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2025-06-15

Cet article est découpé sur trois régions : Lugrin, Fontenilles-Fonsorbes en Haute-Garonne et Varaize- Fouras-La Fumée en Charente-Maritime.

Lugrin
Un des nids de Milans noirs Milvus migrans est occupé par deux poussins. Un autre nid a été abandonné, l’amas de branchages ayant glissé et un troisième nid est devenu invisible dans la végétation. Les adultes recherchent de la nourriture ou volent en grands cercles dans les thermiques.

Je croise très souvent une Buse variable Buteo buteo mais si elle a un nid dans les parages, je ne l’ai pas reperé.

Parmi les petits oiseaux, voici des Serins cini Serinus serinus

… une Mésange nonnette Poecile palustris

… un très noir male de Rougequeue noir Phoenicurus ochruros

… le premier Gobemouche gris Muscicapa striata de la saison …

… et un Martinet noir Apus apus.

En Haute-Garonne, au sud-ouest de Toulouse.
Une sauterelle- ou un criquet – dont les couleurs pourraient inspirer des designers automobiles.

Quelques libellules, que je dois encore tenter d’identifier.

Un Bourdon terrestre.

Quelques papillons, qui doivent encore être identifés.

Au-dessus des champs de céréales, des Milans noirs Milvus migrans viennent capturer dans leurs serres des insectes. En deuxième photo on distingue des antennes qui dépassent des pattes.

Je ne suis pas certain de l’identité de cet oiseau, ce pourrait être un Bruant proyer Emberiza calandra.

Et celui-ci pourrait être une Fauvette grisette Sylvia communis.

Pour celui-là, aucun doute, c’est le mâle du Tarier pâtre Saxicola torquatus.

Au bord d’un plan d’eau, plusieurs Aigrettes garzettes Egretta garzetta, aux pattes jaunes, chassent dans l’eau peu profonde …

… sous le regard un peu méprisant des Goélands leucophées Larus michahellis.

Une petite population de Mouettes rieuses Chroicocephalus ridibundus quadrille le plan d’eau à la recherche de petites proies, insectes ou petis poissons.

Mais quand apparaît cet oiseau différent, aux proportions inhabituelles, il a fallu qu’il fasse plusieurs aller-retours au-dessus du plan d’eau pour que je le voie bien et que je puisse l’identifier : une Guifette noire Chlidonias niger.

Et on quitte la Haute-Garonne, sur le museau d’une catastrophe écologique, la Tortue de Floride.

En Charente-Maritime, entre Saint-Jean d’Angely dans les terres et Fourras en bord de mer
Des orchidées, dont l’Orchis bouc aux fleurs très étranges

Deux papillons , différents mais beaux tous deux.

Une Tourterelle turque Streptopelia decaocta et une Tourterelle des bois Streptopelia turtur.

Cet oiseau est, je crois, un Pipit des arbres Anthus trivialis.

Un Faucon crécerelle Falco tinnunculus en chasse m’offre une belle attitude en piqué, les ailes repliées pour atteindre un maximum de vitesse.

Gros plan sur un Chardonneret élégant Carduelis carduelis, chantant non loin de son nid.

Gros plan aussi sur une Hirondelle rustique Hirundo rustica. Son bec marqué de blanc, ce qu’on retrouve sur les pattes, semble être la corne qui s’épluche, peut-être une maladie.

Un jeune Rougequeue noir Phoenicurus ochruros, la base du bec est encore jaune.

Partage de ligne, une Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla et un Merle noir Turdus merula, tous deux des mâles.

Un mâle de Tarier pâtre Saxicola torquatus.

Une Bergeronnette grise Motacilla alba et une Bergeronnette des ruisseaux Motacilla cinerea.

C’est seulement la deuxième fois que j’aperçois cet oiseau très particulier, l’Oedicnème criard Burhinus oedicnemus. Il est facilement identifiable, par son cri bruyant d’abord , par sa sihouette ensuite et enfin par le dessin de son visage. Il disparaît rapidement dans les champs en se coulant sous les plantes.

En bord de mer, ces grands canards colorés sont des Tadornes de Belon Tadorna tadorna.

Les Aigrettes garzettes Egretta garzetta se trouvent aussi bien en bord de mer …

… que plus à l’intérieur des terres dans les zones humides de paturages entrecoupés de canaux.

Plus grande que l’Aigrette garzette, il y a la Spatule blanche Platalea leucorodia reconnaissable à son bec.

Plus petit que l’Aigrette garzette, il y a le Héron garde-boeuf Bubulcus ibis.

Une Aigrette garzette, venue se poser non loin de moi, a démontré ses talents à la pêche. Je ne suis malheureusement pas capable d’identifier ce qu’elle a capturé.

