2024-09-15

Nous avons ici un Vulcain de la dernière génération de l’année. Ces papillons migrent du nord de l’Europe vers le sud en se nourrissant au passage sur les fruits trop mûrs tombés au sol.

Je n’ai pas pu identifier cet autre papillon. Les espèces des papillons dits de nuit sont beaucoup plus nombreuses et complexes que pour les papillons de jour.

Le ciel est régulièrement envahi par des passages d’hirondelles en migration. Les groupes vont d’une dizaine à une centaine d’oiseaux, qui passent tout en chassant des insectes. Alors que les hirondelles sont bruyantes lors de leur présence en été, les vols migratoires sont étonnamment silencieux. Ventre et gorge blancs, ce sont des Hirondelles de fenêtre.

Les Geais des chênes commencent à constituer leurs réserves pour l’hiver, en enterrant des glands, des faines et bientôt des châtaignes.

Les Sittelles torchepot sont encore plutôt insectivore mais vont bientôt casser noisettes ou noix en complément d’alimentation.

Les Grimpereaux sont strictement insectivores et se limitent même aux insectes vivant dans les écorces des arbres.

Des Fauvettes à tête noire, femelles et mâle, sont venues au bain, dont une qui s’est bien trempée.

Des Rougequeues noirs, jeunes ou femelles se pourchassent dans les galets. Les mâles, bien noirs, guettent depuis des hauteurs les éventuels insectes à capturer.

Quelques images de Gobemouches noirs. On voit que le motif des ailes est constant mais que la coloration du corps est variable.

L’Orite ou Mésange à longue queue en première photo est perchée sur la même branche que l’oiseau précédent. Cela permet de se rendre compte de la petite taille de l’Orite mais confirme aussi que différents oiseaux utilisent le même perchoir quand ils abordent un lieu et veulent vérifier la sécurité de l’endroit.

Le long de la Dranse des Bergeronnettes des ruisseaux courent dans les galets à la recherche d’insectes. Elles étaient sur la berge opposées et, malgré mes vœux silencieux, n’ont pas traversé.

De petits groupes de Grèbes castagneux pêchaient dans le lac Léman. L’oiseau le plus foncé est encore en plumage nuptial, le plus clair est probablement un jeune de l’année.

Les Grèbes huppés étaient à la sieste en groupe. Sur les deux premières images , on voit des oiseaux zébrés, ce sont les jeunes de l’année.

Là ce sont des jeunes mais pas de cette année, le plumage de ces Mouettes rieuses est à peine marqué de brun.

Deux Grands cormorans démontrent qu’on peut avoir les pattes palmées mais très préhensiles.

La migration d’automne n’est pas que pour les hirondelles, les Buses variables la font aussi.

Et, oiseau plus rare, une Bondrée apivore, qui comme son nom l’indique se nourrit d’abeilles sauvages. Cet oiseau migre en même temps que les buses mais quand on peut voir le motif du corps et des ailes, la confusion n’est pas possible.

2024-09-08

Un renard s’est jeté dans les broussailles quand nous avons perçu nos présences réciproques, dommage.

Voici quelques mésanges.
Mésange charbonnière d’abord …

… puis Mésange bleue …

… une Mésange nonnette, qui recherche des graines dans de toutes petites fleurs …

… et enfin, une Mésange noire, reconnaissable au motif des ailes et à la tache blanche sur la nuque.

A la source, une Fauvette des jardins est venue prendre un bain rapide.

Des Troglodytes, au moins deux individus, sont passés. Pas intéressés par l’eau, ils furetaient à la recherche d’insectes.

Je n’ai vu ce Serin cini mâle qu’après qu’il se soit baigné, ce qui explique son aspect inhabituel.

Le Rougegorge, très méfiant, s’est contenté de boire rapidement.

Un jeune Merle noir, aussi très méfiant, a fini par aller se baigner.

Les Gobemouches noirs, facilement identifiables par le motif élégant des ailes, sont de passage et actifs à la chasse aux insectes. il est difficile de les voir dans un calme relatif.

Les Gobemouches gris sont tout autant actifs. Eux sont reconnaissables à la tête et au corps marqués de stries brunes. Les ailes sont moins caractéristiques.
On trouve parfois ces deux espèces de gobemouches, gris et noirs, aux mêmes endroits, voir les photos 3 et 4 où l’oiseau en vol est un gobemouche noir.
Autre photo rare, l’avant dernière où l’oiseau recrache une boulette, probablement les carapaces des insectes ingérés.

