L’horizon d’observations est un peu plus étendu que la semaine précédente : si le terrain est plat, les déplacements sont possibles. Pour compléter ce que je vois depuis mon balcon, je suis donc allé trainer mon appareil photo dans l’un des parcs d’Amphion les bains. Une toute petite mare retentit des appels des grenouilles …
… et des appels d’une Rousserolle, espèce qui niche dans les roseaux. Le premier jour, mardi, je n’ai pu capter de bonnes photos …
… mais en y retournant le vendredi, j’ai eu plus de chance. J’ai également pu confirmer que c’est une Rousserolle effarvatte – au chant – et non sa cousine la Rousserolle verderolle.
On y trouve aussi les nids de Héron cendré, d’où le jeunes prendront bientôt leur envol. Curieusement, des adultes transportent des brindilles. Est-ce qu’il s’agit de renforcer les nids, mis à mal par de jeunes oiseaux remuants ?
Le même phénomène se déroule aussi chez les Milans noirs, qui viennent carrément casser des branches mortes dans les arbres en contrebas de chez moi.
Au sommet d’un bouleau, des oiseaux se succèdent pour chanter . Je peux laisser mon appareil sur un trépied et déclencher quand un nouveau chanteur prend la place d’honneur.
Pinson des arbres ♂Pinson des arbres ♂Gobemouche grisGobemouche grisVerdier d’Europe ♂
Dans la cime du sapin, c’est un Grimpereau qui chasse des insectes. C’est bien camouflé, petit et vif !
Le Moineau domestique ne joue pas la discrétion mais il est bon cahsseur d’insectes et protège mes quelques futures pommes.
Un mâle de Merle noir vient matin et soir pousser ses trilles sur ce cable électrique.
Et pour terminer voici une femelle de Rougequeue noir en pleine chasse aux insectes.
La semaine dernière, j’avais pu photographier le nid de Milan noir qui se trouve en contre-bas de chez moi. Le jeune oiseau avait encore du duvet blanc sur la tête. C’est maintenant devenu un oiseau au plumage proche de celui des adultes. Même quand il prendra son envol, il gardera les yeux un peu cernés et les plumes du dos et des ailes aux bordures claires, donnant un aspect écailleux.
Bloqué à ne pas pouvoir partir en promenade, je dois me contenter d’observer depuis le balcon. Bon nombre d’oiseaux sont trop rapides pour les saisir au vol mais les Milan noir qui planent avec nonchalance sont des sujets assez aisés à capter. Ceux qui se perchent ont adopté des arbres où ils sont bien visibles.
Un Milan noir a capturé un poisson et a passé de longues minutes à crier, peut-être pour affirmer sa propriété, peut-être pour clamer sa fierté de chasseur, avant de se mettre à consommer sa proie. Et il a encore crié, son contentement probablement, en fin de repas.
Hors de ma vue malheureusement, il y a pas mal de va et vient de femelles de Harle bièvre dans la cime des arbres. Ce sont des canards qui nichent dans les arbres et l’un d’eux est venu se poser sur le même châtaignier que le Milan avec son poisson.
Sur le lac, quelques Grands cormorans viennent pêcher mais aucun n’a eu de succès quand je les ai surveillés. Ils sont donc partis l’un après l’autre, en décollant à la course, un peu comme les parapentistes.
Un Gobemouche gris, le premier et le seul que j’aie vu cette saison, alterne son guet aux insectes sur deux perchoirs : la cime d’un vieux châtaignier et celle d’un bouleau, plus près de moi.
Le mâle du Verdier d’Europe se pose parfois aussi dans le bouleau ou dans un sapin mais lui ce n’est pas pour la chasse aux insectes, c’est uniquement pour chanter.
J’ai deux nichoirs accrochés sous mon toit. L’un est occupé plusieurs fois par an par des nichées de Moineaux domestiques. Le second n’avait encore pa eu d’occupants et c’est maintenant chose faite. Aussi du Moineau domestique – ici une femelle qui nourrit un unique jeune. J’aurais aimé des occupants plus originaux, Rougequeue par exemple, mais je reconnais que la nature des proies apporte aussi une touche d’originalité.
