2022-11-27

Une fois qu’on a vu le Martin-pêcheur de la semaine, que montrer de plus ?
Mais si, il y en a d’autres.

Un Grand cormoran en vol …

… et un groupe de Sarcelles d’hiver. Le mâle est aisément reconnaissable à sa tête brun et vert mais les femelles sont plus difficiles à distinguer, par exemple, du Canard colvert.

Sur le même plan d’eau – étang de la réserve de la Dranse – deux mâles Fuligules milouins ressortent parmi les Fuligules morillons qui les entourent, même si tout ce petit monde est à la sieste.

Une longue attente m’a donné le temps de voir deux Râles d’eau, en vol caractéristique avec les pattes pendantes, sans pouvoir les photographier. Une deuxième longue attente a enfin vu un Râle d’eau se faufiler dans la végétation. A peine de la taille d’un pigeon, il a le bec rouge, la joue gris-bleu et le corps brun, un excellent camouflage.

Après avoir photogaphié une femelle de Fuligule morillon, c’est toute la troupe qui s’est agitée frénétiquement, visiblement perturbée par une menace.

La voici, la menace. Je penche pour un Autour des palombes, femelle. Comme la tête est masquée par une branche et que l’oiseau était très loin, ce pourrait aussi être un Epervier d’Europe. Je reste dans le doute.

Le Cincle plongeur, sur les rives du lac, s’est laissé approcher, pas trop tout de même. Il est totalement indifférent aux vagues qui couvrent son perchoir voire qui lui passent par dessus la tête. Ledit perchoir a été grignoté par les castors, c’est bien visible sur la pointe de la branche à droite de la tête de l’oiseau.

Autour de Lugrin, quelques oiseaux se sont montrés :
Un Pic épeiche, femelle (pas de bandeau rouge sur la nuque) …

… un Grosbec casse-noyaux, avec sa tête disproportionnée …

… une Grive draine …

… un Pic vert …

… une Sitelle torchepot …

… et un Grimpereau.

Les Troglodytes mignons sont assez faciles à observer à cette saison car ils courrent dans les buissons ou au sol à la recherche d’insectes. Mais leur mobilité les rend difficiles à photographier.

Ceux là aussi étaient trop mobiles pour la photo : deux Ecureuils roux se pourchassaient, probablement pour la noix qu’a trouvé celui de gauche. En passant, la photo montre la variation importante de couleur du pelage selon les individus de la même espèce.

2022-11-20

Un arc-en-ciel saisi sur le Mont Bénand, dominant le Léman, peut faire croire que la prise de photos est facile. Mais voici un échantillon des difficultés rencontrées cette semaine.

Premièrement, la distance. Que ce soit une grive …

… les Aigles royaux …

…ou le Cincle plongeur, les oiseaux ne se laissent pas approcher autant que je le souhaite.

Et quand l’oiseau n’est pas trop loin, encore faut-il qu’il se montre – Pinson des arbres, mâle.

Il y a aussi les obstacles entre les sujets et le photographe, des branches …

… ou des troncs et le manque de lumière.

Ah oui, j’allais oublier le contre-jour !

Tout de même, il y a des instants plus favorables, comme pour cette Mésange bleue …

… la Mésange charbonnière …

… ou l’Orite à longue queue.

Il m’aurait fallu grimper dans le châtaignier pour voir de plus près la capture de la Sittelle torchepot. Peut-être un coléoptère.

Ce qu’a ramassé la Corneille noire a provoqué l’envie de ses congénères mais qu’est-ce ?

Une Buse variable a tournoyé puis s’est perchée avant de repartir plus loin.

Au bord du lac, un Héron cendré apprécie un gros poteau d’arrimage d’où il surveille les alentours. Une plume folle sur son front ne semble pas le gêner

Les Harles bièvres commencent à se regrouper , avec occasionnellement quelques conflits de préséance.

Enfin, en montagne, c’est tout d’abord le guetteur de la troupe de chamois, dans sa belle toison d’hiver, qui m’a jaugé.

Ensuite la troupe a été visible, pas trop perturbée mais préférant tout de même s’éloigner et descendre dans les rocailles.