Après les gobemouches, cet oiseau à priori peu caractéristique est un Rougequeue à front blanc, jeune ou femelle.

Les Fauvettes à tête noire ne sont pas encore parties : un jeune de l’année et un mâle.

Qu’est ce qui montre que ce Pic vert est une femelle ? Si c’était un mâle, il y aurait une tache rouge dans la zone noire sous le bec.

La migration des Buses variables est maintenant bien engagée. On peut en compter plus de cinq par heure.

D’autres rapaces passent aussi, comme ce Busard des roseaux, dont les ailes sont pâles et les rémiges noires.

Un passage sur les rives de la Dranse au-dessus de Thonon a été un peu décevant, à part ces Hérons cendrés …

… et cet oiseau dont les photos peu réussies n’intéresseront que les ornithologues : un Chevalier aboyeur, espèce peu fréquente dans la région.

2024-09-01

Une jolie « mouche » pour débuter, dont je ne suis pas capable de nommer l’espèce.

Le papillon est plus facile, c’est un Grand nacré.

Du côté des oiseaux, les Corneilles ont commencé à se regrouper, depuis que les nids sont terminés, et tout ce qui peut être comestible est bon à prendre.

Il y a des passages d’Hirondelles rustiques, assez peu nombreuses.

Et passage aussi d’un jeune Epervier d’Europe.

Les oiseaux à la source sont assez difficiles à voir lors des grosses chaleurs, ils ne viennent qu’en toute fin de journée, après 18h.
Il y a les Fauvettes à tête noire, femelles seulement, …

… les Gobemouche noirs …

… un Rougequeue noir, …

… un Pouillot véloce, espèce très peu vue cette année …

… les Mésanges charbonnière et bleue …

… les Mésanges nonnettes …

… quelques Orites Mésanges à longue queue …

… et quelques Pinsons des arbres.

Quelques jeunes de l’été :
un Serin cini …

… un Rougegorge …

… et un Grosbec casse-noyaux.

Un mâle de Bouvreuil pivoine est venu boire deux fois dans une demi-heure, ce qui récompense largement de longs moments d’attente.

Derniers oiseaux de Lugrin pour cette édition, des Pics épeiche, mâle avec la nuque rouge, femelle avec la nuque noire.

Les images suivantes ont été prises à l’île aux oiseaux, à Préverenges, non loin de Lausanne. C’est une île qui a été créée non loin du rivage pour servir de refuge aux oiseaux migrateurs surtout et de lieu de nidification pour certaines espèces. La fin d’été n’est pas la meilleure période mais il y a tout de même pas mal d’oiseaux.
Les Hérons cendrés …

… du Martin pêcheur, loin malheureusement …

… les inévitables Grands cormorans …

… les habituels Goélands leucophée, adulte et immature …

… ainsi que les Mouettes rieuses, qui ont perdu leur capuchon brun depuis la fin des nids, ne gardant qu’une tache sombre sur le côté de la tête.

Les oiseaux que je n’ai pas vu ailleurs sur les rives du Léman sont les Sternes pierregarin, qui nichent en grand nombre sur des plateformes aménagées à leur intention. Il y a encore quelques oisillons dans des nichées tardives et les parents pêchent sans cesse pour les alimenter.

Le Pluvier argenté est un oiseau qui passe juin-juillet dans les toundras arctiques. Les mâles, comme celui-ci, viennent en Europe pour le changement de plumage et parfois l’hiver, alors que les femelles et les jeunes descendent jusqu’en Afrique tropicale.

On pousse un peu plus loin, à Chavornay, sur la route d’Orbe, où d’anciennes carrières d’argile de tuilerie, ont été converties en zone protégée. L’eau stagnante des étangs est propice aux libellules.

Voici deux jeunes Oies rieuses.

Les étangs peu profonds constituent un paradis pour les Grandes aigrettes.

Il y a souvent des Faucons crécerelle, qui peuvent chasser dans les grandes plaines agricoles autour des étangs.

En toute fin d’après-midi, un jeune Epervier d’Europe m’a fait la surprise de venir se percher non loin de moi, pour quelques instants seulement.

2024-08-25

Cette grosse chenille, qui porte une épine noire à l’extrémité du corps est celle du Sphynx du pin, papillon « de nuit ».

Voici quelques papillons « de jour » vus cette semaine. Les expressions sont entre guillemets car l’activité jour/nuit n’est pas si claire selon les espèces.

Un Pigeon ramier est étonnamment svelte par rapport à ses congénères.

Un Gobemouche gris se fait discret dans les branches.