Un Milan noir dépèce un rongeur non identifié et ne semble pas apprécier la fourrure. Un autre montre comment se tenir au courant. Et enfin, première photo d’un poussin enfin visible dans son nid.
Une grande première en ce qui me concerne, voir et photographier un jeune Grimpereau. On voit bien qu’il n’a pas encore le bec fin et courbé des adultes.
Jeunes et adultes de Grive musicienne ne se distingue pas par le plumage – taches sagitées caractéristiques de l’espèce – mais seulement par les commissures du bec, marquées de jaune.
Puisqu’on parle jeunes, voici encore des Hérons cendrés, petits en arrière plan dans le nid et adultes.
Je pensais les nichées d’Etourneau sansonnet terminées mais en voici un qui s’octroie une pause pendant un transport d’herbes sèches.
C’est une année propice aux Serins cini, tous mâles sur ces photos. Ils sont en effet particulièrement nombreux, plus que d’autres années.
Rien de spécial chez les Fauvettes à tête noire, si ce n’est le partage du bain entre un mâle de Fauvette et une Mésange bleue.
Quelques autre baigneurs, sans ordre particulier.
Roitelet à triple bandeauMésange bleueMésange charbonnièreRougegorge familierRougegorge familier
Enfin, j’ai pu capturer le passage d’une Hirondelle de fenètre à la gorge et au ventre blanc, distincte de l’Hirondelle rustique à la gorge rousse que je vois plus souvent.
J’ai fait un passage rapide dans le nord de l’Italie, non loin de Trente, évidemment avec un appareil photo dans mes bagages. Malheureusement l’accord entre objectif et boitier a été délicat à obtenir et je ne rapporte que cesquelques photos de Rougequeue à front blanc-le mâle donne le nom à l’espèce – qui vont nourrir une nichée cachée dans un avant-toit.
Commençons par une fleur devenue rare : le coquelicot, une des nombreuses victime des engrais et herbicides, qui réapparaît petit à petit dans les prairies non traitées.
Quelques insectes. Les abeilles vont boire – ou prélever de l’eau pour la ruche – en gardant les pattes sur la terre ferme …
… alors que les guèpes n’hésitent pas à se poser doucement sur l’eau. On voit la tension de leurs pattes génèrent à la surface.
Le point d’eau dans les près du Troubois n’est pas riche en libellules. C’est pourquoi la présence de cette Libellule déprimée, mâle, en train de patrouiller tout autour de l’eau à demi stagnante m’a surpris.
C’est aussi un insecte, pas encore développé mais ça ne tardera pas. Voici une chenille du papillon Petite tortue, Aglais urticae, qui se nourrit principalement d’orties.
Jusqu’à maintenant, je n’ai pas vu d’oiseau nourrir sa progéniture avec des chenilles de Petite tortue mais la chenille doit bien avoir un prédateur. Les Mésanges bleues ont une prédilection pour de petites chenilles vertes, peut-être de pyrales.
La Mésange charbonnière, posée sur un fil métallique dans une vigne, exhibe des ongles postérieurs impressionnants mais pas utiles sur un perchoir de faible diamètre.
Parmi les particularités physiques surprenantes, la pupille du Pigeon ramier n’est pas ronde … allez savoir pourquoi !
Les Fauvettes à tête noire ont-elles fini de couver ? Un mâle et une femelle sont venus prendre un bain rapide.
Les femelles Pie-grièches écorcheurs sont probablement au nid, je ne vois en ce moment que des mâles.
Les Serins cini, mâles uniquement, ont probalement également les femelles en train de couver.
Une bande de Moineaux domestiques fait une descente dans un pré, mangeant insectes et graines en piaillant très peu discrètement.
Ce jeune Rougegorge familier démontre qu’une nichée a bien abouti.
