2019-11-24

Débutons cet article par deux devinettes : quels oiseaux ont été photographiés ? Ne regardez pas les noms de fichier mais seulement les images, les réponses viennent plus bas.

Vous avez trouvé ?
La première image est un oiseau qui, malheureusement, est élevé strictement pour la chasse et que des « chasseurs » libèrent de temps à autres dans les bois et les prairies alentours pour avoir des bêtes à tirer les jours de chasse. C’est un faisan, mâle.
La deuxième image est d’un oiseau en vol, un oiseau dont le cri retentit dans toute une série de dessins animés. C’est un Pic vert – ou Pivert – vu de dos.

Maintenant quelques photos prises autour de Halstroff, en Lorraine, où j’ai passé quelques jours et où il y a toujours une belle variété de faune.
D’abord quelques attitudes du Faucon crécerelle en chasse.

Un Bruant jaune

Un oiseau plus délicat à identifier, que je crois être un Pipit farlouse

Une Grive litorne

Une Grande aigrette

Quelques chevreuils

et un jeune sanglier, qui faisait partie d’une troupe de six ou sept bêtes pas trop préoccupées de mon arrivée dans leur clairière.

Passons maintenant à quelques prises dans la réserve des Grangettes, à l’extrémité amont du lac Léman.
J’y étais allé avec l’intention de photographier des Martin pêcheurs. Le résultat est mitigé, j’ai vu plusieurs oiseaux mais les photos ne sont pas de bonne qualité, en raison de l’éloignement pour les premières et la baisse de la lumière pour les dernières.

Heureusement les plus gros oiseaux sont plus faciles à figer en image.
Le grand cormoran

Le Grèbe huppé, que j’ai pu approcher pour un joli gros plan.

Le Grèbe castagneux, avec ses plumes de l’arrière train ébouriffées en tutu

Le Harle bièvre, femelle et mâle, avec ce magnifique bec crochu

Le Héron cendré

Le Canard souchet, doté d’un bec long et large pour filtrer l’eau de surface et capturer ainsi sa nourriture. Les trois photos présentent des mâles, le troisième n’ayant pas encore terminé sa mue vers le plumage nuptial complet.

La Gallinule poule d’eau, adulte puis jeune de l’année

Quelques mâles, respectivement le Canard colvert, le Canard chipeau, le Fuligule milouin et la Sarcelle d’hiver

La réserve du Delta de la Dranse à Thonon-les-Bains m’a offert une observation sympathique du Cincle plongeur pêchant dans les enrochements.

Autour de Lugrin, ce sont les oiseaux habituels, dont le Geai des chênes qui ramasse des châtaignes pour les cacher ici et là en prévision de l’hiver.

Je ne crois pas que la Corneille noire fasse des provisions, je pense que c’est une consommation à l’emporter.

Corneille noire qui est toujours territoriale et qui n’hésite pas à attaquer tout intrus dans son espace aérien, comme cette Buse variable.

Et pour finir, les photos sans histoire : un Pic épeiche, un Pinson des arbres mâle, un Milan royal en migration vers le sud et une Mouette rieuse en plumage d’hiver (tête blanche au lieu de chocolat en plumage nuptial)

2011-11-11

Ca y est : première sortie dans la neige, entre 1000 et 1400m d’altitude, donc pas très haut … J’en suis revenu trempé, après le passage d’une averse, et boueux après une glissade dans une pente très humide.

Mais, j’ai tout de même aperçu, à plusieurs centaines de mètres, deux cerfs qui broutaient en toute quiétude.

Les tempêtes d’automne nous valent parfois de beaux spectacles sur le lac Léman, dont cet arc-en-ciel, double qui plus est.

Avant que le gel ne sévisse, quelques champignons percent encore : Helvelle crépue, classée comme comestible il y a quelques années et maintenant mentionnée comme toxique (en cas d’ingestion abondante et répétée, comme la crème caramel, finalement).

A mesure que les arbres se dégarnissent, on peut parfois voir des oiseaux habituellement bien cachés, tel cet Epervier d’Europe, à l’oeil jaune orangé…

… ou le Bouvreuil pivoine, très farouche…

… tout comme les Grosbec casse noyaux, habituellement discrets .

Les Pics épeiche font partie du paysage et ne sont pas particulièrement farouches mais il est rare d’en voir deux sur le même tronc.

