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L’automne s’affirme de jour en jour et la forêt jaunit. A Lugrin, il y a moins d’érables qu’au Canada mais nous en avons quelques uns pour apporter une touche de rouge dans le paysage.
Les tournesols ont encore des graines à distribuer, aux Chardonnerets élégants …
… aux Pinsons du Nord …
… et aux Verdiers d’Europe, que j’ai également vus au point d’eau.
Depuis que les ronciers autour de ce point d’eau ont été enlevés, il est plus difficile de photographier les oiseaux, très méfiants parce qu’ils sont à découvert. Voici tout de même un Pouillot véloce …
… un Troglodyte mignon …
… et un Rougegorge familier.
Quelques captures de Geais des chênes.
Quelques papillons de fin de saison : un des Colias, il y a au moins quatre espèces différentes, une chenille à identifier et un papillon « de nuit », l’Autographa gamma.
Une Buse variable a quitté le groupe qui tournoyait dans une ascendance et a effectué un piqué impressionnant, dont j’ai pu prendre quelques étapes.
La semaine dernière, j’étais assez satisfait d’avoir pu photographier un Epervier d’Europe. Cette semaine, il est passé à nouveau, à peu près au même endroit, et s’est montré encore plus photogénique. Jamais deux sans trois, il y aura peut-être encore du passage la semaine prochaine.
Deux Buses variables se reposent en attendant que les courants soient plus favorables à leur vol de migration.
Le Milan royal a trouvé une ascendance propice et a glissé sans un battement d’aile.
Un potager loin des habitations offre des tournesols, garde-manger très attirant pour divers passereaux. Les plus habituels sont les Chardonnerets élégants qui rivalisent de contorsions pour atteindre les graines …
… et les Pinsons des arbres , moins acrobatiques …
… ainsi que, surprise, des Pinsons du Nord. Ces oiseaux arrivent parfois en bandes avec les grands froids de l’hiver. C’est rare que j’en voie aussi tôt. Aurons-nous un hiver glacial ? Ces oiseaux arborent un plumage très coloré et leur dos porte un motif d’écailles.
Les rassemblements d’oiseaux autour des tournesols ont attiré un prédateur, qui a tenté une attaque. Mais les geais ont donné l’alerte et la tentative a échoué. Cela me vaut quelques prises correctes d’un rapace rapide et discret, l’Epervier d’Europe, probablement une femelle.
Les Geais de chênes sont très actifs, en particulier, dans les châtaigniers. Ils choisissent soigneusement une châtaigne à la cime de l’arbre, faisant cascader pas mal de fruits au passage. Ils vont ensuite enterrer leur butin, en prévision de l’hiver. Parfois, un autre geai passe quelques instants plus tard pour chiper ce qui vient d’être caché.
Figé pour ne pas révéler sa présence par un mouvement, l’écureuil a repris sa descente du tronc quand il m’a jaugé peu dangereux. Il est parti dans le sous-bois, trop sombre pour une poursuite photo.
Mâle de Pic épeiche
Rougegorge familier
Il y a eu un passage de plusieurs Pouillots véloces, chose rare pour des oiseaux habituellement solitaires.
Une journée en montagne, autour de la Dent d’Oche, a été marquée par le passage lointain de Vautours fauves …
… un coup d’oeil tout aussi lointain sur deux Faucons crécerelle autour d’un sorbier …
… et quelques apparitions de Bouquetins, toujours au loin.
Heureusement, les Chocards à bec jaune se sont montrés plus coopératifs pour la photo, justifiant à eux seuls le transport du matériel.
Cette publication débute sur des observations provenant de région toulousaine et des contreforts des Pyrénnées. Pour les amateurs d’herpétologie, trois photos d’une jeune Couleuvre verte et jaune ont été rajoutées dans la rubrique « Reptiles ». Ainsi, ce qui suit est accessible à tous.