Un des nids de Milan noir est toujours occupé par une femelle immobile et discrète. D’autres oiseaux, attendent perchés ou jouent dans les ascendances entre hirondelle et avion …
Les nids de Héron cendré s’animent chaque jour davantage avec des jeunes qui grossissent et commencent à battre des ailes. Une longue attente m’a permis de saisir une image de nourrissage. Sur la dernière photo, l’oisillon exhibe ses ailes encore incomplètes, avec les plumes encore dans leur tubes.
Petit déjeuner de bacon au bord du lac pour cette Corneille noire.
Et le Foulque macroule semble vérifier la température de l’eau avant d’y aller.
Il y a un couloir migratoire entre les rives du lac Léman et la montagne des Mémises, fréquenté entre autres par les Cigognes blanches. Pour autant, ce n’est pas fréquent de pouvoir en photographier un passage.
Revenus depuis deux semaines, les Martinets noirs sont difficiles à photographier, surtout à cause de la vitesse de leur vol. Il faut parvenir à anticiper un virage, qui les ralentit un peu, pour pouvoir déclencher.
Je n’ai guère eu de succès photographique avec le mâle de la Pie-grièche écorcheur, également revenu pour la saison des nids.
Comme le montre le Rougegorge ci-dessus, il y a des nichées à nourrir. Des Mésanges bleues ont adopté un nichoir fixé sous mon balcon. Elles viennent nourrir quelques oisillons – que je me suis gardé de compter et déranger – au rythme d’un nourrisage toutes les deux minutes en moyenne. Une des proies favorites semble être une petite chenille verte. Cela prouve, s’il le fallait , que les oiseaux ont un rôle précieux dans la régulation naturelle des insectes.
Pour certaines Mésanges charbonnières, les jeunes ont pris leur envol. On voit bien, sur la dernière photo, les commissures du bec qui sont encore celles d’un jeune oiseau. La couleur terne de la tête en est aussi une indication.
Du côté des Milans noirs, il y a un peu d’agitation dans les airs, ce qui peut indiquer que certaines femelles ont cessé de couver. Pourtant, dans les deux nids que je surveille, les femelles sont toujours au nid. Sous le cou de l’oiseau en première photo, un halo blanc pourrait être le duvet d’un poussin. Suite au prochain numéro …
Au point d’eau, la fréquentation est en légère hausse, tant par le nombre que par la diversité. Il y a les habituels, les Fauvettes à tête noire, mâle et femelle …
… il y a les Serin cini, femelle et mâles …
… les Mésanges à longue queue …
… un Rougequeue noir femelle …
… et, prouvant l’efficacité de mon camouflage, le très méfiant Merle noir mâle. Il s’est baigné avec une telle énergie qu’il en a bu la tasse !
Un visiteur beaucoup moins fréquent est venu, le Grosbec casse-noyaux. Lui aussi est un oiseau farouche, qui ne s’est pas méfié de mon camouflage.
La saison est propice à la pratique de la photo proxi, puisque le terme de macro est réservé à des photos encore plus rapprochées. Voici quelques coléoptères.
Cétoine doréeCétoine doréeà identifierà identifierCicadelle , à préciserLongicorne, à préciserLongicorne, à préciser
Je me suis amusé à photographier quelques « mouches » …
… jusqu’à ce qu’un drame se déroule sous mes yeux. Ce beau diptère qui pompait paisiblement le nectar d’une fleur s’est fait attaquer par une mouche prédatrice postée sur une herbe voisine. Reportage digne de Paris Match !
Un peu de chaleur et un peu d’humidité suffisent, au mois de mai, pour faire sortir les orchidées sauvages de toutes variétés – que je ne sais pas identifier.
Bien entendu, la saison fait aussi éclore de nombreuses autre fleurs des bois ou des prés, dont certaines sont fréquentées par des insectes.
Ail des oursAncoliePissenlit
Je ne sais pas nommer les différents coléoptères rencontrés mais il y en a une grande diversité, plus ou moins colorés.
Ces grands diptères – deux ailes – en accouplement sont intéressants car on voit bien sur celui du bas les deux balanciers en arrière des ailes. Ce sont des vestiges d’ailes qui leur servent à équilibrer leur vol.
