2021-01-31

Petite semaine photographique, avec des averses fréquentes. Les oiseaux sont le plus souvent à l’abri mais ils se montrent à la moindre éclaircie et commencent à chanter si le soleil perce, même très peu.

Commençons par des oiseaux communs, les Moineaux domestiques

Le Rougegorge familier m’a également offert de belles poses.

Les Mésanges bleues sont aussi communes mais j’ai pu en photographier une en chasse aux insectes, en vol.

La Grive draine, comme toutes les grives, ne se laisse pas approcher mais parfois elle fuit trop tard et a été prise en vol.

Le Pic épeiche a aussi pris son envol lorsque j’étais assez près pour un déclenchement.

Ce grimpereau , très occupé à rechercher des insectes dans l’écorce d’un chataignier, ne s’est pas inquiété de ma présence. D’après son ongle postérieur, court, et le motif du plumage, ce serait un Grimpereau des jardins.

Sur le lac, de grands rassemblements de Grèbes huppés se forment avec 150 à 200 oiseaux qui dorment, pèchent ou font simplement des va et vient. Dans les endroits calmes des couples esquissent des bribes de parades nuptiales.

Les Grèbes castagneux s’occupent avant tout de plonger sans relache pour pêcher de petits poissons. La formation de couples viendra plus tard.

Les mâles des Nettes rousses siestent avec le bec sous l’aile mais surveillent tout de même la femelle qui est sous les branchages. Il s’agit de ne pas laisser passer sa chance !

Les Fuligules morillons sont bien actifs pour séduire les femelles : plusieurs mâles accompagnent une femelle dans tous ses déplacements, y compris lorsqu’elle plonge. Parmi les signaux de séduction, à part le plumage noir et blanc, il y a la huppe derrière la tête et l’oeil jaune vif.

Mais voilà un individu atypique : l’oeil n’est même pas jaune terne et la face est blanche. Ce pourrait être un jeune né en 2020, qui ne prendra son plumage définitif qu’en deuxième année.

Ce Héron cendré semble méditer sur son sort : pourquoi n’est-il pas parti en migration vers le sud comme beaucoup d’autres … Sale temps sur les rives du Léman !

2021-01-24

A l’image de nos ancètres, je scrute le ciel pour y voir des signes… Très rare cette trainée, cela signifie que le retour à la « normale » n’est pas encore pour demain !

Le ciel n’est pas toujours bleu et la grisaille freine les possibilités de prendre des photos acceptables. La Pie bavarde ne change pas ses comportements querelleurs et bruyants pour autant.

En bord de lac, chez certains oiseaux l’agitation printannière a débuté. Les Fuligules morillons pataugent en groupe, assez rapidement. Quand on y regarde de plus près, on voit qu’il y a une femelle -flancs bruns- encadrée si ce n’est poursuivie par plusieurs mâles – flancs blancs.

Les Harles bièvres sont de plus en plus nombreux avec, pour l’instant, plus de femelles que de mâles.

Sur le plan d’eau de la réserve de la Dranse, je vois à chacune de mes visites deux Grèbes castagneux. Un couple peut-être.

Le Grand cormoran qui était migrateur il y a 15-20 ans est devenu, pour une partie des individus, un oiseau installé à l’année, même pendant les périodes les plus froides.

Apercevoir un Martin-pêcheur est toujours un plaisir. Comment l’inviter à se rapprocher ?

Le Cincle plongeur n’a pas, lui non plus, daigné s’approcher.

En voilà un qui n’a pas été craintif, le Troglodyte mignon. L’oiseau est farouche si on bouge mais il semble ne pas s’inquiéter d’un photographe immobile. Il s’est même ébroué, preuve d’une totale sérénité.

Ce Roitelet triple bandeau ne m’a laissé qu’une chance, que j’ai pu saisir.

Quelques grives mais lesquelles ? Je les ai nommées, sans certitude.

Pas de difficulté à identifier les Pinsons des arbres, mâles -tête grise, gorge rosée- ou femelles de couleur brune.

Les mésanges sont aussi assez faciles à identifier. La plus « propre »est la bleue, qui revient toujours la première à la source après l’installation de mon matériel et qui se baigne par toutes les températures.

Certains pics commencent à tambouriner leur territoire, les jours de soleil. La majorité s’adonne tout de même au nourrissage. Je n’ai photogarphié que deux femelles – pas de rouge à l’arrière de la tête- mais celle qui pique dans le sapin mort montre ses formidables pattes.

