2024-10-27

Les journées sont encore chaudes et on voit passer de nombreux papillons, les Vulcains. Le4s papillons de cette espèce, nés dans le nord de l’Europe migrent vers le sud pour se reproduire en hiver. Leur descendance migrera vers le nord au printemps.

L’isotherme du 0°C est depuis plusieurs jours entre 3000 et 3600m. Les montagnes autour de chez moi sont donc accessibles, sans neige. C’est le massif du Mont-Blanc qui seul présente des cimes enneigées pour l’instant.

Cette chaleur relative profite à de nombreux insectes, dont de belles sauterelles vertes …

… dont profitent divers oiseaux comme le Traquet motteux. Une fois qu’il a capturé une sauterelle, il secoue vigoureusement la tête, ce qui semble arracher l’extrémité des pattes et probablement les ailes. Il n’y a plus qu’à avaler !

Les Chocards à bec jaune sont assez indifférents à la température et volent en toutes saisons en groupes bruyants …

… surtout si un Aigle royal pénètre dans leur espace aérien, comme c’est le cas sur la première photo. C’est ce qui a attiré mon attention. l’aigle a ensuite longé le flanc de la montagne – la Dent d’Oche – en faisant une brève démonstration de piqué, ailes repliées, avant de repartir au loin.

Un peu plus tard, c’est un Gypaète barbu qui est apparu à son tour. La couleur sombre des ailes et du corps indiquent que l’oiseau n’est pas adulte, stade atteint en sixième année. Entre la couleur du corps, celle de la tête et l’état des rémiges, je crois que c’est un oiseau de 3è année. En troisième photo, il y a peut-être un serpent dans les serres – proie inhabituelle pour un gypaète – mais la distance ne permet pas d’en être certain.

De taille beaucoup plus modeste, on voit pas mal de Faucons crécerelles, à toutes altitudes.

Il y a aussi des passages fréquents d’Eperviers d’Europe …

… de Milan royal …

… et de Buses variables.

Les Rougequeue noirs sont encore nombreux. Il y a plus souvent des jeunes ou des femelles que des mâles – dernière photo.

J’ai bien essayé de prendre plusieurs photos de cet oiseau pour vérifier l’espèce mais il ne s’est pas laissé faire. C’est un Pipit mais difficile de préciser.

Cet individu un peu hirsute est un Pinson des arbres mâle en plumage internuptial.

Une cohabitation temporaire rapproche un Pinson des arbres et un Pic épeiche.

Les Mésanges bleues sont de véritables acrobates quand il s’agit de prospecter les arbres pour trouver des insectes.

Les Orites, Mésanges à longue queue, sont aussi des acrobates mais ne font aucune prouesse pour aller boire et se baigner, il faut rester aux aguets : les risques sont au maximum quand on est au sol.

2024-10-20

Ce paillon pourrait être un Souci ou un Fluoré. Il faudrait une vue du dessus des ailes pour déterminer.

Les estivants ne sont pas encore tous partis. On rencontre encore
des Fauvettes à tête noire – femelle ici ….

… des Pouillots véloces, aux pattes bien noires …

… et un autre Pouillot, peut-être fitis car il a les pattes plus claires que les précédents.

D’autres oiseaux passent, en migration. C’est le cas de ces deux oiseaux qui partageaient un thermique : Milan royal et Epervier d’Europe.

Les voici séparément, Milan royal d’abord …

… puis Epervier d’Europe.

Bien sûr, il y a aussi les Buses variables.

Ce Faucon hobereau, migrateur car il se nourrit principalement de libellules, m’a surpris en fonçant directement vers moi, sans me donner le temps d’ajuster mes réglages.

Le Faucon crécerelle, ici un mâle à la tête bien grise, quitte la région dès que les conditions font baisser les effectifs de proies comme les rongeurs mais aussi les sauterelles.

Après les touristes, voici les résidents à l’année.
Le Geai des chênes est hyperactif en ce moment pour trouver des noix, châtaignes, glands ou noisettes à enfouir en vue de l’hiver.

Les Mésanges à longue queue picorent de minuscules insectes dans les buissons et les arbres.

Les Roitelets huppés sont habituellement dans les arbres, le plus souvent dans les conifères où ils chassent aussi de minuscules insectes, à leur mesure – moins de 10cm

La Grive draine est plutôt omnivore. Comme elle est très farouche, il faut un téléobjectif pour lui tirer le portrait.

