2023-09-17

Ce n’est pas la première fois que je présente des photos d’un Grèbe huppé apportant un poisson à un jeune …

… mais je n’avais encore jamais vu l’adulte reprendre le poisson, probablement trop gros pour le gosier du jeune, et l’avaler malgré les cris de protestation de son rejeton.

Puisqu’on est en bord de lac, voici un Goéland leucophée de l’année avec son plumage brun.

Bien qu’elle soit assez bruyante, la Mouette rieuse est, à mon avis, un oiseau plutôt élégant.

Cet ado pas encore très gracieux est un jeune Cygne tuberculé sorti de l’oeuf cette année.

Dernier oiseau vu au bord du lac, à la recherche de quelque nourriture, une Corneille noire.

Les Orites ou Mésanges à longue queue, discrètes dans le feuillage dense, commencent à être plus faciles à voir avec la chute des feuilles due à la sécheresse ou, malheureusement, à la mort de certains arbres.

Le Chardonneret élégant est un oiseau très coloré et pourtant difficile à distinguer dans la végétation. Comme aucun des oiseaux n’a la tête franchement rouge voire sans plumes rouges du tout, il s’agit d’une bande de jeunes de l’année.

Le Pipit des arbres se fait rarement voir autour de chez moi et c’est donc un plaisir de pouvoir en capturer un en photo.

Le Pouillot fitis a été plus fréquent par le passé mais je l’ai peu vu cette année. C’est aussi avec plaisir que je l’ai revu.

Un Rossignol philomèle, pendant ses derniers jours dans la région avant son départ en migration vers l’Afrique …

… un Gobemouche noir …

… une Mésange nonnette …

… et un magnifique Rougequeue à front blanc ferment le bal pour cette semaine.

2023-04-23

Ouverture sur un papillon à la couleur soutenue : l’Azuré de la Faucille ou Cupido argiades. Pourquoi les jolis noms latins n’ont-ils pas été repris dans la dénomination française ?

Ces derniers temps, j’ai présenté un certain nombre de photos d’oiseaux en migration. C’est un phénomème qui touche aussi d’autres animaux, à une autre échelle. Après quelques jours de chaleur, ce sont des abeilles qui se préparent à partir vers une autre résidence.

Il y a, naturellement, encore des rapaces qui migrent, comme ce Faucon crécerelle, qui partage quelques instants le ciel avec un Milan noir.

Les Milans noirs estivants de Lugrin sont visibles dans leurs nids pendant quelques jours encore, tant que les arbres sont dépourvus de feuilles. Il y a deux nids, tous deux dans des châtaigniers. Le premier est visible d’en dessous, on ne voit donc que la tête de l’oiseau qui couve. Le deuxième nid est visible par en dessus car il se situe en contrebas d’une route. Les objets clairs que l’on voit sur le côté de l’oiseau sont des morceaux de plastique, censés embellir le nid …

En passant, qui couve, le mâle ou la femelle ou les deux à tour de rôle ?
Dans le premier nid, je sais que la femelle était en train de couver, avant de partir se dégourdir les ailes puis de s’accoupler avec le mâle (première photo).

Les Hirondelles rustiques sont bien revenues à Lugrin depuis quelques jours. Elles sont maintenant occupées à préparer les nids, collectant des brins d’herbes et de petites brindilles.

Pas de nids de Grand cormoran visibles à proximité de chez moi – il y en aura dans la prochaine publication – mais les oiseaux viennent souvent pêcher à portée d’objectif. Les Grands cormorans sont en ce moment en plumage nuptial avec une crête noire à la punk, la nuque et les hanches marquées de blanc.

Allez, encore deux couples pour compléter le carnet d’état civil, le Canard colvert …

… et le Harle bièvre.

Il reste encore deux oiseaux aquatiques à présenter, le Goéland leucophée, spécimen immature …

… et le Héron cendré.

C’est maintenant le tour des oiseaux « terrestres », en commençant par une femelle de Rougequeue noir …

… que l’on retrouve parmi les oiseaux fréquentant la source.

Quelques photos de Fauvette à tête noire …

… et un oiseau peu fréquent, que je vois une ou deux fois par an seulement : un Pipit des arbres.

Deux photos de Mésange charbonnière. La vitesse des mouvements est toujours surprenante : la deuxième photo a été déclenchée au 1/400è de seconde.

On parle beaucoup ces jours-ci de l’intelligence artificielle. En photo, elle peut notamment servir à améliorer la netteté des images, voire à générer des images. Mais, il y a beaucoup plus simple. Inversez les photos et vous pourrez illustrer une pub pour un démêlant à cheveux !

2021-05-02

Plusieurs journées pluvieuses dans la semaine laissent peu d’opportunités photographiques.
Par contre, la première observation d’une espèce est un moment fort pour un amateur d’ornithologie, et c’est ce qui m’est arrivé : voici le Pouillot de Bonelli

Pour une comparaison, voici une photo d’un pouillot plus fréquent par ici, le Pouillot fitis, plus petit et beaucoup plus terne.

Il y a deux semaines, je signalais le Pipit des arbres comme une observation rare. Les circonstances m’ont offert une observation tranquille et longue de cet oiseau discret, dans son bain.

Puisque nous en sommes au bain, voici une autre observation, ou plutôt deux observations : la femelle et le mâle du Serin cini ont procédé à leurs ablutions séparément…

Un Merle noir, mâle.

Un Pinson des arbres, mâle.

Une Sittelle torchepot en quête, acrobatique, de nourriture.

Ce qu’a trouvé cet Ecureuil roux.

Les feuilles vont bientôt masquer ce nid de Corneille noire, hélas.

Depuis plus de deux semaines, une Chouette hulotte lance ses appels pendant la journée. Elle a été difficile à localiser mais j’y suis enfin parvenu. Il n’y a aucun doute possible, j’ai été repéré !

Une Buse variable passe à l’attaque. Mais elle n’a pas continué son piqué, peut-être que la proie guettée s’est mise à l’abri.

Et voilà encore quelques attitudes de Milan noir.

La semaine se clôt sur les premières orchidées sauvages, le printemps est bien là.