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2025-09-14

La chasse a ouvert ce samedi mais ce chevreuil Capreolus capreolus s’est enfui sans hésitation quand nous nous sommes rencontrés par hasard. Je lui souhaite longue vie …

Il y a les proies et bien sûr, il y a les prédateurs, comme les Goélands leucophée Larus michahellis. Mais chasser c’est fatiguant alors si des déchets de poisson tombent de la barque du pêcheur, c’est un repas gratuit, sans trop d’efforts.

Les autres prédateurs du lac, ce sont les Grands cormorans Phalacrocorax carbo. D’en voir une bande sous mes fenêtres, j’ai eu envie d’aller les observer de plus près.

Dans certains endroits, il y a presque la crise du logement, tellement ils sont nombreux, perchés dans les arbres ou au repos sur la rive.

Et d’ailleurs comment font-ils, avec les pattes palmées, pour se percher sur les branches ? Réponse en photo.

Certains cormorans ont le ventre plus ou moins blanc. Ce sont des oiseaux immatures, ils ne deviennent tout noirs qu’au bout de trois ans.

Comme je me suis approché d’un arbre perchoir sans que les oiseaux s’en inquiètent, j’en ai profité pour tirer quelques portraits.

Encore un peu de la vie des cormorans.
En vol, c’est un peu comme une boite avec des ailes …

… l’envol est laborieux, il faut courir tout en battant des ailes …

… et il faut passer pas mal de temps à sécher les ailes puisque c’est un des rares oiseaux aquatiques dont le plumage se mouille et s’alourdit lorsqu’il plonge. Et quand il n’y a plus de place sur la rive ou sur les arbres, on se sèche où on peut.

Pendant que certains se sèchent, d’autres prennent leur bain, ce qui permet de lisser le plumage, comme chez tous le oiseaux.

Et il y a ceux qui jouent ! Ce cormoran a plongé à plusieurs reprises, ressortant à chaque fois avec un galet, lâché au bout de quelques instants avant de replonger.

L’arrivée d’un renard Vulpes vulpes a bien sûr tout interrompu et les oiseaux ont patiemment attendu que le prédateur s’éloigne avant de reprendre possession de la rive.

En bord de lac, il y avait aussi des Mouettes rieuses Chroicocephalus ridibundus, immatures aux ailes marqué de brun et adultes aux ailes grises et pointes noires.

Ce sont des oiseaux assez gracieux, tant qu’ils ne crient pas.

Les Grèbes huppés Podiceps cristatus se regroupent pour l’hiver, parfois plus d’une centaine d’oiseaux ensemble.

Les petits Grèbes castagneux Tachybaptus ruficollis se regroupent aussi mais en petits groupes d’une dizaine d’oiseaux généralement.

Derniers oiseaux du lac, les Hérons cendrés Ardea cinerea, dont une partie de la population migre alors que d’autres restent à l’année.

Il s’agit peut-être de migrateurs car il est rare de voir deux Eperviers d’Europe Accipiter nisus cercler ensemble pour prendre de l’altitude.

Dernier rapace de la semaine, une Buse variable Buteo buteo, dont j’admire la flexibilité des plumes.

Les Gobemouches noirs Ficedula hypoleuca sont encore présents, à la chasse aux insectes.

Ce Rougequeue à front blanc Phoenicurus phoenicurus, femelle, était un peu éloigné mais comme je n’en vois pas souvent, je l’ai photographié pour vérifier l’identification.

Le Pinson des arbres Fringilla coelebs, ici une femelle, est un oiseau plutôt commun mais ils se sont faits très rares cet été.

C’est un Geai des chênes Garrulus glandarius qui clôture cette semaine;

2025-03-02

Cette collection de photos regroupe des observations de la montagne des Mémises au-dessus de Thollon, des prairies et bois de Lugrin, des prés et champs autour de Fontenilles en Haute-Garonne, de Varaize en Charente-Maritime et une photo prise en Lorraine, commune de Halstroff, au nord de la Moselle.
La première photo prouve que le printemps est bien engagé en région toulousaine …

… et cette femelle de Merle noir occitane l’a compris et s’affaire à construire un nid …

… alors que la Charente-Maritime se réveille sous le brouillard matinal, rendant difficile l’identification plus poussée de ces Bruants.

A Lugrin, il y a eu aussi des jours brumeux mais d’autres bien lumineux, encourageant le vol migratoire des Buses variables …

… et des Milans royaux.

