2025-07-27

Si certaines orchidées fleurissent encore en montagne, …

… de tout petits batraciens apparaissent, charmants par leur petite taille de quelques centimètres mais très boutonneux, ce sont des Crapauds communs Bufo bufo.

Les oiseaux les plus communs sont les Rougequeues noirs Phoenicurus ochruros

… ou les Rougequeues à front blanc Phoenicurus phoenicurus.

J’ai tenté de voir à nouveau le Merle à plastron Turdus torquatus déjà vu lors de randonnées précédentes, et j’en ai retrouvé. Le motif en écailles de la poitrine et du ventre est caractéristique de la sous-espèce alpestris.

En montagne encore, une femelle de chamois Rupicapra rupicapra, une éterle, était suivie par deux petits, des éterlous. Il arrive que des femelles fassent le « gardiennage » de plusieurs jeunes. Quand une autre femelle est apparue …

… le dernier petit a fait demi-tour pour vite la rejoindre et aller téter.

Sans transition, voici quelques oiseaux habitués des bords du lac. Un jeune Héron cendré Ardea cinerea

… et des Goélands leucophée Larus michahellis. Le dernier arrivant doit se faire une place, ceux déjà installés étant toujours réticents partager le perchoir.

Les Pie-grièches écorcheurs Lanius collurio sont devenues plus visibles depuis quelques jours, les jeunes sont sortis des nids, capables de voler. En observant bien les branches de cerisier, on voit qu’il y a jusque 4 oiseaux, probablement une femelle et trois jeunes.

Un peu plus loin, c’est le mâle de Pie-grièche écorcheur Lanius collurio qui supervise son environnement.

Voici les observations au point d’eau. Des mâles de Serin cini Serinus serinus et un jeune en dernière image …

… une jeune Merle noir Turdus merula ….

… une femelle de Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla puis deux images de jeunes …

… et la Mésange bleue Cyanistes caeruleus, toujours un des oiseaux les plus réguliers au bain.

Dans les herbes humides au bas du point d’eau, une Aeschne Aeschna sp, mais je ne sais pas distinguer laquelle, est venue pondre dans la vase. La libellule vole en stationnaire et abaisse son abdomen pour déposer un oeuf et répète la manoeuvre quelques centimètres plus loin.

Quelques autres oiseaux rencontrés ces derniers jours : une Bergeronnette grise Motacilla alba

… une femelle de Pic épeiche Dendrocopos major

… un Gobemouche gris Muscicapa striata

… un Geai des chênes Garrulus glandarius

… et une Corneille noire Corvus corone.

Les Pigeons ramiers Columba palumbus me semblent profiter de la baisse du nombre de rapaces dans le ciel pour se percher en toute quiétude. Une particularité de ces oiseaux est leur pupille, pas ronde et pas centrée dans l’oeil.

Voilà les rapaces dont les effectifs diminuent de jour en jour, au fur et à mesure des départs en migration. Ce sont les Milans noirs Milvus migrans, celui-ci est adulte qui semble porter un oisillon dans les serres …

… et ceux-ci sont les jeunes de l’année, reconnaissable au plumage « écailleux » du dos.

Il y a aussi quelques passages de Milan royal Milvus milvus.

Celui-ci est un jeune Faucon hobereau Falco subbuteo. Il a les « culottes » pâles alors que les adultes ont les culottes rouille.

Un Faucon crécerelle Falco tinnunculus a élu domicile dans mon quartier mais il est difficile à voir, plus souvent perché dans les branches feuillues.

Quelques papillons pour clôturer, une Piéride Pieris, un Vulcain Vanessa atalanta et un Tircis Pararge aegeria.

2025-07-13

Si dans les derniers jours de juin, il y avait encore des jeunes Milans noirs Milvus migrans dans les nids, ils ont pris leur envol depuis …

… comme le montrent ces quelques images de jeunes de l’année au plumage plus clair que celui des adultes …

… adultes qui se sont encore adonnés à des rassemblements, de la voltige et des attaques, simulées ou non difficile à dire.

Avant de quitter les Milans noirs, voyons quelques bizarreries : pourquoi l’oiseau en première photo a-t’il des fleurs de châtaignier dans le bec et dans les serres ? Puis, c’est assez fréquent de voir un oiseau se gratter la joue en plein vol mais c’est la première fois que j’en vois un se gratter le dos sans dévier de sa trajectoire.

Encore une étrangeté : des stalactites se sont formées sous la voûte d’un pont. Une Mésange charbonnière Parus major est venue s’y suspendre. Y avait’il un insecte à picorer ?

Un mystère à élucider : que viennent faire ces Martinets noirs Apus apus sous l’avant-toit d’une maison ? J’avais déjà vu ce manège l’an dernier. Les martinets ne semblent pas nicher là mais viennent souvent frôler les poutres. Y a-t’il des insectes ?

Dernière curiosité : ces jours-ci, des chauves-souris sont apparues autour du chalet en plein jour. Les abris sont-ils surpeuplés ou trop chauds ?
Pour identifier ces animaux, il faut mesurer la fréquence de leurs cris. Je ferai peut-être l’acquisition d’une « bat box » pour vérifier si ce sont bien des Pipistrelles communes.

Parmi les oiseaux et les comportements « normaux », voici quelques Hirondelles de fenêtre Delichon urbicum

… des Rougequeues noirs Phoenicurus ochruros, mâle puis femelle et jeune sur la gauche des deux dernières images …

… une Mésange nonnette Poecile palustris

… une Mésange bleue Cyanistes caeruleus

… des Fauvettes à tête noire Sylvia atricapilla, femelle puis mâle …

… des Chardonnerest élégants Carduelis carduelis

… une Grive draine Turdus viscivorus

… une Bergeronnette des ruisseaux Motacilla cinerea, jeune de l’anée …

… ainsi qu’un mâle de Pie-grièche écorcheur Lanus colluria.

J’ai eu la chance de croisier un bel Ecureuil roux Sciurus vulgaris mais je ne sais pas s’il venait pour les cerises ou si l’arbre luis servait seulement de passerelle.

Fin de cette publication avec deux papillons, le Demi-deuil Melanargia galathea et le Flambé Iphiclides podalirius.