X

2025-03-09

La Dent d’Oche a beau être encore couverte de neige, les jours rallongent et la chaleur favorise l’éclosion de fleurs …

… comme le tussilage.

Les chatons de noisetier sont presque fanés mais les abeilles continuent de les butiner.

Puisque nous avons débuté avec la montagne, revenons-y avec une présence habituelle, les chamois …

… mais connaissez-vous les chamois-siamois ?

Dans les airs, la migration des rapaces bat son plein avec des groupes de six à dix rapaces , ici des buses variables. Une buse semble s’être installée depuis quelques jours. Je la vois dans les arbres et, parfois, au sol. Consommerait-elle des vers ?

Migration encore, celle des Milans royaux.

Moins fréquemment mais aussi en migration, on peut voir de l’Epervier d’Europe.

Il n’y a pas que les rapaces qui migrent. De petits oiseaux aussi et voici les « premières » de la semaine. Le Pinson du Nord est, en principe, en route vers le nord du continent mais les autres seront présents dans la région jusqu’en septembre.

On parle de pinson ? Voici le Pinson des arbres, résident à l’année de nos arbres et de nos haies. Dans ces photos il n’y a que des mâles.

Les femelles sont de couleurs plus discrètes, d’ailleurs il n’y a qu’à les chercher dans ces épicéas. Cet arbre était fréquenté également par des grimpereaux prospectant les cônes, ce que je n’avais encore jamais observé.

Une Sittelle torchepot s’acharnait, après avoir bien calé sa noisette dans l’écorce d’un arbre, à la piquer pour l’ouvrir …

… mais un Pic épeiche, attiré par le bruit, est venu la déranger.

A la source, deux Bouvreuils pivoine, un mâle et une femelle, sont venus boire et se tremper.

Une Corneille noire, occupée à picorer je ne sais quoi dans l’herbe, s’est laissée approcher, montrant les reflets de son plumage.

Bien sûr, les plus beaux reflets, verts ou violets, sont ceux des Etourneaux sansonnets en plumage nuptial.

Les Grèbes huppés ont commencé leurs parades il y a plusieurs semaines et vont continuer encore. Là, j’ai surpris une séduction par cadeau. Je crois hélas que ce n’est pas une feuille mais un morceau de plastique

Certains oiseaux ont déjà dépassé le stade des parades et sont actifs à la construction de nids, comme ces Orites – Mésanges à longue queue – qui tirent sur une toile d’araignée. Cela leur servira à « coller » les mousses et lichens qui constituent l’enveloppe du nid.

Quelques autres observations, en vrac.
Un Ecureuil roux ….

… des mésanges, bleues et noire …

… un Goéland leucophée, adulte ….

… un Cincle plongeur …

…une Foulque macroule luttant contre une vague en bord de lac …

… un Héron cendré …

… des Canards colvert, dont deux mâles en posture peu digne mais il faut bien aller chercher les algues au fond de l’eau pour se nourrir …

… un Grèbe castagneux …

… quelques Grèbes huppés …

… des Harles bièvres …

… et quelques Fuligules morillons .

2025-03-02

Cette collection de photos regroupe des observations de la montagne des Mémises au-dessus de Thollon, des prairies et bois de Lugrin, des prés et champs autour de Fontenilles en Haute-Garonne, de Varaize en Charente-Maritime et une photo prise en Lorraine, commune de Halstroff, au nord de la Moselle.
La première photo prouve que le printemps est bien engagé en région toulousaine …

… et cette femelle de Merle noir occitane l’a compris et s’affaire à construire un nid …

… alors que la Charente-Maritime se réveille sous le brouillard matinal, rendant difficile l’identification plus poussée de ces Bruants.

A Lugrin, il y a eu aussi des jours brumeux mais d’autres bien lumineux, encourageant le vol migratoire des Buses variables …

… et des Milans royaux.

