bien là, malgré des températures encore élevées en début de semaine.
Quelques petits oiseaux sont venus se faire photographier. C’est assez peu fréquent mais ils sont venus assez près et sans manifester de crainte. En premier le Roitelet huppé, le plus petit oiseau d’Europe avec ses 9 cm.
Le Roitelet triple bandeau, à peine plus gros d’un centimètre, est resté un peu plus éloigné.
Par contre, une petite troupe d’Orites (ex. Mésange à longue queue) est venue m’observer avant de repartir se nourrir d’insectes dans les arbres. Maquillage du tour de l’œil jaune-orangé, moi, je craque…
D’autres oiseaux rencontrés au hasard des promenades ou randonnées. Un Pinson des arbres, femelle …
… un Pinson du Nord, mâle, en train de se nourrir de fruits su Sorbier des oiseleurs …
… un Pouillot véloce …
… un Pic épeiche, mâle …
… et un Grand cormoran dans sa posture de séchage de plumes.
Et maintenant, quelques observations dues à la chance. En passant sur mon balcon, j’ai aperçu un rapace perché en haut des branches mortes d’un châtaignier, perchoir fréquemment utilisé par toutes sortes d’oiseaux. La tête blanche m’a intrigué. C’est un Balbuzard pêcheur, immature car la tête est rayée, venu se poser pour un peu de repos. L’oiseau est rare, c’est seulement ma deuxième observation.
Mais plus rare encore, c’est la chance de voir des Corneilles noires, territoriales, venir harceler le balbuzard jusqu’à ce qu’il s’envole
Encore un coup de chance, être survolé en montagne par un gros rapace, un Aigle royal adulte.
Le Fuligules morillons se rassemblent maintenant en fin de journée sur les plans d’eau calmes. Assister à leur arrivée, dans un grand sifflement des plumes, c’est un beau moment.
La chance intervient à nouveau quand ces arrivées dérangent les Sarcelles d’hiver qui s’envolent en exhibant leur miroir bleu. Les mâles ont l’œil entouré de vert, les femelles ont la tête brune.
Et enfin, la chance est là quand un Martin pêcheur se perche non loin, puis change de perchoir deux fois, tout occupé à guetter des proies dans l’eau. Les photos souffrent du manque de lumière en fin de journée.
Un écureuil roux a tenté de se cacher derrière une branche avant de s’enfuir le long du tronc.
En clôture de la semaine, je vous propose une séquence de ballet, exécutée par la troupe des moustiques gracieux. Protégez-les ! Les insectes se raréfient et les oiseaux, entre autres, en ont besoin pour survivre.
L’humidité de la nuit et la chaleur des journées sont propices aux champignons, dont les Lépiotes. Celle-ci pourrait être la Lépiote brun-incarnat, mortelle.
La chaleur des journées est aussi favorable aux insectes et le va-et-vient incessant de frelons m’a incité à y regarder de plus près. Une équipe de plusieurs frelons se relaye pour grignoter l’écorce d’un rameau de frêne. C’est probablement ainsi qu’ils produisent la cellulose pour fabriquer leur nid.
Quelques oiseaux familiers de Lugrin. Un mâle de Serin cini …
… un Pouillot véloce …
… un Merle noir mâle sur un talus donc à hauteur d’oeil …
… une Sittelle torchepot …
… et quelques Mésanges huppées peu farouches qui sont venues à moins de 3m de mon objectif.
Deux sorties en montagne, entre 1500 et 1900m, m’ont fourni de la matière. Une femelle bouquetin, avec son petit discrètement couché à son côté.
Oiseau montagnard, le Chocard à bec jaune est généralement occupé à picorer paisiblement ou à voler en bande …
… mais quand survient un intrus comme une Buse variable, toute la troupe se rassemble pour le faire déguerpir.
Aussi un corvidé mais plus gros que le chocard, c’est le Grand corbeau.
Plusieurs Aigles royaux sont passés mais très haut dans le ciel.
Un Epervier d’Europe, jeune de l’année je crois, est passé plus près, donnant la fausse impression d’être plus gros que l’aigle.
Une femelle de Faucon crécerelle, en chasse, est passée, encore moins loin de moi.
Une petite bande de 7 Vautours fauves tournait autour de la Dent d’Oche et du Château d’Oche mais ne se sont pas rapprochés pour de meilleures photos.
Et enfin, observation exceptionnelle pour moi, un Gypaète barbu – le nom vient des petites plumes qui ornent la base du bec – s’est approché tranquillement et m’a survolé. Avec une envergure allant jusqu’à 2m75, c’est vraiment un oiseau énorme mais il se déplace sans un battement d’aile dans un calme extraordinaire. la tête noire indique qu’il s’agit d’un immature de moins de 6 ans.
Cette semaine, partons des rives du Léman vers les hauteurs, avec en premier un Grèbe huppé …
… puis un Grand cormoran perché …
… et un Martin pêcheur pressé.
Viennent ensuite les oiseaux des prés et des haies, dont les mésanges…
Mésange nonnetteMésange bleueMésange charbonnière
une Orite à longue queue – qui n’est plus nommée la Mésange à longue queue …
… un Chardonneret élégant …
…et un Rougegorge familier.
Cet oiseau est moins commun sur mes terrains de chasse photo, c’est le Pipit des arbres.
Dans les arbres, justement, il y a le Pic épeiche – ici un mâle avec une bande rouge à l’arrière de la tête …
… et le Pic épeichette, pas plus gros qu’un pinson.
Le Faisan de Colchide se promène dans les prés, pas très au courant des dangers de la nature sauvage, puisque c’est un animal régulièrement lâché par les chasseurs. Il a des plumes joliment irisées sur le cou et la nuque. Autrement, je trouve que c’est un volatile peu intéressant.
A toutes les altitudes, on voit des Buses variables, puisque la migration d’automne se poursuit.
Là, on est en montagne, en témoigne la présence de trois chamois dans les rochers.
Dans le même massif rocheux – Mont César – une silhouette massive posée sur un arbre mort : l’Aigle royal. Impossible de dire si celui pris au perchoir et celui pris en vol sont des individus différents ou le même. Celui en vol, en tout cas, est un adulte.
Les Chocards à bec jaune sont les acrobates de la montagne, passant en bandes en piaillant sans cesse.
Clôture de la semaine sur des champignons de saison. L’Helvelle crépue, aussi appelée Morille d’automne, était considérée comestible – sans être gustativement un régal – et a récemment été classée dangereux en raison de la présence d’une toxine. Les Armillaires couleur de miel sont jolies, mais comme de nombreux champignons qui colonisent les racines des arbres malades ou morts, elles ne sont pas comestibles.