Les Rougegorge familiers sont, je trouve, très élégants.

Le Verdier d’Europe a refait son apparition dans les haies ces derniers jours.

Au chapitre des grands oiseaux, voici le Grand corbeau, reconnaissable à sa queue cunéiforme et à son croassement grave sur une seule syllabe.

L’Epervier d’Europe est souvent présent au-dessus des près, chassant grives ou pigeons ramiers. Il me semble que la proie de l’oiseau des trois dernière photos est un merle.

2021-01-10

Et voilà, une nouvelle année qui débute sous un état d’urgence sanitaire pas limité aux humains : la grippe aviaire aussi est présente. Pour l’instant, je n’en vois pas d’effets notables sur les populations autour de chez moi. La preuve en images …

Le 1er janvier est férié. Peut-être est-ce pour cela que le Milan royal a attendu le 2 pour débuter sa migration vers le nord ? Ce sont les tous premiers oiseaux qui passent, à quelques jours d’intervalle, mais c’est bel et bien direction nord. Ils vont avoir froid mais après tout puisqu’il neige en Espagne ces jours-ci, peut-être que le nord n’est pas si dur.

Le chemin de la migration n’est pas toujours tranquille, comme le montrent ces images des Grands corbeaux qui houspillent le Milan royal. Un des oiseaux, le Milan peut-être, lâche ce qui semble être un débris d’aliment.

J’avais l’habitude de voir les Grands corbeaux par paires, que ce soit en plaine ou en montagne. Cette semaine, il y a eu un grand rassemblement de plusieurs dizaines d’oiseaux, croassant bruyamment et se chamaillant sans cesse quand ils ne pourchassaient pas les rapaces. Formation de couples et parades nuptiales, peut-être.

Les Buses variables font également route vers le nord, aussi tracassées par les Grands corbeaux mais je n’en ai pas d’images. Il y a aussi quelques résidents qui tournent dans les parages.

Au sujet des parades nuptiales, j’ai vu un trio de Cygnes tuberculés. L’un d’eux était visiblement de trop et se faisait sans cesse écarter par les deux autres, jusqu’à une intimidation plus marquée.

D’autres oiseaux sont plus paisibles, occupés à se nourrir, comme les Tarins des aulnes. Si, comme leur nom l’indique, ils se nourrissent des graines d’aulnes, ils apprécient aussi le bouleau ou le mélèze.

On voit que le Tarin des aulnes ne se mouille pas les pattes quand il va boire, contrairement à la Mésange bleue qui prend son bain glacé avec délectation.

S’il fallait prouver qu’il fait froid, voilà les rives du Ruisseau des Combes et la glace qui se forme au pied d’un abreuvoir.

Le Rougegorge familier cherche ses proies, insectes ou petits vers, dans la boue, les alentours étant bien gelés.

Les Pinsons des arbres sont très méfiants et il faut des trésors de patience pour qu’ils approchent d’un point d’eau et que je puisse les photographier.

Les grives, qu’elles soient draine (photo), musicienne ou mauvis, sont très farouches et je rève toujours à de meilleurs clichés. Une prochaine fois, peut-être.

2020-12-31

Pas d’observations exceptionnelles pour cette dernière publication de 2020 mais commençons par les guirlandes qui décorent les arbres. Ce sont les Tarins des aulnes qui viennent en bande se nourrir dans les bouleaux.

Autres oiseaux qui sont venus décorer et animer mes mangeoires, les Mésanges à longue queue. C’est un tel régal que l’une d’elles s’est roulée sur le dos …

Les Fuligules morillons sont assez décoratifs, surtout les mâles avec leur oeil jaune et les flancs blancs, mais quand la fin du jour reflète l’or des roseaux sur l’eau, quel spectacle.

Un petit groupe de Sarcelles d’hiver mâles présentent leurs jolies têtes, hélas un peu loin.

Le Foulque macroule m’a offert son oeil rouge, en passant.

Une Mésange bleue a posé dans un éclairage presque de studio.

La Corneille noire a aussi bénéficié d’une belle lumière.

Le Geai des chênes a été plus difficile à photographier mais il avait aussi une lumière favorable.

Protégé du vent derrière une digue, ce Grèbe huppé siestait sur une eau sombre.