Dans une zone civilisée, un parc public, de nombreux oiseaux allaient se nourrir, soit d’insectes comme le Rougequeue noir, soit de baies d’if comme les Merles noirs.

A la source dite Les Fontaines, une Sittelle torchepot m’a fait une exhibition d’acrobatie avant d’aller boire.

Sur les rives du lac, une Bergeronnette des ruisseaux picore les insectes dans les rochers ou dans la végétation.

Toujours sur les rives du lac, un Cincle plongeur s’est enfui à mon arrivée mais est revenu après que je me sois tenu immobile un moment. C’est un oiseau extraordinaire, qui marche et nage sous l’eau pour capturer des insectes ou des petits mollusques. Il nage aussi très bien sur l’eau, comme en témoignent deux des photos. D’en voir un est un régal mais d’en avoir deux côte à côte est un privilège rare.

Ces Grands cormorans sont très certainement des oiseaux qui vont rester sur le Léman pendant l’hiver, puisque les vols de migration sont terminés depuis plusieurs semaines.

Les Rougegorges sont en ce moment très actifs pour se nourrir mais aussi pour délimiter leur territoire en chantant à tue-tête à la cime des arbres et en pourchassant tout concurrent dès son approche.

Quant aux Grèbes huppés, les liens de couples sont confirmés par de courtes parades nuptiales, bien maigres par rapport aux ballets printaniers

L’écureuil roux s’occupe à transporter des provisions.

Les insectes encore visibles, comme cette grande sauterelle, sont un peu engourdis.

Et pour finir, voici le Vulcain ou Vanesse ou encore Atlante, qui pompe les sucres des figues pour accumuler l’énergie nécessaire à son vol migratoire, vers les régions méditerranéennes.

2019-10-27

La semaine dernière, je présentais un champignon orange encore à identifier : c’est une amanite, peut-être l’amanite des césars mais je ne m’y risque pas. J’ai vu aussi une lépiote couverte de goutelettes de rosée et un satyre puant dont les mouches ont mangé tout le chapeau de mucus vert.

Deux sorties dans le massif de la Dent d’Oche avaient pour but de peut-être voir les luttes des bouquetins mâles : il y avait de grands rassemblements de bêtes, jusqu’à une soixantaine, mais je n’ai pas vu d’affrontements et de chocs de cornes. J’ai plutôt vu les grands mâles affalés de tout leur long dans l’herbe ou dormant la tête appuyée sur un rocher. L’approche d’un hélicoptère ou le passage d’un chien, très loin, réveillent tout ce beau monde et provoquent des fuites sur quelques centaines de mètres, après quoi le sommeil ou la pâture recommencent.

En début de semaine, les femelles n’étaient pas loin des regroupements de mâles, parfois avec des petits. En fin de semaine, ni femelles ni petits n’étaient visibles.

J’ai tout de même assisté à une esquisse d’empoignade entre deux mâles, le plus gros n’ayant pas envie de dévier de son chemin, « occupé » par un plus jeune.

Pour en finir avec les bouquetins, quelques images des « vieux sages », ou tout au moins de l’impression qu’ils me donnent.

En montagne, les Chocards à bec jaune sont des oiseaux qui vivent en bandes bruyantes. Peu farouches, ils viennent près des randonneurs au moment du casse-crôute. J’en ai profité pour une photo en vol, prise avec un objectif de 55mm tellement l’oiseau était proche.

Les Rougequeue noirs étaient encore présents en début de semaine mais avaient disparu dimanche, partis pour des contrées plus chaudes.

Il y avait également du Grand corbeau, toujours en contre-jour…

Au voisinage de Lugrin, il y a un mélange de migrateurs de passage et de résidents.
Un Milan royal, volant en direction du sud.

Un Epervier d’Europe, résident j’espère, pour le voir encore cet hiver.

Un rougegorge au bain

Un Grosbec casse-noyaux, habituellement très discret dans les branchages, qui est venu boire devant moi. On le croirait sorti d’un film d’animation.

Le premier Pinson du Nord que je vois cet automne, en espérant qu’il ne présage pas d’un hiver rigoureux. C’est en principe un oiseau qui vit en troupe et cette présence d’un solitaire m’étonne.

Les rayons de soleil des dernières journées chaudes font sortir les lézards de leurs refuges dans les murets.

On trouve encore de nombreux papillons, dont cet Autographa gamma qui attend la nuit.

