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2020-03-22

Le confinement dans mon hameau laisse une large liberté de promenade dans les prés, hors du village et des rencontres avec d’autres bipèdes. Plus d’avions dans le ciel, quasiment plus une voiture sur les routes, le calme est propice à l’observation des oiseaux. Quelques mésanges pour commencer.

Le printemps est bien là : en témoignent les nombreux passages de migrateurs, passereaux comme rapaces. Certains transportent même déjà les matériaux pour construire les nids, comme le Milan noir de la première photo.

Les Buses variables sont nombreuses et certaines, par leur plumage, démontrent que la migration n’est pas qu’une simple affaire de planer dans les ascendances.

Parmi les petits migrateurs, le Rougequeue noir dont je n’ai capturé que la femelle. Pour le mâle il faudra attendre une prochaine publication.

Tourjours parmi les petits migrateurs, la Fauvette à tête noire, ici un mâle. Pour boire, les oiseaux doivent « pincer » une goutte d’eau dans le bec puis renverser la tête pour avaler. Il leur faut donc un lieu parfaitement calme.

Le Pinson des arbres reste toute l’année mais c’est maintenant que le mâle prend son plumage très coloré. Il y a même du vert, sur le croupion. La femelle, brune, ne montre ses plumes blanches qu’à l’envol.

Les Etourneaux sansonnets ont pris leur plumage nuptial et vont bientôt nicher. Mâle et femelle se ressemblent, le mâle a la base du bec marquée de bleu, ce qui semble être le cas de la dernière photo.

Les Pouillots véloces reviennent en nombre, méfiants comme tous les autres oiseaux avant d’aller boire ou se baigner.

Les buissons sont agités des sauts des roitelets mais cette semaine seul le Roitelet triple bandeau s’est laissé photographier.

Une Corneille noire est allée se baigner, observation rare, non pas que l’oiseau soit sale mais simplement parce qu’il s’assure qu’il n’y a aucun risque avant de s’ébrouer et qu’il a une très bonne vue.

Une autre observation, peu fréquente dans les pâtures de Lugrin, une Grive litorne.

Le Grand corbeau, résident à l’année, s’affaire à patrouiller son immense territoire, surveillant attentivement tous les intrus de son gabarit ou plus grand. Il a fort à faire en ce moment.

Le Pic épeiche est fréquent mais il n’aura peut-être bientôt plus de troncs à explorer. Le bostryche détruit les sapinières à grande vitesse et les arbres tombent maintenant à chaque coup de vent un peu fort.

Le Pic vert me surprend toujours par sa capacité à se camoufler. Le trouvez-vous dans la photo ?

Autre champion du camouflage, le Grimpereau. La distinction entre le grimpereau des jardins et le grimpereau des arbres se fait par le motif en crochet du plumage de l’aile et la longueur de l’ongle postérieur. Je vous laisse creuser…

Un oiseau très discret : la femelle du Merle noir. Les mâles, noirs au bec jaune, sont présents partout, dans les prés comme en forêt et passent leur temps à se pourchasser et à piailler l’alerte à chaque mouvement suspect. Les femelles sont plus difficiles à apercevoir.

La Sittelle torchepot prospecte les troncs à la recherche d’insectes.

La Bergeronnette grise recherche les insectes au sol.

Un Grosbec casse-noyaux, qui sera plus difficile à observer quand les arbres auront pris leurs feuilles.

Une photo qui n’est pas là pour la qualité mais pour la surprise de l’observation. Dans un grand cercle de rapaces très haut dans le ciel, j’ai distingué une silouhette différente : probablement une cigogne.

Et un papillon pour clore cette semaine : la Petite tortue ou Aglais urticae, dont les chenilles se nourrissent sur les orties, d’où son nom latin.

2020-03-15

Voici quelques photos annonciatrices du printemps.
Tout d’abord l’Etourneau sansonnet en plumage nuptial.

La Bergeronnette des ruisseaux est parfois visible en hiver mais la Bergeronnette grise est bien un oiseau de retour avec la nouvelle saison.

Un oiseau qui était assez commun dans le temps et que je vois pour la première fois, en migration printannière : l’Alouette lulu.

