Oiseaux XXL !
Bien sûr il ne s’agit pas de la Buse variable ni des hirondelles et encore moins du parapente …
… mais pour l’ornithologue amateur que je suis, c’est le Vautour fauve. Apercevoir un Vautour fauve au-dessus du massif de la Dent d’Oche n’est déjà pas fréquent mais quand on en voit deux puis cinq puis sept, c’est un évènement.
Le groupe s’est laissé porter par le vent direction Suisse mais est réapparu soudain au-dessus d’un crête, planant de plus en plus près. Pendant un moment, j’en ai compté douze. Il faut imaginer une douzaine de « volailles » de 2m60 d’envergure qui passent et repassent le long d’une paroi, sans un battement d’ailes.
La raison de ce rassemblement se trouvait dans un pierrier en contrebas des falaises : la carcasse d’un jeune bouquetin. Il y a eu une bagarre bruyante pour déterminer qui pourrait « becqueter » en premier, qui a cessé lorsqu’un randonneur est arrivé sur le sentier à proximité du lieu de pique-nique. Les vautours sont partis et ont tous disparus en quelques secondes. Mais quel spectacle !
Autre bagarre en montagne : un Chocard à bec jaune et un Faucon crécerelle. Malgré l’agilité du faucon, c’est le chocard, tout aussi capable de vrilles et de loopings, qui a fini par éloigner le rapace.
Le Faucon crécerelle, qui passerait pour minuscule auprès des vautours avec ses 75cm d’envergure, est tout de même un chasseur redoutable de rongeurs.
Le Chocard à bec jaune est un corvidé qui vit en montagne, en grands groupes, et se nourrit d’insectes, de baies et de graines. En deuxième photo, un filet d’eau coulant en haut d’une paroi constitue un abreuvoir tranquille.
Le Traquet motteux est un oiseau de montagne, assez fréquent dans la région. Il se nourrit de petits escargots, chenilles, mouches, coléoptères, sauterelles, grillons et araignées mais aussi de baies et de graines. Il hiverne en Afrique équatoriale. L a première photo est un mâle, les deux suivantes une femelle.
L’Accenteur alpin arbore une belle couleur orange sur la partie inférieure du corps.
La Grive draine est plus facile à voir en montagne qu’en plaine, simplement par le fait qu’il y a peu de feuillus pour se cacher.
Ma redescente vers les altitudes plus modestes a été accompagnée par les Chocards à bec jaune jouant dans les ascendances le long des parois, en projetant des ombres fantastiques sur les parois.
Et un grand mâle de bouqetin surveillait de haut son territoire .
Le Rougequeue noir est visible tant en montagne, perché sur les rochers , que plus bas autour de Lugrin. En bref, partout où il peut y avoir des insectes.
A la chasse aux insectes, en vol, on trouve le Gobemouche gris …
… et le Gobemouche noir
Grandes consommatrices d’insectes, ce sont les mésanges, dont celle-ci, la Mésange bleue …
… et les ex-mésanges à longue queue, maintenant Orites à longue queue.
Sans autre commentaire, un Pouillot véloce …
…. un Pic épeiche …
… et un Epervier d’Europe.
Des insectes pour finir : un Agrion sur des fleurs d’Arnica, je crois …
… et unSceliphron, ou Guèpe maçonne, recueillant de la boue pour façonner des loges où elle pondra.






































































