2024-09-15

Nous avons ici un Vulcain de la dernière génération de l’année. Ces papillons migrent du nord de l’Europe vers le sud en se nourrissant au passage sur les fruits trop mûrs tombés au sol.

Je n’ai pas pu identifier cet autre papillon. Les espèces des papillons dits de nuit sont beaucoup plus nombreuses et complexes que pour les papillons de jour.

Le ciel est régulièrement envahi par des passages d’hirondelles en migration. Les groupes vont d’une dizaine à une centaine d’oiseaux, qui passent tout en chassant des insectes. Alors que les hirondelles sont bruyantes lors de leur présence en été, les vols migratoires sont étonnamment silencieux. Ventre et gorge blancs, ce sont des Hirondelles de fenêtre.

Les Geais des chênes commencent à constituer leurs réserves pour l’hiver, en enterrant des glands, des faines et bientôt des châtaignes.

Les Sittelles torchepot sont encore plutôt insectivore mais vont bientôt casser noisettes ou noix en complément d’alimentation.

Les Grimpereaux sont strictement insectivores et se limitent même aux insectes vivant dans les écorces des arbres.

Des Fauvettes à tête noire, femelles et mâle, sont venues au bain, dont une qui s’est bien trempée.

Des Rougequeues noirs, jeunes ou femelles se pourchassent dans les galets. Les mâles, bien noirs, guettent depuis des hauteurs les éventuels insectes à capturer.

Quelques images de Gobemouches noirs. On voit que le motif des ailes est constant mais que la coloration du corps est variable.

L’Orite ou Mésange à longue queue en première photo est perchée sur la même branche que l’oiseau précédent. Cela permet de se rendre compte de la petite taille de l’Orite mais confirme aussi que différents oiseaux utilisent le même perchoir quand ils abordent un lieu et veulent vérifier la sécurité de l’endroit.

Le long de la Dranse des Bergeronnettes des ruisseaux courent dans les galets à la recherche d’insectes. Elles étaient sur la berge opposées et, malgré mes vœux silencieux, n’ont pas traversé.

De petits groupes de Grèbes castagneux pêchaient dans le lac Léman. L’oiseau le plus foncé est encore en plumage nuptial, le plus clair est probablement un jeune de l’année.

Les Grèbes huppés étaient à la sieste en groupe. Sur les deux premières images , on voit des oiseaux zébrés, ce sont les jeunes de l’année.

Là ce sont des jeunes mais pas de cette année, le plumage de ces Mouettes rieuses est à peine marqué de brun.

Deux Grands cormorans démontrent qu’on peut avoir les pattes palmées mais très préhensiles.

La migration d’automne n’est pas que pour les hirondelles, les Buses variables la font aussi.

Et, oiseau plus rare, une Bondrée apivore, qui comme son nom l’indique se nourrit d’abeilles sauvages. Cet oiseau migre en même temps que les buses mais quand on peut voir le motif du corps et des ailes, la confusion n’est pas possible.

2024-06-09

C’est la pleine saison des nids et pas seulement chez les oiseaux. Les guêpes sont en pleine construction de leurs cellules de papier mâché.

Les nichées de Milan noir évoluent doucement. Sur un des nids difficiles à voir, à moitié cachée par les feuilles du frêne, la femelle est encore couchée.

Dans le nid calé très haut dans un châtaignier, on aperçoit parfois la tête d’un poussin.

Et dans le nid en contrebas de la route, les deux jeunes prennent progressivement leur plumage. Un adulte est venu leur tenir compagnie un jour un peu frais et humide.

J’ai repéré un nouveau nid d’Etourneau sansonnet, dans un arbre creux, au bord de la route. Les adultes sont peu farouches et m’ont laissé prendre quelques photos, à distance raisonnable tout de même. Sur une des images, on voit que l’adulte apporte une cerise et sur les deux dernières prises, on voit deux oisillons.

Certains jeunes Rougequeue noirs ont quitté les nids mais se font encore nourrir par les parents. Ils les suivent de perchoir en perchoir, en réclamant la becquée.

Quelques oiseaux dégagés des obligations parentales sont aussi visibles, comme un Serin cini …

… un Etourneau sansonnet, que l’on croirait sorti de chez Swarovsky …

… un Merle noir mâle …

… et des Milans noirs.

Le dernier oiseau, une femelle de Bondrée apivore, est, je crois, en pleine migration vers le nord. Elle vole donc vers de futures obligations.