Quel que soit le lieu, les Etourneaux sansonnets ont pris leur plumage nuptial et s’égosillent pour signaler leur présence et attirer une partenaire.

Où que ce soit on entend puis on voit – en cherchant bien – des Grimpereaux. J’ai renoncé à tenter de distinguer Grimpereau des bois et Grimpereau des jardins, la différence la plus notable étant le chant.

Partout aussi, on rencontre des Pinsons des arbres, femelle en première photo puis des mâles.

Peu importe où ont été vues ces deux Grives. Ce qui compte c’est de voir la différence entre la première, Grive musicienne aux taches pointues et assez ordonnées, et la seconde, Grive draine aux taches nettement moins « classe ».

Quelques autres observations :
des Canards colvert, Halstroff …

un Pouillot véloce, Charente-Maritime …

… une Tourterelle turque, Charente-Maritime …

… un Faucon crécerelle, Charente-Maritime …

… un Cochevis huppé, Haute-Garonne …

… des Bruants zizi, femelle puis mâle, Haute-Garonne …

… deux Choucas des tours, Haute-Garonne (je croyais qu’ils se poursuivaient, peut-être en parade nuptiale, mais ils tentaient d’attraper des insectes au vol, voir juste au-dessus de l’oiseau du haut) …

… des Tariers pâtres, Haute-Garonne. Le mâle a la tête noire, un collier blanc et la poitrine orange, la femelle a un plumage beaucoup plus discret …

… une Pie bavarde.

Passons aux mésanges, en commençant par l’Orite – qui n’est plus classée dans les mésanges …

… la Mésange charbonnière …

… la Mésange bleue …

… et une lointaine Mésange huppée, difficile à voir dans l’herbe sèche.

A Lugrin, un Roitelet à triple bandeau – jaune, noir, blanc – se régale d’un bain glacé.

A Lugrin encore, un Grosbec casse-noyaux me surveille depuis son perchoir.

A Lugrin toujours, c’est au tour d’une Sittelle torchepot de m’observer attentivement.

Fini pour les oiseaux, c’est au tour des quadrupèdes avec ce chamois dans l’environnement très rocheux du Mont César, montagne des Mémises.

Derniers quadrupèdes, deux groupes de chevreuils vus autour de Varaize, Charente-Maritime. Si le premier groupe comporte un mâle , le deuxième groupe est constitué de trois mâles dont un avec encore le velours sur les bois et deux femelles.

2025-02-09

Comme on peut le voir sur cette photo prise depuis le massif de la Michaille, au-dessus de Bellegarde, la neige est présente sur les montagnes mais a disparu des moyennes et basses altitudes.

Le Milan royal profite du temps plutôt clément, froid mais sans gros coups de vent, pour migrer vers l’est et le nord.

Certaines Buses variables suivent également l’itinéraire de migration pendant que d’autres cerclent sagement au-dessus de leur territoire d’hiver.

Les oiseaux locaux sont de plus en plus actifs et donc visibles.
Un Pic épeiche …

… un Pinson des arbres, mâle …

… et une Sittelle torchepot.

La Pie bavarde est un oiseau que l’on voit plutôt en noir et blanc. La photo permet de voir qu’il y a beaucoup plus de couleurs, du vert au violet. Et encore, il n’y avait pas de soleil.

Direction le lac, avec des Bergeronnettes grises sur la rive.

Des Grèbes castagneux pêchent en groupe.

Un Grèbe huppé solitaire.

Un Fuligule morillon mâle, la femelle est en arrière et sieste tranquillement.

Un Goéland leucophée survole à basse altitude pour repérer des poissons ou des débris comestibles.

Décollage du Gand cormoran : c’est une affaire qui demande une certaine distance libre car il s’aide de ses pattes pour donner plus de poussée.

2025-02-02

A la faveur d’une après-midi un peu tiède, une mouche est venue se poser pour faire un brin de toilette. Quand ils ne sont pas à nous tournoyer autour ou posés sur notre nourriture, ces insectes sont tout à fait charmants.

