Un peu de chaleur et un peu d’humidité suffisent, au mois de mai, pour faire sortir les orchidées sauvages de toutes variétés – que je ne sais pas identifier.



Bien entendu, la saison fait aussi éclore de nombreuses autre fleurs des bois ou des prés, dont certaines sont fréquentées par des insectes.






Je ne sais pas nommer les différents coléoptères rencontrés mais il y en a une grande diversité, plus ou moins colorés.





Ces grands diptères – deux ailes – en accouplement sont intéressants car on voit bien sur celui du bas les deux balanciers en arrière des ailes. Ce sont des vestiges d’ailes qui leur servent à équilibrer leur vol.

Les bourdons en général sont à protéger car les populations ont tendance à régresser. Celui-ci est paraît-il de plus en plus rare, c’est le Bourdon velouté.

Si on dit que nous sommes dans une région d’élevage, on ne pense pas d’emblée à l’élevage des pucerons par les fourmis. Les fourmis recueillent les gouttes de miellat produit par les pucerons qui pompent la sève de la plante.


Premier Paon de jour de la saison, photographié bien sûr même si les ailes sont un peu fatiguées.

Les femelles de Milan noir couvent encore, à moins qu’elles ne couvrent les petits tout juste éclos. Impossible à voir pour l’instant.

Le Bouvreuil pivoine est extrèmement discret. J’en venais à me demander s’il était encore présent à Lugrin. Oui ! mais quelle difficulté à en faire une photo.

Cette Hirondelle rustique est probablement un mâle, au vu de la longueur des filets de la queue.

Un Pouillot véloce complète le maigre tableau des oiseaux de cette semaine.

Sur le lac, les Grèbes huppés sont le plus souvent occupés à pêcher, parfois en couple. Il y avait justement deux couples ainsi occupés non loin les uns des autres, jusqu’à ce qu’une limite invisible soit franchie, ce qui a provoqué une belle bagarre de deux des oiseaux. Un des couples s’est rapidement éloigné et, la tension passée, le deuxième couple a confirmé son attachement par un petit rituel de parade.





