La région a subi, comme d’autres, l’incursion de poussières du Sahara. Cela a donné des couleurs inhabituelles au panorama et au lac.
Les Grèbes à cou noir – très lointains, c’est entendu – ont repris un aspect normal au bout de trois jours.
Mis à part ce phénomène météorologique, cette semaine a vu le vrai démarrage de la migration des grands rapaces au-dessus de Lugrin. Dans un des rassemblements autour d’une ascendance, on peut voir de la Buse variable, du Milan royal et du Milan noir.
Parmi les migrateurs plus modestes, il y a quantité de passereaux, dont les Verdiers d’Europe …
ou le Pouillot véloce, qui revient au point d’eau.
Au point d’eau, les oiseaux sont facilement identifiables, ils sont suffisamment proches. En premier les Mésanges bleues, peu farouches …
… suivies par les Pinsons des arbres, parfois accompagnés de Moineaux domestiques …
… viennent ensuite les Etourneaux sansonnets, agités et et bruyants …
… et enfin les Merles noirs, les oiseaux les plus farouches.
Le clou de la semaine, c’est un couple d’Orites à longue queue, anciennement Mésanges à longue queue. Le manège de deux oiseaux venant s’enfiler vivement sous des feuilles de lierre m’a intrigué. J’ai alors vu qu’ils apportaient mousse et lichen pour leur nid, à peine visible. Il a fallu attendre 45 minutes après que je les aie repérés pour qu’ils s’approchent à nouveau. Dès lors, j’ai fait partie du décor et ils ont continué leurs livraisons, aussi les jours suivants. Jour 1 : mousse et lichen, jour 2 : soies de sanglier, jour 3 plumes et duvet. Le nid doit être d’un grand confort.
Et non, il y a une autre observation qui mérite le titre de clou de la semaine : une chauve-souris sortie à la chasse aux insectes en plein après-midi. Impossible malheureusement de l’identifier.
Quelques oiseaux d’eau, avec un « train » de Grèbes castagneux …
… des Grèbes huppés …
… des Nettes rousses …
… et de jolis Fuligules morillons.
Les Grands cormorans ont commencer à reprendre possession de leurs nids. Ces entassements de branchages semblent bien résister au vent et au poids des oiseaux.
Des Mouettes rieuses sur une jetée respectent scrupuleusement les interdictions.
Une rencontre inattendue dans un bosquet. Le Chevreuil a entendu le déclenchement de l’appareil photo mais, n’en percevant pas bien l’origine, a fait un bond vers moi avant de changer de direction.
Et une autre rencontre, inattendue au point que les photos sont mauvaises : une petite compagnie de 8 sangliers, qui a débouché d’un taillis et a traversé le pré devant moi.











































