Une Corneille noire a appelé à grands croassements et s’est calmée dès qu’elle a été rejointe. La solitude est-elle si effrayante ?

Le Grand corbeau n’en n’a pas fait une histoire et est passé avec le battement des ailes pour seul bruit.

Le Rougegorge familier est farouchement solitaire, sauf au moment de la nidification bien sûr, et s’il fait du bruit c’est pour affirmer son territoire.

Le Bouvreuil pivoine fréquentait ce bouleau en compagnie d’une femelle la semaine dernière mais est venu en solitaire cette semaine.

La Sittelle torchepot cherchera l’âme sœur plus tard au printemps. Pour l’instant, la priorité est la recherche de nourriture.

Je n’ai encore jamais pu observer de couple ni de nid de Grimpereau. Comme la sittelle, ce n’est pas encore la saison. Observez l’ongle postérieur de l’oiseau : il est de même longueur que le doigt. C’est donc un Grimpereau des jardins, facile non?

Quelques mésanges, comme presque toutes les semaines.

Passons aux rapaces. Il y a dans mon quartier plusieurs Buses variables. L’une a la nuque brune (1 et 2), une autre a le menton blanc (3, 4, 5), une autre encore a un léger collier tacheté sur la nuque (6, 7).

Les passages de Milans royaux ne sont pas réguliers et le plus souvent le fait d’individus isolés. Pourtant, il y a quelques jours, il y en a eu 5 qui se sont rejoints pour chercher une ascendance, avant de se laisser filer vers le nord-est.

Cet Epervier d’Europe m’a surpris en apparaissant soudain dans mon champ de vision et je n’ai malheureusement pu le photographier qu’au travers d’une haie.

2025-01-26

Pour débuter cette série, je vous propose quelques oiseaux pris de plus ou moins près.
Une femelle de Merle noir pour commencer …

… une Mésange charbonnière …

… une Mésange bleue …

… un Troglodyte mignon …

… et une Sittelle torchepot, qui pratique des étirements.

Cette autre Sittelle torchepot, acrobatique, a fini par trouver un truc à se mettre sous le bec, une araignée je crois.

Ce Pic épeiche, mâle puisqu’il a une bande rouge sur la nuque, est bizarre. Regardez bien les bandes sur les ailes : il y a une bande grise (inhabituelle) au-dessus des bandes blanches (normales). J’ai eu beau interroger un site plutôt calé sur les oiseaux, je n’ai pas encore d’explication.

Dans le précédent article, j’espérais revoir les Bouvreuils pivoine, mâle et femelle. Il reviennent presque chaque jour, picorer dans les chatons de bouleau. Le mâle est aisément visible avec sa poitrine très colorée, la femelle est beaucoup plus discrète.

Les Pinsons des arbres se nourrissent en ce moment au sol, malgré leur nom. L’envol des oiseaux à mon approche est un joli mouvement de couleurs.

Les Orites ou Mésanges à longue queue sont des oiseaux à l’allure sympathique par leurs proportions et leurs façon de courir dans les branchages.

Au bord du lac, une Bergeronnette grise m’a laissé le temps de lui tirer le portrait.

Je trouve le mâle du Harle bièvre très élégant. Sa tête est vert très foncé et paraît souvent noire. La femelle, à la tête brun-rouille, porte toujours le plumage ébouriffé sur la tête.

Une figure de proue composée de trois Grands cormorans bien alignés.

Ces photos ont été prises un jour où la Dranse était en crue et le lac agité par un fort vent de nord-ouest, ce qui explique les fortes vagues à l’embouchure de la Dranse. Le Grèbe huppé n’est pas impressionné et a plongé sans hésiter pour chasser les poissons.

Les Grèbes castagneux, qui flottent comme des petits bouchons, chassent souvent en groupe, sans se soucier plus des vagues que le grèbe huppé.