Une réserve naturelle protège les rives de l’Ariège à proximité de la confluence avec la Garonne. Malgré la forte urbanisation de la zone et la fréquentation incessante des sentiers, il y a des oiseaux occupés à pêcher tranquillement dans la rivière. Bien entendu, les oiseaux se tiennent le plus souvent sur la rive éloignée, où il n’y a pas de sentier. On voit du Héron cendré …
… de la Grande aigrette, reconnaissable à son bec jaune et sa taille équivalente à celle du héron …
… et de l’Aigrette garzette, beaucoup plus petite et reconnaissable à ses pattes vert-jaune. Sur la sixième photo, on peut avoir l’impression que les oiseaux sont différents : ils sont de taille identique, comme le montre la cinquième image, mais l’un d’eux est étiré et l’autre le cou rentré dans les épaules.
Une Bergeronnette grise.
Plus haut en Ariège, un rapace est passé, avec de curieuses bandes blanches dans les ailes. Il s’agit simplement de l’absence momentanée de plumes, en mue. Le rapace est un Circaète Jean-le-Blanc, consommateur quai exclusif de serpents. Pour l’instant, je n’ai pas trouvé l’origine de ce nom curieux.
La région toulousaine regorge encore de libellules autour des points d’eau. Voici ce que je crois être du Sympetrum de Fonscolombe, un mâle seul puis un couple. On voit assez bien les crochets du mâle fixés derrière la tête de la femelle. Le vol en tandem précède généralement l’accouplement et, chez certaines espèces, se poursuit jusqu’à la ponte. C’est ce que faisait ce couple mais que je n’ai pu photographier.
Celui-ci est un mâle de Trithemis écarlate.
Les Mantes religieuses sont assez fréquentes dans les zones herbeuses, en voici deux.
Les observations « toulousaines » prennent fin avec ce Chevreuil vu depuis la voiture et qui s’est enfui dès l’arrêt du véhicule.
Les chevreuils de Lugrin devraient en faire autant, surtout que la chasse est ouverte… Ma présence puis le passage du chien devant moi n’ont interrompu que brièvement leur occupation. Ils sont repartis vers la forêt après plusieurs minutes sous les regards intéressés du chien et du photographe.
Les Faisans de Colchide, transportés en caisse depuis un élevage avant d’être lâchés en semaine pour la chasse du samedi, échappent finalement assez souvent aux chasseurs. Ils sont par contre des proies faciles pour les renards ou les chiens, qu’ils ne connaissent pas, et je soupçonne certains habitants du village de les appâter pour pouvoir les capturer discrètement.
Quelques photos disparates mais qui supportent un agrandissement sur l’écran.
Grèbe huppé
Pie bavarde
Pouillot véloce
Mésange bleue
Cette publication prend fin sur un accouplement de grands insectes, des Tipules je crois. En agrandissant la photo, on voit très bien les balanciers situés derrière les ailes, qui permettent à de nombreux insectes le vol avec une seule paire d’ailes.
Débutons par une série de photos offertes par un chamois très coopératif qui a longé mon sentier, quoique plus haut dans des rochers étroits, l’espace de quelques bonds avant de disparaître au détour de la falaise. Lieu : col du Pertuis, Thollon.
Non loin, c’est une Buse variable qui est venue se poser dans les herbes avant de repartir, surprise d’avoir perçu ma présence.
A propos des Buses variables, je suis toujours surpris par les extrêmes de la variabilité du plumage : on va du gris et blanc jusqu’au brun foncé en passant par le roux. L’oiseau quasiment blanc est lorrain, tout comme les oiseaux au ventre roux (Halstroff, nord de la Moselle). Les autres sont lugrinois.
Egalement au-dessus de Halstroff, le Milan royal est encore présent. La queue quasiment blanche est caractéristique d’un jeune de l’année.
Encore au-dessus des champs de Halstroff, un Faucon crécerelle a tenté plusieurs chasses, dont une attaque ratée sur des Pigeons ramiers.
Le Tarier pâtre, dont le mâle est joliment coloré, ne vient pas dans les prairies de Lugrin mais est souvent visible dans les haies autour des champs à Halstroff.
Un intermède avec quelques insectes, dont ce Sympetrum qui disparaîtra avec les premiers froids …
… et des papilllons et autres abeilles et mouches. Un bouquet d’asters, je crois, a attiré toute une variété de convives.