2022-11-13

Les fins de journée mettent parfois le « feu au lac », le soleil couchant se reflétant dans les vitres des immeubles de la côte suisse. Sinon, ce sont les nuages qui posent une écharpe autour des sommets, encore vierges de neige.

Les températures encore douces profitent aux insectes , bien qu’ils soient encore pas mal engourdis le matin.

En montagne, les chamois sont lointains et ne se sont pas laissés approcher.

En deux lieux différents, ce sont des biches qui se sont levées à mon approche, elles aussi difficiles à approcher et difficiles à photographier au travers de la végétation.

Bien sûr, dans le ciel nuageux ou dégagé, l’Aigle royal se repère aisément, même éloigné. A un moment, il y en avait deux qui tournoyaient, vraiment très loin, malheureusement.

Du grand au petit oiseau, il n’y a qu’un pas. Voici un Roitelet triple bandeau …

… et l’autre roitelet, le Roitelet huppé – qui a ma préférence.

Petit oiseau également, le Pouillot véloce.

La femelle de Merle noir utilise le même perchoir. En effet, près du point d’eau où ils vont boire et se baigner, les oiseaux ont besoin de s’arrêter à un poste de guet d’où ils peuvent évaluer la sécurité des lieux. Cette branche a les vertus nécessaires et de nombreux oiseaux s’y succèdent quand je suis à l’affût.

Le Verdier d’Europe, mâle, s’est nourri de mûres desséchées …

… pendant que le Troglodyte mignon cherchait des insectes au bas du roncier.

Et, pour terminer, un Grimpereau capture aussi des insectes sous une branche.

2022-11-06

Une touffe de cardères prouve que l’automne est bien là, malgré des températures encore élevées en début de semaine.

Quelques petits oiseaux sont venus se faire photographier. C’est assez peu fréquent mais ils sont venus assez près et sans manifester de crainte. En premier le Roitelet huppé, le plus petit oiseau d’Europe avec ses 9 cm.

Le Roitelet triple bandeau, à peine plus gros d’un centimètre, est resté un peu plus éloigné.

Par contre, une petite troupe d’Orites (ex. Mésange à longue queue) est venue m’observer avant de repartir se nourrir d’insectes dans les arbres. Maquillage du tour de l’œil jaune-orangé, moi, je craque…

D’autres oiseaux rencontrés au hasard des promenades ou randonnées.
Un Pinson des arbres, femelle …

… un Pinson du Nord, mâle, en train de se nourrir de fruits su Sorbier des oiseleurs …

… un Pouillot véloce …

… un Pic épeiche, mâle …

… et un Grand cormoran dans sa posture de séchage de plumes.

Et maintenant, quelques observations dues à la chance.
En passant sur mon balcon, j’ai aperçu un rapace perché en haut des branches mortes d’un châtaignier, perchoir fréquemment utilisé par toutes sortes d’oiseaux. La tête blanche m’a intrigué. C’est un Balbuzard pêcheur, immature car la tête est rayée, venu se poser pour un peu de repos. L’oiseau est rare, c’est seulement ma deuxième observation.

Mais plus rare encore, c’est la chance de voir des Corneilles noires, territoriales, venir harceler le balbuzard jusqu’à ce qu’il s’envole

Encore un coup de chance, être survolé en montagne par un gros rapace, un Aigle royal adulte.

Le Fuligules morillons se rassemblent maintenant en fin de journée sur les plans d’eau calmes. Assister à leur arrivée, dans un grand sifflement des plumes, c’est un beau moment.

La chance intervient à nouveau quand ces arrivées dérangent les Sarcelles d’hiver qui s’envolent en exhibant leur miroir bleu. Les mâles ont l’œil entouré de vert, les femelles ont la tête brune.

Et enfin, la chance est là quand un Martin pêcheur se perche non loin, puis change de perchoir deux fois, tout occupé à guetter des proies dans l’eau. Les photos souffrent du manque de lumière en fin de journée.

Un écureuil roux a tenté de se cacher derrière une branche avant de s’enfuir le long du tronc.

En clôture de la semaine, je vous propose une séquence de ballet, exécutée par la troupe des moustiques gracieux. Protégez-les ! Les insectes se raréfient et les oiseaux, entre autres, en ont besoin pour survivre.