Un Héron cendré survole le lac dans un ciel particulièrement gris.

Le Cincle plongeur se moque éperdument du temps qu’il fait et aussi, apparemment, de la température de l’eau, tant qu’il y a des bestioles à capturer.

Le Troglodyte mignon a eu la gentillesse de remuer un peu moins que d’habitude, ce qui m’a permis de lui tirer le portrait.

Les Grives draines restent toujours méfiantes et difficiles à photographier de près.

Une Buse variable …

… et ce que je pense être un Epervier d’Europe…

…ainsi qu’un Pic épeiche mâle …

… et un Grimpereau constitueent les autres observations de ces derniers jours.

Et j’ai gardé pour la fin deux frustrations.
D’abord ce mulot qui a fait une apparition mais la photo est floue.

Et le Martin pêcheur, venu soudain se poser assez près de moi. Mauvais réglages, les photos ne sont pas bonnes.

J’ai donc encore des progrès à faire pour les prises rapides et 2021 offrira certainement de belles occasions photographiques !

2020-12-20

Podur débuter cette série, voici un Epervier d’Europe mâle. Normalement, le haut de la poitrine devrait être coloré de rouille, comme les joues. C’est donc un individu atypique, m’a t’on dit.

Atypique aussi ce Rougequeue noir, puisque la grande majorité de ses congénères sont partis passer l’hiver au soleil

Encore un petit solitaire, un Roitelet huppé.

Solitaire aussi, cette Mésange bleue.

Les Mésanges à longue queue sont toujours en bande mais il est difficile d’en photographier plusieurs d’un coup.

Les Grosbecs casse-noyaux se déplacent en petits groupes de 4-5 oiseaux mais ils sont difficiles à voir. Alors je me contente de photos individuelles.

Il en va de même chez les grives, ici la Grive draine. On voit les groupes quand les oiseaux fuient…

Les Corneilles noires forment à cette saison des groupes assez lâches, les rassemblements étant surtout dûs à la présence de nourriture. Les oiseaux dispersés s’appellent bruyamment d’un perchoir à l’autre.

Ces derniers jours il y a eu de nombreux groupes de Pigeons ramiers. Migrateurs ou résidents ?

Les Pinsons des arbres sont là en nombre, certains groupes composés de plus d’une cinquantaine d’oiseaux. Quand ils sont au sol à la recherche de nourriture, ils sont presque impossibles à distinguer malgré un plumage tout de même assez coloré.

Les Pinsons du Nord sont aussi présents en grandes bandes. Prenant l’envol à la moindre alerte, ils sont très mobiles et leur ventre blanc est assez joli à voir quand ils passent d’un arbre à l’autre.

Voilà une Buse variable qui semble installée pour l’hiver. Je l’ai vue à plusieurs reprises dans le même coin. En réalité, il est impossible d’affirmer qu’il s’agit de la même, je n’ai vu aucun signe distinctif, c’est tout bonnement une hypothèse.

Surprise ! je suis tombé par hasard sur ce Pic mar, oiseau que je n’avais jamais repéré sur Lugrin. J’espère bien le voir à nouveau ces prochains jours.

Le Pic mar au-dessus s’est séparé d’un petit groupe de Pics épeiche, ci-dessous, qui prospectait les arbres d’une haie. Le dernier oiseau est voisin d’un Pic vert, je n’ai pu obtenir de cliché des deux nets.

Le Pic vert se nourrit aussi bien en cherchant des insectes au sol que dans les troncs d’arbres. En été, c’est un grand consommateur de fourmis.

Pas d’observations au piège photographique. Un nouvel emplacement que j’ai testé ne m’a procuré que les portraits de tous les chats du quartier… Prochaines prises après Noël, peut-être un ou l’autre renne.

2020-12-06

A peine passée la pleine lune du 30 novembre, l’hiver est arrivé, sans trop de force mais nettement tout de même.

La première neige n’empêche pas les arbres de préparer le retour du printemps avec de beaux bourgeons dorés.

Dans un instant de soleil en montagne, quelques oiseaux sont passés, que je crois être des Venturons montagnards.

L’individu strié pourrait être soit un jeune Venturon soit un Tarin des aulnes, Il aurait fallu voir son dos pour être sûr.

