2024-12-22

Le Milan royal migre vers le sud pour l’hiver, en principe. Pas mal d’individus passent en fait l’hiver dans les plaines en Suisse ou en Franche-Comté, pourvu qu’ils trouvent des proies pour s’alimenter. J’ai vu ce mois-ci plusieurs oiseaux autour de Thonon mais c’est le premier qui survole Lugrin pendant une de mes sorties. Il a quelque chose dans les serres en première image et quelque chose dans le bec sur la deuxième.

Des Buses variables sont présentes très souvent perchées sur un observatoire d’où elles peuvent surveiller les mouvements de rongeurs dans les prés.

Cet oiseau est venu se percher dans une haie non loin de moi. Il m’a vu quand j’ai levé l’appareil photo pour le viser. C’est une femelle d’Epervier d’Europe.

Un Pic épeiche a tenté de passer inaperçu contre un tronc, ce qui marche avec le contre-jour mais en éclaircissant la photo, il est bien là.

Le Pic vert utilise aussi la stratégie de se redresser pour être confondu. à distance, avec les branches.

Les Geais des chênes, farouches, sont à la recherche de nourriture.

Une Grive draine a interrompu sa recherche de graines pour se réfugier à la cime d’un arbre.

Le Merle noir, moins farouche, a confiance dans sa vivacité pour échapper au danger.

Je vois régulièrement des Grosbecs casse-noyaux mais je ne parviens pas à les photographier de près, surtout pour montrer les couleurs des ailes, bleues et noires.

Les Grimpereaux sont tellement bien camouflés lorsqu’ils sont contre un tronc qu’on ne les voit que quand ils se trouvent de profil.

Les Sittelles torchepot , comme les grimpereaux, prospectent les branches à la recherche d’insectes mais mangent aussi des noisettes ou des graines à la mangeoire.

A la mangeoire, les Mésanges bleues viennent aussi, ce qui permet des clichés assez rapprochés.

Les oiseaux du lac ne peuvent pas compter sur des mangeoires et doivent se débrouiller, ce que fait très bien ce Grèbe huppé.

Un Goéland leucophée à l’entrée du port est passé du feu rouge au feu vert.

Pour terminer, un Renard roux, qui a vite regagné la sécurité du bois derrière lui.

2024-12-15

Tout d’abord quelques vues de l’environnement dans lequel je chasse les bouquetins, chamois, gypaète ou aigle et, en été, le vautour. Je ne gravis pas les falaises ni les sommets, je me contente des sentiers qui parcourent les vallées et les cols.

J’étais justement parti pour une journée d’observation des bouquetins, chaudement vêtu et équipé de raquettes. Les seuls animaux que j’ai vu de la journée sont ces quelques chamois. En haut de la dernière photo, il y a un adulte et un jeune sans cornes qui se reposent dans la neige.

De retour en « plaine », je commence par des oiseaux éloignés puis de plus en plus proches.
Voici un Grosbec casse-noyaux …

…un Pic épeiche …

… une Grive draine …

… des Geais des chênes …

… une Mésange nonnette et une Mésange bleue …

… et des Sittelles torchepot, dont une dans le jardin sur une branche de rosier qui s’est laissée approcher.

Les Grands corbeaux passent dans le ciel, plus ou moins haut, parfois seuls et parfois à deux. Il y aura les rassemblements nuptiaux d’ici un mois environ.

Les Buses variables observent depuis leurs perchoirs et ne décollent que s’il y a possibilité de capturer une proie.

Alors justement, parlons de proie : c’est un cadavre d’Ecrevisse américaine, espèce introduite envahissante qui cause le recul des écrevisses autochtones, beaucoup plus petites. Heureusement depuis quelques années, les Goélands leucophée ont intégré cette ressource dans leur alimentation. J’ignore si la Mouette rieuse en fait aussi ses repas, comme son bec est plus court elle risque plus de se faire pincer.

Pour terminer, je vous invite à admirer le départ en plongée du Grèbe huppé, tellement hydrodynamique qu’il fait à peine bouger la surface de l’eau.

2024-12-08

Le vent qui soulève des embruns sur le lac n’a pas favorisé la présence d’oiseaux lors de mon passage sur les rives. Seul deux Cygnes tuberculés ont bravé le mauvais temps.

Loin des rives, le vent était moins soutenu et quelques oiseaux ont été visibles, bien qu’un peu trop éloignés à mon goût.
Un Pinson des arbres …

… une Grive draine …

… un Merle noir, mâle de 1er hiver – ce qui explique l’absence de cercle oculaire jaune et le bec noir …

… une Corneille noire …

… et un Geai des chênes.

Quelques autres oiseaux ont circulé suffisamment longtemps pour que je les prenne sous différents angles.
Un Grimpereau …

…une Sittelle torchepot …

… quelques Pics épeiches …

… et deux Buses variables.

Alors que j’attendais quelques passages de passereaux, un mouvement a attiré mon regard : voilà un Ecureuil roux bien éveillé et agile, qui est allé se cacher dans une touffe de lierre.

2024-12-01

Voici quelques images qui montrent la difficulté à obtenir des photos identifiables.

L’écureuil, tout d’abord m’a donné du mal par sa vitesse de déplacement et l’ombre dans laquelle se trouvait cette partie de l’arbre.

Pour ce qui est des oiseaux, cherchez bien , chaque espèce mentionnée se trouve bien quelque part sur la photo.

Le Cincle plongeur, vu d’un peu plus près.

Même chose pour le Pinson des arbres, mâle cette fois.

Au tour de la Buse variable. Je ne parviens pas pour l’instant à distinguer les individus. Je pense qu’il y en a au moins deux mais c’est difficile tant que je n’ai pas trouvé au moins un détail spécial du plumage ou du bec.

C’est la même difficulté avec les Goélands leucophée, qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau.

Par contre, une Mouette rieuse présente un tour de l’oeil noir, ce qui la distingue au moins momentanément puisque tous ces oiseaux vont bientôt acquérir le plumage brun chocolat sur toute la tête.

La première photo de Grèbe huppé ne justifie pas le nom de l’espèce mais la deuxième le démontre amplement.

Un Grand cormoran monte la garde à l’entrée d’un port et comme toute sentinelle, il s’ennuie un peu.

Le Fuligule morillon mâle a déjà son plumage nuptial, ne maque que la houppette de plumes sur la nuque.

On quitte le lac pour la terre ferme avec ce beau mâle de Merle noir.

Quelques autres observations de la semaine :
un Rougegorge sur une clôture …

… des Etourneaux sansonnets alignés sur les branches …

… un Pic épeiche mâle …

… un Epervier d’Europe …

… et une Orite, anciennement nommée Mésange à longue queue mais qui est d’un genre à part.

Et voici les « vraies » mésanges de cette semaine.

Je n’avais pas vu de Salamandre tachetée depuis longtemps. Celle-ci, d’au moins 15cm de long se trouvait dans le fond du bassin d’une fontaine. Les salamandres aiment les milieux humides mais ne peuvent survivre dans l’eau, elles se noient. Je l’ai donc remontée sur la margelle du bassin.