2023-06-25

Quelle tristesse de voir un grand rapace en mauvaise santé. Ce Milan noir n’arrivera probablement pas au terme de sa migration vers l’Afrique. Son plumage très abimé lui rendra le vol fatigant, si toutefois il survit encore les trois à quatre semaines qui restent avant le grand départ.

Heureusement, d’autres oiseaux prennent le relais, comme le prouve le nid maintenant vide. Il ne reste que les débris de plastique, censés décorer avec goût ce logement, occupé depuis fin mars pour la couvaison, l’élevage et l’envol d’un seul jeune cette année.

Celui qui se régale d’un poisson est peut-être ce jeune. Le plumage très écailleux et l’oeil clair sont les caractéristiques des jeunes de l’année.

Adultes, partiellement libérés des corvées de nourrissage, et jeunes passent la majeure partie de la journée à planer, du niveau du lac jusqu’à haute altitude, peut-être pour s’entrainer en vue de la migration.

Les jeunes Hérons cendrés sont beaucoup moins pressés de quitter les nids. Ils passent leur temps à caqueter, à se lisser les plumes , à se chamailler parfois, en attendant qu’un adulte vienne les nourrir. Il leur faut de la patience : en plus d’une heure d’observation, pas un adulte n’est venu au ravitaillement.

Il en va tout autrement pour les Pics épeiche. Les adultes donnent des leçons aux jeunes qui devront très bientôt se débrouiller seuls. Les jeunes sont distingués par la tache rouge au sommet de la tête, alors que chez les adultes, qui ont le ventre rouge, le mâle a une tache rouge sur la nuque et la femelle pas de marque sur la nuque.

J’ai manqué l’instant du nourrissage pour ce jeune Rougequeue noir, certainement pas rassasié, à entendre ses cris.

Pour le Goéland leucophée, les oiseaux immatures (1ere et 2è année) ont le plumage marqué de plus ou moins de brun. C’est seulement lorsque l’oiseau est adulte qu’il prend le plumage blanc pur avec la pointe des ailes noires, ponctuées de blanc. Le bec devient jaune, avec une tache rouge.

Quelques autres oiseaux passés devant mon téléobjectif
Un Grimpereau – des jardins, je crois, car il a l’ongle postérieur plutôt court – court le long d’un tronc à la recherche d’insectes.

Des Hirondelles de fenêtre chassent en plein ciel.

Des Moineaux domestiques chassent des insectes ou picorent des graines dans les hauts herbes.

2023-06-18

L’horizon d’observations est un peu plus étendu que la semaine précédente : si le terrain est plat, les déplacements sont possibles. Pour compléter ce que je vois depuis mon balcon, je suis donc allé trainer mon appareil photo dans l’un des parcs d’Amphion les bains.
Une toute petite mare retentit des appels des grenouilles …

… et des appels d’une Rousserolle, espèce qui niche dans les roseaux. Le premier jour, mardi, je n’ai pu capter de bonnes photos …

… mais en y retournant le vendredi, j’ai eu plus de chance. J’ai également pu confirmer que c’est une Rousserolle effarvatte – au chant – et non sa cousine la Rousserolle verderolle.

On y trouve aussi les nids de Héron cendré, d’où le jeunes prendront bientôt leur envol. Curieusement, des adultes transportent des brindilles. Est-ce qu’il s’agit de renforcer les nids, mis à mal par de jeunes oiseaux remuants ?

Le même phénomène se déroule aussi chez les Milans noirs, qui viennent carrément casser des branches mortes dans les arbres en contrebas de chez moi.

Au sommet d’un bouleau, des oiseaux se succèdent pour chanter . Je peux laisser mon appareil sur un trépied et déclencher quand un nouveau chanteur prend la place d’honneur.

Dans la cime du sapin, c’est un Grimpereau qui chasse des insectes. C’est bien camouflé, petit et vif !

Le Moineau domestique ne joue pas la discrétion mais il est bon cahsseur d’insectes et protège mes quelques futures pommes.

Un mâle de Merle noir vient matin et soir pousser ses trilles sur ce cable électrique.

Et pour terminer voici une femelle de Rougequeue noir en pleine chasse aux insectes.