Le Gobemouche noir, difficile à voir dans les racines d’un pin, est plus facilement visible sur le fil de clôture.

En montagne, j’ai assisté au ballet de deux Faucons crécerelle en chasse. Leurs proies étaient probablement des insectes car, s’ils se laissaient régulièrement tomber au sol, je ne les ai jamais vu repartir avec ce qui pouvait être un rongeur.

Un autre rapace a fait son apparition, un Epervier d’Europe.

Epervier qui a tenté sa chance, espérant peut-être que le faucon absorbé par sa chasse se laisserait surprendre. Mais le Faucon crécerelle est rapide et manœuvre suffisamment vite pour que l’épervier se décourage.

Un instant plus paisible : après que le Grand corbeau ait prospecté les hautes herbes, il est allé se percher avec un autre sur la croix du Mont César.

Des hirondelles sont passées : des Hirondelles de rochers qui, contrairement aux hirondelles rustiques et hirondelles de fenêtre, sont silencieuses.

Des Buses variables passent très régulièrement, parfois en groupe, parfois isolément.

Là, c’est un jeune Milan noir qui passe, en compagnie d’un Epervier d’Europe.

Vous l’aurez peut-être reconnu, le jeune Grosbec casse-noyaux, qui fréquente la source depuis maintenant deux semaines. Les plumes de l’aile sont non seulement d’un bleu magnifique mais en plus elles sont échancrées, particularité du grosbec.

En comparaison, la Mésange bleue est terne …

… tout autant que le Pinson des arbres.

Et c’est dans un arbre qu’on retrouve la Bergeronnette des ruisseaux.

Un jeune mâle de Rougequeue noir guette des insectes.

Un Pic épeiche tente de se faire discret contre un tronc pendant que je photographie.

Et en dernier, un des rares Pouillots fitis que j’ai vus cet été.

2024-08-18

La semaine s’ouvre sur une libellule, pas identifiable au stade de mes connaissances mais néanmoins élégante.

Ce papillon de taille moyenne est un TIrcis.

Ces autres papillons font partie des Argus mais ils sont terriblement difficiles à distingue les uns des autres. Les deux premiers diffèrent par la bordure des ailes et le motif au bas de l’aile postérieure. Le troisième porte du brun sur les ailes, peut-être une femelle. Les deux derniers montrent le dessous des ailes et c’est souvent le nombre et la disposition des taches qui fournit, peut-être, le nom de l’espèce.

Alors que je guettais des papillons, une femelle de chevreuil est sortie d’un fourré, m’a vu et est partie doucement, sans inquiétude comme le montre son arrière-train pas du tout hérissé.

La Bergeronnette des ruisseaux est un oiseau très farouche, qui s’enfuit au moindre mouvement à plus de 15 mètres. J’ai tenté ma chance plusieurs jours de suite avant de parvenir à cette unique photo acceptable.

C’est aussi un oiseau physiquement très discret mais vocalement bien présent dans le paysage : le Rossignol philomèle.

Une Mésange nonnette …

… une Mésange bleue, jeune de l’année …

… et deux Etourneaux sansonnets, encore en plumage d’été.

Deux femelles ou jeunes de Fauvette à tête noire prennent leur bain devant une femelle de Serin cini …

…. Serins qui sont venus en nombre par moments.

Les Gobemouches commencent à faire des apparitions, tant le Gobemouche gris à la tête rayée …

… que les Gobemouches noirs aux ailes caractéristiques.

On voit bien qu’il n’y a aucune confusion possible entre les précédents et ceux-ci, les femelles de Pinsons des arbres.

Il y a toujours peu de rapaces dans le ciel, hormis quelques Buses variables …

… et une femelle d’Epervier d’Europe.

Je suis allé voir les Grands cormorans sur leurs perchoirs …

.. et j’ai enfin pu photographier, de loin hélas, un nourrissage de jeune. L’oisillon enfonce sa tête loin dans la gorge de l’adulte pour faire régurgiter de la nourriture. L’opération est impressionnante par sa durée et par les mouvements violents du jeune affamé.

Cette semaine se clôt sur un petit groupe de Fuligules morillons qui ont perdu leur plumage nuptial pour passer au plumage dit « en éclipse » : plus de flancs blancs, plus de tête irisée de bleu et plus de houppette derrière la tête.

2024-08-11

Ce n’est pas à la Corneille noire qu’on pense d’emblée pour lancer une série « sympathique » de photos d’oiseaux. Pourtant, c’est un oiseau intelligent, curieux, inventif et très social.