Le Milan royal a été très discret durant le mois de février et encore ces derniers jours. Pourtant, il migre souvent très tôt, parfois dès janvier.

La grande migration des Buses variables a débuté. On peut en voir jusqu’à une dizaine cercler dans les ascendances avant de se laisser glisser vers le nord.

Les oiseaux « résidents » sont toujours visibles. Les Pies se rassemblent, jacassent bruyamment puis se séparent.

Les Mésanges huppées, plutôt montagnardes, vont certainement remonter en altitude ces prochains jours.

Une Grive, peut-être « musicienne ». La Grive draine et la Grive musicienne se distinguent par le chant (quand elles donnent de la voix) et par la forme des taches du plumage.

Un Merle noir, mâle, va se baigner.

Les Geais prospectent le sol à la recherche de châtaignes ou de glands restants de l’automne. Le deuxième oiseau a probablement échappé à un chat, en y laissant toutes les plumes de sa queue.

Un autre habitant des bois recherche les châtaignes restantes : l’Ecureuil roux.

Devant le piège photographique dans mon jardin aussi, les écureuils furettent à la recherche de pommes de pin ou de graines.

Et de nuit passent le sanglier et le blaireau, comme toujours.

2020-03-01

Sur les trois semaines écoulées, il y a eu une alternance de périodes chaudes (jusqu’à plus de 17°C) et des journées hivernales avec gel, neige ou grésil. Des insectes sont sortis, notamment des papillons, et ils n’auront probablement pas survécu aux rigueurs des jours suivants. Les petits oiseaux, comme les mésanges ou les moineaux, sont venus s’agglutiner à la mangeoire pour dévorer les boules de graisse et les graines. Les merles qui avaient commencé leur chant printannier sont redevenus silencieux en attendant un prochain rayon de soleil.

Pour commencer sur une note printanière, voici ci-dessus une Petite tortue qui butine les premières fleurs et ci-dessous deux migrateurs qui remontent vers leurs lieux de nidification : un Milan royal et une Buse variable.

Les grives font partie des oiseaux optimistes qui chantent le printemps au moindre rayon de soleil.

Chez les Fuligules morillons, les mâles ont tous acquis leur houpette mais certains plus que d’autres,

Les Fuligules milouins (4 mâles) font la sieste, tous alignés de la même manière, face au vent.

Des couples se forment, comme chez les Canards chipeau (mâle à gauche, femelle à droite)

Certains Grands cormorans commencent à blanchir et à prendre la crête noire au sommet de la tête, plumage nuptial.

Et voilà des « étrangers ». Certains Canards mandarins se sont échappés d’élevages ou de parcs. Ce couple, échappé récent ou redevenu sauvage depuis longtemps nul ne sait, s’est installé depuis quelques semaines dans la réserve du Delta de la Dranse. Le mâle est très soucieux de maintenir les distances avec les autres canards locaux et passe son temps à éloigner les intrus sur ce tronc d’arbre tombé.

Deux beaux oiseaux à l’envol : un Geai des chênes et une Sittelle torchepot.

Le Bouvreuil pivoine est toujours discret et c’est un plaisir d’en repérer un, surtout lorsque c’est une femelle, encore plus discrète que les mâles.

Au chapitre des oiseaux discrets, voici l’Accenteur mouchet. De dos, il peut passer pour un moineau mais la tête et la poitrine gris-bleu lui sont propres. Il y en a en ce moment deux qui viennent à la mangeoire d’hiver.

Les mésanges sont évidemment présentes en nombre à la mangeoire, que ce soit la Mésange bleue, la Mésange noire ou la Mésange charbonnière.

Le Pinson des arbres mâles a son plumage nuptial et, à cette saison où les arbres offrent peu de ressources alimentaires, il se nourrit au sol de toutes sortes de graines.

Une sortie hors sentiers dans la montagne des Mémises m’a mené presque nez à nez avec ce petit bouquetin. Ce ne sont pas des animaux farouches mais celui-ci a joué le modèle sans inquiétude aucune.

