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La neige et le froid sont installés en montagne. Cette petite cascade, à l’ombre en permanence ne dégèlera plus jusqu’au printemps.
Je n’ai vu qu’un seul Chamois lors de ma chasse en montagne. C’est en effet plutôt une zone à bouquetins qu’une zone à chamois, qui préfèrent – je crois – être assez proches des forêts.
Les bouquetins mâles sont toujours en émoi. Le rut avec les « vrais » combats n’aura lieu qu’au solstice d’hiver, donc dans un mois. Les rassemblements sont fréquents, de quelques animaux à plus de trente individus. Les bouquetins continuent à se bousculer et à prendre des postures d’intimidation.
Certains frottent leur front sur la végétation pour marquer leur présence.
Dans les groupes importants, de nombreux jeunes sont présents. Ils observent, se défient entre eux mais parfois aussi défient les grands mâles, histoire de voir.
Quand deux grands mâles se jaugent puis se provoquent, il y a souvent un jeune en troisième larron, qui esquisse quelques coups de corne, en apprentissage. Les grands mâles à la robe foncée ont entre 10 et 14 ans, les jeunes ont donc du temps devant eux pour apprendre.
Cette femelle de bouquetin avec son jeune de l’année se tient à l’écart des groupes de mâles. Les arêtes rocheuses ne l’inquiètent absolument pas.
Un groupe m’avait semblé un peu plus agité que les autres et il y a eu en effet quelques prises de cornes et deux chocs frontaux.
Retour à plus basse altitude pour retrouver un Goéland leucophée jouant dans le vent.
Une Buse variable semble avoir élu domicile dans le quartier pour passer l’hiver. Je l’observe régulièrement mais est-ce que la Pie bavarde va la laisser tranquille ou la chasser hors de la zone ?
Clôture de la semaine avec quelques mésanges qui fréquentent mes mangeoires.
En montagne, vers 2000m, un chamois contemple l’agitation des bouquetins.
Pas ces deux là, qui ont l’air bien paisibles …
… mais les rassemblements de grands mâles, autour desquels des jeunes jouent et se provoquent, comme des grands. Les adultes alternent entre des instants de pâture et des sessions où ils se jaugent mutuellement, se poussent du front ou du flanc mais pas de coups de corne, pour l’instant.
Les femelles se tiennent un peu à l’écart, tant que les mâles dominants ne ressortent pas du lot. Suite la semaine prochaine !
Un Aigle royal, de première ou deuxième année je crois, est venu survoler le versant où se trouvaient les bouquetins puis est parti derrière la paroi.
Des Grands corbeaux en ont fait autant.
J’ai rencontré cette Buse variable beaucoup plus bas, dans les prés de Lugrin. Son passage devant une haie lui confère une couleur étrange. Les effets de lumière sont parfois curieusement traités par les appareils photo.
La Grive musicienne est bien captée dans sa couleur naturelle.
La Sittelle torchepot fouille les fissures de l’écorce à la recherche de petits insectes, puis part prospecter plus loin.
Le Pic épeichette se reconnaît à sa calotte rouge et, comme le pic épeiche, il présente des ailes noires tachetées de blanc.
Quelques oiseaux communs et un moins commun, le Venturon montagnard qui se déplace habituellement en groupe.
Mésange charbonnièreMésange bleueMésange bleuePinson des arbres Venturon montagnard
Pour terminer, je mentionnais la semaine dernière que les mâles de Harle bièvre n’étaient pas encore revenus sur le lac : c’est fait. Harle bièvre femelle à gauche et mâle à droite.
Nous vivons des journées d’automne sous ou au-dessus du stratus. Cet épais nuage couvre tout le bassin lémanique à une altitude entre 800 et 1000m. La montagne est donc en plein soleil et la plaine sous le nuage.
Cette belle météo permet d’observer les Chocards à bec jaune …
… le Grand corbeau ….
… le passage d’un Epervier d’Europe …
… ou des Buses variables.
Le Gypaète barbu vu cette semaine est un « nouvel » individu, différent de celui photographié la dernière semaine d’octobre qui était un oiseau de 3è année. Celui-ci est un petit jeune,de première année : la queue est proportionnellement énorme, les plumes des ailes sont bien pointues, la tête est sombre et les épaules sont blanches.
En montagne, le beau temps profite aussi aux chamois …
… et aux bouquetins. Les premières photos sont des femelles et des jeunes. Ensuite ce sont les mâles aux grandes cornes. Bon, il y a un malheureux qui a les deux cornes brisées, ce qui ne lui donne pas beaucoup de chances d’avoir une descendance, ne pouvant rivaliser avec les plus grands mâles. Le rut a débuté et les mâles passent leur temps à se jauger et s’intimider réciproquement.