Le ciel de Lugrin est très calme depuis le départ de la plupart des Milans noirs. J’en ai tout de même dérangé un qui siestait dans un châtaignier.

C’est loin d’être la période de migration post-nuptiale pour le Milan royal. Celui-ci est peut-être simplement de passage, à la recherche d’une zone de chasse …

… et il en va probablement de même pour cet Epervier d’Europe.

Le plein ciel étant assez peu fréquenté, il faut aller chercher les oiseaux dans les broussailles et à leur point d’eau.
C’est ainsi qu’on trouve les mésanges, bleues, charbonnière et nonnette.

Les Pinsons des arbres sont représentés surtout par de jeunes oiseaux …

… tandis que pour les Rougegorges familiers, il y a un jeune et un adulte

Du côté des Serins cini, étonnamment difficiles à repérer dans le feuillage, j’ai vu plusieurs mâles et seulement une femelle, plus terne et rayée.

Les Orites ou Mésanges à longue queue sont toujours en bande, que ce soit pour se déplacer, chasser des insectes, boire ou se baigner.

Les Fauvettes à tête noire sont peu grégaires, sauf les jeunes qui viennent se baigner en petits groupes.

Un jeune Grosbec casse-noyaux est venu boire. Je n’ai pas vu d’adulte depuis très longtemps, peut-être qu’ils vont revenir maintenant que les nichées ont pris leur envol.

Voici un autre oiseau qui ne s’est pas beaucoup montré cet été, un Grimpereau. Son bec lui permet d’aller chercher des proies dans les fissures de l’écorce. Ce qu’il a trouvé cette fois semble être une ponte d’araignée.

Le Gobemouche gris devrait être de plus en plus fréquent car Lugrin est sur le chemin de la migration, pendant tout le mois de septembre.

Dans la plupart des cas, les différentes espèces d’oiseaux viennent boire et se baigner séparément. Par contre, il arrive que plusieurs espèces se retrouvent ensemble. Un Serin cini, encadré par deux Pinsons des arbres …

… une Mésange bleue, un Moineau domestique mâle et une Mésange charbonnière.

Une matinée à la réserve du delta de la Dranse m’a offert quelques observations, dont un Pouillot fitis …

… une Rousserolle ou un Pouillot véloce peut-être …

… et un Goéland leucophée de 1ère année.

Les Grands cormorans sont présents en grand nombre et nourrissent encore les jeunes au nid. Ces derniers sont de taille adulte mais crient en permanence pour être nourris. Quelle cacophonie !

Sur l’île au centre de l’étang de la réserve de la Dranse, un psychodrame s’est joué, malheureusement un peu loin : un Grand cormoran est venu réclamer la place occupée par un Cygne tuberculé. Malgré la différence de taille, c’est finalement le cormoran qui a eu gain de cause !

2024-08-04

Voici les toutes dernières photos de Milan noir lugrinois de cette saison. Il y aura peut être encore quelques oiseaux de passage mais les résidents de cet été sont bien tous partis en migration, direction Espagne pour les adultes « paresseux »et Niger pour les jeunes qui doivent rester trois ou quatre ans en Afrique avant de revenir.

En marchant le long des haies, j’ai dérangé une Buse variable, qui a manifesté sa désapprobation à grands cris.

Maintenant que les prés ont été fauchés, des Hérons cendrés délaissent la pêche pour venir picorer des sauterelles et autres insectes.

Depuis plusieurs semaines, je n’avais vu que les mâles de Pie-grièche écorcheur, voici enfin une femelle.

Autour du point d’eau, l’animation augmente.
Voici une Mésange nonnette …

… quelques Fauvettes à tête noire …

… des Pinsons des arbres, dont un mâle en dernière photo …

… un jeune Rougegorge familier …

… des Gobemouches gris …

…des Serins cini …

… et des Orites ou Mésanges à longue queue.

Sans conteste un des plus beaux oiseaux dans nos régions, un Bouvreuil pivoine mâle est venu boire, affichant ses couleurs spectaculaires.

Dans les prés fauchés, en fin de journée un Renard roux est venu fureter, probablement à la recherche de souris. Il porte des taches noires sur le museau, ce que n’avaient pas les renards de la semaine précédente, c’est donc un individu différent.

Je suis étonné du peu de lézards sur les murets. Les pluies abondantes du printemps leur ont peut-être fait du tord, à moins que le manque d’insectes ne leur soit préjudiciable.

