2023-08-27

En ouverture, voici une séquence de quelques minutes face à un renard. Il mangeait des prunes tombées au sol et ne m’a pas vu tout de suite. Comme je suis resté immobile et que j’avais le visage et les mains couverts par un filet de camouflage, il a eu un momet d’hésitation avant de faire volte-face et de partir à travers le pré en se retournant à plusieurs reprises.

Restons sur les belles rencontres avec le Martin pêcheur. Les photos sont le résultat de trois périodes d’observation, ce qui montre que l’oiseau utilise régulièrement les mêmes perchoirs.

Encore un peu d’élégance, avec le Gobemouche noir, oiseau que je trouve très beau.

Le Gobemouche gris n’est pas vilain mais a tout de même moins d’allure.

Celui qui a vraiment de la classe, c’est le justement nommé Chardonneret élégant. Le jeune de l’année n’a pas encore la coloration caractéristique de la tête mais il a la coloration des ailes.

On parle de jeunes de l’année, il n’y a pas trop de doute à avoir sur l’espèce quand les premières plumes rouge orange viennent marquer la poitrine du Rougegorge familier.

Ce petit jeune là n’est pas trop difficile à identifier : queue rouge > Rougequeue – trace blanchâtre sur le front > Rougequeue à front blanc, mâle, ça c’est la couleur de la poitrine. L’année prochaine, sa tête sera noire, avec toujours la marque blanche sur le front.

On parle encore de jeunes de l’année, voici le Grèbe huppé adulte harcelé par un jeune, même l’instant d’après avoir reçu un poisson.

On parle toujours de jeunes, cette fois chez les Grands cormorans. L’adulte régurgite sa pêche mais les jeunes enfoncent la tête loin dans le gosier (deux premières photos). Il faut une solide constitution pour accomplir son devoir parental !

Le Héron cendré qui dominait de toute sa stature les cormorans dans la série au-dessus s’est trouvé tout à coup seul après un départ précipité du groupe de cormorans.

Dans les roselières on peut encore apercevoir des Rousserolles mais impossible de préciser lesquelles – elles ne chantent plus pour delimiter le territoire ou séduire un partenaire.

Quelques Sittelles torchepot refont leur apparition dans les arbres ou au point d’eau. Le nom de « torchepot » viendrait de ce que l’oiseau, qui récupère pour nicher des anciennes loges de pic, fabrique un torchis de boue et d’herbes sèches pour ajuster l’ouverture du nid à sa propre taille.

Ce Troglodyte mignon n’a pas l’allure caractéristique de son espèce, queue dressée à la verticale. Il faut comprendre, il sort de son bain.

Cet oiseau, qui me semble être un Bruant – front fuyant et mandibule inférieure crantée – ne s’est pas mieux montré pour que je puisse l’identifier avec certitude.

Une Mésange charbonnière …

… et des Mésanges nonnettes.

Fin de cette série sur une Buse variable, jeune puisqu’il n’y a pas de barre sombre à l’extrémité de la queue.