Les journées chaudes encouragent les insectes à sortir. Les abeilles fréquentent la moindre fleur disponible, ici du tussilage qui, comme son nom l’indique, a été un remède traditionnel contre la toux.
Quelques papillons sont déjà en vol, dont le Vulcain
Les migrateurs « classiques » de cette période sont les Milans royaux …
… et les Buses variables. Au lieu-dit le Hucel, à 970m d’altitude, on se trouve parfois au même niveau que les oiseaux. Mais pour ne pas attendre des heures le passage d’un rapace à portée d’objectif, je retournerai à ce point d’observation dans une quinzaine de jours. Le pic de la migration donnera sûrement plus d’opportunités.
L’Epervier d’Europe effectue aussi sa migration pré-nuptiale. Je n’ai vu que des oiseaux trop lointains. Pourtant une corneille a trouvé que cet intrus passait trop près de son territoire et a lancé un vol pour l’éloigner, à grands cris.
Les Etourneaux sansonnets sont de plus en plus nombreux et actifs. Ils prospectent les prairies en groupes, à la recherche d’insectes et de vers. Puis ils reviennent dans les arbres tenir des discours en trilles et en claquements. Le plumage nuptial donne l’impression que les oiseaux sont enduits de brillantine, comme les chanteurs de charme des années 50.
Les Pigeons ramiers sont présents toute l’année mais, comme les étourneaux, ils sont en ce moment actifs à la formation de couples, donc remuants et bruyants.
Peut-être pour charmer une belle, un Moineau domestique portant une plume blanche dans le bec est venu boire. Il lui a fallu quelques instants avant de se décider à lâcher sa plume pour se désaltérer. Pendant ce temps, ses congénères se baignaient en groupe.
De loin, l’Accenteur mouchet peut être confondu avec un moineau, dont il a la taille, mais sa couleur gris-bleu ne laisse aucun doute quand on le voit de près.
Autres oiseaux venus se désaltérer à la source.
Autres mésanges, les Mésanges à longue queue offrent toujours un spectacle sympathique, surtout lorsqu’elles essayent de se nourrir à travers la grille de la mangeoire, au lieu d’en faire le tour.
Les Bergeronnettes grises ne viennent pas à la mangeoire, trouvant assez de bestioles dans les prés.
Quelques autres oiseaux communs mais jolis.
Quelques prises de Corneille noire.
Une femelle Bec croisé des sapins, vue d’assez loiin.
Un Pic épeichette, femelle – le mâle a le sommet de la tête rouge.
Un Verdier d’Europe particulièrement bien placé au soleil.
Un Canard colvert mâle en sieste.
Les Hérons cendrés sont de plus en plus nombreux, les retours de migration venant s’ajouter à ceux qui sont restés tout l’hiver.
Le nombre de Nettes rousses est aussi en augmentation et les querelles autour des femelles, brunes, sont nombreuses.
Les Fuligules morillons se livrent aussi à des poursuites mais parmi les centaines d’oiseaux, j’en ai repréré un très différent …
Ce n’est que de retour à la maison que j’ai pu identifier une Harlede boréale, mâle. Comme son nom l’indique, c’est un canard assez exotique mais qui est vu régulièrement sur le Léman. C’est une observation qui me fait dire que c’était une bonne semaine.
« La harelde boréale est migratrice partielle : son aire de nidification est située en Scandinavie et en Ecosse. Dès la fin du mois de juillet, elle anticipe les premiers froids et descend vers le sud jusqu’en Afrique du Nord en longeant les côtes. Le mouvement inverse s’échelonne à partir du mois de mars jusqu’au mois de mai. » source https://www.oiseaux.net/oiseaux/harelde.boreale.html



































