La région abrite de très nombreuses Cigognes blanches Ciconia ciconia, mais nidifiant dans les espaces naturels de préférence aux zones habitées.

Fin de la visite en Charente-Maritime avec ses escargots abrités de la chaleur dans une grosse fleur.

2024-05-05

Un peu de Lugrin, beaucoup des Grangettes. En effet, j’ai eu moins de temps qu’à l’habitude pour me promener autour de chez moi mais j’ai passé une journée entière dans la réserve des Grangettes. A Lugrin donc, pour commencer.

Voici un Geai des chênes qui tente de casser une petite branche, probablement pour en garnir son nid.

Un coup d’œil chez les Hérons cendrés montre deux choses. D’une part, la coiffure magnifique que procurent les plumes nuptiales des adultes. D’autre part, les œufs ont éclos depuis un bout de temps : les jeunes sur les deux dernières photos ont déjà leur plumage de vol. J’ai attendu une bonne heure qu’un adulte vienne les nourrir, sans succès.

Par contre, juste au-dessus d’où je guettais les hérons, il y avait une nichée d’Etourneaux sansonnets que les parents venaient nourrir toutes les 10 minutes. Insectes et vers, un régime hyperprotéiné.

Chez les Milans noirs, j’ai trouvé un quatrième nid occupé, très haut dans un frêne, et je crains qu’il ne soit bientôt plus visible à travers les feuilles. Enfin, je trouve que le milan en dernière photo a un petit air déprimé, à la Calimero.

Un mâle de Pinson des arbres dans un if et une femelle qui va boire, …

… un mâle chanteur de Serin cini et un autre qui boit, voilà les derniers oiseaux de cette semaine.

J’ai aperçu ce Longicorne avant de voir qu’il était paralysé par une araignée en train de le déguster tranquillement.

Parmi les butineurs, le bourdon collecte une belle cargaison de pollen sur ses pattes arrières.

Ceci n’est pas une abeille, c’est une petite mouche « déguisée », un Syrphe

UNE JOURNÉE AUX GRANGETTES
La réserve naturelle couvre une zone comprenant des roselières, de forêts, des prairies, des haies, quelques étangs et quelques espaces d’activités humaines : plage, chantier naval, port, champs et vergers. Il y a une faune variée et assez abondante. Plusieurs observatoires sont aménagés pour observer sans déranger.

En premier, un brève apparition d’un Coucou gris.

Au loin, quelques Bihoreaux gris, difficiles à saisir dans une lumière matinale faible. La dernière photo prise en fin de journée n’est guère meilleure.

Deux apparitions de mâles de Tarier pâtre …

… et une femelle de Tarier des prés.

Quelques Bergeronnettes grises fréquentent le bord de l’eau et les prairies.

Les roselières accueillent les premières Rousserolles effarvattes, qui chantent pour manifester leur présence.

J’ai aussi vu mes premiers Bruants des roseaux, femelle en haut et mâle en bas de l’image.

Au dessus des roselières un grand rapace est venu prospecter, avant de se poser quelques instants puis de repartir : une femelle de Busard des roseaux. Cet oiseau d’une envergure de 1m20 à 1m40 peut se poser et s’agripper à des roseaux sans les faire plier, en enserrant plusieurs tiges à la fois.

D’envergure un peu plus modeste, 105cm, une Aigrette garzette m’a offert de belles photos.

Les Grèbes huppés se livrent toujours à des parades mais c’est la première fois que je peux photographier un accouplement.

Les couples construisent des nids, hélas en y incorporant des débris de plastique. Certains nids sont des amas de brindilles qui flottent dans des eaux calmes, un nid a été construit sous un ponton, et d’autres oiseaux ont opté pour la vase. Le niveau du lac est en ce moment au plus bas et les eaux vont monter, qu’adviendra-t’il de ces nichées ?

Il y a par endroits une surpopulation, des nids venant à se toucher. Les couples sont territoriaux et il y a une grande tension entre les oiseaux, menant à des gestes d’intimidation puis des bagarres.

Sur les rives des vasières les Poules d’eau se promènent sur leurs longues pattes verdâtres et picorent des végétaux.

J’ai aperçu quelques Chevaliers guignette au loin. La dernière photo permet de comparer ce petit oiseau à un autre, plus commun, le Merle noir.

Un mâle de Nette rousse est passé sur un canal, presque à mes pieds.

Même situation pour le Foulque macroule, aux pattes feuillues et curieusement colorées.

En gros plan, un mâle de Fuligule morillon.

Et du Grand cormoran comme on en voit peu souvent : l’un perché sur une bouée pour se sécher et l’autre en gros plan.