Et quelques criquets, dont celui-ci qui est peut-être un Criquet migrateur, idnetifiable à la couleur de ses pattes postérieures.

2019-10-20

4 semaines depuis la précédente parution mais pas une avalanche de photos pour autant. Entre des journées de grand calme faunistique et des journées de pluie, il n’y a pas une moisson abondante. Par contre, quelques prises comme les cerfs ou le tichodrome échelette m’ont procuré de belles satisfactions. Il y a également quelques photos d’une vipère, rencontrée sur une pente herbeuse bien ensoleillée, visible sous la page Reptiles pour ceux qui n’ont pas la phobie.

Comme tous les ans, la période de fin septembre à mi-octobre est celle du brâme. Le meuglement du cerf s’entend à travers les alpages et les forêts de moyenne altitude. Il n’y a plus qu’à s’approcher en essayant de ne pas être repéré pour apercevoir mâle ou femelle et peut-être réussir une photo.
D’abord une biche, que j’ai surprise en escaladant un talus.

Puis deux cerfs, broutant tranquillement quelques herbes rases, pas du tout en excitation de brâme.

Ce jour là, il n’y avait pas que du cerf mais aussi trois sangliers, en plein jour, ce qui prouve que le lieu est jugé très tranquille par les animaux.

La chasse photo au cerf se passe pour moi au pied des falaises des Mémises. Il y a toujours quelques oiseaux qui passent dans ces falaises, dont le Faucon pélerin.

Il y a également le Tichodrome échelette, dont un qui est venu picorer les insectes assez près de moi.

En montagne , on entend souvent le Cassenoix moucheté mais il est farouche et se laisse rarement photographier.

Dans les espaces plus ouverts, au-dessus des alpages, on voit du Faucon crécerelle, qui parfois resserre les épaules avant de piquer vers une proie.

La période septembre-octobre est aussi celle des passages de Grand cormoran, parfois dans un certain ordre mais le plus souvent en pagaille, peut-être parce que les haltes sont fréquentes sur le lac, dès qu’un banc de poisson est repéré.

Voici un consommateur de poisson, qui se démène pour avaler une proie plus grosse que son bec ne le permet raisonnablement.

De nombreux hérons sont partis vers le sud mais il reste tous les ans un bon nombre d’oiseaux qui ne migrent plus. Il faut espérer que l’hiver ne leur sera pas trop rigoureux.

Les jours de beau temps, les rapaces migrateurs passent, très haut en ce qui concerne le Milan royal…

… et plus bas pour la Buse variable.

Tous les passereaux migrateurs ne sont pas encore partis, comme le Pouillot véloce …

… ou les bergeronnetes grises (ici un jeune de l’année), dont certaines restent et d’autres partent.

Les oiseaux résidents passent une bonne partie de leur temps à se nourrir, pour emmagasiner des réserves, comme les pinsons des arbres …

… les grives musiciennes…

… les corneilles noires…

… les merles noirs (successivement un mâle de l’année, un mâle adulte et une femelle)…

… le Rougegorge familier…

… la Mésange nonette…

… ou la Mésange à longue queue…

… ou enfin le Geai des chênes – celui-ci n’a pas daigné se tourner vers l’objectif.

Se nourrir est aussi la préoccupation des ces deux « mouches » qui butinent les dernières fleurs des prairies.

Et puis, septembre-octobre c’est le temps des champignons, ceux-ci choisis pour leur beauté. L’Helvelle crépue (comestible mais doit êtretrès cuit), le Bolet chrysenteron (comestible), un champigon orange à identifier, une Lépiote (probablement toxique) et un Clitocybe à préciser.

2019-09-22

Ca y est , c’est l’automne, avec de belles lumières et quelques champignons, pas beaucoup car il manque d’eau.

La lépiote, probablement la variété toxique dite brun-incarnat, apparaît en lisière de haie en profitant de l’humidité de la rosée.

Un autre champignon, plutôt rare : le Satyre puant ou en latin Phallus impudicus. Comme les amanites, il sort de terre comme une petite balle, au deuxième plan, avant de se développer.

En ce qui concerne les oiseaux, les rassemblements de Grands cormorans sont de plus en plus importants. Les deux premiers sont sur le lac Léman. La troisième photo a été prise à l’extrémité est du lac de Neuchâtel, où les cormorans squattent les pieux qui témoignent d’un ancien élevage de coquillages d’eau douce.

