2025-10-12

Image d’automne : un Vulcain Vanessa atalanta vient lécher une poire fermentée.

Je pensais que toutes les Fauvettes à tête noire Sylvia atricapilla – ici mâle – étaient parties vers des contrées plus chaudes mais il y a encore quelques passages.

Même surprise en rencontrant des Serins cini Serinus serinus

… ou un Gobemouche gris Muscicapa striata.

Le Pouillot véloce Phylloscopus collybita est un oiseau qui ne reste pas à Lugrin pendant l’hiver, préférant des lieux plus riches en insectes, qu’il trouve encore en abondance à cette période.

Les roitelets sont résidents à l’année. Celui-ci est le Roitelet à triple bandeau Regulus ignicapilla : crête orangée, bande noire puis bande blanche.

Ces Buses variables Buteo buteo sont de passage. L’absence de barre sombre à la queue indique un oiseau de l’année. En troisième photo, l’oiseau est en mue, il y a deux nouvelles plumes à la base de la queue.

Le Pic noir Dryocopus martius a un cri puissant, en rapport avec sa taille. C’est le plus grand des pics, haut de près de 50cm et de 80cm d’envergure. Comme il est forestier, il est particulièrement difficile à voir.

Le châtaignier qui sert de perchoir a été occupé par deux Hérons cendrés Ardea cinerea. Les photos ont été prises au 800mm.

Ce sont probablement les dernières photos de cerfs de la saison, le brame est fini et la forêt est redevenue silencieuse. Deux premières images, un petit jeune d’un an, à voir les bois, puis du beau mâle adulte.
J’avais pris le risque d’un montage d’objectif à 560mm, ouvrant à 8. Les photos sont prises à 12800 iso au 1/80è de seconde, à main levée. Le résultat est acceptable.

2024-03-03

J’ai choisi d’en faire la star de la semaine, d’abord parce qu’il est difficile à voir et aussi parce qu’il a une bonne bouille : le Pic noir. Plutôt forestier, il est souvent dans les sapins et, quand il est dans un environnement plus exposé, il est très méfiant.

Deuxième observation peu fréquente, les Grèbes à cou noir. Ce sont de tout petits grèbes – une trentaine de centimètres – qui ont l’œil rouge rubis et un petit plumet jaune juste derrière l’œil. Sur trois des photos, on voit la différence avec un Grèbe huppé et un Fuligule morillon. Bien sûr, il faut qu’ils soient à distance raisonnable et qu’il y ait une bonne lumière, deux conditions qui n’étaient pas réunies le jour où je les ai aperçus. En plus, ils n’ont pas encore le plumage nuptial complet : plumet jaune doré et plumage noir et roux.

Les couples de Harles bièvre sont formés et, hors des sessions de pêche, les oiseaux sont souvent au repos sur le rivage, jusqu’à ce qu’un photographe les dérange …

L’envol du Héron cendré est aussi dû à mon arrivée en lisière du pré.

Les rapaces passent dans le ciel mais pas en grand nombre. Peut-être que la météo plus au sud ne leur est pas favorable. Ce sont les Milans royaux …

… et les Buses variables. Vol de séduction ou querelle ? La poursuite entre deux buses reste sans explication certaine

Et voici quelques autres oiseaux, non migrateurs.
Une Sittelle torchepot …

… une Grive draine …

… un Geai des chênes …

… et un Grimpereau des jardins, pour une fois sur un arbre à l’écorce claire.

Les Rougegorges, comme les merles noirs, sont les premiers oiseaux à chanter le printemps. Et ils y mettent du cœur !

2021-12-12

Cette semaine, la neige est descendue, d’abord aux alentours de 7-800m puis jusqu’au niveau du lac.

Les premières photos ont été prises dans mon jardin, envahi d’oiseaux venus chercher les graines de tournesol que je leur propose en hiver. L’accenteur mouchet, quasi invisible habituellement, sort de sa timidité pour picorer au sol.

Les Pinsons des arbres picorent aussi au sol. Curieusement, j’ai observé des groupes de mâles et, seulement de temps à autres, des femelles. En passant, les pinsons ont les mandibules suffisamment puissantes pour briser l’écorce des graines de tournesol, alors que les mésanges emportent la graine et doivent la frapper du bec en la tenant sous une patte pour ôter l’écorce.

Les oiseaux plus petits et agiles vont plutôt vers la mangeoire. Le Rougegorge familier va aussi bien au sol qu’à la mangeoire, selon l’encombrement.

Bien sûr les mésanges sont présentes en nombre et en variété. J’en ai profité pour faire quelques portraits rapprochés.

Les grives trouvent encore assez de ressources dans les prés pour ne pas avoir à s’approcher des mangeoires. Je suis presque certain qu’il s’agit de Grives musiciennes, les taches ayant une forme de pointe de flèche.

Toujours loin des mangeoires, voici quelques autres observations d’oiseaux qui se nourrissent. Une Bergeronnette des ruisseaux, qui tente d’attraper un insecte flottant à la surface de l’eau…

… une Bergeronnette grise qui picore dans les galets au bord du lac. Sur la deuxième photo, on aperçoit un Cincle plongeur en arrière plan, nous y reviendrons …

… des Merles noirs, femelles et mâles, qui gobent des baies -toxiques pour nous -dans un if …

… un Pouillot véloce qui cherche des insectes …

… et un Verdier d’Europe mâle qui surveille les alentours du sommet d’un arbre.

Un peu plus haut, j’ai mentionné le Cincle plongeur. La première photo correspond à la distance habituelle à laquelle je vois évoluer cet oiseau. Les photos suivantes sont donc, pour moi, exceptionnelles …

… mais un peu plus loin, un autre cincle était affairé à chercher des larves et insectes dans les débris et il ne s’est pas occupé de ma présence, pas plus que celui occupé à se gratter sur son vieux tronc flotté.

Bien entendu, je me trouvais au bord du lac. Voici les autres rencontres sur les rives : un Héron cendré …

… une femelle de Harle bièvre – avec quel brushing ! …

… un Grand cormoran …

… et un petit groupe de Sarcelles d’hiver. Les mâles ont la tête vert, brun et beige. Les femelles restent discrètement dans les teintes brunes.

Retour dans les arbres avec les Mésanges nonnettes suspendues sous les rameaux …

… le Grosbec casse-noyaux à l’énorme tête …

… et la Sittelle torchepot dans un châtaignier

Dans les châtaigniers, on voit les écureuils, quand il ne fait pas trop froid.

Le manège de l’un d’eux dans un cèdre a attiré mon attention. J’ai vu qu’il « cueillait » soigneusement des brindilles, qu’il rapportait ensuite dans une branche touffue, probablement pour construire son nid d’hiver. C’est un individu plus cigale que fourmi, observé jeudi. Vendredi, il neigeait une dizaine de centimètres.

A plusieurs reprises dans la semaine, j’ai tenté de capturer – en photo – une femelle de Pic noir qui fréquente mes bois. Après quelques images assez décevantes…

… j’ai pu en prendre d’un peu meilleures, quelques jours plus tard.

Pour terminer, voici deux oiseaux que l’on voit en noir et blanc mais dont la photo révèle des couleurs irisées. La Corneille noire …

et la Pie bavarde.