Thécla du bouleau F
Damier, à préciser
Vulcain
Petite tortue
Petite tortue
Paon de jour
Paon de jour
Paon de jour
Cuivré
Cuivré
Cuivré
Autographa
Diptère
Abeille
J’espère ne pas heurter des arachnophobes avec les images qui suivent mais la rosée matinale sur l’Argiope frelon – classée Epeire par le Museum d’Histoire Naturelle – est tout de même magnifique ! Quand à l’Epeire diadème au joli motif dorsal, ce n’est pas l’araignée de Tintin dans « l’Ile mystérieuse » car la bestiole dessinée par Hergé serait selon certains une Epeire fasciée. Reprenez vos classiques.
Argiope frelon
Argiope frelon
Argiope frelon
Epeire diadème
Retour vers les oiseaux de Lugrin. Un Epervier d’Europe, femelle, repéré après une tentative de capture d’un geai des chênes qui poussait des cris d’alerte encore plus fort qu’à l’habitude.
Pinson des arbres, femelle en premier puis mâle avec la gorge rose. Sur la dernière photo, le Pinson partage sa flaque avec un Gobemouche noir.
Gobemouches, noir en première photo et gris sur les deux suivantes.
Pouillot véloce, le deuxième encore ébouriffé après son bain.
Troglodyte mignon
Rougegorge familier
Mésange charbonnière dans le maïs, sans risque pour la récolte puisqu’elle est encore période insectivore.
Geai des chênes avec une noix ou une châtaigne ?
Et un autre animal qui transporte de la nourriture – petite pomme ou noix verte – l’Ecureuil roux.
Oiseaux XXL ! Bien sûr il ne s’agit pas de la Buse variable ni des hirondelles et encore moins du parapente …
… mais pour l’ornithologue amateur que je suis, c’est le Vautour fauve. Apercevoir un Vautour fauve au-dessus du massif de la Dent d’Oche n’est déjà pas fréquent mais quand on en voit deux puis cinq puis sept, c’est un évènement.
Le groupe s’est laissé porter par le vent direction Suisse mais est réapparu soudain au-dessus d’un crête, planant de plus en plus près. Pendant un moment, j’en ai compté douze. Il faut imaginer une douzaine de « volailles » de 2m60 d’envergure qui passent et repassent le long d’une paroi, sans un battement d’ailes.
La raison de ce rassemblement se trouvait dans un pierrier en contrebas des falaises : la carcasse d’un jeune bouquetin. Il y a eu une bagarre bruyante pour déterminer qui pourrait « becqueter » en premier, qui a cessé lorsqu’un randonneur est arrivé sur le sentier à proximité du lieu de pique-nique. Les vautours sont partis et ont tous disparus en quelques secondes. Mais quel spectacle !
Autre bagarre en montagne : un Chocard à bec jaune et un Faucon crécerelle. Malgré l’agilité du faucon, c’est le chocard, tout aussi capable de vrilles et de loopings, qui a fini par éloigner le rapace.
Le Faucon crécerelle, qui passerait pour minuscule auprès des vautours avec ses 75cm d’envergure, est tout de même un chasseur redoutable de rongeurs.
Le Chocard à bec jaune est un corvidé qui vit en montagne, en grands groupes, et se nourrit d’insectes, de baies et de graines. En deuxième photo, un filet d’eau coulant en haut d’une paroi constitue un abreuvoir tranquille.
Le Traquet motteux est un oiseau de montagne, assez fréquent dans la région. Il se nourrit de petits escargots, chenilles, mouches, coléoptères, sauterelles, grillons et araignées mais aussi de baies et de graines. Il hiverne en Afrique équatoriale. L a première photo est un mâle, les deux suivantes une femelle.
L’Accenteur alpin arbore une belle couleur orange sur la partie inférieure du corps.
La Grive draine est plus facile à voir en montagne qu’en plaine, simplement par le fait qu’il y a peu de feuillus pour se cacher.