Quel que soit le lieu, les Etourneaux sansonnets ont pris leur plumage nuptial et s’égosillent pour signaler leur présence et attirer une partenaire.

Où que ce soit on entend puis on voit – en cherchant bien – des Grimpereaux. J’ai renoncé à tenter de distinguer Grimpereau des bois et Grimpereau des jardins, la différence la plus notable étant le chant.

Partout aussi, on rencontre des Pinsons des arbres, femelle en première photo puis des mâles.

Peu importe où ont été vues ces deux Grives. Ce qui compte c’est de voir la différence entre la première, Grive musicienne aux taches pointues et assez ordonnées, et la seconde, Grive draine aux taches nettement moins « classe ».

Quelques autres observations :
des Canards colvert, Halstroff …

un Pouillot véloce, Charente-Maritime …

… une Tourterelle turque, Charente-Maritime …

… un Faucon crécerelle, Charente-Maritime …

… un Cochevis huppé, Haute-Garonne …

… des Bruants zizi, femelle puis mâle, Haute-Garonne …

… deux Choucas des tours, Haute-Garonne (je croyais qu’ils se poursuivaient, peut-être en parade nuptiale, mais ils tentaient d’attraper des insectes au vol, voir juste au-dessus de l’oiseau du haut) …

… des Tariers pâtres, Haute-Garonne. Le mâle a la tête noire, un collier blanc et la poitrine orange, la femelle a un plumage beaucoup plus discret …

… une Pie bavarde.

Passons aux mésanges, en commençant par l’Orite – qui n’est plus classée dans les mésanges …

… la Mésange charbonnière …

… la Mésange bleue …

… et une lointaine Mésange huppée, difficile à voir dans l’herbe sèche.

A Lugrin, un Roitelet à triple bandeau – jaune, noir, blanc – se régale d’un bain glacé.

A Lugrin encore, un Grosbec casse-noyaux me surveille depuis son perchoir.

A Lugrin toujours, c’est au tour d’une Sittelle torchepot de m’observer attentivement.

Fini pour les oiseaux, c’est au tour des quadrupèdes avec ce chamois dans l’environnement très rocheux du Mont César, montagne des Mémises.

Derniers quadrupèdes, deux groupes de chevreuils vus autour de Varaize, Charente-Maritime. Si le premier groupe comporte un mâle , le deuxième groupe est constitué de trois mâles dont un avec encore le velours sur les bois et deux femelles.

2024-01-07

Pour cette première publication de l’année, c’est une série de photos datant de la dernière semaine de 2023, prises en Charente maritime, qui ouvre la page.

Les chevreuils sont nombreux et se montrent en plein jour. Leur ouïe est extrêmement fine mais leur vue est moins aiguisée. Si on s’immobilise, ils peuvent parfois se détendre et reprendre leur pâturage. Le groupe que j’ai croisé s’est éloigné sans précipitation et m’a observé depuis l’orée d’un bois.

Un peu plus tard, lorsque j’étais sur le chemin du retour, plusieurs chevreuils sont sortis du bois et sont passés devant moi, tout de même un peu inquiets comme en témoignent les poils hérissés de l’arrière-train.

Il y a plus nombreux que les chevreuils, ce sont les Etourneaux sansonnets qui s’abattent en nuées dans les champs et jachères.

Les oiseaux en vol sont difficiles à identifier mais je crois que ceux-ci sont des Pipits, farlouse ou spioncelle probablement. Seul l’oiseau posé, avec son ongle postérieur démesuré, est très certainement un Pipit farlouse.

Ce petit oiseau aux pattes roses et au ventre tacheté est une femelle de Bruant zizi.

De retour à Lugrin, j’ai retrouvé les occupants habituels, Pinson des arbres mâle …

… Geai des chênes …

… ou Sittelle torchepot.

Impossible de dire si cette Buse variable est de passage ou locale.

La Mouette rieuse est surtout présente en hiver mais certaines sont établies à l’année sur le Léman et n’ont peut-être jamais gouté à l’eau de mer.

Le Cincle plongeur est assez territorial et fréquente les rives du Léman pendant l’hiver. Celui-ci est régulièrement présent autour de la plage de Pont Rouge à Lugrin.

En dernière photo, voici un Troglodyte mignon qui fait surface après avoir fouillé les herbes couchées au sol.