La dernière observation en montagne n’est pas de belle qualité mais c’est un oiseau suffisamment rare pour que je le mentionne : l’Accenteur alpin, tête grise et poitrine orange striée, un oiseau à peu près de la taille d’un merle.
Maintenant passons sous le stratus, ce qui explique la grisaille de ces photos. Des Mouettes rieuses à la pêche, pour un poisson trop lourd qui a dû être abandonné …
… vite récupéré par un Goéland leucophée, sous l’oeil d’une Mouette rieuse immature de l’année, au plumage brun.
Celui-ci de Goéland leucophée en avait après un de ses congénères posé sur l’eau au pied du fanal.
Les femelles de Harle bièvre sont encore seules, les mâles ne sont pas encore revenus pour l’hivernage sur le Léman.
Un Cincle plongeur est occupé à une soigneuse toilette. La paupière de cet oiseau est blanche, détail visible en dernière photo.
Les Corneilles noires sont sociables et assez peu farouches si on prend le temps d’approcher.
Un Pic épeiche a déployé ses belles ailes tachetées.
J’ai à nouveau pu admirer des Orites- Mésanges à longue queue -à l’heure de leur bain …
… en concurrence avec une Mésange charbonnière, bien plus grosse.
Et quelques autres petits oiseaux :
Mésange bleueMésange noireMésange noirePinson des arbresRougegorge familierRoitelet à triple bandeauRoitelet à triple bandeauRoitelet à triple bandeau
Quelques fleurs tardives attirent encore des mouches butineuses.
La semaine se termine sur une « forêt » miniature, de la mousse sur un rocher.
Les passages d’Epervier d’Europe sont difficiles à capturer en photo. Les oiseaux filent en vol battu, souvent juste au-dessus des arbres, et ils n’émettent aucun appel. Je les vois le plus souvent en suivant d’autres oiseaux dans le ciel.
Les Buses variables sont au contraire très « causantes »et volent en montant en spirale dans une ascendance, glissent en vol plané et reprennent un autre thermique pour monter à nouveau.
Un petit tour chez les corvidés, dont font partie la Pie bavarde …
… et le Geai des chênes.
Un Pic vert s’est d’abord réfugié dans un arbre à mon arrivée puis a repris la chasse aux insectes dans le pré. La moustache toute noire indique qu’il s’agit d’une femelle – étonnant non ? Le mâle présente une tache rouge dans la moustache.
C’est un Roitelet mais lequel ? La différence n’est vraiment marquée que sur la tête alors la question reste ouverte.
En effet le Roitelet huppé a l’œil cerclé de blanc, une crête orange encadrée d’une bande noire …
… alors que le Roitelet à triple bandeau a un trait sourcilier noir et une belle bande blanche qui vient souligner la bande noire sous la crête orange.
Et quelques mésanges pour terminer. D’abord la Mésange bleue …
… puis la Mésange charbonnière …
… et enfin la Mésange noire, avec sa tache blanche caractéristique sur la nuque.
Les journées sont encore chaudes et on voit passer de nombreux papillons, les Vulcains. Le4s papillons de cette espèce, nés dans le nord de l’Europe migrent vers le sud pour se reproduire en hiver. Leur descendance migrera vers le nord au printemps.
L’isotherme du 0°C est depuis plusieurs jours entre 3000 et 3600m. Les montagnes autour de chez moi sont donc accessibles, sans neige. C’est le massif du Mont-Blanc qui seul présente des cimes enneigées pour l’instant.
Cette chaleur relative profite à de nombreux insectes, dont de belles sauterelles vertes …
… dont profitent divers oiseaux comme le Traquet motteux. Une fois qu’il a capturé une sauterelle, il secoue vigoureusement la tête, ce qui semble arracher l’extrémité des pattes et probablement les ailes. Il n’y a plus qu’à avaler !
Les Chocards à bec jaune sont assez indifférents à la température et volent en toutes saisons en groupes bruyants …
… surtout si un Aigle royal pénètre dans leur espace aérien, comme c’est le cas sur la première photo. C’est ce qui a attiré mon attention. l’aigle a ensuite longé le flanc de la montagne – la Dent d’Oche – en faisant une brève démonstration de piqué, ailes repliées, avant de repartir au loin.
