Ce joli petit coléoptère est le Clairon des abeilles Trichodes apiarus. Il se nourrit de pollen et d’insectes puis pond dans nids d’abeilles solitaires mais aussi dans les ruches d’abeilles domestiques. Ses larves se nourrissent des larves d’abeilles.
Place au Citron Gonepterix rhamni, dont la face supérieure des ailes fait un peu plus honneur à son nom.
Un Frelon européen Vespa crabro est venu boire au bord d’une mare. Je l’ai trouvé un peu alourdi après. Comme quoi il faut boire avec modération !
Au pied d’un châtaignier, un bourdonnement a attiré mon attention : une colonie d’abeilles s’est établie dans une fissure du bois. Je suis certain que le miel est excellent m:ais il faut aller le chercher à une dizaine de mètres de haut.
Après les insectes, voici ceux qui les mangent. D’abord les migrateurs comme le Martinet noir Apus apus …
… la Pie-grièche écorcheur Lanius collurio, ici un mâle …
… et le Rougequeuenoir Phoenicurus ochruros, une femelle en premier puis un mâle, qui file rechercher de la nourriture après avoir donné la becquée a un jeune presque autonome.
Maintenant un grand consommateur d’insectes, présent toute l’année : la Mésange bleue Cyanistes caeruleus. Elle mange les pucerons dans les feuilles enroulées par ces parasites …
… mais pour nourrir sa couvée elle rapporte des chenilles, des petites larves ou des araignées.
J’ai pu apercevoir encore des femelles de Milan noir Milvus migrans dans deux nids.
Un agriculteur a fauché un pré et un Milan noir Milvus migrans est allé voir s’il y avait une opportunité de se nourrir. Déçu, il est reparti, probablement pour aller se percher plus loin dans une attitude très philosophique comme ses congénères.
Pas de philosophie pour les Buses variables Buteo buteo mais quelques joutes aériennes.
Lorsqu’un vol de Grands cormorans Phalacrocorax carbo approche, c’est assez impressionnant.C’est noir, c’est grand et ça ne vole pas très haut, on peut craindre le choc – qui n’arrivera jamais. En dernière image, l’arbre qui produit du duvet cotonneux est le Saule marsault Salix caprea.
J’ai toujours un grand plaisir à rencontrer une Bergeronnette grise Motacilla alba. C’est un bel oiseau, hyperactif, qui a une démarche très élégante.
Evidemment, le Serin cini mâle Serinus serinus a des couleurs plus éclatantes mais il ressemble tout de même à un moineau repeint, non ?
Les orchidées sont toujours en fleur dans les prairies et, chose curieuse, je n’y vois pas beaucoup de butineurs ou de pucerons parasites.
Des butineurs, on en trouve facilement sur d’autres fleurs, que ce soient des abeilles …
des papillons « de jour » …
ProcrisGazé
… ou des papillons « de nuit ». En photos 2 et 3, il s’agit d’un regroupement de mâles aux antennes plumeuses autour d’une femelle aux antennes en fil.
Depuis plusieurs jours, un Xylocope violet Xylocopa violacea s’affaire sur une fissure d’un poteau électrique, probablement pour préparer une loge de ponte. Le pauvre est harcelé sans cesse par une petit guêpe qui veut absolument le faire partir. Le ballet des deux insectes est incessant, que d’énergie gaspillée !
En parlant de ponte, chez bon nombre d’oiseaux, non seulement la ponte a eu lieu mais la couvaison est aussi terminée. Il y a dans un des nichoirs fixés au murs chez moi, une nichée de Mésanges charbonnières Parus major. Le mâle – bandeau pectoral noir épais – et la femelle – bandeau pectoral fin et discontinu – se relayent à un rythme soutenu pour calmer les appels des affamés. Régime riche en protéines : araignées, chenilles et larves diverses, le tout prélevé dans mes arbres fruitiers, merci.
