En cette deuxième semaine de l’année, je suis allé explorer une zone très sauvage des berges de la Dranse. Le cliché fait penser à un espace tranquille et pittoresque mais, de plus près, c’est un amas de ronces presque impénétrable, comme on le voit ci-dessous.
L’oiseau qui se promène tranquillement entre ronces et orties, c’est un Accenteur mouchet, discret et très bien camouflé.
Les castors viennent couper de jeunes arbres, saules et aulnes, surtout dans les lieux sans présence humaine, mais ce sont des animaux beaucoup plus nocturnes que moi. Je retournerai peut-être un soir, à une saison plus tempérée.
La sauvagerie du coin est propice à la présence du Cincle plongeur, qui m’a présenté sa technique de chasse sub-aquatique, malheureusement d’assez loin. On aperçoit sur certaines photos des objets bleus ou blanc : ce sont, hélas, des déchets de plastique.
Partout où il y a de l’eau, il y a des Grands cormorans…
… et dès que le cours d’eau s’ouvre sur le lac, on voit des grèbes, comme le Grèbe huppé …
… ou les Grèbes castagneux, en ce moment rassemblés en bandes pour l’hiver avant de redevenir plus indépendants pendant la période de nidification.
Bien entendu, les Hérons cendrés fréquentent ces lieux au calme et proches de l’eau. Ils partagent leurs perchoirs avec les Corneilles noires et les Grands cormorans. Chez plusieurs espèces d’oiseaux, comme pour les hérons en photos 3 et 4, on assiste déjà à des prémices de formation de couples.
C’est le cas chez les Nettes rousses – mâle très coloré et femelle plus discrète ….
… chez les Fuligules morillons – femelle terne devant et mâles au ventre blanc en poursuite …
… ainsi que chez les Harles bièvres – mâle à tête vert foncé et femelle à tête rousse …
… ou encore chez les Cygnes tuberculés, dont il est impossible de distinguer mâle et femelle.
Les Bouvreuils pivoine, que je ne vois que rarement, se sont montrés brièvement et, chose exceptionnelle, il y en avait quatre dans les arbres (photo 1), deux mâles à la gorge rouge et deux femelles grises et noires.
Une autre rareté passée presque hors de portée de mon objectif, est le Pic mar, reconnaissable à sa calotte rouge et le rouge diffus en bas du ventre.
Le Pic épeiche est commun dans la région, j’en présente régulièrement des photos.
Je suis toujours content d’apercevoir des Grosbec casse-noyaux mais je ne parviens pas à en tirer des portraits rapprochés.
Les grives seront bientôt en nidification, pour que les premiers jeunes paraissent avant le mois de mars.
Quelques petits oiseaux, croisés ici et là.
Dans la famille des corvidés, voici un Geai des chênes …
… et des Corneilles noires, dont une qui ne s’est pas préoccupée de ma présence.
Une Buse variable m’a surveillé pendant que je l’approchais puis s’est envolée pour se percher sur un isolateur électrique. Ce qui prouve bien que tant qu’on n’est pas au contact du sol, il n’y a pas d’éléctrocution.





























































































































































































































































































































































































































