La météo ce jour là sur Neuchâtel était à l’orage, ce qui donne un ciel gris sur toute la série de photos.
En premier, deux Bécasseaux variables, je crois

Ensuite un Balbuzard pêcheur, ma deuxième observation de ce rapace.

Des courlis cendrés

Trois Grandes aigrettes parmi des Courlis cendrés

Et l’orage à éclaté, au sens propre, tambourinant sur la tête des Oies cendrées qui ont attendu stoïquement que l’averse passe (ce qui explique la grisaille de la photo). J’avais eu le temps de me réfugier sous un bout de toit couvrant très partiellement un observatoire.

Pour rester en bordure de lac, Léman cette fois, voici quelques images des proies puis des chasseurs, les Mouettes rieuses (qui ont perdu le plumage brun chocolat de la tête en période nuptiale) et une Sterne pierregarin, plus rare. La technique des deux prédateurs est similaire, vol au ras de l’eau au-dessus des bancs d’alevins et plonger soit le bec soit le corps entier pour tenter une capture, avec un faible taux de réussite pendant le temps de mon observation.

La vie de chasseur est fatiguante, il faut donc se reposer, sur une ou deux pattes, au choix. Le Héron cendré est un grand spécialiste de l’équilibre sur une seule patte mais la grandeur de ses doigts lui enlève un peu de mérite.

La Nette rousse, ici une femelle avec un de ses petits est « vegan », se nourrissant d’herbes aquatiques. Elle reste donc la plupart du temps dans l’eau et n’a pas besoin de se poser sur les rives.

Un dernier visiteur des rives, la Bergeronnette grise, qui capture des insectes en marchant à pas précipités suivis de pauses où elle hoche la queue, d’où son surnom « hochequeue ».

Les zones humides offrent encore quelques occasions d’admirer des libellules, comme cette Aeschne mixte mâle, qui patrouille inlassablement sont territoire pour chasser les intrus et tenter d’attirer une femelle.

C’est la migration de Vulcains ou Vanessa atalanta. La migration des oiseaux est déjà une prouesse étonnante mais la capacité de ces insectes à couvrir de grandes distances est phénoménale.

La vie des insectes est dangereuse car les prédateurs sont nombreux, dont le lézard…

… ou le Faucon crécerelle. il capture des insectes au vol ou au sol mais il chasse aussi des petits rongeurs ou des petits batraciens. Le premier est un individu de plaine et les autres photos ont été prises en montagne, vers 1900-2000 m d’altitude. La spécialité du Faucon crécerelle est l’affut en vol sur-place, on parle de la position en Saint-Esprit. C’est la première fois que j’observe deux oiseaux le faire simultanément.

Bien évidemment, en montagne j’ai revu les bouquetins, à croire qu’ils sont poussent dans les alpages comme des grosses plantes.

Et s’il fallait prouver que les grandes cornes ont une utilité : ça permet de se gratter la cuisse sans trop d’effort … par contre quand c’est l’oreille qui démange ça devient compliqué !

Et il y en qui trouvent ça drôle !

L’écureuil ne fait pas tant de manières et prend sagement la pose. Non, en fait il observe attentivement les alentours pour évaluer les risques à poursuivre à découvert.

Et on termine avec l’une des menaces pour tous les rongeurs : la Buse variable

2019-09-01

Dans les bois en fin d’été les écureuils font des démonstrations d’acrobatie pour attraper les noisettes, placées sous les branches. Les quatre photos ne sont pas du même individu et on voit bien, à part l’acrobatie, la variation du pelage, de roux à presque noir.

On continue par le Gobemouche noir, avec un extrait d’un article du magazine La Salamandre.

Une étude toute récente vient de démontrer que le gobemouche noir peut traverser le Sahara d’une traite, en volant de jour comme de nuit pendant 37-48 heures, évitant ainsi une halte dangereuse en milieu hostile.
Très commun dans les forêts du nord et de l’est de l’Europe, le petit passereau insectivore est très étudié par les scientifiques. Son attrait pour les nichoirs dans les parcs et jardins rend les opérations des chercheurs aisées. Le gobemouche noir a beaucoup contribué à la compréhension de l’impact du changement climatique.
Savez-vous que notre oiseau est une victime des printemps de plus en plus chauds observés en Europe ? Pas de chance, ce migrateur au long cours arriverait trop tard par rapport au calendrier de ses proies favorites, les chenilles. Ces dernières éclosent de plus en plus précocement et ne sont plus synchrones avec le nourrissage des jeunes gobemouches. Famine, succès de reproduction diminué et au final… baisse de la population du pauvre gobemouche.
Source : La Salamandre – https://www.salamandre.org/article/gobemouche-noir-traverse-sahara

On retrouve un Gobemouche noir mais aussi, plus bas, un Pouillot, difficile de préciser lequel

Le Pouillot véloce, ci-dessous, est distingué, entre autres par ses pattes sombres mais certains ont les pattes claires comme le Pouillot fitis, alors il faut pouvoir apprécier la longueur des plumes des ailes … pas facile.