2023-07-30

L’article précédent prenait fin sur la fuite, pas trop précipitée, d’une jeune renard. En voici encore un, peut-être le même, qui a traversé un pré sans me remarquer. Lorsqu’il s’est tourné vers moi, il est probable qu’il ne m’ait pas vu car il a continué son chemin sans manifester d’inquiétude.

J’ai aussi surpris un Chevreuil, mâle, en train de brouter tranquillement au pied d’un cerisier. Il a levé la tête après avoir entendu le déclenchement de l’appareil photo, a fait quelques bonds -pour la forme- puis est reparti paisiblement vers les bois.

Avant de passer aux oiseaux, voici quelques papillons observés cette semaine.

Les Geais de chênes , très difficiles à observer lorsqu’ils sont dans les cimes des arbres, commencent à redescendre pour se nourrir, probablement de sauterelles mais aussi de prunes.

Cette Hirondelle rustique a le menton assez pâle. Ce pourrait être un jeune de l’année, ce qui expliquerait aussi la forme un peu large des filets de la queue.

Aucun doute possible, cet emplumé un peu hirsute qui peine à sortir de son sommeil est un jeune à peine sorti du nid. C’est un Merle noir.

Là, c’est un jeune Rougequeue noir, déjà habile à la chasse aux insectes qu’il guette depuis un poste d’observation en hauteur.

Voici quelques observations de Gobemouche gris, dont un jeune en dernière photo.

La Pie-grièche écorcheur a aussi produit des jeunes oiseaux. Sur la dernière photo, on voit bien la femelle au bec sombre au-dessus et le jeune au bec clair en bas.

La Rousserolle, probablement Rousserolle effarvatte déjà vue dans ces roseaux, a très certainement une nichée à nourrir. Elle est discrète, ne chante plus et file à travers la végétation en quête de proies.

Voici deux photos de Milan noir, des jeunes de l’année reconnaissables à la tête claire, le plumage frais et pour la deuxième image le plumage du dos aux motifs écailleux.

Un adulte, le mâle du Serin cini.

J’ai rencontré une famille de Grèbes huppés, deux adultes et deux jeunes encore dépendants et quémandeurs malgré l’heure de la sieste pour les adultes. La quatrième photo, un peu mystérieuse peut-être, montre la silhouette fuselée d’un Grèbe huppé en plongée.

Les Fuligules morillons étaient également à la sieste lorsque je suis passé, il y en a même un qui se prélassait le ventre en l’air.

Enfin, quelques images de Grand cormoran. L’un d’eux s’est laissé approcher et j’ai pu lui tirer le portrait d’assez près pour qu’on voie bien son bel oeil vert.

2023-07-16

Ces deux première photos, d’une femelle de chevreuil, prouvent que j’ai pu enfin quitter l’espace restreint de mon balcon et reprendre quelques marches et chasses photo autour de chez moi et sans efforts inconsidérés. L’appareil était réglé pour des prises en plein ciel quand ce chevreuil a quitté l’abri de la haie que je longeais.

En plein ciel, ce sont des rassemblements de Milan noir, adultes et jeunes de l’année, les oiseaux se préparant à la migration post-nuptiale. D’ailleurs, ce dimanche 16 juillet, s’il reste quelques oiseaux, le ciel est de plus en plus vide de ces rapaces. Si la silhouette de la première photo vous paraît étrange, c’est simplement qu’il y a deux oiseaux qui volent ensemble.

La fin de saison pour le Milan noir est aussi le début des voyages des jeunes Buses variables. Les Buses sont des migratrices partielles, c’est à dire que certaines se déplacent vers le sud à l’automne et d’autres pas. Les jeunes bougent pas mal durant l’été mais plutôt pour trouver de nouveaux territoires que pour migrer. L’absence de barre sombre terminale sur la queue indique que ce sont des jeunes de l’année.

Des jeunes aussi chez les Hirondelles rustiques, reconnaissables à leur gorge plus claire que celle des adultes. J’ai pu observer plusieurs fois le même manège : les hirondelles arrivent en bande de plusieurs dizaines d’individus, les jeunes quittent le groupe pour se reposer sur un fil ou sur une branche et attendent que les adultes reviennent avec des proies. La becquée est souvent donnée en vol, donc difficile à saisir.

Son vol est beaucoup plus rapide que celui des hirondelles, avec des virages impressionnants, c’est le Martinet noir.