Dernier canard, un Fuligule morillon. Il patauge sur une eau dorée par le reflet des roseaux.

Un Faucon pélerin s’est posé quelques instants en haut d’un vieux châtaignier. Je ne sais pas s’il s’agit d’un oiseau local ou de passage. Ces faucons sont des habitants des falaises de montagne et ne descendent en plaine que lorsque le froid réduit la présence des oiseaux dont ils se nourrissent – ramiers, grives, etc.

Le Milan royal commence sa migration. Il y a de plus en plus de passages, soit d’oiseaux isolés soit de petits groupes jusqu’à 5 individus. Il faut arriver premier sur les sites de nidification pour s’assurer un territoire, quitte à braver les grands froids qui peuvent encore arriver.

2025-01-05

Ce Milan royal serait-il annonciateur d’une nouvelle année ornithologique, en précurseur de la migration de printemps ? Justement non, il allait en direction de l’ouest, c’est-à-dire qu’il descendait l’axe du Rhône. Il était donc plutôt annonciateur d’une vague de froid le contraignant à rechercher une zone plus propice pour sa subsistance. Pour le printemps, on verra plus tard !

Il y a au moins deux Buses variables dans le quartier, dont l’une qui fréquente le voisinage de ma maison, sur un toit, un pin ou la ligne électrique.

A peu près de la taille d’une Buse, les Grands corbeaux fréquentent les bois et les prés, à la recherche de ce qui est comestible. Pour les corvidés, cela veut dire à peu près tout, de la charogne aux baies et aux fruits tombés de l’automne comme les noix ou les châtaignes.

La Corneille noire est beaucoup plus petite. Curieusement, alors que les corneilles se rassemblent en grands groupes bruyants à l’ouest de Lugrin, ce sont plutôt des individus isolés ou des groupes de 3 à 5 oiseaux qui volent au-dessus de l’est de la commune. Particularité du relief ou de la végétation ?

Derniers corvidés de cet article, le Geai des chênes, très actif en ce moment à la recherche de ce qu’il a enterré à l’automne.

Le Pic épeiche est à peine un peu plus grand qu’un merle. A cette saison il prospecte les troncs à la recherche d’insectes, sans marteler bruyamment le bois, ce qu’il fera plus tard pour délimiter son territoire.

Même si la silhouette de la première photo semble lourde et massive, il n’en est rien: ce sont des Merles noirs, femelle en brun et mâle en noir.

Les Grives draines sont discrètes dans les arbres sauf au moment où elles lancent leur cri d’alerte, entre le grésillement et la crécelle.

Une pointure en dessous, les Sittelles torchepot. Ce sont des oiseaux qui courent en tous sens sur les troncs et les branches. Réussir à les photographier d’assez près demande pas mal de patience et de chance.

Chez les Pinsons des arbres, certains mâles ont déjà leur plumage nuptial, tête grise et poitrine rosée. C’est en regardant sur l’ordinateur la photo d’une femelle dans un bouleau que j’ai découvert que j’avais aussi pris un Bouvreuil pivoine, à l’écart sur la droite en troisième image.

L’Accenteur mouchet se distingue des moineaux par la couleur gris-bleu sur la tête et le poitrail et le dos rayé.

Une Bergeronnette des ruisseaux a quitté le bord de l’eau pour prospecter, un jour de soleil, les prairies et surtout les bouses, où se cachent de nombreux insectes.

Quelques mésanges plus ou moins farouches.

Le Troglodyte mignon se montre parfois au voisinage des broussailles dans lesquelles il furète à la recherche d’insectes.

Sur le Léman, les Harles bièvres ont commencé à former des couples.

Même si les accouplements ne se produiront que plus tard dans le printemps, les Fuligules morillons commencent aussi à se mettre en paires.