Par contre, le bouquetin s’est soudain figé en alerte, tendu prêt à bondir. Lorsque j’ai levé le nez, deux Aigles royaux passaient au-dessus de nous.
Le premier est un jeune adulte, qui a encore un peu de blanc sous les ailes. Le second, avec les grandes marques blanches sous les ailes est un jeune de 1er hiver. (merci au forum de Chassimages https://www.chassimages.com/forum/index.php/board,92.0.html )

Comme d’habitude, les dernières images sont celles prises par le piège photo, que je continue à déplacer pour essayer de voir d’autres bestioles. Il y a toujours du renard, une fouine (fourrure claire descendant vers l’intérieur de la patte avant, ce qui écarte la martre), qui porte une proie sur l’avant dernière photo. En dernière photo, un petit rongeur, souris ou mulot.

2020-02-09

Le printemps n’est pas encore là mais des journées à 17-19°C ont réveillé des plantes et des insectes.

Pour autant, la glace revient souvent la nuit et parfois la neige, donnant de beaux spectacles.

Certains oiseaux ont commencé les parades. Ces deux cygnes se sont d’abord accouplés (occasion de photo ratée) puis ont exécuté quelques postures de parade. Impressionnant, en raison du gabarit des oiseaux.

Les Corneilles noires, dont les couples seraient unis à vie, ont des démonstrations de reconnaissance plutôt élaborées. L’oiseau de gauche était installé sur la branche et a accueilli l’arrivée de l’oiseau de droite en déployant ses plumes et avec de nombreux hochements de tête.

Retour sur les cygnes, dont le format est particulièrement perceptible chez cet individu qui m’a survolé. L’autre image est plus classique mais j’aime la goutte au nez..

Maintenant que je sais où passent les Martin-pêcheurs dans la réserve de la Dranse, j’en repère au moins un à chaque visite du lieu. Ce n’est pas pour autant que je peux en approcher, la chance joue beaucoup.

Je photographie peu les mésanges, que l’on voit partout, tout au long de l’année. Ce soont tout de même de beaux oiseaux qui fournissent de beaux portraits quand on peut les approcher : Mésange noire, Mésange charbonnière et Mésange bleue

Les premiers rapaces migrateurs, en principe les Milans royaux, ne se montrent guère. je crois en avoir vu deux durant la semaine mais sans certitude. par contre, il y a eu plusieurs passages de Buse variable, dont cet individu, chassé de son perchoir de repos par des Geais.

Quelques autres oiseaux vus ces derniers jours : un Fuligule morillon mâle qui s’ébroue, une Bergeronnette des ruisseaux femelle dans les graviers, un Grosbec casse-noyaux perché très haut dans un arbre, un Grand corbeau, un Troglodyte mignon venu chanter son territoire au-dessus de ma tête, une Sittelle trochepot à sa « forge » (fente dans une écorce où elle coince les graines ou les noisettes pour pouvoir les décortiquer), un Pic épeiche femelle et un rassemblement de Pies bavardes.

Pour terminer, les prises au piège photographique. Un renard, celui à la queue un peu galeuse, est passé un jour à 11h45. Un écureuil est sorti, un jour de chaleur. Un chevreuil est passé de nuit, ainsi qu’un sanglier, ce qui est une fouine ou une belette puis deux photos d’un blaireau – peut-être. En dernière photo, ce doit être un renard qui est venu se poser jsute devant l’appareil pour guetter je ne sais quoi, il y avait toute une série de clichés d’une oreille.
Si vous voulez voir une interprétation possible de la photo mystère du 26 janvier, consultez l’article précédent.

2020-01-26

Le placement du piège photographique commence à payer. Voici quelques tronches de sangliers…

… suivies de portraits de renards …

… et une photo qui m’intrigue : on dirait une bestiole qui transporte une proie. Mais quelle bestiole et quelle proie ? J’ai aussi pensé à un animal qui porte un petit mais on est en hiver… Donc pour l’instant, mystère.
Ajout au 31.01 : c’est peut-être simplement un renard vu de l’arrière et non un animal vu de l’avant. La queue est un peu coudée et les pattes avant sont au-dessus de l’écriture. Ca reste une interprétation.
Le piège photo manque de vitesse de prise de vue et si l’animal est un peu hors champ, l’éclairage des leds infrarouge est trop faible pour donner du relief.

