2022-10-23

Cette semaine, partons des rives du Léman vers les hauteurs, avec en premier un Grèbe huppé …

… puis un Grand cormoran perché …

… et un Martin pêcheur pressé.

Viennent ensuite les oiseaux des prés et des haies, dont les mésanges…

une Orite à longue queue – qui n’est plus nommée la Mésange à longue queue …

… un Chardonneret élégant …

…et un Rougegorge familier.

Cet oiseau est moins commun sur mes terrains de chasse photo, c’est le Pipit des arbres.

Dans les arbres, justement, il y a le Pic épeiche – ici un mâle avec une bande rouge à l’arrière de la tête …

… et le Pic épeichette, pas plus gros qu’un pinson.

Le Faisan de Colchide se promène dans les prés, pas très au courant des dangers de la nature sauvage, puisque c’est un animal régulièrement lâché par les chasseurs. Il a des plumes joliment irisées sur le cou et la nuque. Autrement, je trouve que c’est un volatile peu intéressant.

A toutes les altitudes, on voit des Buses variables, puisque la migration d’automne se poursuit.

Là, on est en montagne, en témoigne la présence de trois chamois dans les rochers.

Dans le même massif rocheux – Mont César – une silhouette massive posée sur un arbre mort : l’Aigle royal. Impossible de dire si celui pris au perchoir et celui pris en vol sont des individus différents ou le même. Celui en vol, en tout cas, est un adulte.

Les Chocards à bec jaune sont les acrobates de la montagne, passant en bandes en piaillant sans cesse.

Clôture de la semaine sur des champignons de saison. L’Helvelle crépue, aussi appelée Morille d’automne, était considérée comestible – sans être gustativement un régal – et a récemment été classée dangereux en raison de la présence d’une toxine. Les Armillaires couleur de miel sont jolies, mais comme de nombreux champignons qui colonisent les racines des arbres malades ou morts, elles ne sont pas comestibles.