J’ai tenté, en fin de journée, de saisir en vol les chauves-souris qui squattent les cloisons du chalet. C’est très frustrant et voici les deux meilleures prises sur une centaine de tentatives. Ce seraient des Pipistrelles communes, grandes consommatrices d’insectes dont des moustiques. Ce sont donc des alliées précieuses.

Un petit tour dans un buisson de lavande, fréquenté par des abeilles, des bourdons et des espèces voisines des guêpes.

Un spectacle rare sur le lac, vu depuis mon balcon : un groupe de femelles de Harles bièvres, volant en V, s’est posé – malheureusement un peu loin – et à débuté une pêche en groupe, les oiseaux disposés bien en cercle. J’ignorais que les Harles bièvres collaboraient ainsi. En passant, il n’y a pas de mâles, ceux-ci disparaissant vers d’autres contrées plus nordiques une fois que les accouplements sont terminés.

Voici une autre séquence surprenante. Un Goéland leucophée décrivait de grands cercles bruyants au-dessus d’un îlot au milieu de l’étang de la réserve de la Dranse. Au fur et à mesure qu’il descendait, j’ai vu qu’il essayait de faire partir un jeune Grand cormoran. Ce qui est étrange, c’est que le goéland ne niche pas sur cet îlot et il n’y a pas de raison apparente à se quereller pour quelques mètres carrés d’herbe.

Quelques autres oiseaux, sans commentaires particuliers.
Deux Grèbes huppés …

… un Fuligule morillon …

…une Rousserolle effarvatte …

… et un Pinson des arbres, femelle.

Pour terminer cette semaine, voici un jeune Merle noir qui se délecte des baies du laurier cerise. La réputation de toxicité de ces baies serait exagérée mais il semble tout de même qu’une consommation de quelques baies nous incommoderait. Le Merle noir consomme avec appétit aussi les baies du lierre et d’autres fruits que nous ne pouvons manger. Il consomme aussi le raisin, les groseilles, les mûrs et framboises, les cerises, les pommes et toutes sortes de prunes, hélas.

2022-03-13

C’est une quinzaine qui m’a mené à l’opposé de Lugrin, à 640 km à vol d’oiseau. De plein est, je suis passé au phare ouest, représenté par le Phare de Chassiron à la pointe de l’île d’Oléron. J’ai tout de même un petit faible pour la modeste tour jaune et noire qui porte le joli nom de tour d’Antioche. Bien sûr, il y avait des oiseaux.

Qui dit bord de mer dit goélands, mais je ne suis pas capable d’en préciser l’espèce et encore moins l’espèce du crabe qui sert de repas.

Des oies au plumage foncé broutaient des algues. J’en ai revu en vol plus loin le long de l’île. Ce sont des Bernaches cravant.

Dans une zone de marécages, il y avait une faune variée, avec des Hérons cendrés …

… des Aigrettes garzettes aux pattes jaunes – dont une qui se déleste d’un imposant jet de fiente …

… des Canards colvert …

… des Gallinules poule-d’eau …

… des Bergeronnettes grises …

… et un vol de Grands gravelots, je crois.

En quittant l’île d’Oléron, voici un Faucon crécerelle – femelle à la tête rayée – en chasse. Pris depuis la fenêtre de la voiture, l’oiseau n’a pas été dérangé par une présence humaine identifiable et s’est approché , permettant ainsi de belles photos.

On passe ensuite à la faune de l’intérieur des terres de Saintonge, avec les Cigognes blanches. Je n’ai pas été trop étonné d’apprendre que c’était un de leurs couloirs migratoires mais surpris d’en trouver juchées sur un nid. L’une d’elles porte une bague lisible. Sur le site http://ciconiafrance.fr on peut obtenir son « CV ».
Baguée en juin 2017, elle a été vue régulièrement depuis au Chateau de Saint-Jean d’Angle et en octobre 2021, elle a été observée à Pinto en Espagne, non loin de Madrid.
Une autre cigogne, PO0315 a été baguée en Gironde le 08 juin 1989. Son dernier passage noté, toujours en Gironde, date du 8 mai 2021, 32 ans plus tard. Ce serait la doyenne des cigognes vivantes.

Plus surprenant encore pour moi, c’est la vue d’un Cigogne noire, plus rare et dont l’habitat est forestier.