En montagne, puis en plaine, les Pinsons du Nord sont arrivés. Ce sont des oiseaux des pays nordiques qui descendent certaines années dans nos régions pour passer l’hiver. Tête grise ou presque noire, épaules oranges et ventre blanc, ils sont très photogéniques quand ils veulent bien se laisser approcher. Les groupes vont d’une dizaine d’oiseaux jusqu’à plusieurs centaines et incorporent la plupart du temps des Pinsons des arbres, bien de chez nous ceux-ci.

Si la première photo prise dans le brouillard ne permet pas de distinguer Pinson du Nord ou Pinson des arbres, les photos suivantes montrent des mâles de Pinson des arbres.

En observant les pinsons dans les cimes des arbres, j’ai repéré un intrus en bas à droite de la première photo : un Grosbec casse-noyaux.

Restons dans les hauteurs des arbres avec la Corneille noire…

… la Sittelle torchepot …

… un Grimpereau …

… un Pic vert …

… et carrèment au-dessus des arbres, un Pic épeiche.

Pendant ce temps, plus bas, le Troglodyte mignon fouille les broussailles …

… et les mésanges, bleue et charbonnière, prennent leur bain.

Le Grand cormoran, quant à lui, se sèche après sa séance pêche. On dirait presque qu’il essaye un costume et n’est pas sûr de la taille.

Deux Grèbes catagneux.

La récompense d’une longue attente dans le froid et l’humidité : le Râle d’eau, rarement visible car il vit au milieu des roselières. Cet habitat justifie la taille démesurée de ses pattes.

Les Buses variables sont bien entendu très visibles et identifiables mais quand le rapace a le dos tacheté, c’est autre chose. Ce pourrait être un Epervier d’Europe immature ou, mais moins probable, un Autour des palombes.

Le piège photographique du jardin capture toujours du passage, de jour comme de nuit. Un renard, qui n’hésite pas à marquer son passage, un écureuil, une fouine et enfin plusieurs chevreuils.

2020-11-29

A nouveau une petite semaine en termes d’observations, bien que les déplacements soient plus libres depuis 2 jours. La grisaille domine et il est probable que pas mal d’oiseaux montent un peu plus haut dans la montagne pour trouver le soleil et de quoi manger.

Les distances et les durées de déplacement étant plus souples, je suis parti à la chasse au martin-pêcheur… J’en ai vu à cinq reprises mais aucun ne s’est arrêté suffisamment longtemps pour une photo. Je me suis donc contenté des Fuligules morillon, dont le vol sifflant annonce l’arrivée avant qu’ils se posent dans de grandes éclaboussures.

Plus loin au bord du lac, un Grèbe huppé s’est ébroué les ailes …

… et un jeune Cygne tuberculé est venu me voir de près.

Les Hérons cendrés ne se sont pas approchés mais m’ont survolé à distance photographiable.

Les grands cormorans, une fois la pêche en groupe terminée, vont se poser sur des roches du rivage pour se sécher, tout en observant avec méfiance toute personne qui s’approche de leur perchoir.

A l’intérieur des terres, voici une femelle de Faisan de Colchide, avec son camouflage très efficace dans les bois, moins dans les prairies.

Quelques Mésanges à longue queue ont tourné autour de la source avant d’aller boire et se baigner.

Boire, c’est ce que fait cette Mésange bleue : on devine la goutte d’eau dans le bec.

Celui-ci se baigne, c’est un Roitelet huppé. En se penchant sur l’eau et en vibrant ses ailes, il fait passer de l’eau jusqu’à son dos. Ensuite, il va se lisser soigneusement les plumes en se posant sur une branche.

Le Roitelet triple bandeau a attentivement observé la scène mais n’est pas allé se mouiller. Je suppose que c’était dû à ma présence et non au fait qu’il pouvait être un individu crasseux.

Un Pic épeiche, femelle (pas de rouge sur la nuque).

Il y a de nombreuses Grives draines dans les prés mais elles sont très difficiles à approcher pour la photo.

J’ai aperçu plusieurs Buses variables mais pour l’instant, une seule me semble installée pour l’hiver car j’en revois une chaque jour dans la même zone.

Et pour terminer, voici les photos obtenues au piège photo, remis en service à proximité d’un tas de pommes gâtées, déposé en bas du jardin.

2020-11-22

Petite semaine en ce qui concerne les observations : une journée de bise tempétuese et une de bise modérée ont conduit les oiseaux à s’abriter. Il y a eu tout de même d’autres journées, dont deux bien ensoleillées, pour garnir un peu le « tableau de chasse ».