La photo de jour permet de montrer les techniques d’envol du cormoran, qui pousse avec ses deux pattes simultanément, les Harles bièvres, qui courent comme des sprinters, ou le Héron cendré qui se contente d’une grande détente de ses longues pattes.

Avec le reflet pour thème, voici un pouillot (probablement véloce), un Cygne tuberculé, un Grèbe huppé qui dort sur le reflet des Rochers de Naye et un autre Grèbe huppé, bien éveillé.

Sur le thème des alignements, quelques Grands cormorans et quelques Mouettes rieuses dont l’une commence à acquérir son plumage nuptial.

Au chapitre des oiseaux d’eau, trois clichés de Fuligule morillon, à l’oeil jaune, un Fuligule milouin mâle, à l’oeil rouge, la femelle puis le mâle du Canard chipeau, mâle et femelle du Canard souchet avec leur bec en spatule, le minuscule Grèbe castagneux et enfin la Gallinule poule d’eau avec son bec rouge et jaune.

Le mâle de la Sarcelle d’hiver est très difficile à photographier correctement, son plumage un peu chiné ou strié rend la mise au point délicate.

Le Grand cormoran est plus aisé à photographier, déjà par sa taille mais aussi parce qu’il est souvent immobile sur un perchoir. Le Martin pêcheur, bien qu’éloigné, a été trahi par ses couleurs.

Il y a quelques jours j’avais photographié un goeland qui se grattait en vol. Se gratter sans se déséquilibrer dans l’eau est aussi un exploit, que réussissent très bien les grèbes huppés

Un Bouvreuil pivoine mâle semble avoir élu domicile dans un buisson, où je l’ai entendu puis vu à deux reprises.

Les Mésanges à longue queue sont très actives, toujours en bandes de cinq individus au moins.

Et pour finir la semaine, une Sittelle torchepot, un Geai des chênes et un mâle de Pic épeiche.

2020-01-19

Un papillon ne fait pas le printempset on s’en rend bien compte ici avec les températures qui ont plongé vers le négatif. Mais la semaine dernière, avec de belles journées ensoleillées et assez chaudes, ce Vulcain est sorti de son hibernation et s’est chauffé aux rayons de soleil.

Le Geai des chênes continue de faire la tournée de ses réserves alimentaires, soigneusement cachées pendant l’automne.

Le Pinson des arbres, femelle, vit d’insectes et de graines. Quelques mâles chantent mias encore assez timidement.

Les Mésanges, charbonnière ou bleue, chassent les insectes dans les branches et n’oublient pas leur bain quotidien pour l’hygiène et l’entretien du plumage.

Le Rougegorge familier passe de plus en plus de temps à patrouiller son territoire et à chasser ses congénères qui tentent de s’en approprier ne seraient-ce que quelques cm2.

Les Sittelles torchepot, toujours à la recherche d’insectes dans les branchages commencent à se faire entendre. L’une d’elles dans des feuilles de lierre mort m’a offert une vision de belles couleurs.

Le Pic épeichette, ici femelle, à peine plus gros qu’un moineau pique discrètement les troncs pour chercher des larves. Dans quelques semaines, il tambourinera en rafalepour signaler sa présence.

Le piège photo m’a donné du renard mais deux individus au moins, puisque l’un d’eux a une queue très dégarnie (gale ?).

Et enfin, un blaireau, malheureusement flou, mais plutôt dodu si on le compare aux renards pris dans le même champ.

2020-01-12

Voilà une très belle semaine photographique de passée :deux oiseaux que je recherche souvent sont apparus dans mon objectif : le Martin pêcheur et l’Aigle royal. Pas tout à fait par hasard mais sans grand effort de ma part.

Le Martin pêcheur est un habitué d’un plan d’eau dans la réserve de la Dranse à Thonon. La plupart du temps, je l’entends et je le vois passer très loin. Cette fois, je l’ai d’abord vu voler vers un de ses perchoirs puis j’ai pu assister au guet depuis un arbre. Enfin, à deux reprises, l’oiseau a plongé pour resssortir avec un poisson en travers du bec. Le Martin pêcheur entreprend d’assommer ses proies en les frappant contre une branche avant de les avaler.

