Avec le passage officiel au printemps, il y a plusieurs premières observations, soit de retour d’hivernage soit des oiseaux absents de mes observations depuis quelques temps.
Tout d’abord, des Bec croisés des sapins. Ce sont de très beaux oiseaux, le mâle étant d’un beau rouge orangé et la femelle plutôt verte. Ils se nourrissent des graines extraites des cônes de sapin grâce justement au bec dont les mandibules se croisent. Les photos sont malheureusement de piètre qualité.





De retour de migration , un groupe de Tarins des aulnes a croisé mon chemin mais je n’ai pu en photographier que deux mâles, qui ont un capuchon noir.


A l’occasion d’une sortie en moyenne altitude, vers 1400m, j’ai pu voir passer un Aigle royal.



Ce n’est pas le premier Verdier d’Europe de la saison mais c’est bien le premier groupe de ces oiseaux.



Et voici la première Fauvette à tête noire, un mâle, de retour de migration.


Encore une « première », un Milan noir. Les passages se font plus fréquents jour après jour et j’ai déjà assisté à un accouplement.

Une hirondelle ne fait pas le printemps, encore moins lorsqu’il s’agit d’Hirondelles de rochers, oiseau montagnard qui craint moins le froid que les hirondelles rustiques ou les hirondelles de fenêtre.



C’est la dernières des « premières » : au même moment que les Hirondelles de rochers, c’est un Martinet à ventre blanc qui est passé.


Aux alentours de 1300m d’altitude, il y a un tout petit lac, le lac de la Joux, qui est encore partiellement gelé. Un mâle de Canard colvert s’y gratte la tête, attendant peut-être l’arrivée d’une partenaire…

… mais ses congénères préfèrent prendre le soleil sur les rives du Léman, même si la concurrence entre mâles y est rude.


J’avais photographié il y a quelques jours un accouplement de Foulques macroules en commentant que la cour était brève et peu démonstrative. Je dois corriger cette assertion après avoir assisté à plusieurs minutes de bécottage mutuel de ces oiseaux.

Rien de particulier chez les Harles bièvres, qui pêchent en couple …

… tout comme les Nettes rousses, chez qui le mâle donne le nom de l’espèce et la femelle est brune.


A proximité du lac, les Hérons cendrés ont commencé à apporter des branchages pour réparer les anciens nids ou en construire de nouveaux.





Du côté des rapaces, il y a encore des passages de Milan royal …

… mais aussi du Faucon pélerin …


… de l’Epervier d’Europe – ceux-ci voyageaient à deux – …




… et de la Buse variable.


Parmi les autres oiseaux, chez les corvidés, il y a le Grand corbeau …

… la Corneille noire …


… mais aussi le Geai des chênes. Celui-ci grignote le bois mort sur une branche de châtaignier. Se nourrit-il ?



Parmi les turdidés, il y a le Merle noir …


… la Grive musicienne …



… et la Grive draine.

Chez les paridés, ce sont toujours le mêmes, la Mésange charbonnière …

… et une qui doit encore se sécher, la Mésange bleue.

Les Grosbec casse-noyaux sont toujours difficiles à approcher, même s’ils fréquentent régulièrement la cime du même arbre.

Les mâles de Pinson des arbres ont maintenant tous acquis leur plumage nuptial.



Les Chardonneret élégants conservent le même plumage en toutes saisons. Est-de là que vient cette notion d’élégance ?


Les Etourneaux sansonnets sont bruyants à certaines heures et très discrets à d’autres.



Les Pics épeiche tambourinent leur territoire sur des troncs secs et sonores.

Les Sittelles torchepot courent le long des troncs et des branches …



… comme les Grimpereaux, sauf que ces derniers ne prospectent que de bas en haut.



Tout comme le Geai des chênes un peu plus haut, voici un Ecureuil roux qui ronge du bois. Bien entendu, il le fait de manière acrobatique. Quand il furète dans le lierre, c’est de manière plus posée.









Enfin, printemps oblige, les fourmilières se réveillent. Celle-ci doit en plus réparer les dégâts causés par un Pic vert, si j’en crois les deux trous circulaires en bas.