A cette saison, les plus faciles à repérer ce sont les oiseaux qui se perchent à la cime des arbres, dégarnie, comme cette Buse variable.

Le Grosbec casse-noyaux fait partie de ces oiseaux aperçus parfois à la cime mais il se dissimule aussi souvent dans les branches.

Les Pinsons des arbres ne sont pas toujours, malheureusement, à la cime mais volètent dans les branchages pour capturer ce qu’il reste d’insectes.

La Sittelle torchepot est repérable par ses appels « huit-huit » et fréquente tous les niveaux des arbres, depuis les branches les plus basses jusqu’à la pointe. Sur la deuxième photo, il me semble qu’elle a trouvé une larve blanchâtre.

Le Grimpereau ne sait que monter. Il prospecte les troncs à partir d’un mètre du sol environ puis grimpe puis recommence son ascension sur un autre fût.

Ici la collection des oiseaux à demi cachés. Malgré leurs couleurs, il sont difficiles à voir dès qu’ils sont posés.

Encore du Rougegorge familier, solitaire…

… et de la Mésange bleue, solitaire.

Alors que les Mésanges à longue queue sont grégaires. Elles sont toujours en groupe de 5 à quinze oiseaux. Leurs déplacements sont donc bruyants, toutes proportions gardées, puisqu’il faut toujours être en contact sonore avec le reste de la bande, même au bain.

Un Roitelet huppé, coopératif pour la photo…

… ainsi qu’une Grive draine, posée dans une prairie.

Du côté lac, peu d’oiseaux en bordure de rivage mais un Grèbe huppé au loin a fait une jolie prise !

Le Grand cormoran, frustré, est parti pêcher plus loin.

2020-11-15

Encore confinés, les sorties se limitent donc aux rives du lac ou aux prairies au-dessus du village. Pourtant, il y a une variété d’oiseaux à observer.

Le Troglodyte mignon fouille les tas de branchages au sol. C’est par le mouvement des brindilles que je le soupçonne avant de le voir à sa sortie. Il mesure moins de 10 cm et pèse à peine 8 grammes.

Un peu plus petit avec ses 5 à 7 grammes, le Roitelet huppé est plus facile à apercevoir car il chasse les insectes dans les branchages, souvent dans les conifères. Un de ceux que j’ai observés cette semaine est allé se percher, chose rare, sur un fil de clôture.

En restant très calme au bord du lac, j’ai fini par pouvoir approcher un Cincle plongeur. La distance de fuite est généralement assez grande : je repère le ou les oiseaux à la tache blanche de leur gorge, comme sur la première photo, où l’on voit deux oiseaux – un au premier plan et un tout au fond. L’oiseau n’est pas gros – 20 cm – mais il est plus lourd que d’autres oiseaux de la même taille – jusque 70 grammes – ce qui lui facilite la plongée. Le Cincle est farouche et s’envole au moindre signe inquiétant. Il chasse des petits crustacés, soit en marchant dans l’eau soit en nageant.

La plus farouche du rivage, c’est la Bergeronnette des ruisseaux, qui s’envole déjà si l’on approche à une vingtaine de mètres

Pas facile non plus d’approcher les Grands cormorans qui sont toujours en alerte mais, plus grands, ils ont plus faciles à photographier.

Le bord du lac offre d’autres coups d’oeil sur des oiseaux bruyants, comme les Mouettes rieuses. Sur l’avant-dernière photo un reflet de l’eau donne un effet hollywoodien à un oiseau sinon quelconque. La mouette de la dernière photo semble avoir une patte blessée puisqu’elle n’est pas rentrée en position aérodynamique.

Et quelques Goélands leucophée pour compléter le tableau.

Les Harles bièvres sont de retour pour l’hiver, qu’ils prolongeront par les nids. Il n’y a pratiquement plus aucun de ces oiseaux sur les rivages de Lugrin entre août et novembre.

Si les Hérons cendrés sont présents toute l’année autour du Léman, ça faisait plusieurs mois qu’ils s’étaient faits très discrets sur la portion de rive visible depuis chez moi.

Un Grèbe huppé, au sortir d’une plongée.

Ces deux Cygnes tuberculés sont passés, déjà en posture de parade nuptiale, probablement un effet secondaire d’une après-midi bien ensoleillée. Toutefois, en ornithologie, deux oiseaux ne font pas un couple mais une paire, tant qu’on n’a pas de preuve – accouplement ou nidification.