Dans des conditions de lumière difficiles en montagne par temps pluvieux, un groupe de Chardonnerets élégants a fait halte dans des sapins.

Dès que l’on monte en montagne au-dessus de 1800m, il y a de fortes chances de voir passer des Chocards à bec jaune, le plus souvent en groupes bruyants.

2024-10-13

Quand il ne pleut pas, le coucher de soleil teinte les nuages au-dessus du Léman. La couleur rose n’indique cependant pas le sexe de ces deux Colverts, qui sont des mâles.

En fin de journée, les bandes d’Etourneaux sansonnets rejoignent leur dortoir. C’est souvent à la cime de grands arbres mais cette fois ils ont opté pour l’île qui se trouve sur l’étang de la réserve de la Dranse. Avant de trouver le repos, les oiseaux s’envolent à de nombreuses reprises, la plupart du temps pour de fausses alertes.

A la fin d’un autre jour, j’ai été surpris de trouver encore un jeune de Pie-grièche écorcheur, espèce qui migre vers l’Afrique tropicale en principe durant le mois de septembre.

Les Rougequeue noirs sont présents un peu partout, au voisinage des habitations, dans les prés ou encore dans la rocaille de montagne.

Ceux qui suivent avec assiduité mes articles savent que je veux réussir des photos de Casse-noix moucheté. J’approche de mon but mais ce n’est pas encore ce qui me satisfait.

Il y a quelques passages de Milan royal en migration.

De temps en temps, c’est un Busard des roseaux – femelle – également en migration, qui passe en longeant les falaises des Mémises pour profiter des ascendances.

Plus rarement, c’est un Aigle royal qui fait une apparition dans le ciel . Celui-ci m’a même accordé le privilège de se faire photographier perché dans un arbre. Mais mon téléobjectif est bien moins perçant que sa vision …

2024-10-06

Saison oblige, parmi les nombreux champignons qui apparaissent, voici la Coulemelle ou Lépiote élevée qui est un excellent comestible mais la confusion est possible avec d’autres lépiotes toxiques. A ne cueillir qu’avec certitude.

Saison oblige aussi, comme la semaine dernière, quelques aperçus de biches et cerf dont un beau gros spécimen repéré d’abord par ses bois. Depuis, le brame a pris fin et la forêt est redevenue silencieuse bien qu’habitée.

Les lézards profitent du moindre rayon de soleil pour se chauffer avant l’arrivée du froid.

Quelques migrateurs passent, pressés ou nonchalants selon la météo et les espèces.
Des Buses variables, rarement vues de dessus, …

… des Hirondelles de fenêtre …

… un Pouillot, peut-être le fitis, aux pattes claires …

… des Gobemouches noirs …

… et encore un Fauvette à tête noire, femelle

Les Pinsons des arbres, ici un mâle, commencent à se regrouper dans les cimes des arbres en bandes bruyantes.

Les Chardonnerets élégants sont en principe grégaires mais je n’ai pas trouvé encore de groupe, seulement des individus isolés.

Le Pic épeiche a repris pour sa part sa vie en solitaire, jusqu’au printemps prochain.

Les mésanges sont souvent en petits groupes mais celles-ci étaient solitaires.

Au bord du lac, on voit des Mouettes rieuses, surtout des immatures aux ailes encore marquées de brun …

… des Fuligules morillons …

… du Canard colvert …

… et des Grèbes huppés, ici deux jeunes de l’année.

A l’étang de la Dranse, j’ai vu un Héron cendré …

… et un Martin pêcheur, pêcheur confirmé.

Puis, j’ai cru voir un Grand cormoran donnant la becquée . Mais c’est trop tard dans la saison et les nourrissages se font dans les nids ou dans les arbres.

Il m’a fallu un moment pour comprendre que le Grand cormoran essayait d’avaler un Foulque macroule. Ce dernier, comme beaucoup d’animaux en situation de danger extrème, faisait le mort. Il a repris vie quand le cormoran l’a finalement lâché. L’affaire a tout de même duré trois minutes.
Après les mots, « le choc des photos ».

Autre querelle inter-espèces, en montagne cette fois, entre un Chocard à bec jaune et un Faucon crécerelle.

Pour terminer, un peu plus loin, plusieurs faucons se partageaient un terrain des chasse, à la recherche de sauterelles ou autres insectes.