Comme je l’ai déjà fait par le passé, les photos de cette semaine sont présentées comme une déambulation du niveau du lac vers la montagne.
Pas de chance avec les Grèbes huppés cette semaine, je n’ai pas de photo de nourrissage du poussin. Par contre, le jeune s’est secoué une patte hors de l’eau et montre que le Grèbe huppé n’a pas les pattes palmées comme de nombreux canards mais « feuillues » comme les Foulques macroules.

Un jeune Héron cendré a effectué un vol d’approche pour aller se poser tout au bord de l’eau.


Dans une petite mare encombrée d’algues, les Grenouilles rieuses prennent le soleil et pour l’une d’entre elles, un bain à bulles.



A proximité de l’eau, surtout si elle est calme ou stagnante, on peut voir différentes espèces de libellules. Celle ci est un mâle d’Aeschne bleue, je crois.

Dans les buissons proches de l’eau, j’ai encore pu voir une Rousserolle, occupée à capturer de minuscules insectes dans la végétation.

Les sauterelles sont présentes en nombre dans le prés et tous les espaces empierrés et voici un exemplaire bien camouflé pour une mission spéciale dans le désert.

Un papillon des prairies, que je pense être Heodes tityrus ou Argus myope selon son nom français. Personne ne peut dire en quoi il est myope …

Un autre papillon difficile à photographier car il se pose peu et s’il se pose c’est avec les ailes pliées, le Silène.


En lisière des haies, les Gobemouches noirs chassent les insectes volants, ce qui donne parfois un ballet un peu erratique.





Gobemouches noirs qui, en passant, se montrent assez tolérants pour partager l’espace de bain avec d’autres oiseaux comme les mésanges.


D’autres visiteurs autour du bain abreuvoir, le Rougequeue à front blanc …

… l’Hypolaïs, ictérine ou polyglotte je ne sais, il faudrait voir la longueur des ailes …

… et le Rossignol philomèle. Connu pour son chant mélodieux, on sait moins que son cri d’alerte ressemble à un raclement de gorge nettement moins mélodieux.



Le Geai des chênes est un gros oiseau, bruyant et très méfiant qui crie à la moindre crainte. Je suis donc très content d’avoir pu être approché par cet individu, qui a largement pris son temps pour venir boire. On peut presque voir le paysage lémanique se refléter dans son oeil !








La migration d’automne des Buses variables est maintenant assez prononcée et on peut voir passer des dizaines d’oiseaux durant la journée.


Et pour terminer, voici une rencontre avec un sanglier , peu inquiet de ma présence – je portais une cagoule, une veste et des gants de camouflage – qui s’est gratté consciencieusement de l’arrière train jusqu’aux joues pendant près de dix minutes. Pour les photographes , en raison du manque de lumière les photos ont été prises de 10 à 16000 ISO.






























































































