2023-06-11

La semaine dernière, j’avais pu photographier le nid de Milan noir qui se trouve en contre-bas de chez moi. Le jeune oiseau avait encore du duvet blanc sur la tête. C’est maintenant devenu un oiseau au plumage proche de celui des adultes. Même quand il prendra son envol, il gardera les yeux un peu cernés et les plumes du dos et des ailes aux bordures claires, donnant un aspect écailleux.

Bloqué à ne pas pouvoir partir en promenade, je dois me contenter d’observer depuis le balcon. Bon nombre d’oiseaux sont trop rapides pour les saisir au vol mais les Milan noir qui planent avec nonchalance sont des sujets assez aisés à capter. Ceux qui se perchent ont adopté des arbres où ils sont bien visibles.

Un Milan noir a capturé un poisson et a passé de longues minutes à crier, peut-être pour affirmer sa propriété, peut-être pour clamer sa fierté de chasseur, avant de se mettre à consommer sa proie. Et il a encore crié, son contentement probablement, en fin de repas.

Hors de ma vue malheureusement, il y a pas mal de va et vient de femelles de Harle bièvre dans la cime des arbres. Ce sont des canards qui nichent dans les arbres et l’un d’eux est venu se poser sur le même châtaignier que le Milan avec son poisson.

Sur le lac, quelques Grands cormorans viennent pêcher mais aucun n’a eu de succès quand je les ai surveillés. Ils sont donc partis l’un après l’autre, en décollant à la course, un peu comme les parapentistes.

Un Gobemouche gris, le premier et le seul que j’aie vu cette saison, alterne son guet aux insectes sur deux perchoirs : la cime d’un vieux châtaignier et celle d’un bouleau, plus près de moi.

Le mâle du Verdier d’Europe se pose parfois aussi dans le bouleau ou dans un sapin mais lui ce n’est pas pour la chasse aux insectes, c’est uniquement pour chanter.

J’ai deux nichoirs accrochés sous mon toit. L’un est occupé plusieurs fois par an par des nichées de Moineaux domestiques. Le second n’avait encore pa eu d’occupants et c’est maintenant chose faite. Aussi du Moineau domestique – ici une femelle qui nourrit un unique jeune. J’aurais aimé des occupants plus originaux, Rougequeue par exemple, mais je reconnais que la nature des proies apporte aussi une touche d’originalité.

2023-06-04

Un Milan noir dépèce un rongeur non identifié et ne semble pas apprécier la fourrure. Un autre montre comment se tenir au courant. Et enfin, première photo d’un poussin enfin visible dans son nid.

Une grande première en ce qui me concerne, voir et photographier un jeune Grimpereau. On voit bien qu’il n’a pas encore le bec fin et courbé des adultes.

Jeunes et adultes de Grive musicienne ne se distingue pas par le plumage – taches sagitées caractéristiques de l’espèce – mais seulement par les commissures du bec, marquées de jaune.

Puisqu’on parle jeunes, voici encore des Hérons cendrés, petits en arrière plan dans le nid et adultes.

Je pensais les nichées d’Etourneau sansonnet terminées mais en voici un qui s’octroie une pause pendant un transport d’herbes sèches.

C’est une année propice aux Serins cini, tous mâles sur ces photos. Ils sont en effet particulièrement nombreux, plus que d’autres années.

Rien de spécial chez les Fauvettes à tête noire, si ce n’est le partage du bain entre un mâle de Fauvette et une Mésange bleue.

Quelques autre baigneurs, sans ordre particulier.

Enfin, j’ai pu capturer le passage d’une Hirondelle de fenètre à la gorge et au ventre blanc, distincte de l’Hirondelle rustique à la gorge rousse que je vois plus souvent.

J’ai fait un passage rapide dans le nord de l’Italie, non loin de Trente, évidemment avec un appareil photo dans mes bagages. Malheureusement l’accord entre objectif et boitier a été délicat à obtenir et je ne rapporte que cesquelques photos de Rougequeue à front blanc-le mâle donne le nom à l’espèce – qui vont nourrir une nichée cachée dans un avant-toit.