2025-01-26

Pour débuter cette série, je vous propose quelques oiseaux pris de plus ou moins près.
Une femelle de Merle noir pour commencer …

… une Mésange charbonnière …

… une Mésange bleue …

… un Troglodyte mignon …

… et une Sittelle torchepot, qui pratique des étirements.

Cette autre Sittelle torchepot, acrobatique, a fini par trouver un truc à se mettre sous le bec, une araignée je crois.

Ce Pic épeiche, mâle puisqu’il a une bande rouge sur la nuque, est bizarre. Regardez bien les bandes sur les ailes : il y a une bande grise (inhabituelle) au-dessus des bandes blanches (normales). J’ai eu beau interroger un site plutôt calé sur les oiseaux, je n’ai pas encore d’explication.

Dans le précédent article, j’espérais revoir les Bouvreuils pivoine, mâle et femelle. Il reviennent presque chaque jour, picorer dans les chatons de bouleau. Le mâle est aisément visible avec sa poitrine très colorée, la femelle est beaucoup plus discrète.

Les Pinsons des arbres se nourrissent en ce moment au sol, malgré leur nom. L’envol des oiseaux à mon approche est un joli mouvement de couleurs.

Les Orites ou Mésanges à longue queue sont des oiseaux à l’allure sympathique par leurs proportions et leurs façon de courir dans les branchages.

Au bord du lac, une Bergeronnette grise m’a laissé le temps de lui tirer le portrait.

Je trouve le mâle du Harle bièvre très élégant. Sa tête est vert très foncé et paraît souvent noire. La femelle, à la tête brun-rouille, porte toujours le plumage ébouriffé sur la tête.

Une figure de proue composée de trois Grands cormorans bien alignés.

Ces photos ont été prises un jour où la Dranse était en crue et le lac agité par un fort vent de nord-ouest, ce qui explique les fortes vagues à l’embouchure de la Dranse. Le Grèbe huppé n’est pas impressionné et a plongé sans hésiter pour chasser les poissons.

Les Grèbes castagneux, qui flottent comme des petits bouchons, chassent souvent en groupe, sans se soucier plus des vagues que le grèbe huppé.

Dernier canard, un Fuligule morillon. Il patauge sur une eau dorée par le reflet des roseaux.

Un Faucon pélerin s’est posé quelques instants en haut d’un vieux châtaignier. Je ne sais pas s’il s’agit d’un oiseau local ou de passage. Ces faucons sont des habitants des falaises de montagne et ne descendent en plaine que lorsque le froid réduit la présence des oiseaux dont ils se nourrissent – ramiers, grives, etc.

Le Milan royal commence sa migration. Il y a de plus en plus de passages, soit d’oiseaux isolés soit de petits groupes jusqu’à 5 individus. Il faut arriver premier sur les sites de nidification pour s’assurer un territoire, quitte à braver les grands froids qui peuvent encore arriver.

2025-01-05

Ce Milan royal serait-il annonciateur d’une nouvelle année ornithologique, en précurseur de la migration de printemps ? Justement non, il allait en direction de l’ouest, c’est-à-dire qu’il descendait l’axe du Rhône. Il était donc plutôt annonciateur d’une vague de froid le contraignant à rechercher une zone plus propice pour sa subsistance. Pour le printemps, on verra plus tard !

Il y a au moins deux Buses variables dans le quartier, dont l’une qui fréquente le voisinage de ma maison, sur un toit, un pin ou la ligne électrique.

A peu près de la taille d’une Buse, les Grands corbeaux fréquentent les bois et les prés, à la recherche de ce qui est comestible. Pour les corvidés, cela veut dire à peu près tout, de la charogne aux baies et aux fruits tombés de l’automne comme les noix ou les châtaignes.

La Corneille noire est beaucoup plus petite. Curieusement, alors que les corneilles se rassemblent en grands groupes bruyants à l’ouest de Lugrin, ce sont plutôt des individus isolés ou des groupes de 3 à 5 oiseaux qui volent au-dessus de l’est de la commune. Particularité du relief ou de la végétation ?

Derniers corvidés de cet article, le Geai des chênes, très actif en ce moment à la recherche de ce qu’il a enterré à l’automne.

Le Pic épeiche est à peine un peu plus grand qu’un merle. A cette saison il prospecte les troncs à la recherche d’insectes, sans marteler bruyamment le bois, ce qu’il fera plus tard pour délimiter son territoire.

Même si la silhouette de la première photo semble lourde et massive, il n’en est rien: ce sont des Merles noirs, femelle en brun et mâle en noir.

Les Grives draines sont discrètes dans les arbres sauf au moment où elles lancent leur cri d’alerte, entre le grésillement et la crécelle.

Une pointure en dessous, les Sittelles torchepot. Ce sont des oiseaux qui courent en tous sens sur les troncs et les branches. Réussir à les photographier d’assez près demande pas mal de patience et de chance.

Chez les Pinsons des arbres, certains mâles ont déjà leur plumage nuptial, tête grise et poitrine rosée. C’est en regardant sur l’ordinateur la photo d’une femelle dans un bouleau que j’ai découvert que j’avais aussi pris un Bouvreuil pivoine, à l’écart sur la droite en troisième image.

L’Accenteur mouchet se distingue des moineaux par la couleur gris-bleu sur la tête et le poitrail et le dos rayé.

Une Bergeronnette des ruisseaux a quitté le bord de l’eau pour prospecter, un jour de soleil, les prairies et surtout les bouses, où se cachent de nombreux insectes.

Quelques mésanges plus ou moins farouches.

Le Troglodyte mignon se montre parfois au voisinage des broussailles dans lesquelles il furète à la recherche d’insectes.

Sur le Léman, les Harles bièvres ont commencé à former des couples.

Même si les accouplements ne se produiront que plus tard dans le printemps, les Fuligules morillons commencent aussi à se mettre en paires.

Difficile de se prononcer pour les Grèbes huppés. Si ces deux individus n’ont pas le même plumage sur les joues, ce n’est pas lié au sexe mais à l’âge. Il y a un adulte et un jeune.

Pour rester chez les grèbes, ces tout petits canards sont les Grèbes castagneux. La différence de taille par rapport au Grèbe huppé est visible en dernière photo.

Deux Grands cormorans ont formé une silhouette étrange sur leur perchoir …

…comme celui qui se sèche pendant qu’un jeune et un adulte de Cygne tuberculé passent à proximité.

Et enfin, un Cincle plongeur qui, justement, plonge.