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2023-04-02

S’il y a un arc-en-ciel sur le Léman, c’est parce qu’il y a eu de la pluie … C’est ce qui explique que la moisson d’observations de la semaine est réduite.

Mais tout de même, il y a encore pas mal de passage de migrateurs, dont les rapaces, comme cette Buse variable au plumage bien fatigué.

Autre rapace, probablement migrateur d’après sa trajectoire, un Epervier d’Europe.

Le Milan royal est certainement migrateur au-dessus de Lugrin, puisqu’il n’y niche pas selon les observations de différents sites ornithologiques. Mais il lui a fallu esquiver les attaques du Milan noir, protégeant son espace aérien.

A quelques minutes d’intervalle, c’est une Buse variable qu’il a fallu chasser …

… Buse variable qui s’est rapidement écartée vers une ascendance thermique moins fréquentée …

.. pendant que le Milan noir allait se poser sur son perchoir.

Du côté des petits oiseaux, en voici quelques uns :

Ceux qui viennent ensuite sont des oiseaux vus en Charente maritime, entre deux averses.

2023-03-26

L’eau du Léman a été, une journée de cette semaine, particulièrement calme et claire. Les reflets des oiseaux sont donc très nets.

Cette clarté de l’eau m’a donné l’occasion rare de voir un Grèbe huppé en plongée.

Et, un peu plus loin, c’est la silhouette d’un brochet qui était visible.

Ce n’est plus l’eau du lac mais celle de la source que sont venus boire quelques oiseaux.

Le Pigeon ramier n’est pas spécialement farouche mais celui-ci s’est tout de même laissé approcher plus que d’autres de ses congénères.

Un Pic épeiche tambourine dans les branches mortes d’un châtaignier.

Une Corneille noire transporte des débris végétaux, probablement pour garnir son nid.

Et quelques photos de Milan noir. Nos voisins saisonniers semblent être revenus, en tout cas, les anciens nids sont inspectés avec attention et il commence à y avoir des cadeaux de branchages et quelques accouplements.

Une Buse variable, peut-être en migration.

Et l’Ecureuil roux qui grignotte une des rares châtaignes restante de l’automne.

2023-03-19

Ils sont revenus !
Après les passages des Milans royaux et des Buses variables en migration, les Milans noirs ont suivi.

Et maintenant, ceux qui vont passer ici la saison jusqu’à la mi-juillet, ont repris possession de leurs perchoirs favoris. Ils ne sont pas encore tous arrivés mais il y en a chaque jour un peu plus.

Autre rapace, l’Epervier d’Europe. A la façon dont certains volent, de manière décidée en suivant la rive du lac vers la Suisse à l’est, on se doute que ce sont des oiseaux en migration. Pour d’autres, qui cerclent dans des thermiques, il est difficile d’interpréter : oiseau local ou migrateur ?

Le hasard cette semaine m’a permis de prendre deux oiseaux en contre-jour. Un Rougegorge familier …

… et un Héron cendré.

Un autre ne m’a offert que son dos, un Pouillot véloce.

Des Merles noirs ont été plus coopératifs.

Dans les bois, voici une Sittelle torchepot …

… un mâle de Verdier d’Europe, occupé à grésiller du haut d’un mélèze …

… un Roitelet huppé …

… et une Mésange bleue. Je suis retourné observer quelques jours plus tard mais aucun mouvement. L’oiseau est-il en train de couver ou le nichoir potentiel n’a finalement pas été adopté ?

Autre mésange, la Mésange noire …

… et autre mésange encore, la Mésange charbonnière.

Parmi les autres oiseaux qui fréquentent la source, un mâle de Pinson des arbres …

… une petite troupe de Tarins des aulnes, dont les mâles ont des couleurs vives et une calotte noire bien marquée.

Mon camouflage et mon immobilité ont trompé quelques instants la vigilance d’une Pie bavarde, oiseau habituellement très méfiant au moment d’aller boire.

Corvidé comme la Pie, la Corneille noire du bord du lac n’a pas eu le coup de lumière nécessaire pour iriser le plumage.

La Bergeronnette grise parcourt les rives à la recherche de petites larves et d’insectes.

La Mouette rieuse m’a coûté un peu de patience pour réussir un cliché de face.

