Les journées sont encore chaudes et on voit passer de nombreux papillons, les Vulcains. Le4s papillons de cette espèce, nés dans le nord de l’Europe migrent vers le sud pour se reproduire en hiver. Leur descendance migrera vers le nord au printemps.

L’isotherme du 0°C est depuis plusieurs jours entre 3000 et 3600m. Les montagnes autour de chez moi sont donc accessibles, sans neige. C’est le massif du Mont-Blanc qui seul présente des cimes enneigées pour l’instant.


Cette chaleur relative profite à de nombreux insectes, dont de belles sauterelles vertes …


… dont profitent divers oiseaux comme le Traquet motteux. Une fois qu’il a capturé une sauterelle, il secoue vigoureusement la tête, ce qui semble arracher l’extrémité des pattes et probablement les ailes. Il n’y a plus qu’à avaler !







Les Chocards à bec jaune sont assez indifférents à la température et volent en toutes saisons en groupes bruyants …




… surtout si un Aigle royal pénètre dans leur espace aérien, comme c’est le cas sur la première photo. C’est ce qui a attiré mon attention. l’aigle a ensuite longé le flanc de la montagne – la Dent d’Oche – en faisant une brève démonstration de piqué, ailes repliées, avant de repartir au loin.







Un peu plus tard, c’est un Gypaète barbu qui est apparu à son tour. La couleur sombre des ailes et du corps indiquent que l’oiseau n’est pas adulte, stade atteint en sixième année. Entre la couleur du corps, celle de la tête et l’état des rémiges, je crois que c’est un oiseau de 3è année. En troisième photo, il y a peut-être un serpent dans les serres – proie inhabituelle pour un gypaète – mais la distance ne permet pas d’en être certain.






De taille beaucoup plus modeste, on voit pas mal de Faucons crécerelles, à toutes altitudes.






Il y a aussi des passages fréquents d’Eperviers d’Europe …



… de Milan royal …

… et de Buses variables.


Les Rougequeue noirs sont encore nombreux. Il y a plus souvent des jeunes ou des femelles que des mâles – dernière photo.




J’ai bien essayé de prendre plusieurs photos de cet oiseau pour vérifier l’espèce mais il ne s’est pas laissé faire. C’est un Pipit mais difficile de préciser.

Cet individu un peu hirsute est un Pinson des arbres mâle en plumage internuptial.


Une cohabitation temporaire rapproche un Pinson des arbres et un Pic épeiche.

Les Mésanges bleues sont de véritables acrobates quand il s’agit de prospecter les arbres pour trouver des insectes.

Les Orites, Mésanges à longue queue, sont aussi des acrobates mais ne font aucune prouesse pour aller boire et se baigner, il faut rester aux aguets : les risques sont au maximum quand on est au sol.
























































































