Je croyais avoir repéré une Cigogne blanche en vol mais les ailes blanches avec seulement la pointe noire m’ont poussé à prendre la photo même de très loin. C’est une Spatule blanche.

Toujours plus à l’est dans les terres, non loin de Saint-Jean d’Angely, encore une faune abondante : des Alouettes des champs…

… un Bruant proyer …

… et des Choucas des tours au voisinage d’une vieille tour en ruines.

Les Chevreuils sont nombreux dans la région et s’enfuient dès qu’ils perçoivent un mouvement suspect.

Tombé par hasard sur deux femelles au repos le long d’une clôture, je me suis doucement mis à genoux. Une vingtaine de minutes de patience procurent des photos des animaux au naturel.

Un bref passage en région toulousaine avec un peu de temps pour explorer quelques plans d’eau offre des Mouettes rieuses …

… un Grand cormoran et un Grèbe huppé …

… une Pie bavarde, qui n’est pas un oiseau simplement noir et blanc …

… et un Rat brun ou Surmulot, excellent nageur.

Pour terminer avec la faune de Lugrin.
Merle noir mâle et femelle.

Les Etourneaux sansonnet ont pris leur plumage nuptial.

Les Mésanges bleues se sont-elles habituées à ma présence régulière ? En tout cas, elles s’approchent beaucoup plus que pendant l’hiver.

Un petit groupe de Mésanges à longue queue ou Orites est aussi venu. Parmi elles, l’individu particulier à tête blanche.

Une Mésange charbonnière s’est risquée mais n’est pas restée …

… tout comme le Rougegorge familier.

Première observation de la Fauvette à tête noire de cette saison.

Les Pinsons des arbres – ici des mâles seulement – vont boire et se baigner un peu plus loin, où ils ne se sentent pas sous la menace de mon objectif.

… imités par un Grosbec casse-noyaux. Je lui trouve une certaine ressemblance avec le personnage de Requin, dans un James Bond.

Voici un Pic épeiche femelle. On voit que l’oiseau ferme la paupière quand il tape du bec.

Il y a maintenant de nombreux passages de Buse variable qui longent le lac dans leur migration prénuptiale.

Le voyage n’est pas de tout repos quand il faut encore éviter les harcèlements des Corneilles noires.

Je vois de temps en temps l’Epervier d’Europe. L’autre jour l’un d’eux a fondu sur les mésanges attroupées au point d’eau. J’ai pu vite capter une photo quand il s’est posé, bredouille, dans les fourrés. La tête grise en fait un mâle. Remarquez la taille impressionnante du doigt central.

Fin de cette édition avec une Petite tortue, typique papillon des premiers jours printaniers.

2022-02-06

Semaine de voyages, avec tout de même un peu de temps pour observer la faune. Des observations en région toulousaine pour commencer, malgré un brouillard dense persistant.

Un Bruant des roseaux – peut-être un individu de 1ère année car il n’a pas encore toutes les caractéristiques de l’espèce.

Des Etourneaux sansonnets, qui commencent à grésiller au sommet des arbres, débutant ainsi le début de la saison de formation des couples.

Des Pinsons des arbres, qui ressemblent plus à un passage de poissons.

Une Bergeronnette grise, cherchant des insectes sur les bords bétonnés d’un grand fossé de drainage.

Et où il y a de l’eau à proximité et des cultures, des mouettes et goélands, ici un Goéland leucophée, je crois.

De retour à Lugrin pour quelques jours, voici – un peu toujours les mêmes – une Buse variable …

… un Pic épeiche, mâle …

… une Corneille noire.

Dernière étape de voyage, un dimanche en Charente maritime, à l’est du département.

Une Buse variable, un peu déplumée…

… de grands passages d’oiseaux, peut être des Chevaliers guignette …

… des oiseaux que je crois être des alouettes mais je ne sais préciser l’espèce …

… et, enfin, autre chose que des oiseaux. Un groupe de 11 chevreuils est apparu sur une petite crête, a poursuivi son chemin tranquillement avant de détaler sur je ne sais quelle alerte. Les deux mâles portent encore les bois de velours. Une des femelles – en photo 5 – porte une grande balafre sur le flanc. La dernière photo montre bien le « miroir » blanc qui apparaît lorsque les animaux sont effrayés et qui sert de signal de fuite à toute la troupe. C’est le pelage qui se hérisse, laissant apparaître le sous-poil blanc.