Difficile de se prononcer pour les Grèbes huppés. Si ces deux individus n’ont pas le même plumage sur les joues, ce n’est pas lié au sexe mais à l’âge. Il y a un adulte et un jeune.

Pour rester chez les grèbes, ces tout petits canards sont les Grèbes castagneux. La différence de taille par rapport au Grèbe huppé est visible en dernière photo.

Deux Grands cormorans ont formé une silhouette étrange sur leur perchoir …

…comme celui qui se sèche pendant qu’un jeune et un adulte de Cygne tuberculé passent à proximité.

Et enfin, un Cincle plongeur qui, justement, plonge.

2024-12-22

Le Milan royal migre vers le sud pour l’hiver, en principe. Pas mal d’individus passent en fait l’hiver dans les plaines en Suisse ou en Franche-Comté, pourvu qu’ils trouvent des proies pour s’alimenter. J’ai vu ce mois-ci plusieurs oiseaux autour de Thonon mais c’est le premier qui survole Lugrin pendant une de mes sorties. Il a quelque chose dans les serres en première image et quelque chose dans le bec sur la deuxième.

Des Buses variables sont présentes très souvent perchées sur un observatoire d’où elles peuvent surveiller les mouvements de rongeurs dans les prés.

Cet oiseau est venu se percher dans une haie non loin de moi. Il m’a vu quand j’ai levé l’appareil photo pour le viser. C’est une femelle d’Epervier d’Europe.

Un Pic épeiche a tenté de passer inaperçu contre un tronc, ce qui marche avec le contre-jour mais en éclaircissant la photo, il est bien là.

Le Pic vert utilise aussi la stratégie de se redresser pour être confondu. à distance, avec les branches.

Les Geais des chênes, farouches, sont à la recherche de nourriture.

Une Grive draine a interrompu sa recherche de graines pour se réfugier à la cime d’un arbre.

Le Merle noir, moins farouche, a confiance dans sa vivacité pour échapper au danger.

Je vois régulièrement des Grosbecs casse-noyaux mais je ne parviens pas à les photographier de près, surtout pour montrer les couleurs des ailes, bleues et noires.

Les Grimpereaux sont tellement bien camouflés lorsqu’ils sont contre un tronc qu’on ne les voit que quand ils se trouvent de profil.

Les Sittelles torchepot , comme les grimpereaux, prospectent les branches à la recherche d’insectes mais mangent aussi des noisettes ou des graines à la mangeoire.

A la mangeoire, les Mésanges bleues viennent aussi, ce qui permet des clichés assez rapprochés.

Les oiseaux du lac ne peuvent pas compter sur des mangeoires et doivent se débrouiller, ce que fait très bien ce Grèbe huppé.

Un Goéland leucophée à l’entrée du port est passé du feu rouge au feu vert.

Pour terminer, un Renard roux, qui a vite regagné la sécurité du bois derrière lui.

2024-12-15

Tout d’abord quelques vues de l’environnement dans lequel je chasse les bouquetins, chamois, gypaète ou aigle et, en été, le vautour. Je ne gravis pas les falaises ni les sommets, je me contente des sentiers qui parcourent les vallées et les cols.

J’étais justement parti pour une journée d’observation des bouquetins, chaudement vêtu et équipé de raquettes. Les seuls animaux que j’ai vu de la journée sont ces quelques chamois. En haut de la dernière photo, il y a un adulte et un jeune sans cornes qui se reposent dans la neige.

De retour en « plaine », je commence par des oiseaux éloignés puis de plus en plus proches.
Voici un Grosbec casse-noyaux …

…un Pic épeiche …

… une Grive draine …

… des Geais des chênes …

… une Mésange nonnette et une Mésange bleue …

… et des Sittelles torchepot, dont une dans le jardin sur une branche de rosier qui s’est laissée approcher.

Les Grands corbeaux passent dans le ciel, plus ou moins haut, parfois seuls et parfois à deux. Il y aura les rassemblements nuptiaux d’ici un mois environ.