Encore deux oiseaux pris à faible distance, un mâle de Rougequeue noir …

… et une Hirondelle rustique.

Après les oiseaux, quelques grenouilles qui se chauffent au soleil …

… un lézard un peu timide …

… et une musaraigne qui fouine dans les herbes.

Pour terminer, voici les premières libellules de la saison. D’abord des lestes ou des agrions, que je n’ai pas encore identifié avec précision,

… et un magnifique spécimen de Cordulie à deux taches, femelle.

2022-05-01

Fête du travail mais pas pour tout le monde. Comme le savent tous les parents, il n’y a pas de pause dans ce métier là. Même chez les Orites, on en a parfois ras le bol …

Et oui, j’avais annoncé avec pessimisme que le nid repéré ne donnait rien. Mais cette semaine, j’ai vu des oiseaux adultes apporter de la nourriture, dont de succulentes chenilles. Cependant, toute nouveauté dans l’environnement du nid provoque la méfiance et il faut attendre jusqu’à faire partie du décor pour que les adultes reviennent nourrir leur nichée. Après, c’est une livraison toutes les 5-8 minutes.
Deux oisillons sont régulièrement visibles. Une fois seulement, un troisième est apparu. Malgré leurs gosiers grand ouverts et contrairement à d’autres espèces, ils n’émettent aucun son. On voit aussi un adulte entrer dans le nid et ressortir un sac fécal, enveloppe de mucus qui contient les excréments d’un oisillon, assurant ainsi la propreté du nid.

Quelques oiseaux saisis au vol et en vol, à agrandir absolument.

Les canards en vol sont moins spectaculaires mais ils révèlent tout de même de belles couleurs et de beaux motifs sur les ailes, ce qui en permet l’identification – quand on peut les voir par en-dessus !

Sur les berges de la Dranse et les rives du lac, les Hérons cendrés côtoient les Grands cormorans, sans querelle apparente, ils ne se nourrissent pas des mêmes poissons …

… et puis, les Grands cormorans sont en pleine effervescence autour des nids. Ces simples entassements – apparemment – supportent les grands coups de vent puis le poids de deux adultes et au moins deux jeunes pendant plusieurs semaines. Les adultes prélèvent des branches sèches ou feuillues et récupèrent aussi des branchages au fond de l’eau.

Les Mouettes rieuses en font toute une histoire bruyante mais le nid est un simple creux dans le sol, garni de quelques brindilles.

Dans le tumulte des mouettes, un petit goéland calme et discret, à première vue : le Goéland cendré. Il a quitté son perchoir pour rejoindre un congénère et entamer un duo d’amour digne des plus grandes scènes d’opéra.

Peut-on voir des kiwis au bord du Léman ?
Non, cet oiseau qui en a un peu l’apparence est un Grèbe huppé qui va se coucher au sol. Il y a peut-être un oeuf, juste devant la patte gauche de l’oiseau mais la distance ne permet pas d’en être sûr. Pourtant, les nids de Grèbe que j’ai vu jusqu’ici étaient des constructions de branchages attachées dans des roselières, pas directement au sol.

J’aimerais bien trouver un nid d’Aigrette garzette mais pour l’instant je dois me contenter d’observer des individus isolés, ce qui est déjà joli.

Joli aussi, l’œil doré du Fuligule morillon …

… et la tête inimitable du mâle de la Nette rousse.

Quelques oiseaux, « en vrac ».
La Bergeronnette grise, qui peut être plutôt foncée ou plutôt claire …

… les Harles bièvres, mâle et femelle …

… le Pouillot véloce …

… le Roitelet triple bandeau – orange noir blanc …

… la Sittelle torchepot – en deuxième image elle tient une bestiole blanche extraite du bois …

… une femelle de Merle noir …

… un Pigeon ramier …

… une Mésange nonnette et une femelle de Rougequeue noir.

Deux Milans noirs partagent une proie, un couple proche de chez moi, alors que d’autres se regroupent dans de grands arbres, peut-être en recherche de partenaire ?

Après avoir photographié un Bombyle en vol la semaine dernière, voici un Bombyle occupé à aspirer le nectar d’une fleur.

Autre insecte assez abondant ces jours-ci, le Panorpe – je crois. La deuxième photo montre un accouplement, pendant que la femelle grignotte un autre insecte.

Quelques papillons, le Tircis …

… et une Piéride, probablement un mâle de la Piéride du chou.

Mais que mangent donc les écureuils quand il n’y a pas de noisettes ?
Ils sont friands de cônes de différents résineux et se servent volontiers d’un oeuf ou deux s’ils peuvent accéder à un nid sans défense. Mais ils mangent aussi des fleurs, ici les fleurs du saule marsault. Il y en a à profusion.