2024-11-24

La neige et le froid sont installés en montagne. Cette petite cascade, à l’ombre en permanence ne dégèlera plus jusqu’au printemps.

Je n’ai vu qu’un seul Chamois lors de ma chasse en montagne. C’est en effet plutôt une zone à bouquetins qu’une zone à chamois, qui préfèrent – je crois – être assez proches des forêts.

Les bouquetins mâles sont toujours en émoi. Le rut avec les « vrais » combats n’aura lieu qu’au solstice d’hiver, donc dans un mois. Les rassemblements sont fréquents, de quelques animaux à plus de trente individus. Les bouquetins continuent à se bousculer et à prendre des postures d’intimidation.

Certains frottent leur front sur la végétation pour marquer leur présence.

Dans les groupes importants, de nombreux jeunes sont présents. Ils observent, se défient entre eux mais parfois aussi défient les grands mâles, histoire de voir.

Quand deux grands mâles se jaugent puis se provoquent, il y a souvent un jeune en troisième larron, qui esquisse quelques coups de corne, en apprentissage. Les grands mâles à la robe foncée ont entre 10 et 14 ans, les jeunes ont donc du temps devant eux pour apprendre.

Cette femelle de bouquetin avec son jeune de l’année se tient à l’écart des groupes de mâles. Les arêtes rocheuses ne l’inquiètent absolument pas.

Un groupe m’avait semblé un peu plus agité que les autres et il y a eu en effet quelques prises de cornes et deux chocs frontaux.

Retour à plus basse altitude pour retrouver un Goéland leucophée jouant dans le vent.

Une Buse variable semble avoir élu domicile dans le quartier pour passer l’hiver. Je l’observe régulièrement mais est-ce que la Pie bavarde va la laisser tranquille ou la chasser hors de la zone ?

Clôture de la semaine avec quelques mésanges qui fréquentent mes mangeoires.

2024-11-17

En montagne, vers 2000m, un chamois contemple l’agitation des bouquetins.

Pas ces deux là, qui ont l’air bien paisibles …

… mais les rassemblements de grands mâles, autour desquels des jeunes jouent et se provoquent, comme des grands. Les adultes alternent entre des instants de pâture et des sessions où ils se jaugent mutuellement, se poussent du front ou du flanc mais pas de coups de corne, pour l’instant.

Les femelles se tiennent un peu à l’écart, tant que les mâles dominants ne ressortent pas du lot. Suite la semaine prochaine !

Un Aigle royal, de première ou deuxième année je crois, est venu survoler le versant où se trouvaient les bouquetins puis est parti derrière la paroi.

Des Grands corbeaux en ont fait autant.

J’ai rencontré cette Buse variable beaucoup plus bas, dans les prés de Lugrin. Son passage devant une haie lui confère une couleur étrange. Les effets de lumière sont parfois curieusement traités par les appareils photo.

La Grive musicienne est bien captée dans sa couleur naturelle.

La Sittelle torchepot fouille les fissures de l’écorce à la recherche de petits insectes, puis part prospecter plus loin.

Le Pic épeichette se reconnaît à sa calotte rouge et, comme le pic épeiche, il présente des ailes noires tachetées de blanc.

Quelques oiseaux communs et un moins commun, le Venturon montagnard qui se déplace habituellement en groupe.

Pour terminer, je mentionnais la semaine dernière que les mâles de Harle bièvre n’étaient pas encore revenus sur le lac : c’est fait. Harle bièvre femelle à gauche et mâle à droite.

2024-11-10

Nous vivons des journées d’automne sous ou au-dessus du stratus. Cet épais nuage couvre tout le bassin lémanique à une altitude entre 800 et 1000m. La montagne est donc en plein soleil et la plaine sous le nuage.

Cette belle météo permet d’observer les Chocards à bec jaune …

… le Grand corbeau ….

… le passage d’un Epervier d’Europe …

… ou des Buses variables.

Le Gypaète barbu vu cette semaine est un « nouvel » individu, différent de celui photographié la dernière semaine d’octobre qui était un oiseau de 3è année. Celui-ci est un petit jeune,de première année : la queue est proportionnellement énorme, les plumes des ailes sont bien pointues, la tête est sombre et les épaules sont blanches.

En montagne, le beau temps profite aussi aux chamois …

… et aux bouquetins. Les premières photos sont des femelles et des jeunes. Ensuite ce sont les mâles aux grandes cornes. Bon, il y a un malheureux qui a les deux cornes brisées, ce qui ne lui donne pas beaucoup de chances d’avoir une descendance, ne pouvant rivaliser avec les plus grands mâles. Le rut a débuté et les mâles passent leur temps à se jauger et s’intimider réciproquement.

La dernière observation en montagne n’est pas de belle qualité mais c’est un oiseau suffisamment rare pour que je le mentionne : l’Accenteur alpin, tête grise et poitrine orange striée, un oiseau à peu près de la taille d’un merle.

Maintenant passons sous le stratus, ce qui explique la grisaille de ces photos.
Des Mouettes rieuses à la pêche, pour un poisson trop lourd qui a dû être abandonné …

… vite récupéré par un Goéland leucophée, sous l’oeil d’une Mouette rieuse immature de l’année, au plumage brun.

Celui-ci de Goéland leucophée en avait après un de ses congénères posé sur l’eau au pied du fanal.

Les femelles de Harle bièvre sont encore seules, les mâles ne sont pas encore revenus pour l’hivernage sur le Léman.

Un Cincle plongeur est occupé à une soigneuse toilette. La paupière de cet oiseau est blanche, détail visible en dernière photo.

Les Corneilles noires sont sociables et assez peu farouches si on prend le temps d’approcher.

Un Pic épeiche a déployé ses belles ailes tachetées.

J’ai à nouveau pu admirer des Orites- Mésanges à longue queue -à l’heure de leur bain …

… en concurrence avec une Mésange charbonnière, bien plus grosse.

Et quelques autres petits oiseaux :

Quelques fleurs tardives attirent encore des mouches butineuses.

La semaine se termine sur une « forêt » miniature, de la mousse sur un rocher.

2024-11-03

Les passages d’Epervier d’Europe sont difficiles à capturer en photo. Les oiseaux filent en vol battu, souvent juste au-dessus des arbres, et ils n’émettent aucun appel. Je les vois le plus souvent en suivant d’autres oiseaux dans le ciel.

Les Buses variables sont au contraire très « causantes »et volent en montant en spirale dans une ascendance, glissent en vol plané et reprennent un autre thermique pour monter à nouveau.

Un petit tour chez les corvidés, dont font partie la Pie bavarde …

… et le Geai des chênes.

Un Pic vert s’est d’abord réfugié dans un arbre à mon arrivée puis a repris la chasse aux insectes dans le pré. La moustache toute noire indique qu’il s’agit d’une femelle – étonnant non ? Le mâle présente une tache rouge dans la moustache.

C’est un Roitelet mais lequel ? La différence n’est vraiment marquée que sur la tête alors la question reste ouverte.

En effet le Roitelet huppé a l’œil cerclé de blanc, une crête orange encadrée d’une bande noire …

… alors que le Roitelet à triple bandeau a un trait sourcilier noir et une belle bande blanche qui vient souligner la bande noire sous la crête orange.

Et quelques mésanges pour terminer.
D’abord la Mésange bleue …

… puis la Mésange charbonnière …

… et enfin la Mésange noire, avec sa tache blanche caractéristique sur la nuque.