Deux Cygnes tuberculés en vol …

… sont passés juste avant un vol de Harles bièvres …

… pendant que les Fuligules morillons s’adonnaient à leur toilette …

… et que le Grèbe huppé ne s’inquiétait guère de son reflet.

Le parc de la Dranse à Amphion abrite une importante colonie de Héron cendré. Voici quelques images des oiseaux posés à la cime des grands arbres …

… ou en vol autour de leurs perchoirs.

D’autres oiseaux continuent à collecter des branches pour garnir leurs nids.

Mais cette concentration d’occupants provoque aussi des querelles de voisinage, très bruyantes. Le Héron cendré lance des cris et des grincements, peut-être doux à l’oreille de son partenaire mais assez peu mélodieux à mon goût.

2023-03-12

« Cette semaine », dit l’écureuil observateur, « on va discuter plumage. »

Car au printemps, tous les oiseaux revêtent leur plus beau plumage, histoire de séduire un ou une partenaire.
Chez le mâle du Canard colvert il y a même des reflets bleus.

Le Pinson des arbres mâle est multicolore, avec même du vert dans le dos, couleur que présente aussi la femelle, sous une allure générale brune

L’Etourneau sansonnet, noir et blanc au premier regard, présente des reflets verts ou bleus selon la lumière.

Le mâle du Merle noir joue sur des plumes brillantes et d’autres moins .

La Corneille noire, brille d’un peu de bleu ou d’une pointe de brun. La paire de la photo de gauche est probablement un couple, je les vois régulièrement ensemble sur la même branche. Il est temps de s’occuper du nid, ce que fait l’oiseau de la dernière photo.

J’ai rencontré desHérons cendrés désoeuvrés mais aussi d’autres en plein travail de transport de matériaux.

Pour d’autres espèces, le temps n’est pas au nid mais encore au retour vers le lieu d’estivage. C’est le cas de la Buse variable – 2 individus pour montrer un aspect de la variabilité du plumage.

C’est aussi le cas de cet Epervier d’Europe.

Et maintenant, quelques autres oiseaux observés cette semaine.
Une Orite – Mésange à longue queue …

… une Sittelle torchepot…

… une Mésange nonnette …

… et la Mésange noire avec sa tache blanche sur la nuque …

…ainsi que la Mésange bleue. Je pense que l’oiseau va picorer soit un peu de nectar soit un morceau tendre du bourgeon.

Le Roitelet huppé qui prospectait une haie m’a offert quelques belles images.

Et pour finir, c’est la première fois que je capture le bain du Grimpereau des bois.

2023-03-05

Les restes de la tempête « Juliette » ont agité le lac pendant quelques jours, obligeant les grèbes et harles à franchir les crêtes des vagues. Curieusement, ces oiseaux qui sont d’excellents plongeurs, ne semblent pas apprécier les successions de creux et vagues.

Durant la semaine, les passages de rapaces migrateurs ont augmenté. Milan royal et Buse variable se succèdent, le plus souvent en vol battu, quelques fois en se reposant dans un thermique pour gagner en altitude.

Ces deux oiseaux sont de la même espèce : Goéland leucophée. La différence de plumage marque l’âge. le premier est un oiseau adulte, alors que le second est un immature de 2è hiver ou peut-être de 3è hiver.

Les Pigeons ramiers sont en pleine période de séduction : roucoulements , tentatives d’approche, etc. jusqu’à se retrouver à trois sur un perchoir. L’un d’eux doit partir !

Le mâle de Verdier ne fait pas de cour ostentatoire. Le seul comportement que j’ai pu observer, c’est le chant du haut d’un arbre.

Il ne faut pas pour autant oublier de se nourrir et de boire.
Le Merle noir retourne les feuilles mortes à la recherche d’insectes, de graines ou de vers. Un autre va boire dans ce qui reste d’humidité au fond d’une mare asséchée.

J’ai tenté de comprendre ce que les Mésanges bleues picoraient dans les bourgeons : insectes, suc de l’arbre à la base des bourgeons ? En tout cas, les gaines brunes des bourgeons sont enlevées en début de prospection.

Que tient cette femelle de Pinson des arbres ? Avant de s’envoler hors de vue, l’oiseau s’est déplacé sur le chemin en gardant le bec ouvert ainsi, au point que je me suis demandé si la graine n’était pas coincée.

Un Pic épeiche mâle prospecte un tronc …

… une Mésange noire inspecte un arbre parasité par du gui …

… et les Orites – Mésanges à longue queue – vont boire et se baigner.