Voici une nichée de Sittelle torchepot Sitta europaea, où on voit un oisillon venir chercher sa becquée. On peut voir aussi que le trou, une ancienne loge de pic, a été maçonné avec de la boue pour s’ajuster à la taille de l’oiseau. C’est de là que viendrait le nom de « torchepot » car l’oiseau fait un torchis de paille et de terre. Les images sont de qualité médiocre en raison de mes réglages maladroits en situation de très faible lumière.
Voici les Milans noirs Milvus migrans obligatoires de la semaine. Les nids sont tous masqués par la végétation, mais j’ai l’impression, au nombre d’oiseaux en vol, que certaines couvaisons ont pris fin.
Une image juste pour montrer l’écart d’envergure entre un Martinet noir Apus apus et un Milan noir.
Les Corbeaux freux Corvus frugilegus, nouveaux arrivants à Lugrin cette année, sont plus nombreux que je ne le pensais ces dernières semaines.
Un Pouillot véloce Phylloscopus collybita est posé en chanteur solitaire au bout d’une branche.
Au point d’eau, il y a des Etourneaux sansonnets Sturnus vulgaris …
… du Rougegorge familier Erithacus rubecula …
… du Moineau domestique Passer domesticus, aussi vu sur des fils …
… du Serin cini Serinus serinus, mâle, celui-ci aussi vu chantant sur un fil …
… du Chardonneret élégant Carduelis carduelis, moins élégant au moment du bain …
… un oiseau impossible à identifier pendant son bain, qui s’avère être une femelle de Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla …
… et une Orite, Mésange à longue queue, Aegithalos caudatus qui semble me demander l’autorisation de se baigner.
Voici maintenant les observations rapportées de la réserve de la Dranse à Thonon, et de la réserve des Grangettes, à l’embouchure du Rhône dans le Léman.
A la réserve de la Dranse Une Rousserolle effarvatte Acrocephalus scirpaceus, oiseau migrateur qui niche dans les roselières.
Les Nettes rousses Netta rufina sont en pleine saison de formation des couples. Comme il y a plus de mâles que de femelles, on voit souvent ces attroupements d’une dizaine de mâles autour d’une femelle – pas loin du harcèlement !
T’as une belle tête ! J’ai pu prendre quelques photos d’assez près de Nette rousse mâle …
… de Fuligule morillon Aythya fuligula, mâle …
… de Foulque macroule Fulica atra …
… et surtout de Grèbe huppé Podiceps cristatus.
A vol d’oiseau, surtout de Grand cormoran Phalacrocorax carbo, la réserve des Grangettes est assez proche, allons-y.
Les Grangettes. La réserve consistant en une grande zone humide , c’est un paradis pour les libellules de toutes tailles et couleurs. Il me reste à les identifier.
La Bergeronnette grise Motacilla alba aime bien vivre à proximité de l’humidité, où elle trouve larves et insectes pour se nourrir.
Les Pie-grièche écorcheurs Lanius collurio sont de retour de migration pour la saison de reproduction, voici un mâle.
De retour aussi pour la reproduction, ce sont les Tariers pâtres Saxicola rubicola, femelle sur les trois premières images, mâles sur les deux dernières.
Et voici un mâle de Pic épeiche Dendrocopos major, dont la barre rouge de la tête est difficilement visible en photo 1.
Les Grèbes huppés Podiceps cristatus sont très nombreux aux Grangettes et assez peu farouches, même lorsqu’ils sont au nid.
Cette grenouille est soit une Grenouille verte ou une Grenouille rieuse, j’ai de la peine à distinguer. Ce qui est certain c’est qu’elle constituent un aliment de choix pour …
… les Hérons cendré Ardea cinerea, très nombreux aussi et peu farouches. L’un d’eux s’est laissé tirer le portrait alors que j’étais à découvert.
Et maintenant il est temps de faire une petite sieste ! Regardez bien, il a les yeux fermés, il dort.
Avec l’humidité et la chaleur, toute relative certains jours, la végétation se développe. Fleur discrète et curieuse, voici ce qui deviendra bientôt une noix.
Les prairies se couvrent de fleurs, dont les orchidées.