Départ pour la montagne, entre 1200 et 2000m, dans le massif de la Dent d’Oche. La température moyenne est tout de même plus basse qu’en plaine et on trouve encore des fleurs, dont différentes espèces d’Orchidées …

… et du Rhododendron des Alpes.

Sur un petit lac, le lac de Neuteu, un canard colvert fait des ronds dans l’eau, sans s’en rendre compte.

Un rapace peu fréquent est passé rapidement. C’est un Circaète Jean-le-Blanc, un oiseau de deuxième année d’après son plumage. Il se nourrit de serpents.

Plus fréquents mais toujours impressionnants, les Vautours fauves ont fait leurs vol de prospection. L’un d’eux a amorcé une descente mais il a plongé de l’autre côté d’une crête et je n’ai pu le suivre.

Il y a aussi de plus petits oiseaux, comme les Fauvettes babillardes – je crois …

… et les Traquets motteux.

Les Linottes mélodieuses sont peu remarquables vues de dos mais le poitrail et le front marqués de rouge sont caractéristiques. En dernière photo, l’oiseau de gauche est un Tarier des prés …

… que l’on voit mieux sur cette photo.

Les bouquetins sont toujours à peu près au mêmes endroits, les mâles sur un versant et les femelles sur le versant opposé. Les bêtes ne sont pas farouches mais j’ai tout de même été surpris qu’un jeune mâle vienne brouter à moins de trois mètres de moi

2024-07-28

Les jeunes Milans noirs ne sont pas décidés à partir en migration. Chaque jour, ils se rassemblent dans les courant thermiques, cerclent pour s’élever puis, pour quelques uns, effectuent des piqués vertigineux pour revenir presque au niveau du sol avant de repartir cercler avec un groupe.

La chamaillerie entre un Milan noir et une Buse variable sert de transition entre les espèces.

En effet, ce sont des Buses variables, jeunes de l’année pour la plupart puisqu’elles n’ont pas la barre terminale sombre sur les plumes de la queue, comme les adultes

Le dernier rapace de la semaine, très lointain, est un Faucon hobereau.

Les autres voltigeurs dans le ciel ces derniers jours sont les hirondelles, Hirondelles rustiques au menton rouille, dont le mâle présente de longs filets à la queue …

… et Hirondelle de fenêtre, au corps plus rond et bien blanc dessous.

Des cris d’alerte de Pie-grièche écorcheur me font penser que je frôle un nid, caché dans du lierre entourant un vieil arbre fruitier. Mais pour l’instant, seul le mâle s’est montré.

Nous voilà de nouveau à l’heure de forte fréquentation au point d’eau, d’autant plus fréquenté que les journées sont chaudes.
Une Mésange nonnette …

… une Mésange charbonnière …

… et des Mésanges bleues.

Les Fauvettes à tête noire viennent souvent en petits groupes, peut être de la même famille.

Les Pinsons des arbres viennent individuellement mais aussi parfoispar deux ou trois.

Ce magnifique oiseau ne peut être confondu avec aucun autre, à cause de son bec particulier. C’est un jeune Grosbec casse-noyaux. Il a déjà les plumes bleues aux ailes, caractéristiques, mais il a encore le ventre tacheté.

Je n’étais pas particulièrement camouflé mais simplement masqué par la végétation et immobile en attendant des oiseaux, lorsqu’un Renard roux est venu boire. Après s’être désaltéré, il a poursuivi son chemin en venant vers moi. Il s’est soudain arrêté et a tranquillement rebroussé chemin.

Le premier renard a une queue plutôt filasse. C’est donc un autre que j’ai observé dans les prés. Je me suis juste adossé à un arbre pour le photographier tranquillement, jusqu’à ce qu’il arrive à moins de deux mètres de moi. Me considérant comme une espèce peu fréquentable, il a filé dans les broussailles.

2024-07-21

La première photo est celle d’une chauve-souris, d’une des espèces de Pipistrelles, accrochée à un bloc de bois devant mon garage, en plein jour. Elle n’est pas restée là bien longtemps, je n’ai pas eu le temps de régler le zoom pour en faire des gros plans.

A l’étang de la Dranse, des Fuligules morillons sont arrivés, soulevant de grandes gerbes d’eau en se posant.

Au delta de la Dranse, les jeunes Grèbes huppés, au corps rayé, suivent leurs parents en appelant dans l’espoir d’une becquée.

Encore de l’eau mais cette fois à la source du Troubois, un jeune Merle noir vient boire, avec circonspection.