Ma redescente vers les altitudes plus modestes a été accompagnée par les Chocards à bec jaune jouant dans les ascendances le long des parois, en projetant des ombres fantastiques sur les parois.
Et un grand mâle de bouqetin surveillait de haut son territoire .
Le Rougequeue noir est visible tant en montagne, perché sur les rochers , que plus bas autour de Lugrin. En bref, partout où il peut y avoir des insectes.
A la chasse aux insectes, en vol, on trouve le Gobemouche gris …
… et le Gobemouche noir
Grandes consommatrices d’insectes, ce sont les mésanges, dont celle-ci, la Mésange bleue …
… et les ex-mésanges à longue queue, maintenant Orites à longue queue.
Sans autre commentaire, un Pouillot véloce …
…. un Pic épeiche …
… et un Epervier d’Europe.
Des insectes pour finir : un Agrion sur des fleurs d’Arnica, je crois …
… et unSceliphron, ou Guèpe maçonne, recueillant de la boue pour façonner des loges où elle pondra.
L’observation d’un renard m’a inspiré quelques lignes à la mode d’un magazine pipole.
Il y a en réalité deux observations de renard, dont je ne peux dire ni le sexe ni l’âge. Les 6 premières photos ont été prises sur la commune de Bernex et les 7 suivantes sur la commune de Lugrin.
Un autre insouciant, le Chevreuil, caché dans un bosquet et qui s’est enfui sans effort et sans trop de peur, puisqu’il a marqué une pause dans les hautes herbes avant de se couler dans le prochain buisson. Ouverture de la chasse dimanche 12 septembre, qu’on se le dise !
Revenons aux oiseaux courants, avec en premier le Pouillot véloce …
… suivi du Pouillot fitis, moins fréquent, et différencié surtout par la couleur de ses pattes.
Très voisin du Pouillot fitis en ce qui concerne la couleur mais plus grand, cet oiseau me semble être une Hypolaïs. Il me reste à vérifier si c’est l’Hypolaïs ictérine ou l’Hypolaïs polyglotte. Quels jolis noms !
Dans les teintes jaunes, quelques apparitions de Serin cini, femelles ou juvéniles.
Les Gobemouche gris continuent d’animer les lisières de bois et les vergers, chassant les insectes depuis un perchoir.
Les Rougequeue noirs sonot à nouveau visibles après quelques semaines où ils se sont faits discrets. Peut-être que ce sont des oiseaux en migration.
Les Sittelles torchepot tambourinent, presque comme des pics. Elles coincent des noisettes dans des fissures du bois et les frappent jusqu’à ouverture.
Voilà justement un Pic épeiche, femelle.
Quelques oiseaux isolés : un geai des chênes …
… un Moineau domestique, femelle. Je photographie rarement cette espèce mais celle-ci a pris la pose devant mon objectif, pouvais-je lui refuser le portrait ?
Ce Troglodyte mignon m’a lancé le défi de réussir quelques prises dans un éclairage difficile, tout en se promenant dessus et dessous un tas de branchages.
Rassemblements sur les fils et dans les arbres, avec encore quelques becquées, pour les Hirondelles rustiques. Lorsque l’oiseau présente des filets longs à la queue, il s’agit d’un mâle, filets courts, une femelle ou un jeune.
Une Mésange nonnette joue au colibri pour picorer insectes ou graines dans les prés.
Un Chardonneret élégant en fait autant.
Un Pipit des arbres constitue une observation rare, pour moi.
Cet oiseau est un Cassenoix moucheté, habitant des forêts au-dessus de 1000m et habituellement caché dans les cimes des conifères.
Ce sont les rapaces qui clôturent la semaine. En premier un Faucon crécerelle.
Quelques Buses variables.
Le Milan royal est en migration et, comme la semaine dernière , un individu semble muer des plumes de la queue puisqu’elle a une forme étrange. Le deuxième individu, à la queue presque blanche est un jeune de l’année.
En migration aussi et observé pour la première fois au-dessus de Lugrin, un Busard des roseaux, mâle.
