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2025-09-21

Que pensez-vous de la mode automne 2025 ? Les couleurs sont un peu « girlie » mais l’ensemble ne manque pas d’élégance.

Une certaine élégance aussi chez cette grosse chenille intrépide, près de 10cm de long, qui rampait sur la route. C’est une chenille d’un gros papillon de nuit, le Sphynx du liseron Agrius convolvuli.

Encore un insecte, qui fait une première apparition dans mon quartier : un Frelon asiatique Vespa velutina

… que l’on devine sur la gauche de la première photo d’un nid d’abeilles sauvages Apis mellifica dans un châtaignier. Il y avait par instants jusqu’à cinq frelons qui tentaient de capturer une abeille au passage.

Plus réjouissante, cette photo d’un Ecureuil roux Sciurus vulgaris. Il ne tire pas la langue, il a simplement une écaille de pomme de pin dans la bouche.

Avec vue sur le Léman; un Héron cendré Ardea cinerea vient parfois visiter son perchoir dans une propriété occupée seulement aux vacances.

Dans un bras mort de la Dranse, ces Canards colverts Anas platyrhynchos viennent se nourrir. Les conditions de lumière particulières ont donné un ton bleu à la scène.

De l’eau, à la source du chemin des fontaines de Lugrin, avec deux Rougegorges familiers Erithacus rubecula

… une Mésange bleue Cyanistes caeruleus. La deuxième image n’est là que pour montrer la vivacité de l’oiseau : déclenchement au 500è de seconde, l’eau est figée mais la mésange est floue !

Un oiseau peu fréquent dans mon coin : une Fauvette des jardins Sylvia borin, un grand migrateur en voyage pour l’Afrique ou le sud Sahara. Cet individu particulier soufre d’une malformation de la partie supérieure du bec. Ca ne l’a pas empêchée de boire mais pour manger des insectes ou des baies, cela peut rendre les choses difficiles.

Les Gobemouches noirs Ficedula hypoleuca, migrateurs vers l’Afrique aussi, sont encore présents mais de moins en moins nombreux.

L’autre gobemouche, le Gobemouche gris Muscicapa striata, tout aussi africain pour l’hiver, se fait maintenant très rare.

Le Rougeque noir Phoenicurus ochruros, ici une femelle, ne migre que pour trouver une zone avec plus de proies ou pour échaper au froid.

Un migrateur et un résident à l’année : le Pouillot véloce Phylloscopus collybita, en bas à gauche, migre vers le sud de la France pour l’hiver, alors que l’Orite à longue queue Aegithalos caudatus reste sur ses terres.

Et voici une meilleure vue de l’Orite Aegithalos caudatus.

Deux images de femelles de Pinson des arbres Fringilla coelebs.

Les Geais des chênes Garrulus glandarius commencent à prospecter la lisière des bois où tombent noix et châtaignes, qu’ils collectent pour les enterrer plus loin.

Voici un autre corvidé, très sonore mais toujours caché dans les arbres, le Casse-noix moucheté Nucifraga caryocatactes.

On passe aux rapaces.
D’abord, un Faucon crécerelle Falco tinnunculus aux aguets.

Un autre faucon, le Faucon hobereau Falco subbuteo. Trois individus ont séjourné plusieurs jours non loin de chez moi. Il y avait au moins un jeune de l’année, qui criait à la cime d’un arbre.

Voilà ce jeune de l’année, reconnaissable aux « culottes » claires alors que les adultes ont les cuisses rousses. Remarque pour les photographes, les deux dernières images ont été prises à main levée en mise au point manuelle avec un zoom à 400mm et un multiplicateur x2, soit un montage à 800mm.

Au-dessus des rives de la Dranse, près de Thonon, j’ai pu observer un autre Faucon hobereau en chasse. Il se nourrit de libellules et autres insectes, capturés en vol. Si les martinet et hirondelles gobent les insectes, le hobereau capture avec les pattes puis porte sa capture vers le bec.

L’Epervier d’Europe Accipiter nisus est à peu près de la même envergure mais la forme bien différnte peut le faire paraître plus grand.

La migration des Milans royaux Milvus milvus se poursuit mais les oiseaux passent de manière très dispersée donc peu spectaculaire.

Une Buse variable Buteo buteo pour en finir avec les rapaces.

Les derniers jours bien chauds ont bénéficé, au bord de l’eau, à quelques libellules …

… et aux grenouilles. La semaine prochaine s’annonce beaucoup moins chaude !

2024-10-13

Quand il ne pleut pas, le coucher de soleil teinte les nuages au-dessus du Léman. La couleur rose n’indique cependant pas le sexe de ces deux Colverts, qui sont des mâles.

En fin de journée, les bandes d’Etourneaux sansonnets rejoignent leur dortoir. C’est souvent à la cime de grands arbres mais cette fois ils ont opté pour l’île qui se trouve sur l’étang de la réserve de la Dranse. Avant de trouver le repos, les oiseaux s’envolent à de nombreuses reprises, la plupart du temps pour de fausses alertes.

A la fin d’un autre jour, j’ai été surpris de trouver encore un jeune de Pie-grièche écorcheur, espèce qui migre vers l’Afrique tropicale en principe durant le mois de septembre.

Les Rougequeue noirs sont présents un peu partout, au voisinage des habitations, dans les prés ou encore dans la rocaille de montagne.

Ceux qui suivent avec assiduité mes articles savent que je veux réussir des photos de Casse-noix moucheté. J’approche de mon but mais ce n’est pas encore ce qui me satisfait.

Il y a quelques passages de Milan royal en migration.

De temps en temps, c’est un Busard des roseaux – femelle – également en migration, qui passe en longeant les falaises des Mémises pour profiter des ascendances.

Plus rarement, c’est un Aigle royal qui fait une apparition dans le ciel . Celui-ci m’a même accordé le privilège de se faire photographier perché dans un arbre. Mais mon téléobjectif est bien moins perçant que sa vision …

2022-12-31

Pour clore l’année, quoi de mieux que la Sarcelle d’hiver ? Elle est bien nommée puisque c’est la saison où on la voit souvent sur les plans d’eau ou sur les rives.

Le Cincle plongeur aussi est fréquent sur les rives mais il est plus rare de l’observer pêcher dans les remous d’un cours d’eau. Excellent nageur, il peut rester posé à la surface avec la tête dans l’eau puis filer sous l’eau à la recherche d’un petit crustacé ou d’une larve d’insecte.

Les Grands cormorans sont de moins en moins migrateurs, réchauffement climatique … Il y a encore peu d’années, un arbre enguirlandé de cormorans pour les fêtes aurait constitué une observation exceptionnelle.

Le Grèbe castagneux est très petit mais très actif et vorace …

… il est visiblement un concurrent sérieux pour la pêche aux petits poissons !

Le Martin pêcheur a été contraint de changer de perchoir pour espérer se rempli l’estomac.

Le ciel de la montagne est très calme ces jours-ci. Il a fallu de la chance et de la patience pour s’approcher de ce joli Cassenoix moucheté, grand consommateur de pommes de pin.

Les Mésanges huppées, habituellement forestières et timides, se montrent plus souvent en hiver, occupées à la recherche de nourriture.

Les prochaines photos seront toutes prises en 2023 : il faut que j’aille les faire !