2023-09-24

Les écureuils sortent du bois pour aller glaner au sol tout ce qu’ils peuvent trouver en prévision de l’hiver.

On pourrait croire que le Gobemouche noir va picorer de belles baies rouges. Mais non, il est strictement insectivore et virevolte en l’air pour capturer les moucherons qu’il a repéré.

Le Gobemouche gris partage ce même régime alimentaire mais il me semble qu’il chasse de préférence dans la partie basse des arbres en lisière de prairies. Le vol est plus difficile à saisir.

Le Rougequeue à front blanc, très semblable de silhouette aux Gobemouches, est aisément distingué par sa queue.

Il y a quelques Fauvettes à tête noire, ici une femelle, qui prospectent les buissons. C’est un oiseau insectivore mais qui passe à un régime plus varié comprenant mûres, et autres petits fruits à l’automne. Il s’agit de prendre de l’énergie avant la migration.

Rougegorge familier et Mésange nonnette restent sur place toute l’année, capables de consommer graines, insectes, fruits et graisse si on leur en met à disposition.

Un Héron cendré a choisi un vieux châtaignier comme perchoir temporaire.

Voici quelques photos de Fuligule morillon, mâles. Le premier montre une barre sombre dans son bel œil jaune, curiosité anatomique, et le dernier démontre la flexibilité de son cou.

Le Fuligule milouin, plus gros, a l’œil rouge mais bien que j’aie tenté de le suivre depuis la berge, je n’ai pas eu de meilleur profil.

Les Grèbes huppés sommeillent le bec enfoncé dans les plumes, ce qui les fait ressembler à des bateaux militaires des années 1900. En passant, la langue doit bien aider lorsqu’ils ont un poisson dans le bec.

Enfin, voici ce qui aurait pu constituer les photos de la semaine. Ce Martin pêcheur a passé quelques instants à se toiletter mais je n’ai pas réussi à en faire des photos de bonne netteté.

2023-09-17

Ce n’est pas la première fois que je présente des photos d’un Grèbe huppé apportant un poisson à un jeune …

… mais je n’avais encore jamais vu l’adulte reprendre le poisson, probablement trop gros pour le gosier du jeune, et l’avaler malgré les cris de protestation de son rejeton.

Puisqu’on est en bord de lac, voici un Goéland leucophée de l’année avec son plumage brun.

Bien qu’elle soit assez bruyante, la Mouette rieuse est, à mon avis, un oiseau plutôt élégant.

Cet ado pas encore très gracieux est un jeune Cygne tuberculé sorti de l’oeuf cette année.

Dernier oiseau vu au bord du lac, à la recherche de quelque nourriture, une Corneille noire.

Les Orites ou Mésanges à longue queue, discrètes dans le feuillage dense, commencent à être plus faciles à voir avec la chute des feuilles due à la sécheresse ou, malheureusement, à la mort de certains arbres.

Le Chardonneret élégant est un oiseau très coloré et pourtant difficile à distinguer dans la végétation. Comme aucun des oiseaux n’a la tête franchement rouge voire sans plumes rouges du tout, il s’agit d’une bande de jeunes de l’année.

Le Pipit des arbres se fait rarement voir autour de chez moi et c’est donc un plaisir de pouvoir en capturer un en photo.

Le Pouillot fitis a été plus fréquent par le passé mais je l’ai peu vu cette année. C’est aussi avec plaisir que je l’ai revu.

Un Rossignol philomèle, pendant ses derniers jours dans la région avant son départ en migration vers l’Afrique …

… un Gobemouche noir …

… une Mésange nonnette …

… et un magnifique Rougequeue à front blanc ferment le bal pour cette semaine.

2023-09-10

Cette belle grosse abeille noire aux reflets mauves est un Xyolocope. Son nom est lié au bois qu’elle découpe pour fabriquer les cellules où elle déposera sa ponte.

Je regrettais la semaine précédente de ne pouvoir montrer le Silène ailes ouvertes. C’est presque chose faite.

Deux autres papillons, dont l’un aux ailes bien fatiguées.