Quelques clichés de Rougequeue noir (poitrine grise) …

… et du Rougequeue à front blanc (poitrine un peu rosée). La distinction est tout de même plus facile en plumage de printemps, surtout chez les mâles

Celui-ci, c’est le Traquet motteux. En première photo, le mâle qui porte un « masque » noir, puis des femelles ou jeunes de l’année.

Une femelle de Serin cini

Du côté des rapaces, j’ai observé un Faucon crécerelle en chasse …

… ainsi qu’un Busard des roseaux, aussi en chasse. Il s’est posé au loin dans les herbes et malgré une attente assez longue, je n’ai pas pu le voir reprendre son envol. Mais il suffit de regarder ailleurs pendant un instant et il peut disparaître plus loin.

Le jeune Rougegorge présenté dans le précédent article est un infatigable chasseur d’insectes de la source où je me poste à l’affut régulièrement.

Sur un joli plan d’eau fleuri, voici un jeune Grèbe castagneux …

… et une leçon de pêche chez les Grèbes huppés. L’adulte est ressorti avec un petit poisson à huit plongées sur dix, alors que les jeunes ressortaient bredouilles de leurs courtes plongées .

La jeune Bergeronnette des ruisseaux, quant à elle, est totalement autonome pour se nourrir.

Pour rester dans les oiseaux colorés, un Pinson des arbres…

… un Chardonneret élégant …

… et une Hirondelle rustique.

Le dernier oiseau de cet article est un Geai des chênes, probablement malade à voir sa tête déplumée.

Hormis les oiseaux, il y a beaucoup d’autres choses à voir, dont les libellules. Deux photos d’un mâle d’Aeschne bleue et la troisième n’est pas identifiable.

Des papillons, que je n’ai pas identifiés, même si le bleu est de la famille des argus.

Celui-ci se reconnait assez facilement, même en vol : les ailes sont translucides comme du papier calque et les taches sont typiques : Apollon, de son nom latin Parnasius apollo.

Deux coléoptères : sont-ils mâle et femelle de la même espèce ou de deux espèces différentes ? Je dois encore le trouver.

Et un bourdon butineur pour clore le chaptire des insectes.

S’il y a des insectes, il y a ceux qui s’en nourrissent : lézard

ou batraciens, ici un minuscule crapaud, rencontré à 1900m d’altitude.

Qui d’autre est présent en montagne ? Les bouquetins bien sûr.

De temps à autres, la nature offre encore d’autres belles choses, que ce soit un champignon à couleur de marguerite, une toile chargée de goutelettes ou un rocher qui évoque un homme couché.

2019-08-18

La migration a commencé il y a quinze jours avec le départ des Milans noirs. Maintenant , ce sont les premiers grands vols de Grands cormorans, un peu désordonnés.

Les Gobemouches, gris et noirs, font halte quelques jours sur leur chemin vers l’Afrique. Ils se perchent sur des branches et guettent les insectes qu’ils capturent en vol la plupart du temps et parfois au sol.

Le Gobemouche noir est assez différent du gris ci-dessus. La différence est encore plus nette au printemps, lorsque les mâles sont vraiment noirs et blancs.

Il y a encore des jeunes qui devront partir bientôt, reconnaissables aux bords de becs jaunes, ici chez les Rougequeues noirs.

Aussi des jeunes mais qui resteront : Rougegorge, Troglodyte mignon (pas trop mignon celui-ci) et Chardonneret élégant.

Au rayon des adultes, une Sittelle trochepot …

… un Pic vert femelle (le mâle aurait des plumes rouges dans la bavette noire sous l’oeil) …

… des Pics épeiches, mâles tous deux (tache rouge sur la nuque)…

… une Mésange nonette …

… des Fauvettes à tête noire, femelles puisqu’elles ont la tête brune …

… des verdiers d’Europe, femelle à gauche et trois mâles dont le premier très coloré …

… et deux Mésanges à longue queue.