Les bourdons en général sont à protéger car les populations ont tendance à régresser. Celui-ci est paraît-il de plus en plus rare, c’est le Bourdon velouté.
Si on dit que nous sommes dans une région d’élevage, on ne pense pas d’emblée à l’élevage des pucerons par les fourmis. Les fourmis recueillent les gouttes de miellat produit par les pucerons qui pompent la sève de la plante.
Premier Paon de jour de la saison, photographié bien sûr même si les ailes sont un peu fatiguées.
Les femelles de Milan noir couvent encore, à moins qu’elles ne couvrent les petits tout juste éclos. Impossible à voir pour l’instant.
Le Bouvreuil pivoine est extrèmement discret. J’en venais à me demander s’il était encore présent à Lugrin. Oui ! mais quelle difficulté à en faire une photo.
Cette Hirondelle rustique est probablement un mâle, au vu de la longueur des filets de la queue.
Un Pouillot véloce complète le maigre tableau des oiseaux de cette semaine.
Sur le lac, les Grèbes huppés sont le plus souvent occupés à pêcher, parfois en couple. Il y avait justement deux couples ainsi occupés non loin les uns des autres, jusqu’à ce qu’une limite invisible soit franchie, ce qui a provoqué une belle bagarre de deux des oiseaux. Un des couples s’est rapidement éloigné et, la tension passée, le deuxième couple a confirmé son attachement par un petit rituel de parade.
Dans la famille des Autographa, qui compte cinq espèces, celui-ci est l’Autographa gamma, d’après le dessin sur les ailes.
Avec les beaux jours, les guèpes ont repris de l’activité. Elles viennent prélever de la fibre de bois pour construire les cellules de la colonie.
Quelques oiseaux coopératifs ont bien voulu poser à faible distance de mon objectif.
Mésange charbonnièrePinson des arbres ♂Pinson des arbres ♂Serin cini ♂Corneille noire
A distance, on ne voit de l’Etourneau sansonnet en plumage nuptial que les irisations allant du violet au vert. De près, il fait plutôt rastaquouère sud-américain des années 20, aux cheveux poisseux de brillantine … La base bleue du bec indique que c’est un mâle.
Les Orites-Mésanges à longue queue préparent un nid : elles viennent récupérer de la toile d’araignée pour fabriquer les parois du nid. La toile sert à coller la mousse et autres débris végétaux, ce qui donne un résultat extrèmement résistant.
D’autres ont éclos, peut-être un merle. C’est une éclosion, il n’y a aucune trace de blanc ou de jaune et la coquille est bien brisée vers l’extérieur. Les adultes emportent la coquille vide loin du nid pour ne pas attirer les prédateurs.
Le nid de Pie bavarde que je surveille depuis plusieurs semaines est toujours au stade de la couvaison. Mais, pour une fois, j’ai saisi le mouvement des oiseaux.
En disant dans une précédente publication que les nids de Héron cendré avaient peut-être subi le mauvais temps, j’ai pêché par pessismisme. Les mouvements et les appels des adultes ont repris au sommet de plusieurs arbres. Un Héron vous présente sa version de la pose de danseuse ou danseur étoile.
Les Harles bièvre sont plus élégants sur l’eau que dans les airs où ils montrent une silhouette étonnament carrée.
Deux Grèbes huppés montrent leur profil affuté.
Un petit vol de mâles de Fuligules morillons.
Voici quelques rapaces, vus en montagne. Tout d’abord un couple de Faucons crécerelle, qui paradait à grands cris dans les falaises des Mémises. Les deux oiseaux se sont posés à plusieurs reprises dans les rochers mais impossible de dire s’il y a une nichée, les faucons ne font pas de nid, tout se passe sur un rebord rocheux.
Une Bondrée apivore est passée haut dans le ciel …
… suivie quelques instants plus tard par un AIgle royal, très haut également.