2021-10-10

Cette publication débute sur des observations provenant de région toulousaine et des contreforts des Pyrénnées. Pour les amateurs d’herpétologie, trois photos d’une jeune Couleuvre verte et jaune ont été rajoutées dans la rubrique « Reptiles ». Ainsi, ce qui suit est accessible à tous.

Une réserve naturelle protège les rives de l’Ariège à proximité de la confluence avec la Garonne. Malgré la forte urbanisation de la zone et la fréquentation incessante des sentiers, il y a des oiseaux occupés à pêcher tranquillement dans la rivière. Bien entendu, les oiseaux se tiennent le plus souvent sur la rive éloignée, où il n’y a pas de sentier. On voit du Héron cendré …

… de la Grande aigrette, reconnaissable à son bec jaune et sa taille équivalente à celle du héron …

… et de l’Aigrette garzette, beaucoup plus petite et reconnaissable à ses pattes vert-jaune. Sur la sixième photo, on peut avoir l’impression que les oiseaux sont différents : ils sont de taille identique, comme le montre la cinquième image, mais l’un d’eux est étiré et l’autre le cou rentré dans les épaules.

Une Bergeronnette grise.

Plus haut en Ariège, un rapace est passé, avec de curieuses bandes blanches dans les ailes. Il s’agit simplement de l’absence momentanée de plumes, en mue. Le rapace est un Circaète Jean-le-Blanc, consommateur quai exclusif de serpents. Pour l’instant, je n’ai pas trouvé l’origine de ce nom curieux.

La région toulousaine regorge encore de libellules autour des points d’eau.
Voici ce que je crois être du Sympetrum de Fonscolombe, un mâle seul puis un couple. On voit assez bien les crochets du mâle fixés derrière la tête de la femelle. Le vol en tandem précède généralement l’accouplement et, chez certaines espèces, se poursuit jusqu’à la ponte. C’est ce que faisait ce couple mais que je n’ai pu photographier.

Celui-ci est un mâle de Trithemis écarlate.

Les Mantes religieuses sont assez fréquentes dans les zones herbeuses, en voici deux.

Les observations « toulousaines » prennent fin avec ce Chevreuil vu depuis la voiture et qui s’est enfui dès l’arrêt du véhicule.

Les chevreuils de Lugrin devraient en faire autant, surtout que la chasse est ouverte… Ma présence puis le passage du chien devant moi n’ont interrompu que brièvement leur occupation. Ils sont repartis vers la forêt après plusieurs minutes sous les regards intéressés du chien et du photographe.

Les Faisans de Colchide, transportés en caisse depuis un élevage avant d’être lâchés en semaine pour la chasse du samedi, échappent finalement assez souvent aux chasseurs. Ils sont par contre des proies faciles pour les renards ou les chiens, qu’ils ne connaissent pas, et je soupçonne certains habitants du village de les appâter pour pouvoir les capturer discrètement.

Quelques photos disparates mais qui supportent un agrandissement sur l’écran.

Cette publication prend fin sur un accouplement de grands insectes, des Tipules je crois. En agrandissant la photo, on voit très bien les balanciers situés derrière les ailes, qui permettent à de nombreux insectes le vol avec une seule paire d’ailes.

2021-09-05

L’observation d’un renard m’a inspiré quelques lignes à la mode d’un magazine pipole.

Il y a en réalité deux observations de renard, dont je ne peux dire ni le sexe ni l’âge. Les 6 premières photos ont été prises sur la commune de Bernex et les 7 suivantes sur la commune de Lugrin.

Un autre insouciant, le Chevreuil, caché dans un bosquet et qui s’est enfui sans effort et sans trop de peur, puisqu’il a marqué une pause dans les hautes herbes avant de se couler dans le prochain buisson. Ouverture de la chasse dimanche 12 septembre, qu’on se le dise !

Revenons aux oiseaux courants, avec en premier le Pouillot véloce …

… suivi du Pouillot fitis, moins fréquent, et différencié surtout par la couleur de ses pattes.

Très voisin du Pouillot fitis en ce qui concerne la couleur mais plus grand, cet oiseau me semble être une Hypolaïs. Il me reste à vérifier si c’est l’Hypolaïs ictérine ou l’Hypolaïs polyglotte. Quels jolis noms !

Dans les teintes jaunes, quelques apparitions de Serin cini, femelles ou juvéniles.

