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2025-02-09

Comme on peut le voir sur cette photo prise depuis le massif de la Michaille, au-dessus de Bellegarde, la neige est présente sur les montagnes mais a disparu des moyennes et basses altitudes.

Le Milan royal profite du temps plutôt clément, froid mais sans gros coups de vent, pour migrer vers l’est et le nord.

Certaines Buses variables suivent également l’itinéraire de migration pendant que d’autres cerclent sagement au-dessus de leur territoire d’hiver.

Les oiseaux locaux sont de plus en plus actifs et donc visibles.
Un Pic épeiche …

… un Pinson des arbres, mâle …

… et une Sittelle torchepot.

La Pie bavarde est un oiseau que l’on voit plutôt en noir et blanc. La photo permet de voir qu’il y a beaucoup plus de couleurs, du vert au violet. Et encore, il n’y avait pas de soleil.

Direction le lac, avec des Bergeronnettes grises sur la rive.

Des Grèbes castagneux pêchent en groupe.

Un Grèbe huppé solitaire.

Un Fuligule morillon mâle, la femelle est en arrière et sieste tranquillement.

Un Goéland leucophée survole à basse altitude pour repérer des poissons ou des débris comestibles.

Décollage du Gand cormoran : c’est une affaire qui demande une certaine distance libre car il s’aide de ses pattes pour donner plus de poussée.

2024-02-25

L’herbe n’est pas encore très verte dans les prés mais de nombreux papillons sont sortis de leur torpeur hivernale à la faveur des journées où le thermomètre a dépassé les 10°C. Celui-ci se nomme la Grande tortue.

Sur le lac, les Grèbes huppés poursuivent leurs face-à-face de séduction, qu’ils peuvent répéter à quelques minutes d’intervalle, par exemple après une plongée ou après l’approche d’un autre oiseau entreprenant.

Les mâles des Fuligules morillons ont pris leur plumage nuptial, petite houppette de plumes sur la tête, mais ne sont pas encore trop actifs à la poursuite des femelles. Ils préfèrent la pêche et le repos. L’oiseau en dernière photo pourrait être impressionnant s’il faisait plus de 50 cm !

Parmi les oiseaux difficiles à photographier figure la Bergeronnette grise, surtout lorsqu’elle se promène dans les galets.

Autre oiseau discret, se déplaçant sans cesse, le Troglodyte mignon. Celui-ci s’est laissé approcher à environ 4m, très occupé à courir dans les pierres et les souches.

Cette Mésange bleue s’est aussi laissée approcher, ce qui est dû je pense au début de la recherche de partenaire.

Et que dire de la Mésange charbonnière, également moins farouche qu’à l’habitude : appel à un partenaire, affirmation de territoire ?

Le Rougegorge familier fait entendre son chant, gazouillis très « liquide », et c’est certain qu’il est territorial : aucun intrus de son espèce n’est toléré dans l’espace qu’il délimite par ses vocalises.

Les Pics épeiche ont entamé leur tambourinage territorial : il se placent sur une branche morte et sonore qu’ils frappent en rafale. Il y a souvent une réponse d’un arbre éloigné.

Si cet oiseau frappe, ce n’est pas un message. Il s’occupe seulement de casser une coque. La Sittelle torchepot utilise les fentes de l’écorce ou du bois pour coincer les graines qu’elle veut ouvrir à coups de bec.

Le Grimpereau des jardins, habituellement discret, chante en ce moment presque en continu, ce qui me permet de le localiser assez facilement.

La grande migration printanière se prépare ! Dès qu’il fait beau, il y a des passages de Buses variables …

… et d’autres rapaces comme cette femelle d’Epervier.