L’Aigle royal passe de temps à autres au-dessus des crêtes des Mémises et du Grand Mottay, entre 1400 et 1600m. Ce jour, à plusieurs reprises, il y a eu des passages de deux individus. Certains ouvrages indiquent que les sexes sont semblables mais d’autres disent que si le bord postérieur des ailes est courbe, il s’agit d’une femelle, et que si le bord est rectiligne, c’est un mâle. J’ai donc peut-être vu un couple, d’après les deux premières photos.

Retour dans la réserve de la Dranse où j’ai vu, pour la première fois par ici, deux Ouettes d’Egypte. Ce sont des oies à l’origine élevées en captivité et qui colonisent peu à peu depuis la Belgique et l’est de la France.

Dans les haies, le Troglodyte mignon s’agite à la recherche d’insectes.

Le Pic épeiche, mâle, cherche aussi sa nourriture.

Alors que le Pic vert, qui cherche plutôt sa nourriture au sol, essaye de passer inaperçu en se plaquant contre un tronc.

Pour terminer cette semaine, voici les visiteurs de mon jardin, capturés au piège photographique : un chevreuil, passé vers 8h30 un matin, et, de nuit, un renard et deux sangliers.

2020-01-05

Bonne année 2020 ! J’en débute les photos par des natures « mortes » mais les images d’oiseaux et autres animaux viennent tout de suite.

Pour la période des fêtes, j’étais au nord de la Lorraine, proche de la frontière de l’Allemagne et du Luxembourg. C’est une région riche en gibier, surtout des chevreuils et des sangliers.
Les chevreuils sont visibles la plupart du temps à plusieurs centaines de mètres, au beau milieu des cultures. L’alerte est donnée lorsqu’ils perçoivent un mouvement, même lointain. Le signal de la fuite, c’est le miroir blanc sur l’arrière-train, où les poils se hérissent. Pas de miroir, c’est le signe que les animaux sont en confiance.

J’ai tout de même pu, en essayant d’approcher des oiseaux à l’abri d’une haie, photographier quelques chevreuils à moins d’une dizaine de mètres. Le mâle porte encore le velours sur ses bois, velours qu’il arrachera en frottant de la tête des troncs d’arbres pour marquer sa présence.

Les sangliers sont restés très lointains, même si j’ai levé un groupe qui siestait juste de l’autre côté d’une haie que j’ai longé. Mais le temps de trouver une trouée pour passer l’objectifs, ils étaient partis.

Les grands espaces cultivés conviennent au Busard Saint-Martin, grand rapace qui chasse en survolant prairies et cultures à quelques mètres du sol, malheureusement à des moments où la lumière faiblit. J’ai repéré au moins deux individus, femelles ou jeunes, dont l’un avait des plumes brisées à l’extrémité d’une aile.

Autre rapace, plus commun, le Faucon crécerelle. Là aussi deux individus au moins.

Comme la région est assez humide, de nombreux hérons et aigrettes restent en hivernage. Une Grande aigrette était quasiment tous les jours au même endroit, très occupée à rechercher insectes et vers mais trop méfiante pour être photographiée au sol.

La Grive litorne est un oiseau fréquent aussi autour des cultures, dont le dos gris vire presque au bleu selon l’éclairage.

Les haies et buissons sont souvent animés par les Bruants jaunes

Alors que les écorces des arbres sont explorées méthodiquement par les grimpereaux

Quelques autres oiseaux : Etourneau sansonnet, en bande – Pinson des arbres, au sol – Chardonneret élégant – Mésange bleue

A Lugrin, un Epervier d’Europe est venu attaquer, sans succès, les oiseaux qui viennent à la mangeoire d’hiver.

A proximité de la mangeoire, les mésanges bleues et nonnette m’ont accordé quelques portraits.

Les chamois ne se sont pas montrés dans les coins que j’ai explorés, ils sont restés très loin sur d’autres pentes.

Une Fauvette à tête noire, mâle, a fait des étirements dans un rayon de soleil.

Le Pouillot véloce prospecte autant le sol que les buissons à la recherche d’insectes.