Pour les rapaces, un Faucon crécerelle, femelle …

… une Buse variable, juvénile puisque la queue ne porte pas de barres sombres …

… et un Faucon hobereau subadulte, en pleine chasse aux libellules au-dessus d’un petit lac de montagne (l’adulte a les culottes plus rousses).

Puisqu’il est question de libellules, j’ai eu la chance d’assister à une ponte d’Aeschne bleue. En première photo, un mâle surveillant son territoire. En 2 un gros plan sur la façon dont le mâle s’agrippe à la femelle, juste derrière sa tête, grâce aux crochets qui sont à l’extrémité de son abdomen. Chez les Aeschnes, le mâle accompagne ainsi la femelle pendant le vol de ponte, ponte qui se fait dans les herbes autour du plan d’eau et non dans l’eau directement.

Chez les insectes, encore quelques papillons, qu’il faudrait rechercher probablement dans la famille des Mélitées, au moins pour les trois premiers …

… et puis guêpes des villes, qui s’installent dans une boite aux lettres, et guêpes des champs qui construisent un nid collé contre un rocher.

Il ne reste plus qu’à passer aux mammifères en commençant par un écureuil qui est venu m’observer pendant que j’étais à l’affut pour des oiseaux. Il faudra que j’emporte des noisettes pour mes prochains affûts !

Et la fin est réservée aux bouquetins. Nous avons pris nos casse-croûtes respectifs à quelques mètres les uns des autres. Au début, ils étaient à mes pieds car j’avais grimpé au-dessus de la falaise où j’avais vu le premier mâle (par un passage facile pour le piéton moyen, je n’approche même pas les passages des bouquetins). Ensuite, ils m’ont contourné et sont passés à quelques mètres au dessus de moi. Il y avait cinq grands mâles et ainsi que quelques femelles et des jeunes plus loin.

2019-08-04

Au risque de rendre la suite moins spectaculaire, je débute cet article par les prises rares.

Pour débuter, les chauve-souris qui squattent dans le faible espace entre les panneaux d’isolant et le bardage du chalet (env. 1,5 cm d’épaisseur). J’ai guetté leur sortie plusieurs soirs de suite. Malheureusement, le flash condamne l’appareil à prendre au 1/250è, ce qui est trop lent pour faire des photos nettes. Il y a plus de quarante locataires qui sortent l’une après l’autre à la tombée de la nuit. Il s’agirait de Pipistrelles pygmées, environ 4 à 5 cm de la tête à la queue.

En attendant patiemment des oiseaux à la source où ils vont boire et se baigner, j’étais assis au sol, juste couvert par un filet de camouflage assez lâche. Il y a eu un peu de bruit dans les herbes et deux chevreuils sont venus pour boire. La femelle s’est reculée d’un bond en apercevant ma forme mais le mâle a pris le temps de boire pendant que je raccourcissais mon zoom avec d’infimies précautions. J’ai eu le temps de ces trois clichés avant qu’ils ne repartent en quelques sauts.

Une nouvelle venue dans ma collection d’observations : la Fauvette babillarde. Je lui en veux tout de même de mettre à mal les quelques prunes que j’espérais déguster ces jours-ci.

Un Rougequeue à front blanc, encore jeune.

Encore des jeunes, des poussins de Nette rousse. Apparemment, c’est la garderie, et plusieurs adultes sont venus s’en occuper, surtout des femelles mais aussi un mâle reconnaissable à son bec entièrement coloré. A cette saison, il est en « éclipse », c’est à dire qu’il a perdu son plumage nuptial, en particulier les plumes rousses sur sa tête, qui lui valent son nom. Sur la dernière photo, on voit que les châtiment corporels sont pratiqués chez les oiseaux …

Chez le Fuligule morillon, c’est plus paisible mais il est vrai que la famille est moins nombreuse.

Pour la Mouette rieuse, d’un naturel bruyant, les jeunes manifestent à pleine gorge leur besoin de nourriture.

La Fauvette à tête noire, mâle, semble encourager son petit à se débrouiller seul pour dénicher des insectes dans la végétation…

… alors que pour la Corneille noire, c’est par le dialogue que tout se passe.