Un peu plus tard, c’est un Gypaète barbu qui est apparu à son tour. La couleur sombre des ailes et du corps indiquent que l’oiseau n’est pas adulte, stade atteint en sixième année. Entre la couleur du corps, celle de la tête et l’état des rémiges, je crois que c’est un oiseau de 3è année. En troisième photo, il y a peut-être un serpent dans les serres – proie inhabituelle pour un gypaète – mais la distance ne permet pas d’en être certain.
De taille beaucoup plus modeste, on voit pas mal de Faucons crécerelles, à toutes altitudes.
Il y a aussi des passages fréquents d’Eperviers d’Europe …
… de Milan royal …
… et de Buses variables.
Les Rougequeue noirs sont encore nombreux. Il y a plus souvent des jeunes ou des femelles que des mâles – dernière photo.
J’ai bien essayé de prendre plusieurs photos de cet oiseau pour vérifier l’espèce mais il ne s’est pas laissé faire. C’est un Pipit mais difficile de préciser.
Cet individu un peu hirsute est un Pinson des arbres mâle en plumage internuptial.
Une cohabitation temporaire rapproche un Pinson des arbres et un Pic épeiche.
Les Mésanges bleues sont de véritables acrobates quand il s’agit de prospecter les arbres pour trouver des insectes.
Les Orites, Mésanges à longue queue, sont aussi des acrobates mais ne font aucune prouesse pour aller boire et se baigner, il faut rester aux aguets : les risques sont au maximum quand on est au sol.
Ce paillon pourrait être un Souci ou un Fluoré. Il faudrait une vue du dessus des ailes pour déterminer.
Les estivants ne sont pas encore tous partis. On rencontre encore des Fauvettes à tête noire – femelle ici ….
… des Pouillots véloces, aux pattes bien noires …
… et un autre Pouillot, peut-être fitis car il a les pattes plus claires que les précédents.
D’autres oiseaux passent, en migration. C’est le cas de ces deux oiseaux qui partageaient un thermique : Milan royal et Epervier d’Europe.
Les voici séparément, Milan royal d’abord …
… puis Epervier d’Europe.
Bien sûr, il y a aussi les Buses variables.
Ce Faucon hobereau, migrateur car il se nourrit principalement de libellules, m’a surpris en fonçant directement vers moi, sans me donner le temps d’ajuster mes réglages.
Le Faucon crécerelle, ici un mâle à la tête bien grise, quitte la région dès que les conditions font baisser les effectifs de proies comme les rongeurs mais aussi les sauterelles.
Après les touristes, voici les résidents à l’année. Le Geai des chênes est hyperactif en ce moment pour trouver des noix, châtaignes, glands ou noisettes à enfouir en vue de l’hiver.
Les Mésanges à longue queue picorent de minuscules insectes dans les buissons et les arbres.
Les Roitelets huppés sont habituellement dans les arbres, le plus souvent dans les conifères où ils chassent aussi de minuscules insectes, à leur mesure – moins de 10cm
La Grive draine est plutôt omnivore. Comme elle est très farouche, il faut un téléobjectif pour lui tirer le portrait.
Dans des conditions de lumière difficiles en montagne par temps pluvieux, un groupe de Chardonnerets élégants a fait halte dans des sapins.
Dès que l’on monte en montagne au-dessus de 1800m, il y a de fortes chances de voir passer des Chocards à bec jaune, le plus souvent en groupes bruyants.
Quand il ne pleut pas, le coucher de soleil teinte les nuages au-dessus du Léman. La couleur rose n’indique cependant pas le sexe de ces deux Colverts, qui sont des mâles.
En fin de journée, les bandes d’Etourneaux sansonnets rejoignent leur dortoir. C’est souvent à la cime de grands arbres mais cette fois ils ont opté pour l’île qui se trouve sur l’étang de la réserve de la Dranse. Avant de trouver le repos, les oiseaux s’envolent à de nombreuses reprises, la plupart du temps pour de fausses alertes.
A la fin d’un autre jour, j’ai été surpris de trouver encore un jeune de Pie-grièche écorcheur, espèce qui migre vers l’Afrique tropicale en principe durant le mois de septembre.
Les Rougequeue noirs sont présents un peu partout, au voisinage des habitations, dans les prés ou encore dans la rocaille de montagne.
Ceux qui suivent avec assiduité mes articles savent que je veux réussir des photos de Casse-noix moucheté. J’approche de mon but mais ce n’est pas encore ce qui me satisfait.
Il y a quelques passages de Milan royal en migration.
De temps en temps, c’est un Busard des roseaux – femelle – également en migration, qui passe en longeant les falaises des Mémises pour profiter des ascendances.