Une Mésange nonnette est également venue à la source …

… ainsi qu’une jeune Mésange bleue …

… puis une petite bande d’Orites – Mésanges à longue queue. L’œil est cerclé de jaune orangé chez les adultes et de rouge chez les jeunes de l’année.

Une Mésange bleue est revenue pendant le bain des Fauvettes à tête noire, dont le mâle a bien la calotte noire et la femelle la calotte rouille. La tête entre rouille et noir pourrait indiquer un jeune mâle.

Enfin, des Serins cini sont venus au bain. Seules les femelles sont allées dans l’eau, le mâle est resté dans les branches, tout au moins cette fois-ci.

Il y a encore des Milans noirs dans le ciel et parfois sur des perchoirs mais leur nombre diminue de jour en jour, migration oblige.

J’avais photographié une Buse variable passant près d’un Martinet noir, avant de voir qu’elle portait quelque chose dans ses serres. L’objet est sombre et rectangulaire, ce n’est donc pas une proie naturelle. J’ai pensé à des ribs de porc, chippés sur un barbecue …

Il y a d’autres Buses variables qui soulèvent moins de questions.

La période des accouplements et de la ponte chez les papillons est épuisante chez ces insectes qui ne cessent de voler à la recherche de partenaire. L’usure des ailes en témoigne.

En guise de fin de publication, cette belle mouche aux reflets verts porte le joli nom latin de Lucilia ampullacea.

2024-07-14

La chenille de la Zygène commune figurait parmi les photos de la semaine dernière. Voici le papillon.

Au rayon des plantes, voici quelques plantes vues en montagne, au-dessus de Tignes précisément.
J’ai eu beau chercher, je n’ai trouvé qu’un seul pied de Lis martagon et encore ses fleurs ne sont pas ouvertes.

Par contre la Joubarbe des montagnes est en pleine floraison, que ce soit par tiges isolées ou en gros massifs.

Je n’ai vu qu’une seule orchidée, mais quelles belles fleurs !

A plus de 200m d’altitude, les marmottes sont omniprésentes et très actives.

On trouve bien sûr les oiseaux habituels en montagne, comme la Linotte mélodieuse, dont le mâle arbore un poitrail bien rouge et une tache sur le sommet de la tête.

On trouve aussi le Traquet motteux, dont le mâle arbore de belles taches noires sur les yeux.

La femelle du Traquet motteux, comme les jeunes, a la tête grise. Un jeune s’est essayé à l’équilibre sur un fil de clôture et a finalement opté pour l piquet, plus stable.

Je n’ai pas souvent rencontré de Huppe fasciée en montagne. La présence de cet individu, très affairé à rechercher des insectes ou des vers, m’a laissé le temps de prendre plusieurs photos.

Cette série de photos d’une Grive litorne n’est pas impressionnante de qualité. C’est par contre une observation rare, les grives litornes nichant peu, même dans les Alpes, préférant les contrées nordiques.

Le passage d’un Faucon crécerelle a été la seule présence de rapace de la journée à Tignes.

Les rapaces sont bien présents à Lugrin. Pourtant les Milans noirs sont en train de partir en migration, les nichées étant terminées et les jeunes capables de voler (6è photo). Je suis préoccupé par le nid tardif dans le frène, il y a toujours au moins un oiseau au nid (7è photo). Quand va-t’il se décider à prendre son envol ?

Rapace encore, les Buses variables tournent sans cesse maintenant que le ciel compte moins de milans noirs. Le plumage de la buse en deuxième photo montre tout de même que la vie n’est pas de tout repos.

Rapace toujours, une femelle d’Epervier, je crois.

Encore un grive, relativement commune, la Grive musicienne. Elle a pris tout son temps pour boire, manger un petit quelque chose puis se baigner. Un régal à observer.

On voit bien que le Merle noir, ici un jeune, fait partie de la même famille que les grives, les Turdidés.

Celui-là de Merle noir, un mâle récoltant des vers, m’a inquiété. J’avais peur qu’il prenne une décharge électrique en passant dans les mailles de la clôture à moutons. Heureusement, il n’y avait pas de courant.

Sur la même clôture, c’est le mâle de la Pie-grièche écorcheur qui est venu se percher pour dominer les herbes où il capture insectes et sauterelles.

Au bain, un mâle de Fauvette à tête noire …

… et une jeune Mésange bleue.

Ce Geai des chênes se baignait dans le ruisseau, pourtant assez agité, et a pris son envol quand j’ai levé mon appareil pour le photographier.

Et pour finir, quelques images de Rougequeue noir.