Le Merle noir est encore en plumage juvénile mais il est totalement autonome, voire en concurrence avec les adultes pour fouiller un bout de jardin.

Les jeunes Buses variables passent, en migration vers le sud.

Les Milans noirs de Lugrin sont partis, adultes et jeunes, et ceux que l’on voit maintenant sont des individus en migration vers l’Espagne puis le Niger ou le Mali. Retour en février-mars 2020.

Les Pouillots sont encore là pour quelques semaines…

…de même que les Pie-grièches, ici une femelle…

… ou les Bergeronnettes des ruisseaux.

Il y a tout de même des résidents à l’année, comme le Geai des chênes ou le Chardonneret élégant.

La Sittelle torchepot reste aussi attachée à son terroir, été comme hiver.

Sujet de fascination renouvelée : les pattes du Foulque macroule.

Et quelques insectes, en débutant par une sauterelle.

Un Orthetrum brun, mâle

Quelques butineurs, un bourdon, un syrphe, une petite abeille sauvage et un insecte surprenant aux antennes démesurées, de la famille des Ichneumonidae, le Stauropoctonus bombycivorus.

Une punaise qui pourrait défiler à un carnaval

et quelques papillons

En clôture : un écureuil roux

2019-07-21

La quinzaine écoulée a été fructueuse, surtout par la diversité des observations sur un territoire étendu : des rives de la Dranse jusqu’aux falaises de la Dent d’Oche, soit de 400 à 1880 m d’altitude.

Dans les prairies de Lugrin, les Pie-grièche écorcheur (mâle à gauche et femelle à droite) sont en pleine activité de chasse, avec probablement des nichées à nourrir.

Pour d’autres espèces les jeunes sont sortis des nids et doivent se débrouiller par eux-mêmes. Merle noir (2 individus assez différents), Buse variable, Bergeronnette des ruisseaux, Rougegorge, Grive draine et Serin cini, tous ces oiseaux sont des jeunes de l’année avec le plumage plus ou moins complet.

Dans les précédents articles, vous avez pu voir des familles de Pic vert, un adulte en compagnie d’un ou deux jeunes. Enfin, un juvénile m’a fait l’honneur de prendre la pose à portée d’objectif.

Je continue tout de même à observer des oiseaux adultes, dont un Geai des chênes venu boire …

…ainsi qu’une Fauvette à tête noire mâle refusant de partager sa flaque d’eau avec un Moineau domestique. Pendant ce temps, la femelle s’occupe des quelques cerises qui ont résisté à la sécheresse.

Un Chardonneret élégant, what else ?

Et une « classe » d’Hirondelles rustiques. Interprétation totalement fantaisiste puisque l’individu de gauche est un juvénile.

Une Hypolaïs polyglotte en bordure de Dranse. Elle tient son nom du fait qu’elle intègre des chants d’autres oiseaux dans ses propres mélodies. A ce compte là, de nombreux oiseaux pourraient prétendre à cette appellation, dont les étourneaux ou les merles.

ainsi qu’un Cincle plongeur ressortant après être allé nourrir sa nichée.

En montagne, le mâle de Linotte mélodieuse est venu se poser à la cime d’un sapin, chantant et paradant avec ses belles couleurs. L’effet escompté s’est produit, une femelle est venue admirer, non, juste voir et bof, allons voir ailleurs.

Sur les rives de la Dranse, au rayon libellules, que des mâles : deux photos d’un Calopteryx vierge méridional avec les ailes noires, deux photos d’un Agrion élégant, un autre Agrion que je n’ai pu déterminer et deux prises d’un Orthetrum brun (pour une fois c’est la couleur de la femelle qui donne le nom à l’espèce).

Retour en montagne, où un petit plan d’eau qui se transforme progressivement en tourbière m’a réservé une belle surprise : des Tritons des Alpes. C’est assez rare et la mare en était bien peuplée. En passant, le nom latin Ichthyosaura alpestris va bien avec l’aspect un peu préhistorique de la bestiole. La coloration orangée de l’abdomen de la dernière bestiole pourrait indiquer un mâle.

Sinon, dans les bras morts de la Dranse, la chaleur fait proliférer les algues au point que même les grenouilles ont de la peine à se déplacer.

C’est en altitude, à partir de 1600m, que j’ai revu des orchidées et des lys martagon.