Là, ce ne sont pas les oiseaux qui ont mangé l’écorce. C’est un chevreuil qui a mordu l’écorce avec ses incisives. L’arbre survit à cette attaque tant qu’il n’est pas rongé tout autour et tant que des maladies ou parasites ne s’installent pas dans la blessure

2023-02-26

Une semaine de journées ensoleillées et tièdes a fait sortir de nombreux papillons de leur hivernage derrière des écorces ou dans des fissures. Le splus visibles ont été les Petites tortues.

Ce réchauffement de l’atnmosphère a stimulé pas mal d’oiseaux qui ont formé ou reformé des couples. Les Corneilles noires …

.. ou les Grèbes huppés. La course sur l’eau est-elle une démonstration d’agilité pour épater le/la partenaire ?

En tout cas, la phase suivante, c’est le GRAND JEU ! Je n’avais encore jamais observé cette danse de deux oiseaux et je suis heureux d’avoir pu la photographier. Et tout ça pour le cadeau d’un bout de plante ! (en passant, nous offrons bien des fleurs et pour à peu près les mêmes raisons, non ?)

Chez les Hérons cendrés, on en est à la consolidation des nids. L’art consiste à se poser – en équilibre précaire – dans les branches d’un bouleau, à choisir une branche qu’il faut prélever du bout du bec afin de la rapporter au nid. Ca serait plus simple si les Corneilles cessaient leur harcèlement.
Les nids sont malheureusement hors de vue à la cime de grands arbres.

Un autre Héron cendré, plus loin, s’est plus préoccupé de sa toilette que de nid. Avec de tels ongles, il vaut mieux fermer l’oeil quand on se gratte.

Les Harles bièvres étaient au calme, ici que des femelles.

Les rapaces de la semaine sont : une Buse variable …

… et un Epervier d’Europe.

Si vous ne voyez qu’un seul Pic vert, regardez mieux en remontant le tronc.

Les Etourneaux sansonnets ont leur plumage nuptial.

Les Verdiers d’Europe lancent leurs trilles depuis le haut des arbres, sauf quand un Pinson des arbres veut la place.

A la source où les oiseaux du Troubois viennent boire, j’ai testé un nouvel emplacement pour me camoufler et observer. Objectif atteint : voici quelques prises réalisées d’assez près – 3 mètres environ – et les images supportent l’agrandissement.

2023-02-19

Une suite de journées ensoleillées a poussé les oiseaux aux bains. Certains se sont contentés de boire, d’autres ont piqué une tête pendant que d’autres encore surveillaient ces activités sans se décider à descendre de leurs perchoirs. L’eau était-elle trop froide ?

La tiédeur des journées s’accompagne de la réapparition d’oiseaux absents durant l’hiver, comme cette Fauvette à tête noire, mâle.

L’Accenteur mouchet est excessivement discret, et quand on l’aperçoit c’est le plus souvent au sol. Le voir dans le haut d’un buisson est donc une belle surprise.

Pour une fois, j’ai de quoi identifier ce grimpereau comme Grimpereau des jardins : son ongle postérieur a la même longueur que le doigt.

Un Geai des chênes, très affairé à décortiquer , s’est laissé approcher.

Les Pics épeiches ont débuté leurs tambourinages territoriaux. je suis étonnée de n’avoir vu que des femelles. Pourtant :
« Les deux sexes tambourinent au printemps, mais le mâle le fait de façon plus fréquente et constante. Le tambourinage du Pic épeiche est typique en ce sens qu’il est bref (1 à 2 secondes) et que la fréquence des coups de chaque salve augmente légèrement. C’est une manifestation très fréquente au printemps au moment de l’appariement et de la délimitation du territoire. On a calculé qu’un mâle non apparié peut tambouriner jusqu’à 600 fois par jour. » Extrait de la fiche du Pic épeiche sur Oiseaux.net.

Une Buse variable de passage, parmi de nombreuses autres.

Sur le lac, les Grèbes huppés se livrent à quelques esquisses de parade, sans grande intensité.

Les Cygnes tuberculés se querellent un peu, se pourchassent mais ne se livrent pas encore à des parades. Les poursuites donnent tout de même l’opportunité d’une photo inhabituelle.

Autres poursuites, chez les Harles bièvres …

… et chez les Nettes rousses – femelle suivie de deux mâles.

