2025-10-26

A Varaize, Charente Maritime, j’ai pu prendre quelques photos malgré un vent soutenu qui n’incitait pas les oiseaux à sortir en terrain découvert.
Dans une haie, voici un Bruant zizi Emberiza cirlus, je crois, d’après les parties visibles.

Dans une autre haie, ce sont des Tariers pâtre Saxicola rubicola, mâle et femelle, qui se chamaillaient pour une place au sommet.

Des bandes de Grives mauvis Turdus iliacus fréquentent les labours et passent au loin, soit en vol « normal » soit en effectuant des acrobaties.

Les Etourneaux sansonnets Sturnus vulgaris sont nombreux, certainement parce que c’est une région de vignes, mais je n’ai pas vu de vol de grand groupe, seulement de quelques individus.

Les Pigeons ramiers Columba palumbus se regroupent dans la journée sur les lignes électriques, tous tournés dans le même sens, face au vent.

Deux rapaces : un Faucon crécerelle Falco tinnunculus en chasse …

… et une Buse variable Buteo buteo. Cette photo est de qualité médiocre mais montre un oiseau dont le plumage est bicolore sur les parties sombres, variation peu fréquente dans mes observations.

2025-05-18

Les orchidées sont toujours en fleur dans les prairies et, chose curieuse, je n’y vois pas beaucoup de butineurs ou de pucerons parasites.

Des butineurs, on en trouve facilement sur d’autres fleurs, que ce soient des abeilles …

des papillons « de jour » …

… ou des papillons « de nuit ». En photos 2 et 3, il s’agit d’un regroupement de mâles aux antennes plumeuses autour d’une femelle aux antennes en fil.

Depuis plusieurs jours, un Xylocope violet Xylocopa violacea s’affaire sur une fissure d’un poteau électrique, probablement pour préparer une loge de ponte. Le pauvre est harcelé sans cesse par une petit guêpe qui veut absolument le faire partir. Le ballet des deux insectes est incessant, que d’énergie gaspillée !

En parlant de ponte, chez bon nombre d’oiseaux, non seulement la ponte a eu lieu mais la couvaison est aussi terminée. Il y a dans un des nichoirs fixés au murs chez moi, une nichée de Mésanges charbonnières Parus major. Le mâle – bandeau pectoral noir épais – et la femelle – bandeau pectoral fin et discontinu – se relayent à un rythme soutenu pour calmer les appels des affamés. Régime riche en protéines : araignées, chenilles et larves diverses, le tout prélevé dans mes arbres fruitiers, merci.

Voici une nichée de Sittelle torchepot Sitta europaea, où on voit un oisillon venir chercher sa becquée. On peut voir aussi que le trou, une ancienne loge de pic, a été maçonné avec de la boue pour s’ajuster à la taille de l’oiseau. C’est de là que viendrait le nom de « torchepot » car l’oiseau fait un torchis de paille et de terre.
Les images sont de qualité médiocre en raison de mes réglages maladroits en situation de très faible lumière.

Voici les Milans noirs Milvus migrans obligatoires de la semaine. Les nids sont tous masqués par la végétation, mais j’ai l’impression, au nombre d’oiseaux en vol, que certaines couvaisons ont pris fin.

Une image juste pour montrer l’écart d’envergure entre un Martinet noir Apus apus et un Milan noir.

Les Corbeaux freux Corvus frugilegus, nouveaux arrivants à Lugrin cette année, sont plus nombreux que je ne le pensais ces dernières semaines.

Un Pouillot véloce Phylloscopus collybita est posé en chanteur solitaire au bout d’une branche.

Au point d’eau, il y a des Etourneaux sansonnets Sturnus vulgaris

… du Rougegorge familier Erithacus rubecula

… du Moineau domestique Passer domesticus, aussi vu sur des fils …

… du Serin cini Serinus serinus, mâle, celui-ci aussi vu chantant sur un fil …

… du Chardonneret élégant Carduelis carduelis, moins élégant au moment du bain …

… un oiseau impossible à identifier pendant son bain, qui s’avère être une femelle de Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla

… et une Orite, Mésange à longue queue, Aegithalos caudatus qui semble me demander l’autorisation de se baigner.

Voici maintenant les observations rapportées de la réserve de la Dranse à Thonon, et de la réserve des Grangettes, à l’embouchure du Rhône dans le Léman.

A la réserve de la Dranse
Une Rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus, oiseau migrateur qui niche dans les roselières.

Les Nettes rousses Netta rufina sont en pleine saison de formation des couples. Comme il y a plus de mâles que de femelles, on voit souvent ces attroupements d’une dizaine de mâles autour d’une femelle – pas loin du harcèlement !

T’as une belle tête !
J’ai pu prendre quelques photos d’assez près de Nette rousse mâle …

… de Fuligule morillon Aythya fuligula, mâle …

… de Foulque macroule Fulica atra

… et surtout de Grèbe huppé Podiceps cristatus.

A vol d’oiseau, surtout de Grand cormoran Phalacrocorax carbo, la réserve des Grangettes est assez proche, allons-y.

Les Grangettes.
La réserve consistant en une grande zone humide , c’est un paradis pour les libellules de toutes tailles et couleurs. Il me reste à les identifier.

La Bergeronnette grise Motacilla alba aime bien vivre à proximité de l’humidité, où elle trouve larves et insectes pour se nourrir.

Les Pie-grièche écorcheurs Lanius collurio sont de retour de migration pour la saison de reproduction, voici un mâle.

De retour aussi pour la reproduction, ce sont les Tariers pâtres Saxicola rubicola, femelle sur les trois premières images, mâles sur les deux dernières.

Et voici un mâle de Pic épeiche Dendrocopos major, dont la barre rouge de la tête est difficilement visible en photo 1.

Les Grèbes huppés Podiceps cristatus sont très nombreux aux Grangettes et assez peu farouches, même lorsqu’ils sont au nid.

Cette grenouille est soit une Grenouille verte ou une Grenouille rieuse, j’ai de la peine à distinguer. Ce qui est certain c’est qu’elle constituent un aliment de choix pour …

… les Hérons cendré Ardea cinerea, très nombreux aussi et peu farouches. L’un d’eux s’est laissé tirer le portrait alors que j’étais à découvert.

Et maintenant il est temps de faire une petite sieste !
Regardez bien, il a les yeux fermés, il dort.