Sur les fleurs viennent toutes sortes d’insectes : la Belle-Dame Vanessa cardui …
… un bourdon, à qui je trouve un petit air de bison (tout petit) …
… un « moustique » tout à fait inoffensif, la Tipule géante Tipula maxima …
… et un autre qui ne s’occupe que de fleurs, l’Empis marqueté Empis tessellata …
… alors que cette « guèpe » échappe encore à mon identification …
… tout comme cette sauterelle qui en est encore à ses premiers stades de développement et qui restera anonyme.
L’anonymat n’est pas pour les oiseaux qui, dès l’apparition du soleil après les averses, ont pris possession de perchoirs à la cime des arbres pour bien se faire voir et entendre, comme ce mâle de Serin cini Serinus serinus.
Le mâle du Pinson des arbres Fringilla coelebs n’est pas en reste et s’égosille consciencieusement.
D’après la presse régionale, le temps couvert avait bloqué de nombreux migrateurs autour du lac d’Annecy. Est-ce pour cela qu’il y a eu de grands vols d’hirondelles et de martinets ? Voici des Hirondelles de fenêtre Delichon urbicum. Ne leur trouvez-vous pas un petit air (très petit) d’orque marine ?
Cette autre hirondelle, brune, est l’Hirondelle de rochers Ptyonoprogne rupestris, au nom latin imprononçable.
Une Buse variable s’est posée quelques instants sur l’armature d’un pylône électrique mais elle ne semblait pas à son aise sur l’arrête métallique.
Les nids de Milans noirs Milvus migrans sont de plus en plus difficiles à observer, le feuillage devenant plus dense de jour en jour.
Pour terminer, passons à quelques oiseaux noirs, le mâle du Merle noir Turdus merula …
… le Grand corbeau Corvus corax dont la queue est caractéristique …
… et le Corbeau freux Corvus frugilegus, au bec long et gris.
Bon appétit ! Tout le monde mange, depuis les aliments minuscules comme le nectar de fleurs pour le Bourdon terrestre Bombus terrestris …
… les insectes en plein ciel que consomment les Martinets noirs Apus apus …
… les insectes dans la végétation que mangent la Mésange huppée Lophophanes cristatus ou le Pinson des arbres Fringilla coelebs, ou encore des rongeurs ou même un serpent qui font le menu du Faucon crécerelle Falco tinnunculus.
Justement, un Faucon crécerelle Falco tinnunculus est venu se poser non loin de moi pour consommer le lézard fraîchement capturé, avant de se rendre compte de ma présence. Pourtant, je ne lui aurais pas disputé son repas !
Quand ils ne mangent pas, les oiseaux passent en vol : Faucon crécerelle Falco tinnunculus …
… Faucon pélerin Falco peregrinus …
… Autour des palombes Astur gentilis …
… Milan noir Milvus migrans …
… Milan royal Milvus milvus …
… et curieusement au-delà de 1800m d’altitude, un Pygargue à queue blanche Haliaeetus albicilla, immature. Cette espèce est parfois visible dans la région car il y a un programme de réintroduction à Sciex, au bord du lac, mais je ne m’attendais pas à en voir si haut.
Il y a ceux qui se baignent, le mâle du Pinson des arbres Fringilla coelebs …
… l’Orite ou Mésange à longue queue Aegithalos caudatus …
… et le Pouillot véloce Phylloscopus collybita, qui a mis du temps à se jeter à l’eau …
… suivi par un jeune Merle noir Turdus merula.
Encore des photos de Mésange huppée Lophophanes cristatus, petit oiseau qui a un aspect très sympathique.
Des femelles de Rougequeue noir Phoenicurus ochruros ont tourné autour de la maison …
… et j’ai compris qu’il y avait des projets de nids : j’ai trouvé des brindilles et de la mousse éparpillées sur mon balcon et deux ébauche de nid sur les poutres de l’avant toit. Pour l’instant je ne vais pas regarder de plus près pour ne pas déranger.
Autres nids, occupés, ceux des Milans noirs Milvus migrans. Encore au moins deux semaines à couver.
Et voilà un animal qui va souffrir du passage à un temps plus froid, cette Marmotte Marmota marmota qui prenait son bain de soleil du 1er mai.