Plus rarement, c’est un Aigle royal qui fait une apparition dans le ciel . Celui-ci m’a même accordé le privilège de se faire photographier perché dans un arbre. Mais mon téléobjectif est bien moins perçant que sa vision …
Saison oblige, parmi les nombreux champignons qui apparaissent, voici la Coulemelle ou Lépiote élevée qui est un excellent comestible mais la confusion est possible avec d’autres lépiotes toxiques. A ne cueillir qu’avec certitude.
Saison oblige aussi, comme la semaine dernière, quelques aperçus de biches et cerf dont un beau gros spécimen repéré d’abord par ses bois. Depuis, le brame a pris fin et la forêt est redevenue silencieuse bien qu’habitée.
Les lézards profitent du moindre rayon de soleil pour se chauffer avant l’arrivée du froid.
Quelques migrateurs passent, pressés ou nonchalants selon la météo et les espèces. Des Buses variables, rarement vues de dessus, …
… des Hirondelles de fenêtre …
… un Pouillot, peut-être le fitis, aux pattes claires …
… des Gobemouches noirs …
… et encore un Fauvette à tête noire, femelle
Les Pinsons des arbres, ici un mâle, commencent à se regrouper dans les cimes des arbres en bandes bruyantes.
Les Chardonnerets élégants sont en principe grégaires mais je n’ai pas trouvé encore de groupe, seulement des individus isolés.
Le Pic épeiche a repris pour sa part sa vie en solitaire, jusqu’au printemps prochain.
Les mésanges sont souvent en petits groupes mais celles-ci étaient solitaires.
Mésange noireMésange bleue
Au bord du lac, on voit des Mouettes rieuses, surtout des immatures aux ailes encore marquées de brun …
… des Fuligules morillons …
… du Canard colvert …
… et des Grèbes huppés, ici deux jeunes de l’année.
A l’étang de la Dranse, j’ai vu un Héron cendré …
… et un Martin pêcheur, pêcheur confirmé.
Puis, j’ai cru voir un Grand cormoran donnant la becquée . Mais c’est trop tard dans la saison et les nourrissages se font dans les nids ou dans les arbres.
Il m’a fallu un moment pour comprendre que le Grand cormoran essayait d’avaler un Foulque macroule. Ce dernier, comme beaucoup d’animaux en situation de danger extrème, faisait le mort. Il a repris vie quand le cormoran l’a finalement lâché. L’affaire a tout de même duré trois minutes. Après les mots, « le choc des photos ».
Autre querelle inter-espèces, en montagne cette fois, entre un Chocard à bec jaune et un Faucon crécerelle.
Pour terminer, un peu plus loin, plusieurs faucons se partageaient un terrain des chasse, à la recherche de sauterelles ou autres insectes.
Cette semaine débute avec quelques curiosités. D’abord une attitude de vol peu aérodynamique pour cette Buse variable. C’était simplement pour larguer une fiente.
Là c’est un Casse-noix moucheté, pas facile à identifier soit, mais la curiosité réside dans la gorge volumineuse : « il sort de la forêt le matin pour se gaver. Il est capable de remplir son jabot au point d’être gêné pour voler. De retour en forêt, il stocke les noisettes dans une cachette dont on dit qu’il est capable de la retrouver même sous la neige. « (source : oiseaux.net)
A la source, il y a des oiseaux qui mettent les pattes dans l’eau et il y a des frileux, comme cette Mésange nonnette qui réalise des prouesses d’équilibre pour ne tremper que le bout de son bec dans l’eau.
Autre curiosité : un Pic épeichette qui grignote ce qui pourrait être un champignon. Est-ce le pic qui l’a apporté et bloqué dans l’écorce ou poussait-il sur place ?
Dernière curiosité, la « métamorphose » du Rougegorge familier. De son aspect rondelet habituel à celui d’un oiseau svelte et élancé, il n’a qu’à se redresser sur les pattes.
Restons aux abords de la source, avec tout d’abord un Gobemouche noir …
… puis un groupe d’Orites _ Mésanges à longue queue.
Au sommet d’un bouquet d’arbres, plusieurs espèces se sont succédées, attirées par la présence d’insectes volants, que l’on aperçoit sur la première photo de ce Pinson des arbres.
Ensuite sont venues des Fauvettes à tête noire, mâle et femelle …
… un Gobemouche gris, perché au-dessus d’un fauvette à tête noire pas dérangée par ce voisinage …
… et une Mésange bleue, plus intéressée par les insectes sur les branches que par ceux qui volent.