C’est le cas de cette paire de Buses variables qui sont venues se poser quelques secondes avant de repartir, probablement en migration.

Chez les Rougegorge familiers, à part le bain, c’est la période de délimitation des territoires avant l’hiver. Il s’agit de chanter très fort tout autour du territoire et de chasser tout intrus en fonçant droit dessus.

La source qui sert aux bains est aussi fréquentée par les Pinsons des arbres …

… et par différentes mésanges …

… ou encore par les Chardonnerets élégants.

La Sittelle torchepot continue ses chasses aux insectes dans l’écorce des arbres …

… tout comme le Grimpereau.

Parmi les « grands » oiseaux, voici la Corneille noire …

… le Geai des Chênes …

… et le Pic vert, toujours étonnant de discrétion malgré son plumage vert et sa calotte rouge.

La chasse a repris, malgré le confinement : il faut bien « réguler » les populations de gibier comme sanglier, cerf et chevreuil. Au moins ce Faisan de Colchide survit, pour l’instant. Là aussi, malgré le plumage de la tête, l’animal est assez discret une fois à couvert.

Dès qu’il y a des fruits tombés, on voit des Vulcains.

Quand le soleil apparaît, il y a encore des bourdons en activité mais les gelées au sol sont pour bientôt. Ils vont alors s’enterrer pour passer les semaines les plus froides.

2020-11-08

L’accès au lac, juste en bas de la rue, est bien pratique en période de confinement. Il est possible de marcher un peu sur les galets du rivage et d’observer les oiseaux.

Les journées sont plutôt grises en ce moment, avec un lac très calme, et les oiseaux d’eau se tiennent à distance du rivage. Les Grands cormorans passent régulièrement en groupe et parfois seuls pour aller pêcher. Sur l’avant-dernière photo, le cormoran tient curieusement sa tête en arrière, à la manière d’un pélican, et le fait qu’il soit poursuivi par un goéland me fait penser qu’il a un poisson dans le gosier.

Les goélands en cette saison sont quasiment tous des Goélands leucophées et s’il en apparaît qui semblent différents, ce sont des individus immatures. Il faut deux hivers pour que l’oiseau parvienne à l’âge adulte. En dernière photo, ce serait un oiseau de premier hiver, donc né cette année.

Je trouve que la Mouette rieuse a un « look » plus sympathique que le Goéland leucophée, dont le profil fait boudeur. A cette saison, le bec est terne et la tête n’est marquée que d’une petite marque sombre derrière l’oeil. Il faut attendre le printemps pour retrouver le bec bien rouge et la tête chocolat.

Les Grèbes huppés ont aussi le plumage plus terne. Admirez le départ en plongée presque sans éclaboussures.

Une Foulque macroule, plus proche du rivage, s’est sentie obligée de faire une démonstration territoriale en battant des ailes puis en pédalant pour former une vague-vaguelette, avant de retourner brouter des plantes.

Sur la rive, le Cincle plongeur ne m’a pas laissé beaucoup de temps pour la photo, il est vite parti au loin vers des zones peu accessibles.

Le Troglodyte mignon est venu fouiller entre les galets et les débris pour attraper des insectes.

Et, curiosité, les Moineaux domestiques se sont rassemblés dans un Buddleia « arbre à papillon » pour aller boire.

Le bord du lac ne saurait occuper mes journées et je poursuis mes chasses photo dans les prés et pâtures.

Le Rougegorge familier est présent en nombre.

Voici une Mésange bleueq qui montre son changement de régime alimentaire, d’insectivore à granivore pour l’hiver.

La Grive musicienne fait partie des oiseaux qui consomment sans hésiter les baies du gui, pourtant considérées toxiques.

Voilà enfin un Grimpereau pas mal photographié. L’oiseau est farouche et très rapide. La longueur et la finesse des ongles est impressionnante.

Bien sûr les pics, grands grimpeurs, ont aussi de beaux ongles au bout de leurs pattes puissantes. Pic vert, femelle -pas de tache rouge dans la moustache …

… et Pic épeiche dans une posture inhabituelle.

Bien que la migration du Milan royal soit finie depuis plusieurs semaines, il y a encore des attardés.

Je ne mettrai aucun de ces champignons dans une omelette, bien qu’ils soient beaux