Dans les châtaigneraies de Lugrin, plusieurs nids de Milan noir sont en cours de couvaison, tâche accompie par la femelle seulement. Les mâles s’occupent à chercher de la nourriture et à surveiller les abords du nid, chassant corneilles, buses et autres intrus. C’est ce que fait l’oiseau en première photo. Celui de la dernière photo, je lui trouve un air goguenard, voire moqueur. Pourquoi ?
Ce n’est pas le muguet qui a fleuri ces derniers jours mais une première orchidée sauvage.
Bien entendu, la pousse de tous les végétaux s’accompagne de l’apparition des premières chenilles. Celle-ci est la chenille de la Zygène commune, petit papillon aux ailes noires tachetées de points rouges.
Samedi : le chien a fait partir un sanglier d’un fossé le long de la voie ferrée désafectée. Mais il y avait encore du mouvement. A peine visibles dans les fourrés, j’ai compté douze marcassins, tout petits et tenant à peine sur leurs pattes. Je suis revenu quelques instants plus tard, sans le chien, pour prendre quelques photos. La laie se tenait dans les fourrés un peu à l’écart, invisible.
Je suis revenu dimanche et j’ai pu voir la laie couchée de tout son long dans le fossé. Le déclenchement de l’appareil (photo ratée) l’a fait fuir, laissant là ses marcassins. Leur pelage est un camoufalge suffisamment efficace pour que la mère prenne ce risque. Ils tenaient déjà un peu mieux sur leurs pattes mais le meiux est de se pelotonner les uns contre les autres et de dormir bien en groupe. Je résiste à la tentation d’y retourner, pour ne pas provoquer l’abandon de la portée par la laie.
Après le carnet rose, on jette un coup d’oeil à quelques nids. Enfin, j’ai pu capter le retour au nid de la Pie bavarde.
Chez les Hérons cendrés, qui apportaient des branches ces dernières semaines, je n’ai retrouvé qu’un seul nid « actif ». Soit les oiseaux couvent et se font discrets, soit les tempêtes ont détruit certains nids.
Les Mouettes rieuses collectent des brindilles pour garnir leurs nids, simples entassements posés au sol. Les orties ne semblent pas les incommoder.
Le Grand cormoran est vraiment étonnant. Ses nids semblent fragiles et ses pattes palmées ne sont pas à priori adéquates pour se percher sur des branches. Et pourtant, ça marche.
Ces Pigeons ramiers en sont encore à l’étape de la séduction … et ça ne marche pas.
Bien sûr, il ne faut pas venir le bec vide ! Les pigeons devraient prendre exemple sur ces Grimpereaux, séduction par le cadeau !
Quelques autres oiseaux vus cette semaine : un Milan noir …
… un Faucon hobereau, mâle – culottes rouille – spécialiste de la capture de libellules, entre autres insectes …
… une Corneille noire dans un pommier …
… une Orite ou Mésange à longue queue …
… le mâle de la Fauvette à tête noire …
… et une femelle de Pinson des arbres, anormalement peu farouche. Elle est probablement malade, en tout cas sa patte gauche porte une tumeur.
Un Canard colvert a fait briller son cou dans un rayon de soleil, sinon cet oiseau commun présente peu d’intérêt.
Les Nettes rousses sont en pleine phase de séduction et, comme chez de nombreux canards, il y a plusieurs prétendants pour chaque femelle. La t^te du mâle est « normale » au repos mais l’oiseau gonfle les plumes de la tête dès qu’il doit se montrer à la hauteur.
Et enfin, une observation peu fréquente du Bihoreau gris, un petit héron au moeurs plutôt nocturnes.
Ouverture sur un papillon à la couleur soutenue : l’Azuré de la Faucille ou Cupido argiades. Pourquoi les jolis noms latins n’ont-ils pas été repris dans la dénomination française ?
Ces derniers temps, j’ai présenté un certain nombre de photos d’oiseaux en migration. C’est un phénomème qui touche aussi d’autres animaux, à une autre échelle. Après quelques jours de chaleur, ce sont des abeilles qui se préparent à partir vers une autre résidence.
Il y a, naturellement, encore des rapaces qui migrent, comme ce Faucon crécerelle, qui partage quelques instants le ciel avec un Milan noir.