Les Gobemouche gris continuent d’animer les lisières de bois et les vergers, chassant les insectes depuis un perchoir.

Les Rougequeue noirs sonot à nouveau visibles après quelques semaines où ils se sont faits discrets. Peut-être que ce sont des oiseaux en migration.

Les Sittelles torchepot tambourinent, presque comme des pics. Elles coincent des noisettes dans des fissures du bois et les frappent jusqu’à ouverture.

Voilà justement un Pic épeiche, femelle.

Quelques oiseaux isolés : un geai des chênes …

… un Moineau domestique, femelle. Je photographie rarement cette espèce mais celle-ci a pris la pose devant mon objectif, pouvais-je lui refuser le portrait ?

Ce Troglodyte mignon m’a lancé le défi de réussir quelques prises dans un éclairage difficile, tout en se promenant dessus et dessous un tas de branchages.

Rassemblements sur les fils et dans les arbres, avec encore quelques becquées, pour les Hirondelles rustiques. Lorsque l’oiseau présente des filets longs à la queue, il s’agit d’un mâle, filets courts, une femelle ou un jeune.

Une Mésange nonnette joue au colibri pour picorer insectes ou graines dans les prés.

Un Chardonneret élégant en fait autant.

Un Pipit des arbres constitue une observation rare, pour moi.

Cet oiseau est un Cassenoix moucheté, habitant des forêts au-dessus de 1000m et habituellement caché dans les cimes des conifères.

Ce sont les rapaces qui clôturent la semaine. En premier un Faucon crécerelle.

Quelques Buses variables.

Le Milan royal est en migration et, comme la semaine dernière , un individu semble muer des plumes de la queue puisqu’elle a une forme étrange. Le deuxième individu, à la queue presque blanche est un jeune de l’année.

En migration aussi et observé pour la première fois au-dessus de Lugrin, un Busard des roseaux, mâle.

2020-12-06

A peine passée la pleine lune du 30 novembre, l’hiver est arrivé, sans trop de force mais nettement tout de même.

La première neige n’empêche pas les arbres de préparer le retour du printemps avec de beaux bourgeons dorés.

Dans un instant de soleil en montagne, quelques oiseaux sont passés, que je crois être des Venturons montagnards.

L’individu strié pourrait être soit un jeune Venturon soit un Tarin des aulnes, Il aurait fallu voir son dos pour être sûr.

En montagne, puis en plaine, les Pinsons du Nord sont arrivés. Ce sont des oiseaux des pays nordiques qui descendent certaines années dans nos régions pour passer l’hiver. Tête grise ou presque noire, épaules oranges et ventre blanc, ils sont très photogéniques quand ils veulent bien se laisser approcher. Les groupes vont d’une dizaine d’oiseaux jusqu’à plusieurs centaines et incorporent la plupart du temps des Pinsons des arbres, bien de chez nous ceux-ci.

Si la première photo prise dans le brouillard ne permet pas de distinguer Pinson du Nord ou Pinson des arbres, les photos suivantes montrent des mâles de Pinson des arbres.

En observant les pinsons dans les cimes des arbres, j’ai repéré un intrus en bas à droite de la première photo : un Grosbec casse-noyaux.

Restons dans les hauteurs des arbres avec la Corneille noire…

… la Sittelle torchepot …

… un Grimpereau …

… un Pic vert …

… et carrèment au-dessus des arbres, un Pic épeiche.

Pendant ce temps, plus bas, le Troglodyte mignon fouille les broussailles …

… et les mésanges, bleue et charbonnière, prennent leur bain.

Le Grand cormoran, quant à lui, se sèche après sa séance pêche. On dirait presque qu’il essaye un costume et n’est pas sûr de la taille.

Deux Grèbes catagneux.

La récompense d’une longue attente dans le froid et l’humidité : le Râle d’eau, rarement visible car il vit au milieu des roselières. Cet habitat justifie la taille démesurée de ses pattes.

Les Buses variables sont bien entendu très visibles et identifiables mais quand le rapace a le dos tacheté, c’est autre chose. Ce pourrait être un Epervier d’Europe immature ou, mais moins probable, un Autour des palombes.

Le piège photographique du jardin capture toujours du passage, de jour comme de nuit. Un renard, qui n’hésite pas à marquer son passage, un écureuil, une fouine et enfin plusieurs chevreuils.