Le Pigeon ramier est facilement identifiable à son col blanc de part et d’autre du cou, sauf pour le jeune de l’année dont le cou est uniforme. Deux adultes sont allés boire, accompagnés d’un jeune qui n’avait pas l’air rassuré devant autant d’eau et un accès plutôt raide.

Dans le même espace derrière la jetée de rochers, une femelle de Nette rousse est passée …

… tandis qu’un Goéland leucophée se perchait sur un des signaux d’entrée de port …

… et qu’une Mouette rieuse se perchait sur l’autre signal.

Toujours sur la rive du lac, un mâle de Rougequeue noir chasse les insectes entre les rochers.

Les Gobemouches sont encore de passage, dont les Gobemouche gris à la tête rayée …

… et les Gobemouches noirs aux ailes noires et blanches.

Le Grimpereau est non seulement difficile à photographier – il se déplace vite et souvent à l’ombre – mais il est aussi difficile à identifier entre celui des bois et celui des jardins. La distinction n’a rien à voir avec les lieux qu’il fréquente, c’est une histoire de longueur de l’ongle postérieur et de la forme des « marches » sur les motifs des ailes.

Lui aussi est discret dans ses déplacements car il court dans les fourrés la plupart du temps et qu’il vit dans un terrier creusé dans la terre : le Troglodyte mignon.

2023-09-03

Comme je l’ai déjà fait par le passé, les photos de cette semaine sont présentées comme une déambulation du niveau du lac vers la montagne.

Pas de chance avec les Grèbes huppés cette semaine, je n’ai pas de photo de nourrissage du poussin. Par contre, le jeune s’est secoué une patte hors de l’eau et montre que le Grèbe huppé n’a pas les pattes palmées comme de nombreux canards mais « feuillues » comme les Foulques macroules.

Un jeune Héron cendré a effectué un vol d’approche pour aller se poser tout au bord de l’eau.

Dans une petite mare encombrée d’algues, les Grenouilles rieuses prennent le soleil et pour l’une d’entre elles, un bain à bulles.

A proximité de l’eau, surtout si elle est calme ou stagnante, on peut voir différentes espèces de libellules. Celle ci est un mâle d’Aeschne bleue, je crois.

Dans les buissons proches de l’eau, j’ai encore pu voir une Rousserolle, occupée à capturer de minuscules insectes dans la végétation.

Les sauterelles sont présentes en nombre dans le prés et tous les espaces empierrés et voici un exemplaire bien camouflé pour une mission spéciale dans le désert.

Un papillon des prairies, que je pense être Heodes tityrus ou Argus myope selon son nom français. Personne ne peut dire en quoi il est myope …

Un autre papillon difficile à photographier car il se pose peu et s’il se pose c’est avec les ailes pliées, le Silène.

En lisière des haies, les Gobemouches noirs chassent les insectes volants, ce qui donne parfois un ballet un peu erratique.

Gobemouches noirs qui, en passant, se montrent assez tolérants pour partager l’espace de bain avec d’autres oiseaux comme les mésanges.

D’autres visiteurs autour du bain abreuvoir, le Rougequeue à front blanc …

… l’Hypolaïs, ictérine ou polyglotte je ne sais, il faudrait voir la longueur des ailes …

… et le Rossignol philomèle. Connu pour son chant mélodieux, on sait moins que son cri d’alerte ressemble à un raclement de gorge nettement moins mélodieux.

Le Geai des chênes est un gros oiseau, bruyant et très méfiant qui crie à la moindre crainte. Je suis donc très content d’avoir pu être approché par cet individu, qui a largement pris son temps pour venir boire. On peut presque voir le paysage lémanique se refléter dans son oeil !

La migration d’automne des Buses variables est maintenant assez prononcée et on peut voir passer des dizaines d’oiseaux durant la journée.

Et pour terminer, voici une rencontre avec un sanglier , peu inquiet de ma présence – je portais une cagoule, une veste et des gants de camouflage – qui s’est gratté consciencieusement de l’arrière train jusqu’aux joues pendant près de dix minutes. Pour les photographes , en raison du manque de lumière les photos ont été prises de 10 à 16000 ISO.