La semaine dernière, c’était une abeille qui butinait les chatons de noisetiers. Cette fois, c’est une petite mouche, un Syrphe. Il en existe pas mal d’espèces, dont la livrée joue sur le noir et le jaune.

Les Grands corbeaux sont repartis dans les forêts plus haut en altitude après avoir, en janvier, mené leurs parades au-dessus des prés de Lugrin. Il y a régulièrement des passages de paires – on ne parle de couples que lorsqu’on a la certitude que c’en est bien un. Dans le cas présent, il semble que les oiseaux n’ont pas de critères esthétiques en matière d’intégrité du plumage.


ligule morillon Côté lac, j’ai été tenté de jeter un caillou pour réveiller ces canards pour la plupart immobiles dans leur sommeil : je suis passé à l’heure de la sieste. Heureusement, quelques uns ont bougé.




Voici la « vraie » poule d’eau, la Gallinule poule d’eau. C’est souvent le Foulque macroule avec son front blanc qui est pris pour une poule d’eau. Comme la plupart des rallidés, la Gallinule vole en traînant les pattes.


Je n’ai pas pu observer le Cincle plongeur en chasse mais plusieurs sont passés, il y en avait au moins trois, que j’ai saisis au vol.


La photo du Grèbe huppé n’a rien d’exceptionnel en soi mais on voit que le lieu de pêche est à l’endroit où les eaux de la Dranse, grises, entrent dans le lac aux eaux bleues.

Dans les prés, les arbres et les broussailles de Lugrin, voici les observations habituelles.










Voici maintenant quelques séries de photos que des oiseaux complaisants m’ont permis de réussir.
En premier, une bande d’Orites ou Mésanges à longue queue.




Ensuite des Sittelles torchepot, dont la dernière est occupée à frapper une graine qu’elle a coincée dans une fente de l’écorce, jusqu’à pouvoir sortir la faine comestible.









Puis un Grimpereau des jardins, infatigable chasseur d’insectes dans l’écorce des arbres. Détail original, l’oiseau ne peut que monter le long du tronc. Il s’envole donc régulièrement du haut des arbres pour reprendre sa chasse depuis le bas.





Enfin, l’apparition rare d’un mâle de Bouvreuil pivoine. La dernière observation, fugace, remonte à mai 2023, sinon il faut remonter à février 2022 pour des observations avec photo convenable.













































































