Mais c’est autour de Lugrin que j’ai photographié le Demi-deuil, le Robert-le-Diable aux ailes joliment ciselées ainsi que l’Hespérie, dont il reste à préciser l’espèce. Quand aux trois papillons (une Mélitée et deux Argus probablement) qui lèchent le béton à la recherche de sels minéraux probablement, c’est une prise en montagne.

Je me suis lancé dans des essais de photographie rapprochée (on ne parle pas encore de macro à cette distance). il y a deux petits diptères (mouches?), un bourdon, un coléoptère orangé et une sauterelle en tenue de camouflage mais tout cela mériterait d’être mieux identifié.

2019-07-07

Ici sont rassemblées des photos de la semaine finissant le 23 juin et de celle finissant le 7 juillet. Pour les fleurs ou les insectes, cet écart de temps ne change pas grand-chose mais pour les oiseaux il peut y avoir une évolution importante : des jeunes quittent le nid comme chez les Milans noirs, les Hirondelles rustiques ou les Pics verts.

Les toutes dernières orchidées à l’altitude de Lugrin, pour en voir d’autres il faut maintenant monter au-delà de 100m. Une fleur violette qu’il me faut encore identifier et une centaurée.

Quelques visiteurs des fleurs, à commencer par les papillons. Le premier est peut-être le « Moyen nacré », le deuxième reste à identifier. Vient ensuite une série de trois Demi-deuil, un Myrtil et enfin deux clichés de la Zygène commune (anciennement appelée Zygène de la filipendule jusqu’à ce qu’on constate que ce papillon n’avait qu’indifférence pour la filipendule – qui est une modeste plante des prés)

Deux magnifiques insectes aux antennes démesurées : ce sont des Adela reaumurella, qui font partie de la grande famille des papillons. Une découverte pour moi.

Quelques belles poses de Milan noir. Sur la dernière photo, il y a un adulte et un jeune de l’année. Oeil clair, c’est l’adulte, oeil sombre c’est le juvénile.

Une Buse variable croise le vol d’un Grand martinet

Le mâle de la Pie-grièche écorcheur guette les insectes depuis un perchoir peu naturel mais heureusement il en reste qui respectent les traditions.

Un Gobemouche gris pose dans un encadrement beaucoup plus naturel et un autre s’est perché au sommet d’un bouleau pour capturer les insectes qui volent autour de sa tête.

Cette Sittelle torchepot est un jeune de l’année puisque la gorge est grise au lieu de rose orangé chez l’adulte.

Comme dans l’article précédent, une famille de Pic vert est de sortie : un jeune de l’année perché sur le piquet, un adulte et un autre jeune sont dans l’herbe en bas à gauche de la photo.

Chardonneret élégant adulte

Une Bergeronnette grise dans un de ses postes de chasse préférés : entre les sabots des vaches pour capturer les insectes qui se sauvent.

Un mâle de Fauvette à tête noire

Une femelle de Rougequeue noir

Une femelle de Serin cini

J’ai encore pu apercevoir le 18 juin deux jeunes Chouettes hulottes mais c’était sans doute la dernière prise de la saison.

Le Faisan de Colchide mâle survit, alors que les renards attaquent les poulaillers pour nourrir leurs rejetons.

Et puisqu’il est question de Renard, le voici : d’abord un adulte qui est passé non loin de moi. Il y a donc des jeunes quelque part, il fallait un peu de patience et d’observation pour voir les deux renardeaux, déjà de belle taille.

Pendant un de mes affûts où je guettais les oiseaux à la source, c’est un écureuil qui s’est promené sur un tronc très proche de moi. Je ne représente ni danger immédiat ni comestibilité, il est donc reparti tranquillement hors de ma vue.

Une exploration des rives de la Dranse de Thonon m’a permis de découvrir quelques bras morts aux eaux calmes et chaudes. Lieu idéal pour toutes sortes de libellules.
Les deux premières sont d’une femelle d’Anax empereur en train de pondre, la troisième peut-être un Agrion élégant. Ensuite, assez ressemblant mais avec l’abdomen plus bleu que noir, ce pourrait être un Agrion jouvencelle. L’Orthetrum bleuissant mérite un gros plan sur la « mécanique » des ailes. La dernière, un mâle, porte le nom poétique de « Petite nymphe au corps de feu »…

Enfin, pour ceux qui n’ont pas la phobie des reptiles, en cliqant sur la page Reptiles du menu vous verrez deux photos d’une Couleuvre à collier (vue dans un bras mort de la Dranse de Thonon)