Voilà que la première colchique a fait son apparition dans les prés de lugrin. Serait-ce, déjà, la fin de l’été ?
Cette semaine a été nomade, des pâtures de Lugrin aux berges du Doubs et à la réserve du Creux de Terre à Chavornay dans le canton de Vaud.
La réserve du Creux de Terre est composée d’étangs résultant d’une ancienne exploitation de gravières. C’est le seul endroit où je vois des Hérons pourprés
Les Hérons cendrés sont aussi présents. Les effets sombres sur le dessus des ailes de l’oiseau en troisième photo viennent simplement du mouvement des plumes, très souples, du dessus de l’aile. Sur les deux dernières photos, un des oiseaux a la nuque et le bec gris : c’est un jeune de l’année.
Il y avait plusieurs Grandes aigrettes, de la taille d’un héron et au bec jaune, mais elles sont restées trop éloignées pour la photo.
Ces deux canards qui broutent les herbes aquatiques resteront anonymes car je n’ai pas d’autre photo de leur anatomie.
Cet étrange oiseau noir n’est autre qu’un jeune de Foulque macroule dont la caroncule – plaque frontale – n’est pas encore développée et blanche.
La prospection des rives du Doubs dans la région de Dôle était motivée par la recherche des Guêpiers, très beaux oiseaux colorés. La saison – pluies et hausse du niveau de l’eau sur les berges – ne leur a pas été favorable et il faudra donc attendre l’année prochaine pour les photographier. Il y avait tout de même d’autres oiseaux intéressants, comme cette Aigrette garzette, aux pattes jaunes.
Un Faucon hobereau, probablement un jeune de l’année sans quoi il aurait les « culottes » rouille.
Un grand rapace est resté au loin. Je l’identifie comme un Balbuzard pêcheur.
Voici un Tarier des prés, femelle …
… et la frustration du photographe, le Martin pêcheur qui s’enfuit.
Les rives du Doubs offrent aussi la possibilité d’observer de nombreuses libellules, dont ces mâles de Calopteryx éclatant
Un grand cèdre dans un jardin est fréquenté par toutes sortes d’oiseaux, en particulier un Grimpereau, peut-être Grimpereau des jardins puisque son ongle postérieur me semble court.
Le Haut-Jura est une région où le Milan royal est présent. La période des regains provoque des rassemblements car les rongeurs se trouvent soudain à découvert. L’oiseau des deux dernières photos a une queue étrange. Il s’agit peut-être d’une mue , les nouvelles plumes n’ayant pas encore poussé suffisamment pour créer la fourche caractéristique.
A Lugrin, on retrouve les oiseaux familiers et presque routiniers. La Buse variable …
… le Pinson des arbres mâle …
… le Rougegorge familier …
… la Bergeronnette grise, jeune de l’année …
… et le Pic vert.
On voit aussi des oiseaux moins fréquents : le Gobemouche noir …
La semaine dernière voyait le retour du Gobemouche noir. Il est maintenant présent en nombre tout autour de Lugrin. Comme le Gobemouche gris, il se perche pour guetter les insectes en vol ou au sol puis s’envole pour les capturer.
Le Gobemouche gris, présent toute la saison estivale, est habituellement assez farouche mais j’ai eu le bonheur de pouvoir en approcher, à force de patience et de discrétion.
Les Orites, anciennement Mésanges à longue queue, ne sont pas particulièrement farouches mais, pour elles aussi, un affût prolongém’a valu quelques photos en gros plan. Il est rare que des oiseaux de deux espèces se perchent très près l’un de l’autre, comme cette Mésange bleue et une Orite.
La plupart du temps, ce sont les oiseaux qui se cachent et qui sont difficiles à apercevoir. Cette femelle de Fauvette à tête noire en est un bon exemple.
On dit de la Fauvette des jardins qu’elle est difficile à observer car très discrète et craintive. Je suis donc content de l’avoir photographiée.
Le Pouillot véloce est un habitué du point d’eau mais c’est toujours un plaisir d’en croiser un.
