A cette saison, c’est bien de regarder en l’air mais il se passe aussi des choses intéressantes au sol où pointent les morilles.

Parmi les punaises qui reprennent une intense activité, il y a les Gendarmes, aussi appelés Cherche-midi ou Suisse. L’excellent guide « Les Petites Bêtes » des éditions La Salamandre fait remarquer que les motifs de cette punaise vue la tête en bas rappellent un masque africain.



Les butineurs sont au travail, que ce soit abeille, bourdon ou une des multiples espèces de mouches.



Si on voit bien les grains de pollen collés sur le corps du bourdon ou de la mouche, on se doute moins que la Mésange bleue est considérée comme un pollinisateur. En effet, sa fréquentation de nombreuses fleurs dans les arbres pour sucer du nectar, assure un transport efficace du pollen de fleur en fleur.




Les Pouillots véloces chantent tout le jour, perchés dans différents arbres. Je ne pense pas s’ils aient des vertus pollinisatrices puisqu’ils sont insectivores.



Insectivores aussi, on trouve les Roitelets à triple bandeau …



… ou le Roitelet huppé …

… ou encore le Rougequeue noir – ici femelle, friand de petites araignées.

La Bergeronnette grise se nourrit de petites larves aquatiques au bord des cours d’eau ou d’insectes dans les prés, surtout au voisinage des bouses ou du crottin.

Bien entendu, les hirondelles, comme l’Hirondelle de rochers, sont aussi insectivores, se nourrissant d’insectes volants.

Tiens, un insectivore qui picore aussi volontiers dans les baies et les fruits, la Fauvette à tête noire – ici un mâle.

Plutôt granivores – ou végétariens – il y a les Chardonnerets élégants …



… et les Serins cinis.



La Sittelle torchepot se nourrit d’insectes mais aussi de graines et de fruits à coque. J’ai remarqué en passant que cette sittelle passait la patte derrière son aile pour se gratter le menton. Est-ce le cas chez tous les oiseaux ?


L’Etourneau sansonnet, comme le merle noir, mange aussi bien des vers que des insectes, des baies et toutes sortes de fruits, dont les raisins au grand désespoir des viticulteurs.

Il mange des poissons, des grenouilles, des sauterelles, des vers, etc. c’est le Héron cendré.

Le Grand cormoran par contre est un consommateur exclusif de poisson.

Je sors des commentaires sur la nutrition pour présenter quelques rapaces vus dans la semaine :
en premier, vu de très loin, un Busard Saint Martin, mâle, reconnaissable à l’extrémité noire des ailes et le bord de fuite des ailes noir également.

Ensuite, un Milan royal de passage …

… ainsi que quelques Buses variables …



… et des Milans noirs, certains de passage et d’autre installés pour leur saison lugrinoise.


J’ai pu saisir au vol un Grand corbeau et une Buse variable, ce qui montre bien que ces deux oiseaux ont à peu près la même taille. Puis un Grand corbeau a bien voulu me survoler d’assez près pour un portrait dans de bonnes conditions.



Les Grands corbeaux, dont je pensais les vols nuptiaux terminés, se sont livrés encore à de splendides exhibitions dignes de la Patrouille de France, panaches de fumée en moins.Vol synchronisé à deux, plongés et piqués et surtout des pirouettes menant deux oiseaux presque en face à face depuis très haut dans le ciel jusqu’à la limite des arbres.



















































































































































































































































