Quelques oiseaux rencontrés au hasard de mes promenades. Un Chardonneret élégant qui déguste des graines de chardons, d’où lui vient son nom …
… un Rougequeue à front blanc, jeune ou femelle, au corps orangé. L’oiseau en deuxième photo est peu marqué d’orange mais il faudrait qu’il ait le corps gris pour que ce soit un Rougequeue noir …
… un Faucon crécerelle en chasse …
… et un Grand corbeau.
La saison du brame est en cours. Je suis donc allé en quête des biches et cerfs. Le plus souvent ce sont des silhouettes fugaces mais à force de patience, il est possible de suffisamment s’approcher d’un mâle pour en faire une photo convenable. Pour les photographes : 16’000 ISO, 1/800è, ouverture 5.6, zoom à 400mm.
Une « goutte froide » avait été annoncée, elle est arrivée et voilà la première neige sur la Dent d’Oche et le Château d’Oche. Environ 20cm de neige fraîche à 1800m d’altitude, la végétation est encore verte sous la neige.
Les oiseaux sont encore présents, pris un peu par surprise, comme les Rougequeues noirs, jeunes ou femelles sur ces photos.
Le Troglodyte mignon ne change pas ses habitudes et recherche des insectes sous les plantes.
Et cet oiseau qui a l’air un peu perdu me semble être une femelle de Linotte mélodieuse.
Mon objectif, en montant au Pas de la Bosse où j’ai trouvé la neige, était d’observer de grands rapaces. Mission accomplie puisque j’ai vu deux Vautours fauves …
… et un Gypaète barbu, un peu lointain.
En redescendant dans la vallée de Bise, j’ai rencontré un Faucon crécerelle en chasse. Ce qu’il tient dans sa patte sur les deux dernières photos ressemble à une sauterelle.
Les rapaces en migration passent, selon les jours et les conditions météo, entre les bords du lac et 1300m d’altitude. Il est donc difficile de prévoir ce qui va passer devant l’objectif.
Voici un jeune Busard des roseaux, vu au Mont Bénand.
Un Faucon hobereau, reconnaissable à son ventre rayé rouille, vu au Mont Bénand.
Quelques Buses variables, vues au-dessus des prairies de Lugrin, dont certaines querelleuses. Ce n’est pas la plus déplumée qui subit le plus !
Deux Milans royaux, vus depuis les prairies de Lugrin.
Je me trouvais immobile dans un pré, surveillant des oiseaux dans la haie, quand un Renard roux est passé, sans me remarquer. Même le bruit du déclencheur ne l’a pas inquiété.
Un petit tour du côté de l’étang de la réserve de la Dranse donne une Mouette rieuse …
… un Grand cormoran …
… un Martin pêcheur …
… et le comportement étrange de quelques Hirondelles rustiques : à plusieurs reprises, elles sont allées frapper l’eau. Le mouvement est trop rapide pour que je sache si c’est pour capturer des insectes ou pour prendre un bain express.
Voici des Hirondelles rustiques dans des circonstances plus habituelles.
Un Rougequeue noir perché sur une clôture électrique n’a rien à craindre, ne touchant jamais le sol simultanément.
L’ongle postérieur de même longueur que le doigt qui le porte confirme que c’est un Grimpereau des jardins. Les critères de distinctions sont parfois plus compliqués que celui-ci.
Les Pouillots ont été absents de Lugrin cette année, en voir deux cette semaine est donc un espoir pour leur retour au printemps prochain.
Passage d’un Pic épeiche femelle.
Le Gobemouche gris a la tête rayée …
… bien différente de celle du Gobemouche noir.
Pour photographes : le Gobemouche noir ci-dessus et la Sittelle torchepot ci-dessous ont été pris avec le téléobjectif de 400mm et un multiplicateur 1.4, ce qui donne une optique de 560mm. Il faut beaucoup plus de lumière pour prendre des photos, dans un endroit très peu éclairé, et j’ai poussé la sensibilité jusqu’à 10’000 ISO. On perd de la profondeur de champ mais les gros plans sont possibles et intéressants quand la mise au point est bien faite.
Au vu des résultats obtenus, j’ai fait une séance d’affut en 560mm avec 8 à 10’000 ISO de sensibilité. En voici les résultats.
Mésange à longue queueMésange à longue queueMésange à longue queueMésange à longue queueFauvette à tête noire ♀Fauvette à tête noire ♀Fauvette à tête noire ♀Fauvette à tête noire ♂Fauvette à tête noire ♂Fauvette à tête noire ♂Fauvette à tête noire ♂Fauvette à tête noire ♂Fauvette à tête noire ♂Sittelle torchepotSittelle torchepotRougegorge familierRougegorge familierPinson des arbresPinson des arbresPinson des arbres