Les Milans noirs estivants de Lugrin sont visibles dans leurs nids pendant quelques jours encore, tant que les arbres sont dépourvus de feuilles. Il y a deux nids, tous deux dans des châtaigniers. Le premier est visible d’en dessous, on ne voit donc que la tête de l’oiseau qui couve. Le deuxième nid est visible par en dessus car il se situe en contrebas d’une route. Les objets clairs que l’on voit sur le côté de l’oiseau sont des morceaux de plastique, censés embellir le nid …
En passant, qui couve, le mâle ou la femelle ou les deux à tour de rôle ? Dans le premier nid, je sais que la femelle était en train de couver, avant de partir se dégourdir les ailes puis de s’accoupler avec le mâle (première photo).
Les Hirondelles rustiques sont bien revenues à Lugrin depuis quelques jours. Elles sont maintenant occupées à préparer les nids, collectant des brins d’herbes et de petites brindilles.
Pas de nids de Grand cormoran visibles à proximité de chez moi – il y en aura dans la prochaine publication – mais les oiseaux viennent souvent pêcher à portée d’objectif. Les Grands cormorans sont en ce moment en plumage nuptial avec une crête noire à la punk, la nuque et les hanches marquées de blanc.
Allez, encore deux couples pour compléter le carnet d’état civil, le Canard colvert …
… et le Harle bièvre.
Il reste encore deux oiseaux aquatiques à présenter, le Goéland leucophée, spécimen immature …
… et le Héron cendré.
C’est maintenant le tour des oiseaux « terrestres », en commençant par une femelle de Rougequeue noir …
… que l’on retrouve parmi les oiseaux fréquentant la source.
Rougequeue noir ♀Serin cini ♂Bergeronnette grise ♂Pouillot vélocePinson des arbres ♀Roitelet à triple bandeau
Quelques photos de Fauvette à tête noire …
Fauvette à tête noire ♂Fauvette à tête noire ♂Fauvette à tête noire ♀Fauvette à tête noire ♂
… et un oiseau peu fréquent, que je vois une ou deux fois par an seulement : un Pipit des arbres.
Deux photos de Mésange charbonnière. La vitesse des mouvements est toujours surprenante : la deuxième photo a été déclenchée au 1/400è de seconde.
On parle beaucoup ces jours-ci de l’intelligence artificielle. En photo, elle peut notamment servir à améliorer la netteté des images, voire à générer des images. Mais, il y a beaucoup plus simple. Inversez les photos et vous pourrez illustrer une pub pour un démêlant à cheveux !
Aujourd’hui les photos sont dans l’ordre de leur prise ou presque, au fur et à mesure de mes déplacements entre Lugrin, Varaize (Charente-Maritime) et Fontenilles (Haute-Garonne).
A Lugrin, les rapaces migrateurs continuent de passer dans le ciel, à des altitudes variables selon les vents et selon les espèces. Voici quelques Buses variables, aux plumages en effet variables…
… un Milan royal dont une plume est cassée …
… ainsi qu’un Epervier ou un Autour.
Pour les Milans noirs, entre ceux qui sont installés pour la saison, ceux qui tentent de s’installer et les migrateurs qui poursuivent leur chemin, il est difficile de distinguer. Quand un oiseau transporte des matériaux – branches ou bloc de mousse – on peut sans risque affirmer que c’est un oiseau installé.
Situation peu fréquente, un Milan royal est posé sur une branche, dominé par un Milan noir. Le royal est en pause migratoire, il ne s’arrête pas à Lugrin, et le noir est un individu local dont le nid est à proximité. La trêve n’a pas duré et le Milan royal a dû repartir sans tarder.
Deux Hérons cendrés prospectent les grands arbres en bordure du lac pour tenter de poser un nid. Ils sont régulièrement éloignés par les Milans noirs locaux. Pourtant, ils viennent dans ce châtaignier de temps en temps pour prélever des branchages pour leur nid.