Je tente régulièrement des photos d’hirondelles en vol, avec peu de succès. Les Hirondelles rustiques sont jolies aussi au repos, après tout …
Il n’est pas toujours bon d’approcher quand les animaux ont besoin de tranquilité : c’est pourquoi cette séance de nourrissage de Chardonneret élégant a été prise d’assez loin.
D’assez loin aussi, ce sapin mort qui sert de perchoir le plus souvent à un petit groupe de Pigeons ramiers et, parfois, à un Pic vert.
Le Geai des chênes se cache la plupart du temps dans le feuillage. Il faut donc profiter rapidement de son passage sur un perchoir en vue.
Voici une Corneille noire pas tout à fait noire. Ce signe distinctif me permettra peut-être de la repérer dans le futur ailleurs sur son territoire.
Les Buses variables continuent leurs passages migratoires vers le sud. Certains individus arborent un plumage particulièrement usé ou abimé.
Sur le plan d’eau de la réserve naturelle de la Dranse, j’ai vu ce mâle de Fuligule milouin en plumage dit d’éclipse, par opposition au plumage nuptial plus coloré et contrasté. L’oeil reste de la même couleur quelle que soit la saison : rubis.
La Mouette rieuse adulte est blanche, grise et noire. C’est pourtant bien une Mouette rieuse, simplement un jeune de l’année.
Là aussi, il s’agit d’un jeune, braillard qui plus est. L’adulte de Foulque macroule a fini par aller chercher des végétaux sous l’eau pour répondre à la demande insistante.
J’ai vu très peu de Hérons cendrés cette année, alors même si celui-ci est un peu dissimulé derrrière la végétation, je l’ai ajouté à ma collection.
J’ai tout d’abord photographié les grands cormorans depuis une rive sans me cacher. Puis j’ai tenté de m’approcher pour essayer des photos plus proches et plus originales. J’avoue que je suis satisfait du résultat, surtout pour l’oiseau au gosier béant. On comprend qu’il puisse avaler des poissons d’un kilo ou plus.
Voilà quelques papillons croisés au hasard des prairies et des fleurs.
Argus bleu céleste F
Myrtil
Tircis
Les insectes comme les mouches et autres diptères sont assez beaux quand on les voit en détail. Ils concurrencent les abeilles (deux dernières photos) pourla pollinisation des fleurs des prés.
La saison de la chasse approche à grands pas et je me demande ce que va devenir cette biche assez nonchalante qui se promenait dans les prairies il y a quelques jours. Il serait temps qu’elle retourne dans les forêts denses plus haut dans la montagne.
Je m’interrogeais dans la précédente publication sur la vie des hirondelles avant l’ère des fils électriques. Une réponse est venue d’une hirondelle, posée sur une branche dans cette zone sans autre perchoir.
Les Gobemouches gris sont plus nombreux ces jours-ci, de nouveaux arrivants en migration ?
C’est en tout cas ce qui se passe pour le Gobemouche noir, certainement en migration puisqu’ il était absent depuis son passage printanier.
En migration post-nuptiale aussi, la Buse variable…
… ainsi que des faucons, dont le Faucon crécerelle.
Les Fauvettes à tête noire partiront probablement dans les premiers jours de septembre. Pour l’instant, à part prendre des bains, elles chassent les insectes dans le feuillage des haies et des arbres.
Il en va de même pour le Pouillot véloce.
Le Verdier d’Europe migre moins parait-il mais je n’en vois pas beaucoup en hiver.
Voici quelques oiseaux isolés : un Chardonneret élégant …
… un jeune de Serin cini, je crois …
… un Rougequeue noir …
… et un Merle noir
Des Bergeronnettes grises chassent au sol dans les prairies.
Les Mésanges ou Orites à longue queue sont toujours en bande et offrent des portraits assez sympathiques.
Au bord du lac, ce sont les Grands cormorans qui constituent des groupes sonores. Je ne sais pas si l’oiseau en dernière photo voulait compléter son nid avec ce bout de bois assez encombrant mais il a fini par l’abandonner.
Autres oiseaux du lac, les Grèbes huppés dont l’orange de la collerette est très prononcé. Effet de lumière, phénomène saisonnier, je ne sais pas. Le troisième oiseau est un jeune de l’année, à la tête encore striée de brun.