Des Grands cormorans en session de pêche subaquatique m’ont démontré leur efficacité en remontant à plusieurs reprises avec des poissons, qu’ils ont gobé trop rapidement pour que je photographie.

Enfin, voici des photos d’un oiseau sonore – Le cri habituel du râle peut être assimilé à celui d’un cochon qu’on égorge. Source Oiseaux.net – mais quasiment invisible car il vit dans les roseaux. De larges zones de roselières ont été fauchées, l’entretien périodique assurant la repousse et évitant l’installation d’autres espèces végétales, ce qui a exposé cet oiseau farouche et que je n’ai que rarement vu.

2023-02-12

La photo est peu parlante mias je confirme : le Milan royal a débuté sa migration. Les passages sont encore peu nombreux mais dès que les oiseaux passent plusieurs à la fois, il ne s’agit plus d’un cas exceptionnel.

Il y a aussi pas mal de Buses variables qui circulent mais il est difficile de distinguer les résidentes des migratrices. De toutes façons, les Corneilles noires ne font pas de différence et attaquent tout individu trop proche de leur territoire.

Une fois que les corneilles s’occupent d’autre chose, ça donne le temps de souffler un peu. Voici la Buse variable de la semaine.

Encore un rapace, un Epervier d’Europe, femelle d’après le plumage.

Depuis longtemps, je me bats avec les réglages de prise de vue pour avoir des photos correctes des oiseaux noirs, corbeaux, corneilles ou pies. Voici deux photos acceptables, pour moi, de Corneille noire.

A la source au-dessus du village, les oiseaux reviennent , pas encore en nombre et en variété mais tout de même.
D’abord le Merle noir, dont l’un a de la peine à ouvrir l’oeil gauche …

… les Orites – Mésanges à longue queue …

… les Mésanges bleues …

… la Mésange noire – avec sa bande blanche caractéristique sur la nuque …

… et la Mésange nonnette.

Avant de descendre vers le lac, un petit détour par la montagne. La neige a disparu des versants bien exposés et les chamois y broutent tranquillement. On voit tout de même que le froid sévit toujours, en témoignent les grandes stalactites de glace.

Une journée dans la réserve des Grangettes, à l’entrée du Rhône dans le lac, apporte toujours une moisson d’observations.

Un Héron cendré.

Un Grand cormoran.

Des Harles bièvres, mâle et femelle.

La Gallinule poule d’eau, dont les couleurs du haut des pattes rappellent celles du bec.

Les canards les plus nombreux sont les Fuligules morillons. On se croirait à la sortie des bureaux …

Les autres fuligules sont les Fuligules milouins, mâle derrière les roseaux et femelle au premier plan.

Le Canard chipeau mâle est étonnament peu coloré mais le dessin des plumes est d’une grande finesse. La femelle, en troisième photo, apparaît plus colorée. Le mâle présente ses couleurs seulement quand il déploie les ailes comme sur la dernière photo.

Vous voulez de la couleur, en voilà ! C’est le Canard souchet mâle. Son bec étalé est adapté à la capture des petit végétaus et insectes qui flottent à la surface et qu’il attrape en oscillant de droite et de gauche en pataugeant.

Les Grèbes castagneux sont tout petits et leurs plumes ressemblent parfois plus à des poils. Mais ce sont de redoutables chasseurs en plongée.

Le Grèbe huppé sommeille en nageant, le bec dans les plumes du cou, prenant l’aspect d’un navire de guerre des années 1900. Pendant que certains n’ont pas encore commencé les parades printanières, d’autres en sont déjà à la préparation du nid.

2023-02-05

Dans les prés au-dessus du village, quelques vaches de race Abondance passent l’hiver en compagnie de deux chevaux, avec un complément de foin lorsque l’herbe est rare ou recouverte. Un veau, né il y a peu, semble avoir confondu pendant quelques instants le cheval avec sa mère . Tout est vite rentré dans l’ordre.

Un après-midi de soleil a fait revenir certains oiseaux au point d’eau, pour boire et se baigner. D’abord les Orites – Mésanges à longue queue …

… les Mésanges bleues …

… les Mésanges charbonnières …

… les Mésanges nonnettes …

… et un Roitelet triple bandeau.

Plus loin, dans les arbres, une Sittelle torchepot …

… et un Merle noir attendaient leur tour.