Les Buses variables observent depuis leurs perchoirs et ne décollent que s’il y a possibilité de capturer une proie.

Alors justement, parlons de proie : c’est un cadavre d’Ecrevisse américaine, espèce introduite envahissante qui cause le recul des écrevisses autochtones, beaucoup plus petites. Heureusement depuis quelques années, les Goélands leucophée ont intégré cette ressource dans leur alimentation. J’ignore si la Mouette rieuse en fait aussi ses repas, comme son bec est plus court elle risque plus de se faire pincer.

Pour terminer, je vous invite à admirer le départ en plongée du Grèbe huppé, tellement hydrodynamique qu’il fait à peine bouger la surface de l’eau.

2024-12-08

Le vent qui soulève des embruns sur le lac n’a pas favorisé la présence d’oiseaux lors de mon passage sur les rives. Seul deux Cygnes tuberculés ont bravé le mauvais temps.

Loin des rives, le vent était moins soutenu et quelques oiseaux ont été visibles, bien qu’un peu trop éloignés à mon goût.
Un Pinson des arbres …

… une Grive draine …

… un Merle noir, mâle de 1er hiver – ce qui explique l’absence de cercle oculaire jaune et le bec noir …

… une Corneille noire …

… et un Geai des chênes.

Quelques autres oiseaux ont circulé suffisamment longtemps pour que je les prenne sous différents angles.
Un Grimpereau …

…une Sittelle torchepot …

… quelques Pics épeiches …

… et deux Buses variables.

Alors que j’attendais quelques passages de passereaux, un mouvement a attiré mon regard : voilà un Ecureuil roux bien éveillé et agile, qui est allé se cacher dans une touffe de lierre.

2024-12-01

Voici quelques images qui montrent la difficulté à obtenir des photos identifiables.

L’écureuil, tout d’abord m’a donné du mal par sa vitesse de déplacement et l’ombre dans laquelle se trouvait cette partie de l’arbre.

Pour ce qui est des oiseaux, cherchez bien , chaque espèce mentionnée se trouve bien quelque part sur la photo.

Le Cincle plongeur, vu d’un peu plus près.

Même chose pour le Pinson des arbres, mâle cette fois.

Au tour de la Buse variable. Je ne parviens pas pour l’instant à distinguer les individus. Je pense qu’il y en a au moins deux mais c’est difficile tant que je n’ai pas trouvé au moins un détail spécial du plumage ou du bec.

C’est la même difficulté avec les Goélands leucophée, qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau.

Par contre, une Mouette rieuse présente un tour de l’oeil noir, ce qui la distingue au moins momentanément puisque tous ces oiseaux vont bientôt acquérir le plumage brun chocolat sur toute la tête.

La première photo de Grèbe huppé ne justifie pas le nom de l’espèce mais la deuxième le démontre amplement.

Un Grand cormoran monte la garde à l’entrée d’un port et comme toute sentinelle, il s’ennuie un peu.

Le Fuligule morillon mâle a déjà son plumage nuptial, ne maque que la houppette de plumes sur la nuque.

On quitte le lac pour la terre ferme avec ce beau mâle de Merle noir.

Quelques autres observations de la semaine :
un Rougegorge sur une clôture …

… des Etourneaux sansonnets alignés sur les branches …

… un Pic épeiche mâle …

… un Epervier d’Europe …

… et une Orite, anciennement nommée Mésange à longue queue mais qui est d’un genre à part.

Et voici les « vraies » mésanges de cette semaine.

Je n’avais pas vu de Salamandre tachetée depuis longtemps. Celle-ci, d’au moins 15cm de long se trouvait dans le fond du bassin d’une fontaine. Les salamandres aiment les milieux humides mais ne peuvent survivre dans l’eau, elles se noient. Je l’ai donc remontée sur la margelle du bassin.