Ouvrons cette semaine avec, pour moi, une découverte : les Ophrys. Ces orchidées imitent des insectes pour attirer les polinisateurs. J’en ai trouvé une petite station dans un coin de bois de Lugrin. Il y aurait ici deux variétés d’Ophrys fuciflora mais … Les distinctions se font selon la disposition des différents éléments de la fleur, des feuilles, voire des racines.
Et maintenant, place aux jeunes : de nombreuses nichées ont abouti et les jeunes ont pris leur envol. Il leur reste encore quelques jours pour que les adultes leur apprennent à se débrouiller pour s’alimenter et à éviter les prédateurs. D’ailleurs la Mésange bleue en porte encore la marque sur son cou.
Pourtant certaines nichées sont encore en cours, comme celle de ces Etourneaux sansonnet, chez qui les poussins ne passent pas encore le bec à l’ouverture, obligeant les adultes à pénétrer dans la loge pour les nourrir.
Sans en avoir de certitude, je soupçonne certains jeunes Milan noirs d’avoir effectué leur sortie du nid. Le nid que je surveille n’est quasiment plus visible à cause de la végétation mais je n’y ai détecté aucun mouvement. Par contre, les adultes reprennent des activités de consolidation des nids et des vols « nuptiaux » de consolidation des couples.
Chez les Pie-grièches écorcheurs, seul le mâle s’est montré, ce qui pourrait signifier que la femelle est au nid à couver.
Le Bruant zizi mâle chante presque continuellement, toujours sur le même cerisier, mais reste très difficile à approcher.
Après quelques semaines où ils se sont faits très discrets, les Pouillots véloces sont à nouveau visibles, en particulier à la source.
Laquelle source est toujours fréquentée par les Serins cini, mâles et femelles.
La Grive draine est venue chanter sur une branche de sapin.
A l’occasion d’une sortie en montagne, entre 1700 et 2000m, j’ai vu quelques oiseaux, dont deux Faucons crécerelles, malheureusement très brièvement.
Par contre, un Accenteur mouchet, très occupé à chanter, s’est laissé approcher à moins de dix mètres.
Le mâle de la Linotte mélodieuse, avec sa couleur rose typique, est plus farouche.
Et sur les grandes plaques de neige, le Traquet motteux paradait et chantait en picorant. Correction du 20.06 : c’est un Pipit spioncelle et non un Traquet. Désolé pour cette erreur, grossière.
La montagne ne serait pas la montagne sans les bouquetins : ils étaient bien là.
Plusieurs femelles, dont la première semble pleine, et deux jeunes.
Sur un autre versant, c’est un grand mâle qui est venu dans ma direction, en faisant une pause pour se gratter contre un rocher avant de poursuivre sa descente.
Sur la dernière photo du bouquetin, l’arrière plan est composé de rhododendron des Alpes. Dommage qu’il n’ait pas encore fleuri. Pour l’instant, la neige à peine partie, les premières fleurs sont celles-ci.
Retour en plaine, où les insectes commencent à pulluler sur les plantes. Voici deux espèces de coléoptères et un troisième insecte qui pourrait faire partie de la famille des Miridae. Difficiles, ces bestioles.
Les papillons ne sont guère plus faciles à identifier, bien que beaux. Le premier est un papillon dit « de nuit » et le deuxième pourrait être une femelle d’Argus.
Bon, là je suis sûr de mon coup.
Et la semaine se boucle avec quelques abeilles en plein travail.
















































