Autre nid visible, un ancien nid de corneilles qui est maintenant testé par un couple de Pies bavardes. Mais, bien qu’on aperçoive la queue d’un oiseau dépasser des brindilles, l’occupation n’est pas permanente.
Autour du point d’eau, voici quelques petits oiseaux. Fauvette à tête noire, prenant son bain avec un plaisir évident, Troglodyte mignon, Rougegorge familier, Pouillot véloce ou Verdier d’Europe.
Fauvette à tête noire ♂Fauvette à tête noire ♂Fauvette à tête noire ♂Troglodyte mignonRougegorge familierRougegorge familierPouillot vélocePouillot véloceVerdier d’Europe ♂
Avant de quitter Lugrin, un Ecureuil roux pointe le bout de son nez et démontre que ses oreilles sont arrondies et non pointues.
Déplacement à Varaize en Charente-Maritime, où les matins sont très humides.
A peine le brouillard levé que les Lièvres doivent être attentifs et se sauver à la première alerte – et pas question de respecter le stop.
De nombreux oiseaux vont et viennent entre les haies et les câbles.
Les Hirondelles rustiques se reposent quelques instants entre deux chasses aux insectes.
La Huppe fasciée m’a causé de la frustration : le chant « poupoupou – poupoupou » s’entend souvent mais l’oiseau ne s’est montré qu’une seule fois et la photo est floue.
Les Alouettes des champs s’entendent aussi dans tous les prés en jachère mais au moins on peut les voir, surtout quand elles redescendent de leur vol sonore.
Un grand entassement de vieux ceps de vigne sert de perchoir à différents oiseaux.
Oedicnème criard, c’est le nom curieux de cet oiseau, de la taille d’un canard, vu de loin seulement. Et il vient de loin, puisqu’il hiverne en Afrique et n’apparaît dans le sud de la France que pour la période de reproduction.
Petit oiseau habituellement discret, l’Accenteur mouchet m’a surpris : celui-ci était perché dans un arbre et chantait. La saison des amours lui fait perdre toute sa timidité ?
Un assez grand rapace est passé au loin. C’est un Busard, probablement une femelle de Busard Saint-Martin.
Encore dans les rapaces, c’est une paire de Faucons crécerelles qui a fait une démonstration de vol, à mon avis une parade nuptiale. La femelle a la tête est le dessus de la queue bruns, le mâle y présente du gris.
Et un nouveau changement d’horizon pour se rendre à Fontenilles, en région toulousaine. De nombreux papillons ont croisé mon chemin, dont un Grand porte-queue ou Machaon, aux ailes bien fatiguées.
Piéride de la ravePiéride de la raveTircisTircisCuivré communCuivré communMachaon
Un prédateur redoutable pour tous les insectes, dont les papillons, la Grenouille verte.
Les Bruants proyers se trouvent en nombre, sur les fils ou dans les buissons. C’est un oiseau que je n’ai encore jamais vu à Lugrin.
Parmi les Bruants, voici un mâle de Bruant zizi.
Et un autre mâle, celui du Tarier pâtre.
Cet oiseau qui sieste dans un buisson est tout simplement un mâle de Moineau domestique.
Un Faucon crécerelle semble apprécier son perchoir, qui lui permet d’observer les prés aux alentours.
Et voilà encore des Pies bavardes, pour le plaisir non pas de leur « chant » mais des reflets bleus et verts de leur plumage.
D’où vient l’expression « se bécoter » ? Il suffit de regarder ces Pigeons ramiers et on a la réponse.
Retour à Lugrin ! Il y a encore des passages de rapaces en migration, comme ces Milans royaux.
Les Milans noirs installés pour la saison, même s’il y a déjà eu de nombreux accouplements, s’adonnent maintenant aux parades nuptiales, impressionnantes par l’altitude et la vitesse auxquelles elles se déroulent.
Pour ceux qui ne souffrent pas de la phobie des araignées, vous pouvez aller voir la page qui leur est maintenant consacrée. Une observation faite à Fontenilles (Haute-Garonne) de Zoropsis spinimana, d’une taille de 2 cm environ sans les pattes, vous y attend.