Un petit oiseau que je n’ai pu approcher sur la rive, le Chevalier guignette.
Une Mouette rieuse, en train de perdre son plumage brun sur la tête, pour prendre son plumage d’hiver : tête blanche avec virgule noire sur la joue.
Celui-ci est peu fréquent et discret : le Goéland cendré, à peine plus gros qu’une mouette.
Passons aux insectes. Une simple abeille.
Deux papillons, dits « de nuit », que je n’ai pas identifiés.
Quelques papillons croisés dans les prairies. Je ne suis pas certain de l’identification du Cupidon, il y a une grande variété d’espèces voisines. Rectification du 22.08 : il s’agit plutôt de l’Argus bleu céleste femelle.
Argus bleu céleste
?
Myrtil
Myrtil
Myrtil
Il y a peu de libellules autour de Lugrin, par manque de zones humides durables. En premier, un mâle d’Orthetrum brun. Pour une fois c’est la couleur de la femelle qui donne le nom à l’espèce.
Ceci est une femelle de Cordulégastre annelé, qui pond ses oeufs, un par un, dans la vase sous l’eau.
Pour finir : les grands arbres sont comme les grands immeubles avec un ascenseur qui descend pendant que l’autre monte …
Premier jour du mois d’août, fête nationale suisse, sous la pluie. Mais les jours précédents ont été plus cléments et favorables à la photo.
Différents insectes ont pris la pose, comme ces guèpes…
… ou, enfin, des papillons.
Myrtil
Myrtil
Tristan
Tircis
Pièride
Pièride, Gazé
Colias
Tabac d’Espagne ?
Ce petit Ecureuil roux, malheureusement un peu flou, présente une patte avant assez impressionnante.
Une question comportementale me taraude : comment faisaient les hirondelles quand les fils éléctriques n’existaient pas ? Se perchaient-elles dans les arbres, au bord des toitures ? Ces nouveaux perchoirs ont-ils modifié leur façon de se reposer ? Si quelqu’un sait, faites signe.
Pas de question à se poser à propos du Rougequeue noir, il se perche en hauteur pour repérer les insectes et plonger dessus.
La Sittelle torchepot est une habitante des arbres où elle prélève des insectes dans les fentes des écorces ou du bois mort. Elle mange aussi des noisettes, qu’elle cale dans une fente pour pouvoir la frapper du bec et les ouvrir.
Le Chardonneret élégant se perche à tous les niveaux possibles et ne vient au sol que pour picorer ou boire.
Les Pinsons des arbres sont plutôt, comme leur nom l’indique, dans les arbres. Heureusement qu’ils descendent occasionnellement pour boire, cela donne des chances de les voir d’assez près. Les trois photos sont de mâles.
La Fauvette à tête noire est difficilement visible à cette saison puisqu’elle passe son temps dans les fourrés et les arbres à la recherche d’insectes. Mâle puis deux photos d’une femelle.
Le Pouillot véloce, insectivore, est aussi très discret à cette saison.
Les Grives draines, souvent en bande, se font d’abord repérer par leurs appels avant qu’on ne les aperçoive passant d’un arbre à l’autre.
J’ai tenté plusieurs fois de suivre une famille de Pie-grièche écorcheur, ce qui est loin d’être facile car ce sont des oiseaux assez méfiants. J’ai assisté à une séance de becquée donnée par le mâle, hélas avec un mauvais réglage de l’appareil photo.
Un pommier m’a offert un Pic épeiche et un Geai des chênes non loin l’un de l’autre.
Quelques oiseaux en prise unique, un Serin cini femelle…
… un Merle noir juvénile …
…une Corneille noire dans son attitude typique de conversation, hochant de la tête …
… et une Buse variable.
Un grand faucon est passé assez loin. Les photos agrandies me font penser à un Faucon pélerin.
Pour terminer, quelques photos de Milan noir. ils ne sont pas tous partis, en particulier une famille dont les deux jeunes se font encore nourrir.