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2022-09-11

Voici à nouveau des photos glanées entre Lugrin, les environs de Toulouse et la Charente Maritime.

Dans toutes ces régions les Gobemouches noirs sont présents et leurs photos sont rassemblées. Comme l’indique leur nom, ces oiseaux capturent des insectes, au sol ou en vol dans des figures parfois acrobatiques.

Un oiseau vu en Charente Maritime, la Linotte mélodieuse, femelle.

Un autre oiseau vu en Charente maritime, une Hypolaïs, peut-être « polyglotte ». C’est malheureusement la longueur des plumes des ailes qui permet de distinguer l’Hypolaïs polyglotte de l’Hypolaïs ictérine.

En région toulousaine, quelques Tariers pâtres se sont montrés méfiants et je n’ai pu les photographier qu’à distance. Le mâle a la tête noire et la femelle est plus neutre.

Ce mâle de Bruant zizi a été plus coopératif.

En passant dans les champs moissonnés, j’ai soulevé des nuées de papillons orangés aux antennes plumeuses mais je n’ai pu leur donner un nom. Je suis arrivé aux genres Anania ou Pyrausta mais ça ne colle pas bien.

Retour à Lugrin avec le passage des Buses variables en migration …

… tout comme ce Milan royal, un jeune de l’année d’après le plumage vu de dessus, dont la queue a perdu quelques plumes.

Quelques autres oiseaux lugrinois, Chardonneret élégant …

… Pouillot véloce …

… Mésange huppée …

… et Pic épeiche.

Un Chamois rencontré dans le massif de la Dent d’Oche présente une déformation curieuse de sa corne droite, tournée vers l’extérieur et fourchue. Si je le croise à nouveau, il sera facile à reconnaître.

Sur l’alpage de Trépertuis, une petite créature bondissante a laissé peu de temps d’immobilité pour les photos. Une Hermine en pelage d’été. Elle deviendra blanche, avec toujours la pointe de la queue noire, pour son pelage d’hiver.

Et maintenant , je raconte une chasse au Martin-pêcheur, dans les environs de Fonsorbes, au sud-ouest de Toulouse. La route, très fréquentée, franchit le ruisseau Le Touch et j’avais déjà aperçu la flèche bleue du Martin-pêcheur sans pouvoir en faire de photos. J’ai décidé de m’atteler à la tâche, en prenant mon temps, malgré la forte chaleur. Stationné à l’étroit entre le rail de sécurité et le garde-corps, j’ai tout de même très vite vu passer un oiseau. Photos décevantes.

Après un bon moment à supporter le passage incessant de voitures et camions dans mon dos, je suis allé explorer les quelques points accessibles d’une des berges. Nouvelle déception, passages trop rapides pour déclencher et trop espacés dans le temps pour occuper ma patience. Je me suis rabattu sur des libellules, lointaines, du genre Calopteryx.

Plus tard, c’est un bourdon venu butiner des fleurs, qui a déclenché le mouvement d’une araignée. Je ne sais pas si elle est partie en vol à bas coût ou si elle est restée sur ses fleurs.

Il y avait un passage, d’amont en aval ou inversement, à peu près toutes les quinze minutes et j’ai soupçonné la présence de deux Martins-pêcheurs. Les qualités de photo sont restées médiocres mais j’ai eu la preuve des deux oiseaux.

Lassé tout de même par l’attente peu fructueuse et la présence de moustiques, je suis remonté sur le pont, alors moins exposé au soleil. Encore un peu de patience et un oiseau est venu se poser dans un buisson pour des tentatives de pêche. Encore trop éloigné.

Au moment où j’allais remballer mon appareil et reprendre mon vélo (écolo!), un Martin-pêcheur est venu à moins de 10 mètres du pont. Perché sur une tige, il a guetté le ruisseau et plongé à plusieurs reprises, sans succès, avant de partir explorer un autre lieu. Trois heures bien récompensées et qui prouvent que les lieux les moins sauvages recèlent des trésors de nature.