A travers une de mes fenêtres – ce qui explique le manque de netteté, j’ai photographié quelques visiteurs venu chercher les graines de tournesol que je distribue en hiver. Un Verdier d’Europe , mâle …

… des Pinsons des arbres, femelle et mâle …

… et un Accenteur mouchet, discret et rare à observer pendant plusieurs minutes.

Côté lac, une Corneille noire s’est baignée rapidement mais efficacement.

Une Mouette rieuse pose sur un ancien bloc de béton.

Une Bergeronnette grise fait une démonstration de camouflage dans les graviers.

Chez les Harles bièvres (mâle en première photo, devant des Grèbes huppés qui siestent) les femelles arborent toujours des plumes « en pétard » sur la nuque, même quand le vent ne souffle pas.

Un Grèbe huppé, pourtant seul, prend la posture de séduction ou de menace. Simple répétition ? Je me demande si ce peut être une façon de profiter de la portée du son, plus efficace au ras de l’eau, pour propager un appel, qui ressemble à un grognement.

Des Foulques macroules se pourchassent, en courant sur l’eau. Là aussi, tentative de séduction ou d’intimidation ?

Et enfin quelques photos de Héron cendré, dont la souplesse des plumes à l’atterrissage est, pour moi, fascinante.

2023-01-29

La neige est descendue jusqu’aux rives du lac, commençant timidement sur les reliefs avant de couvrir toute la région.

Le froid a durci la neige tout de suite, ce qui donne des aspects intéressants aux branches.

Du côté des ruisseaux, chaque éclaboussure est venue compléter les guirlandes de glace.

La bise a soufflé plusieurs jours en tempête. Les Harles bièvres ont dû affronter les vagues et les femelle, dont les plumes de la tête sont assez longues, se sont trouvées toutes décoiffées.

La bise a aussi poussé et rassemblé tout ce qui flotte sur l’eau. Jamais je n’ai vu une telle concentration de débris de plastique. Je pensais, malheureusement à tort, que ces pollutions diminueraient après les messages diffusés presque chaque jour à la télévision depuis longtemps. Il y a encore du boulot !

Ceci ne semble pas perturber les castors, dont j’ai trouvé de nouvelles traces dans un lieu qu’ils n’avaient encore pas investi.

La neige, pour y revenir, contraint les oiseaux à fouiller le sol pour trouver de la nourriture, que ce soient les Mésanges charbonnières …

…les Mésanges bleues …

… ou les Pinsons des arbres.

Mais les oiseaux qui connaissent mon adresse se nourrissent à moindre effort aux mangeoires que j’installe chaque hiver. Il y a, entre autres, les Mésanges huppées et les Mésanges charbonnières, dont l’une est malade ou blessée.

Ailleurs, la Mésange huppée se repère assez facilement dans les haies et les branchages, par sa voix : elle grésille sans arrêter.

Le Rougegorge est assez sonore également, surtout quand il manifeste qu’il ne veut pas partager son territoire.

Ceux-là sont discrets, à peine un petit son flûté, même quand ils tiennent une discussion au sommet d’un arbre, les Grosbec casse-noyaux.

La Sittelle torchepot ne fait pas grand bruit à cette saison mais elle va bientôt chanter pour attirer des partenaires potentiels, en lançant un « huit » répété.

Les Grimpereau des jardins ou des bois se distinguent un peu par le plumage et surtout par le chant. Encore faut-il qu’il chante.

Le Roitelet huppé s’agite dans les conifères à la recherche de proies minuscules en chantant de brefs « psit ». Pour le voir, il faut attendre qu’il passe à l’extrémité d’une branche ou, comme je l’ai fait ici, jouer sur le téléphone l’enregistrement de son chant. C’est infaillible, plusieurs oiseaux se rassemblent rapidement, pleins de curiosité. Ils repartent tout aussi rapidement quand ils voient qu’il n’y a pas de congénère.

Quelques autres oiseaux, sans lien logique.
Un Héron cendré …

… une Buse variable …

… un Geai des chênes qui a retrouvé une châtaigne dans une de ses cachettes de l’automne …

… un Pic épeichette, femelle – aucune trace de rouge …

… une Grive draine …

… et un Grèbe huppé, qui me surprend toujours par ses plongées qui ne provoquent pratiquement aucun remous.

Cette édition se clôt avec quelques chamois très lointains.