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2023-12-31

Voici les dernières photos de l’année, prises sur une étendue géographique allant de Lugrin jusqu’aux rives atlantiques en passant par la région toulousaine. Les conditions météo n’étaient pas toujours idéales, avec un ciel bas et gris, voire de la brume de mer au bord de l’océan.

Vous prendrez bien une coupe ? Certaines mousses produisent des formes assez originales.

Les observations lugrinoises sont :
un Pouillot véloce …

… un Pic épeiche …

… un Faucon pélerin de passage …

… des Pies bavardes jacassantes …

… des Pinsons des arbres ….

… une Mésange charbonnière …

… quelques Mésanges bleues …

… une Sittelle torchepot …

… et des Grives draines qui se pourchassaient dans les arbres.

Ces rapaces entr’aperçus à Lugrin sont probablement des Eperviers, les Autours qui leur ressemblent sont en principe partis depuis longtemps.

Un Milan royal est encore passé en direction du sud.

Ce Troglodyte mignon s’est livré à ce que j’interprète comme un bain de chaleur dans le creux de l’écorce d’un arbre bien exposé au soleil d’après midi. S’il y a un autre explication à ce comportement, je suis intéressé à la connaitre.

A Fontenilles, au sud ouest de Toulouse, les Pinsons des arbres étaient présents en grands groupes.

J’ai aussi vu des Bruants zizi mais un seul s’est laissé photographier de loin.

Ce Pic vert, surpris, est parti à grands cris.

Certains Hérons garde-boeufs, présents en nombre en été, restent, malgré les conditions hivernales.

Enfin, un rapace en chasse m’a intrigué. Il s’agit d’un Elanion blanc, encore peu fréquent dans le sud de la France mais dont la population progresse vers le nord année après année. C’est tout de même étonnant de le voir en hiver.

Sur le littoral atlantique, j’ai passé une journée entière dans la baie de Bonne anse, non loin de Royan. Le nombre et la variété d’oiseaux sont impressionnants.

Bien entendu, il y a les habituels échassiers, comme le Héron cendré …

… l’Aigrette garzette, qui déguste un crabe en dernière photo …

… ou la Spatule blanche avec son bec aplati.

Le Courlis cendré apprécie les grandes étendues d’eau calme et vaseuse où il se nourrit avec son grand bec recourbé.

Beaucoup d’espèces viennent sur le rivage atlantique passer l’hiver avant de repartir vers le grand nord pour la saison de reproduction. Sur cette photo on voit un Grand gravelot – avec son collier sombre, un Bécasseau variable – plutôt brun, et un Bécasseau sanderling, plus gris.

Le Tournepierre à collier est petit et discret dans les vasières. En ce qui concerne le pluviers, bécasseaux et tournepierres, ils sont en plumage internuptial, donc beaucoup plus terne que ce qu’ils arborent au printemps.

Les Bécasseaux variables se nourrissent dans le sable humide ou dans l’eau peu profonde.

Les Bécasseaux sanderling en font autant mais les groupes semblent plus nombreux.

Voici des Pluviers argentés.

Ces gros oiseaux sont des Bernaches cravant, qui viennent aussi en hivernage. Lorsque les oiseaux sont posés dans les herbes, ils sont presque indétectables, leur présence se manifeste seulement quand ils relèvent la tête pour surveiller les alentours.

Dans les hautes herbes se cachent aussi de petits oiseaux, tels le Bruant des roseaux …

… ou les Chardonnerets élégants, visibles seulement lorsqu’ils volent.

Ce goéland, différent de ceux qu’on voit sur le Léman, est un Goéland argenté.

Je n’ai pu le voir au sol mais seulement brièvement en vol, le Chevalier gambette.

Ma grande surprise vient de ces petits oiseaux au bec jaune et au plumage étonnamment coloré. Eux aussi sont venus passer l’hiver sur la côte, leur habitat d’été étant soit la haute montagne soit les toundras nordiques, ce sont les Bruants des neiges.