Dans un fourré, au pied d’un arbre, gisait un blaireau, mort depuis peu.

Le Père Noël m’a apporté un piège photo : un appareil qui se déclenche automatiquement lorsqu’il y a un mouvement. Voici la première – et seule pour le moment – image correcte captée, en bas de mon jardin : passage d’un chevreuil femelle, un jour vers midi.

La difficulté est de placer l’appareil sur un passage d’animaux, orienté correctement sans quoi ça n’enregistre que le paysage sans l’animal qui a provoqué le déclenchement. Il faut apprendre. Il y aura certainement d’autres images ces prochains jours

2019-12-15

Voici le dernier article de 2019, avec quelques oiseaux du lac et des oiseaux de terre ferme.

Du Grand cormoran, adultes avec le corps noir et immatures avec le plastron blanc. Celui posé sur un tronc a essayéde prendre des poses impressionnantes pour dissuader son congénère de lui piquer sa place.

Les Harles bièvres sur un lac bien agité

Les Fuligules morillons sont rassemblés en grands groupes sur des étangs calmes. Ils s’orientent presque tous dans le même sens, y compris quand ils font la sieste. De temps à autres, l’un deux s’étire, s’ébroue et remet le bec sous son aile pour dormir à nouveau.

Et se gratter la joue en plein vol, pas facile ? Ce Goeland leucophée l’a fait.

En bordure du plan d’eau fréquenté par les Fuligules, j’ai aperçu un rapace qui rasait les arbres, faisant fuir les oiseaux pour peut-être en attraper : un juvénile d’Autour des palombes.

Parmi les corvidés, il y a le Grand corbeau, la Corneille noire et le Geai des chênes

Le Pinson des arbres mâle va bientôt avoir son plumage nuptial, celui-ci est encore un peu terne.

Une mésange huppée est venue se percher dans un houx. La bête est probablement malade, vu la grosseur sur son flanc droit.

La Mésange charbonnière est venue aussi dans le buisson de houx. Il ne manque que quelques flocons pour que ça fasse Noël…

La Mésange à longue queue a dédaigné le houx et a préféré prendre un bain.

Un Pic vert cherche des insectes sur un poteau électrique au milieu des prés.

Cet article et l’année photographique 2019 se termine sur quelques mâles de Pic épeiche, qui arborent un rouge plus éclatant que ceux que je vois habituellement. C’est la tenue spéciale pour Noël !

2019-12-01

Après une semaine assez pluvieuse, il y a peu de photos à publier. Toutefois, en quelques sorties, il y a tout de même une variété intéressante d’oiseaux qui ont accepté d’être capturés dans l’objectif.

Les classiques : le Geai des chênes, le Roitelet triple bandeau et la Bergeronnette grise. Un peu moins classique mais fréquent tout de même, le Cincle plongeur dont deux individus étaient en querelle territoriale en bordure du lac.

Deux corneilles noires sur un arbre, ça n’a rien d’extraordinaire. Mais quand l’une vient piqueter délicatement (affectueusement ?) les plumes de la joue de l’autre, c’est tout de suite plus rare…

De même, le Pic épeiche, ici une femelle, est régulièrement visible dans les branchages. Mais le Pic épeichette, ici un mâle avec sa crête rouge, est beaucoup plus rare ou tout au moins plus difficile à voir car il est à peine plus gros qu’un pinson et qu’il est silencieux.

Sur les plans d’eau, les canards colvert mâles ont la tête qui vire de noir à vert brillant selon la lumière

Les grèbes huppés passent le plus clair de leur temps à plonger dans l’espoir de capturer un poisson alors que la Mouette rieuse, en plein changement de plumage pour prendre sa tête couleur chocolat, prend du repos. Le Héron cendré fait de même.

En règle générale, les grands canards ont besoin de « pédaler » au décollage, comme par exemple ces deux femelles Harles bièvres ou le Grand cormoran.

Puiqu’on en est au Grand cormoran, voici un individu de 1ère année (ventre blanc) qui a pris possession d’une bouée, mais ce n’est pas une mince affaire …

… quand on a les pattes palmées et tout un sens de l’équilibre à développer.

Fin de l’épisode.